L'atypique Bernard Falaise (guitariste - multi-instrumentiste)

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Pour leur quatrième album, le trio constituant Miriodor, produisant jusque là une musique essentiellement constituée de synthés et d'un saxophone, décide d'inviter de nombreux musiciens : flûtiste, violoncelliste trompettiste, tromboniste, violoniste et chanteuse. Bernard Falaise faisant déjà partie du groupe depuis 3 années n'avait pas encore enregistré d'album, ni avec eux, ni personne d'autre. D'emblée il apportera avec sa guitare, mais aussi une mandoline, des percussions, un synthé et une basse, sa touche personnelle, brute et éclatée, donnant de la profondeur à l'ensemble.

La musique proposée est dans la plus pure veine R.I.O. (Rock in Opposition), c'est-à-dire une musique riche, sans compromis, et surtout libre de toute contrainte musicale tout en étant exigeante au niveau de la composition et de l'exécution.

Le titre laisse deviner le double jeu de mots, jonglerie musicale élastique, pouvant se distendre dans tous les sens, tout en restant dans le canevas du thème proposé : le cirque.

Un cirque, certes, mais dément.

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Bien vite, Bernard Falaise (que j'abrègerais dorénavant BF) sent la nécessité de créer son propre groupe avec lequel il pourra exprimer ses idées les plus radicales. Il le fera en compagnie de deux compères pour former un trio classique guitare-basse-batterie sur le premier disque, rejoint par un saxophone pour le second.

Mais ne sera classique que la formule, la musique, elle, faisant voler en éclats tous les motifs liés au genre. Le disque du trio proposant des improvisations nerveuses et anguleuses, tandis que les improvisations avec le saxophone sont dans une veine free plus familière.

Bavards, certes, mais pas jacasseurs pour autant.

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Autant l'album précédent était prolixe, autant le trio décide de se concentrer sur des détails, basant leurs compositions sur l'idée de retenue. On entendra ainsi de longues notes tenues, ponctuées de sons percussifs et autres.

La démarche est introspective, et propose une foison de sons purs et minimalistes évoquant des paysages intérieurs abyssaux.

Muets, certes, mais pas manchots.

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Non content d'expérimenter des ambiances expérimentales, BF a aussi besoin de les intégrer, voire de les confronter à des chansons plus mélodiques, mélodies oscillant ici, la plupart du temps entre jazz et funk. En amenant ses diverses manipulations sonores, il apporte une profondeur de champ à cet ensemble bien cuivré, proche de la fanfare.

Copie Zéro, peut-être, mais une distinction quand à l'originalité.

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Depuis 1991, BF exprime à travers ce quatuor ses idées les plus saugrenues, tendance musicale free-rock décalé et textes complètement déjantés ... Papa Boa n'avait pas sorti d'album durant toute cette période, le guitariste utilisant le groupe comme laboratoire expérimental pour de nombreuses improvisations, alors qu'ils se produisaient de plus en plus souvent sur scène ... il était donc nécessaire qu'ils gravent leurs idées sur album, album qui sera leur unique production discographique.

Unique, oui, mais dans les deux sens du terme.

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Elargissant continuellement son spectre musical, BF décide de s'attaquer au jazz de chambre en rendant hommage à son principal instigateur, Jimmy Giuffre. Le contraste est saisissant entre sa guitare, par moments écorchée, à d'autres envoûtante et le jeu plutôt mélodieux du clarinettiste R.M. Lepage, accompagnés par le son moelleux du contrebassiste N. Guilbeault.

On peut dire que ces trois-là ont le goût du risque et affirment par ce biais leur amour de l'expression musicale. Un jazz à ne pas mettre entre toutes les oreilles, il pourrait en effrayer certains.

Oreilles sensibles s'abstenir.

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Bernard Falaise avait déjà pu, au sein des différents groupes dont il a fait partie, montrer ses talents de compositeur. Mais pour son premier album solo, il décide de tout assumer seul, jusqu'au mixage. Les sons produits proviennent uniquement de guitares électriques et acoustiques, ce qui est parfois difficile à croire.

Son attirance aigüe pour les concepts fait qu'il aime mettre des cadres qui alimentent sa créativité. Ici, il décide, comme le titre l'indique, de n'utiliser que les trois notes de l'accord de Do (d'où le titre, mais qui peut aussi signifier faire en anglais) pour nous proposer une exploration aux textures variées et luxueuses. Il avance en grattant, tirant, caressant ses cordes nous servant aussi bien des salves sautillantes, des nappes ambiantes que des échos électroacoustiques. L'ombre de Robert Fripp plane sur l'ensemble, mais il a suffisamment de personnalité que pour s'en démarquer.

