Juillet 2022 / Cinéma

Annotation :

Joli petit film japonais qui partage avec "Coupez !" un gout sincère pour tous les cinémas. À travers cette lutte entre deux groupes de cinéastes en herbe, avec une pointe de S.-F., est brossé avec énergie le portrait d'une fraternité contagieuse.

Vu au Cinecube à Séoul

Annotation :

Pour son 2e long, Lee conte l'histoire à rebours d'un jeune homme qui plonge petit à petit dans la cruauté et la prodonde médiocrité du monde. Troublant par la subtilité de son regard, le film sidère aussi par sa violence soudaine.

Vu sur la Cinetek

Annotation :

Dans un style à sec, très épuré, de cette simsographie de la misogynie ordinaire et partagée résulte un polar glaçant. Grace à plusieurs acteurs et actrices remarquablement dirigées, le film touche, malgré l'évidence sans subtilité de son message.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Par cet hommage désavoué à Fassbinder, Ozon outrepasse le maître allemand pour s'abreuver plutôt au ruisseau de leur influence commune : Sirk. Dans le genre, mieux vaut "Loin du Paradis" (sans compter Khalil Ben Gharbia, très mauvais).

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Dans cet énième errance européenne, Allen revisite ses grands classiques, évoquant dramatiquement ses grands films passés comme "La Rose pourpre du Caire" ou "Zelig". Malheureusement, la comparaison ne tient pas et le film souffre d'ankylose.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Dans une ambiance implacablement poisseuse, l'auteur de "Border" invoque tout un pan du serila-killer-movie de ces dernières années pour taper sur les doigts de son pays natal, tout cédant au complaisant portrait du criminel.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Ce qui fascine sur les 2 premiers tiers du film (hormis la beauté toride de Maggie et Leslie Cheung), c'est le silence (quand on sait l'amour à venir de WKW pour la musique). Tous les motifs du grand auteur sont déjà là, un peu mal dégrossis.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Sans en faire des caisses : ayez le cœur bien accroché, le ventre prêt : ça faisait longtemps que j'avais pas vu autant d'hémoglobines et de violences gratuites. C'est certes excessif mais redoutablement inventif dans le gore.

Vu en lien de prévisionnement