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Journal de Bord 2023

Bienvenue sur mon journal de bord de l'année 2023.

Un avis par jour.

En regardant en arrière, j'ai réalisé que ma volonté d'écrire chaque contenu me contraignait à l'abandon pur et simple. Pour cette nouvelle année, j'ai donc décidé de refaire primer la quantité de films ...

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325 films

créee il y a plus d’un an · modifiée il y a 4 mois

L'Ange des maudits
7.1

L'Ange des maudits (1952)

Rancho Notorious

1 h 29 min. Sortie : 11 mars 1953 (France). Drame, Western

Film de Fritz Lang

Housecoat a mis 8/10.

Sept ans de réflexion
6.9

Sept ans de réflexion (1955)

The Seven Year Itch

1 h 45 min. Sortie : 29 février 1956 (France). Comédie romantique

Film de Billy Wilder

Housecoat a mis 8/10.

Annotation :

Billy Wilder s’amusant comme un petit fou de ses personnages aura pour issue logique l’une de ses meilleures comédies ainsi que l’entrée de Marylin Monroe au panthéon des icones cinématographiques les plus cultes. La starlette est immortalisée sous toutes les coutures, inconsciente de l’émule qu’elle provoque chez les hommes. Le spectateur, lui, est libre de se rincer l’œil en compatissant pour le pauvre Tom Ewell, hilarant tant sa peur de succomber au fruit défendu relève de la pure paranoïa et les scènes tirées de son imagination du délire. Ou pas, car il est bien le seul homme à rester sur la défensive en ne suivant pas ce qui s’apparente à une tradition presque enfantine mais bien concrète en se vérifiant sur chaque spécimen de la gent masculine. On s’attache aux deux énergumènes en se demandant si oui ou non il perdra les pédales, perdu dans ses fantasmes d’homme fidèle. Aussi drôle que Marylin Monroe est séduisante.

Un Américain à Paris
7

Un Américain à Paris (1951)

An American in Paris

1 h 53 min. Sortie : 30 juillet 1952 (France). Drame, Comédie musicale, Romance

Film de Vincente Minnelli

Housecoat a mis 9/10.

Annotation :

Un film qui prouve ce que signifie être transporté. Un Américain à Paris laisse prévoir un triangle amoureux tout ce qu’il y a de plus simple en démarrant sur des personnages modestes animés par un bonheur individuel, des enchaînements simples tels que des quiproquos et une progression identifiable dans un Paris fantasmé, puis il se passe quelque chose. Les numéros de danse se multiplient en occupant de plus en plus d’espace, les protagonistes révèlent ce qu’ils ont à perdre, les arcs se concluent en spectacle musicaux de plus en plus flamboyant et vient la séquence finale. Les vingt dernières minutes sont monumentales, dignes des plus grandes heures de la comédie musicale, alliant avec grandiloquence toutes les spécificités du genre : chorégraphies, costumes, décors, musiques pour conclure le film avec une logique unique dont seul le cinéma est capable. Proche de la perfection.

Bright Star
6.7

Bright Star (2009)

1 h 59 min. Sortie : 6 janvier 2010 (France). Drame, Romance

Film de Jane Campion

Housecoat a mis 7/10.

Favelas
6.2

Favelas (2014)

Trash

1 h 54 min. Sortie : 12 novembre 2014 (France). Aventure, Drame, Thriller

Film de Stephen Daldry

Housecoat a mis 6/10.

Annotation :

Est-ce par pudeur ou par lâcheté que Stephen Daldry et Richard Curtis soient aussi hésitants à faire de Favelas un coup de poing ? Le postulat est pourtant en or. Oublions que la raison d'exister de cette chasse au trésor soit aussi irréaliste (cacher cet argent et laisser des indices sur sa position au lieu de dévoiler toute la corruption qui gangrène l’administration brésilienne), celle-ci est menée par des enfants (un point de vue innocent bienvenu) faisant voyager le spectateur en long, large et travers les bidonvilles brésiliens, dépeignant cet environnement précaire en jungle urbaine où chaque personne ne peut compter que sur lui-même pour survivre au jour le jour. Et c’est tout, trop peu entraînant et trop superficielle. Une fois passé l’interrogatoire avec le flic corrompu, Favelas s’essouffle en n’osant plus remettre ses petits héros en danger de mort. La destruction du quartier par le feu ne représente rien tant elle ne représente qu’un endroit en moins pour se cacher. Rendre les protagonistes totalement autonomes et sans attache condamne leur périple à se répéter sans leur faire perdre quoique ce soit. Reste quelques idées de mise-en-scène qui élèvent Favelas quelques fois au-dessus du lot, mais rien qui le rendra imperméable au temps.

Comment épouser un millionnaire
6.3

Comment épouser un millionnaire (1953)

How to Marry a Millionaire

1 h 35 min. Sortie : 30 avril 1954 (France). Comédie romantique

Film de Jean Negulesco

Housecoat a mis 6/10.