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Pour son cinquième album, le groupe, désormais quatuor augmenté d'invités, élargit un peu plus son spectre musical, pour nous proposer des compositions encore plus aventureuses, mais pas moins concises pour autant. Leur musique peut par moments rappeler Henry Cow, voire King Crimson ou même Frank Zappa. Ils s'éloignent donc un peu de l'esprit de leur album précédent, pour mettre un pas de plus dans une musique progressive débridée et nous proposer ce qui est manifestement leur plus belle galette depuis leur création.

Débridé, je dirais même plus, démonté.

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Pour leur troisième album, le trio décide de changer une fois de plus de direction musicale, même si l'esprit aventureux reste le même. En invitant deux musiciens supplémentaires, on se retrouve avec quatre musiciens jouant des sons électroniques. Le résultat, est bien entendu inattendu.

La musique est inclassable, mélange entre ambient, minimalisme électroacoustique et bruitisme. C'est simultanément dur et doux. Tout ce qu'on peut ajouter, c'est qu'il y a beaucoup de matière triturée, et surtout, que c'est, pour de la musique expérimentale, d'une fraîcheur étonnante. C'est tout le charme de ce trio que de nous surprendre à chacune de leur production. On n'en demandait pas moins, ni plus, d'eux.

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Bernard Falaise nous démontre sur cet album qu'il peut également se mettre au service d'une oeuvre. Ici, le beau projet de Pierre Cartier qui récite le mythique poème de Blaise Cendrars "La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France" sur une musique aux parfums RIO mélangée à des atmosphères bucoliques.

Ce voyage musical et poétique se fait au rythme de vers et notes libres saccadés restituant le mouvement du train nous amenant de Moscou à la Mongolie. Le texte s'aatarde sur l'histoire de la Révolution Russe et de la guerre Russo-Japonaise en 1905, mais aussi sur le récit personnel de son amour pour Jehanne, qui se révèle être une prostituée. On a ainsi droit à une juxtaposition d'images apocalyptiques et mélancoliques qui magnifient le texte.

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Pour ce projet, en rejoignant l'Ensemble de Pierre Labbé, BF décide d'encore faire reculer un peu plus les limites de son univers musical. Ici, on passe sans complexe de l'énergie free jazz d'un saxophone à celle bien différente d'un violon grinçant tout droit sorti d'un combo de musique contemporaine, en passant par le raffinement de la musique classique moderne. Et là, je ne vous parle que d'une partie du premier morceau, je vous laisse deviner la suite.

L'Ensemble nous propose ainsi une musique organique, mi-écrite, mi-improvisée transcendant continuellement les frontières stylistiques. Un régal pour quiconque aime l'aventure en dehors des sentiers battus.

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Disque non disponible sur la toile.

Voici ce qu'en dit Actuellecd (site du label Ambiances Magnétiques) : Pour faire suite à leur premier album «Enjambons le désert», l’inénarrable Frank Martel et l’Ouest céleste nous propose 14 chansons inédites aux sonorités disparates et fantastiques sous la direction musicale de l’indomptable Bernard Falaise. «Sautons ce repas de midi», fou de légèreté.

(ce disque est paru en 2003, et non en 2008)

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La rencontre entre Martin Tétreault, génial DJ expérimental et BF était prévisible. Ce qui l'était moins par contre, est qu'il abandonne sa guitare pour remixer numériquement des sonorités analogiques produites par le DJ. Le résultat est un joyeux assemblage de sons oscillant entre bruitisme et musique concrète.

Cette expérience fut guidée par des postulats de départ définissant les gestes qu'ils se sont imposé (Frotter, Modifier, ...) les objets qu'ils ont utilisé (Aiguille, Tige, ...) et les atmosphères qu'ils ont créé (Venteux, Acide, ...).

Le résultat est un disque expérimental très varié soniquement et parmi les plus intéressants que j'ai pu entendre dans le genre.

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On peut sans conteste déterminer les expérimentations de Klaxon Gueule comme une musique de laboratoire ... tous les grattages, frottages des instruments acoustiques sont ici passé par un alambic électronique pour produire des paysages sonores transfigurés qui titillent l'oreille.

Une musique de chambre, certes, mais une chambre à l'aspect détérioré. C'est irrévérencieux et c'est pour cela qu'on les aime.

