Kiyoshi Kurosawa

Également vus : The Excitement Of Do-Re-Fa-Mi Girl, Sweet Home, Cure, Serpent's Path, Eyes Of The Spider, Charisma, Vaine Illusion, Séance, Kairo, Jellyfish, Doppelgänger, Bug's House, Rétribution, Tokyo Sonata, Shokuzai (série), Real, Seventh Code, Vers L'Autre Rive, Creepy, Avant Que Nous ...

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3 films

créee il y a presque 4 ans · modifiée il y a plus de 2 ans

Le Gardien de l'enfer
5.3

Le Gardien de l'enfer (1992)

Jigoku no keibîn

1 h 37 min. Sortie : 13 juin 1992 (Japon). Drame, Policier, Épouvante-Horreur

Film de Kiyoshi Kurosawa

Annotation :

Kurosawa a signé deux fois plus de séries Z que de films sérieux, et celui-ci est l’un de ses jalons les plus nanardesques : un tout petit film d’horreur de commande, mal produit, mal joué, mal écrit et mal réalisé. Il y a de meilleures choses sur la deuxième moitié, notamment un travelling avant (puis arrière) auquel des lignes verticales ajoutent de la profondeur, et qui évoque ce qu’il fera sur Serpent’s Path ou Cure, mais c’est extrêmement maigre sur cent minutes de film.

Au bout du monde
6.4

Au bout du monde (2019)

Tabi no Owari, Sekai no Hajimari

2 h. Sortie : 23 octobre 2019 (France). Drame

Film de Kiyoshi Kurosawa

Annotation :

On retrouve beaucoup de tous ces aspects qui ont fait de Kurosawa l'un des meilleurs (euphémisme) réalisateurs du monde au tournant du millénaire, mais comme tous ses films depuis Shokuzai, l'ensemble est trop vain et inégal pour marquer durablement. Ça se regarde, mais c'est agaçant, voire vexant, de voir que chaque bonne scène laisse place à une autre bien moins bonne. Kurosawa devrait aussi arrêter de signer ses scénarios : il est assez mauvais dans ce genre, incapable de créer un bloc de sens, et se contente incessamment du moins, à savoir des idées çà et là, parfois très bonnes (le racisme japonais vu en-dehors de ses frontières, une mise en abyme du processus de tournage), mais bien trop minces sur quasiment deux heures.

Reste le plaisir absolu d'un film tourné à l'étranger qui évite les écueils du tourisme audiovisuel. Il sera fascinant de regarder ce film dans vingt ans avant un voyage en terre ouzbèke.

Les Amants sacrifiés
6.1

Les Amants sacrifiés (2020)

Supai no Tsuma

1 h 55 min. Sortie : 8 décembre 2021 (France). Drame, Historique

Film de Kiyoshi Kurosawa

Annotation :

Kurosawa a été un filmeur de génie entre 1996 et 2008 (grosso modo), et c’est donc une déception immense de le voir sombrer dans de tels dispositifs de plateaux que ceux utilisés ici : tout est désespérément plat, lisse, théâtral. La très mauvaise direction d’acteurs n’aide pas à faire décoller ce mélodrame poussif, assez peu clair (pourquoi cafter un allié si c’est pour ensuite se rallier à sa cause ?), aussi intéressant qu’une planche de bois. Tout n’y est pas nullissime, mais à voir les noms associés de Kurosawa et de Hamaguchi (qui pourrait après tout bien être une arnaque), on était en droit d’espérer un matériau plus dense.

Vereux

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