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Voici ce qu'en dit Actuellecd : Le Band de poètes c’est une heureuse rencontre entre la poésie et la musique. Le collectif nous propose un premier album marqué de contrastes, d’intimité, de provocation, de sensualité et d’humour, où chaque poète occupe une place particulière, créant sa propre atmosphère. Les poètes interprètent textes et chansons dont ils ont composé paroles et musiques et participent aussi pleinement à l’accompagnement musical. Enregistré en spectacle au bistro culturel Le Va-et-Vient à Montréal.

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Pour leur sixième galette, Miriodor nous propose un double album : un album studio augmenté d'un enregistrement en public.

L'album en studio est composé de nouvelles compositions qui élargissent encore un peu plus leur spectre musical, on y trouve des senteurs manouche ou funky sans l'être. De toute manière ils font feu de tout bois. L'album est par contre plus atmosphérique que les précédents. Le basson, le violon et l'accordéon apportant chacun leur lot de surprises. Univers Zero et Gentle Giant ne sont parfois pas loin.

Pour l'album en public, enregistré en 2002, il est totalement dans l'esprit de leur album "Mekano" sorti en 2001, ils en reprennent d'ailleurs la quasi-totalité des titres, ainsi que quelques titres plus anciens.

Sûrement la meilleure introduction pour découvrir ce groupe atypique.

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Vous ne serez probablement pas étonné si je vous dis que l'on va changer de contrée musicale, une fois de plus. Cette fois-ci, direction l'Amérique, mais revisité à la sauce contemporaine par des canadiens un rien allumé,qui se permettent tout ... vous feront rencontrer les fantômes de Sitting Bull, Billie Holiday ou Mississippi John Hurt ... jusqu'à provoquer un duel entre musique actuelle et traditionnelle. Amateurs de country, blues ou jazz, je vous conseille de bien vous accrocher à votre selle, vous pourriez en perdre votre latin ... les autres, vous savez ce qu'il vous reste à faire, montez sur votre canasson, et traversez ce désert inhospitalier, pauvres cow-boys solitaires.

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Le prolifique compositeur et percussionniste Michel F. Côté, décide de créer un grand groupe réunissant onze artistes, et parmi eux les improvisateurs et expérimentateurs les plus singuliers de la scène québécoise ... il va sans dire que ses acolytes de Klaxon Gueule font partie de l'aventure ... on retrouve également Jean Derome et Martin Tetreault aux manoeuvres ...

Manoeuvres, certes, mais qui s'avèrent être celles qu'on exécute sur une mer au calme plat ... et c'est donc plutôt à un tangage musical qu'on est convié ... on se retrouve donc finalement, contrairement à toute attente, en compagnie d'un album plutôt impressionniste et tout en délicatesse.

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Exécutant un grand écart musical par rapport à l'album précédent, BF nous propulse entre bruitisme expérimental et noise rock. Il n'est finalement pas surprenant de le trouver dans ces contrées extrêmes. Les mots qui me viennent à l'esprit sont : saturation, corrosion, épilepsie, laminoir, lapidaire.

A côté de son habituelle guitare, ici souvent saturée, on retrouve une batterie, qui prends parfois beaucoup de place, et sonne (volontairement ?) amateur. Le tout aussi saupoudré de bandes préparées souvent judicieusement placées. La prise de son aussi, semble, par moments bricolée et brute. Au final, un album atypique, mais un peu déroutant.

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Disque non disponible sur la toile.

Voici ce qu'en dit "Revue & Corrigée" (revue de musiques actuelles) : Barnyard Drama a tout du happening rock, dans lequel l’improvisation suit une ligne directrice assez concise, véhiculée par les entrelacs des deux guitares aux sons incandescents, elles-mêmes propulsées par la batterie de Jean Martin. L’un des deux guitaristes n’est autre que Bernard Falaise, souvent présent sur les enregistrements québécois. L’auditeur pense parfois aux délires d’Amon Düül (celui de Paradieswärstdüül ou de Collapsing) avec plus de rigueur, d’autant plus que la voix de Christine Duncan adopte aussi (en particulier sur Invisible) les intonations de Renate Knaup (référence cette fois-ci à Amon Düül II).

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Voici ce qu'en dit Actuellecd : Une rencontre artistique entre la poète et performeuse D. Kimm et le musicien Bernard Falaise. On y parle de silence mais surtout d’amour, celui qui marque, qui bouleverse, qui transforme, qu’on n’oubliera jamais. Des textes puissants et incarnés sont portés, chuchotés, scandés ou chantés par la voix rauque et fragile de D. Kimm. Un dialogue charnel avec la musique envoutante de Falaise et ses complices. Et cadeau inespéré: trois chansons d’amour interprétées par Michel Faubert, André Duchesne, Pierre Cartier. Tout ça comme une décharge électrique proposé par la directrice des Filles électriques et du Festival Voix d’Amériques.

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Inspiré par les standards de jazz, cet album fait la part belle à des poèmes d'amour accompagnés par un jazz cool ... le chant étant assuré par la voix précieuse de Pierre Cartier ... c'est beau, tout simplement ... on se laisse emporter, comme une barque sur un léger courant.

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Disque non disponible sur la toile.

Voici ce qu'en dit Actuellecd : Frank Martel et l’Ouest céleste nous offre une troisième parution avec «Yi-You-Yé-Ya» qui s’inscrit dans la continuité de «Sautons ce repas du midi» et «Enjambons ce désert». 13 courtes chansons où il est question de fruits, de légumes et d’animaux. Clin d’œil aux musiques western, guitares de Bernard Falaise et délicieux textes de Martel font de «Yi-You-Yé-Ya» un nouveau disque de chansons accrocheur.

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Pour son second album solo, Bernard Falaise décide de se concentrer sur les tempi et en étant un minimum attentif, on peut en effet remarquer toutes sortes d'utilisations inhabituelles des rythmes : on trouve ainsi des tempi qui changent constamment, des superpositions de rythmes, des canons à deux voix sur des tempi différents, des rythmes saccadés, de l'arythmie et j'en passe.

L'ensemble à un esprit zappaesque, dans le sens où l'on y trouve une variété de styles musicaux éclaté, où il expose une panoplie très large de ses préoccupations musicales du moment. Au détour d'une plage, on peut découvrir soit un rock bien carré, du rock progressif ou des explorations sonores, sans oublier des passages bucoliques, atmosphériques, mélodiques et, bien sûr, rythmiques. Il y a pleins de clins d'oeil à Aksak Maboul, mais aussi à Robert Wyatt, voire à Igor Stravinsky. Et même si la forme est souvent expérimentale, on est séduit par son accessibilité.

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Les trois membres de Klaxon Gueule s'associent à l'organiste Jesse Levine pour nous proposer une musique mordante, hors des sentiers battus. Rien d'étonnant à cela, me direz-vous ... non, effectivement, ce qui est, par contre, étonnant, c'est leur musique sans nom. S'il fallait absolument donner des étiquettes, je dirais que l'on est en présence des Residents jouant du jazz ... c'est dire l'ambiance ...

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Un disque déconcertant : une batterie épileptique côtoie un ordi portable qui déraisonne ... et quand la guitare s'emmêle, on a de quoi perdre le nord ... mais qu'est-ce qu'on aime être déboussolé de cette manière ... non ?

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Une musique séduisante, qui, semblant de rien s'aventure dans des contrées inhabituelles ... tout y explose, parfois en douceur, parfois brutalement ... les frontières musicales, surtout, sont mises à mal. On passe de l'improvisation à la composition rigoureuse sans coup férir. En tout cas, il y a matière à passer de bonnes vacances musicales.

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A l'école du Ara, bestiaire bizarroïde où les mots tournés dans tous les sens forment des images surprenantes, vous ferez des rencontres inattendues ... le chant et les paroles de Frank Martel, très imagées se rapprochent de la comptine obsédante, petites histoires où l'on se situe à mitant entre le monde ludique du monde de l'enfance et celui des jeux de mots surréalistes du monde des adultes. La musique de Bernard Falaise est tout aussi saugrenue et biscornue ... guitare, bien sûr, mai aussi percussions, harpes, cithares et autres curiosités servent à merveille les propos abstraits et l’ambiance tordue de Frank Martel.

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Après cinq années d'absence, le trio nous revient avec un album toujours aussi surprenant où ils ont décidé de se confronter cette fois-ci à un trio de vents. Cela élargit, bien évidemment, encore un peu plus, leur spectre musical, pour le plus grand plaisir des amateurs d'improvisations débridées.

Annotation :

Un disque qui, bien qu'ancré dans le jazz, n'en est pas moins atypique ... le quartet se veut tour-à-tour aventureux et spatial, ample et créatif, robuste et lyrique ... le tout de manière voluptueuse.