Annotation :

Premier film en cinémascope de l’histoire d’hollywood, et on aurait préféré que cette entrée dans l’histoire du cinéma soit plus exaltante. Excepté certains plans mettant en valeur l’architecture new-yorkaise et une introduction belle mais interminable, Comment épouser un millionnaire n’expose que trop peu d’arguments pour justifier son visionnage. La technique est même contre-productive en y ajoutant des plans intrusifs n’ayant que peu de rapport avec l’histoire. Mais qu’en est-il de cela, là aussi, peu d’enthousiasme à en tirer. Le plan des demoiselles pour trouver un mari fortuné est riche en promesses non tenues. La première chose à faire en mettant en scène un tel stratagème aurait été de ne pas limiter les représentants de la gent masculine à une fonction. L’imposture du riche propriétaire et la conclusion sur les relations des deux autres femmes aurait pu être écourté plutôt que résumer en une seule chute comique. Quel dommage.

Transamerica Express
6.6

Transamerica Express (1976)

Silver Streak

1 h 54 min. Sortie : 24 août 1977 (France). Action, Comédie, Policier

Film de Arthur Hiller

Housecoat a mis 6/10.

Riens du tout
6.3

Riens du tout (1992)

1 h 35 min. Sortie : 11 novembre 1992 (France). Comédie

Film de Cédric Klapisch

Housecoat a mis 5/10.

Trois sublimes canailles
8

Trois sublimes canailles (1926)

Three Bad Men

1 h 32 min. Sortie : 28 août 1926 (États-Unis). Western, Muet

Film de John Ford

Housecoat a mis 7/10.

Lenny
7.6

Lenny (1974)

1 h 49 min. Sortie : 11 juin 1975 (France). Drame, Biopic

Film de Bob Fosse

Housecoat a mis 8/10.

Annotation :

Faire un film sur le comédien Lenny Bruce c’est prendre le risque d’affronter la censure qui hantait ses performances. Heureusement on est en plein Nouvel Hollywood, et Bob Fosse va profiter d’une liberté artistique sans limite ni concession jusqu’à la fin (le plan final). En narrant le film sous forme de témoignages de ses proches, il maintient une distance avec l’artiste qu’on ne peut cerner qu’à travers ses spectacles suivis en parallèle de tranches de vie. Celle de Bruce est aussi irrévérencieuse que son humour, jalonnée de moments intimes, de bras de fer avec la loi dont il dénonce les contradictions et d’une longue descente en enfer pour faire ses idées. Lenny pousse à réfléchir sur les limites qu’il se fait un plaisir de transgresser, démontrant un talent comique certain, mais prouvant du même coup comment l’humour peut combattre l’obscurantisme. Un excellent film et un magnifique plaidoyer pour la liberté d’expression.

Tirailleurs
5.7

Tirailleurs (2022)

1 h 40 min. Sortie : 4 janvier 2023. Drame, Guerre, Historique

Film de Mathieu Vadepied

Housecoat a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le sujet des tirailleurs enrôlés dans l’armée française est tellement riche qu’il nécessite, en plus d’un soin particulier, une certaine ambition. Il est dommage que Mathieu Vadepied en ai si peu pour un projet qui lui a pourtant coûté beaucoup de temps. On félicite la démarche de tourner ce film quasi-intégralement en langue Peul et de se focaliser sur la relation entre un père et son fils que la guerre recontextualise à chaque scène (la langue devient un indice de la motivation du fils à combattre pour une autre nation), celle-ci évolue bien plus que les combats de positions dans les tranchées. Et c’est peut-être ça qui bloque le film, le peu d’éléments qui pousserait Tirailleurs plus loin que son postulat de base. Qu’en est-il du sort des tirailleurs par rapport aux autres combattants ? Qu’en est-il du point de vu des différents partis dans la guerre ? Pourquoi rester confiné dans un seul village sur une durée aussi courte alors qu’étendre le champ d’action et le fil de l’histoire aurait été plus profitable pour multiplier les points de vue ? En souhaitant éviter le manichéisme, Tirailleurs se prive de ce qui lui aurait permis de marquer pour son sujet.

Le Garçon aux cheveux verts
6.2

Le Garçon aux cheveux verts (1948)

The Boy with Green Hair

1 h 40 min. Sortie : 10 février 1967 (France). Comédie dramatique

Film de Joseph Losey

Housecoat a mis 8/10.

Traître sur commande
7.3

Traître sur commande (1970)

The Molly Maguires

2 h 04 min. Sortie : 17 juin 1970 (France). Drame, Historique

Film de Martin Ritt

Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Au risque de se perdre
7

Au risque de se perdre (1959)

The Nun's Story

2 h 29 min. Sortie : 16 septembre 1959 (France). Drame

Film de Fred Zinnemann

Housecoat a mis 9/10.

Annotation :

Quelle meilleur visage que celui d’Audrey Hepburn pour se dérober hors de l’habit de nonne ? La frimousse dessinée de l’actrice a un tel potentiel expressif qu’elle échappe complètement au contrôle religieux dans lequel la moindre émotion est spontanément réprimée. La jeune nonne doit composer entre un abandon de soi lui promettant de prodiguer un secours sans faille envers son prochain et la conscience de sa bonté qui lui permet d’accomplir ce qu’aucune foi, si ce n’est celle en elle-même, ne peut lui apporter. La deuxième heure hors des murs du couvent se ressent comme une libération après la première qui l’enfermait progressivement dans des couches successives de préceptes inatteignables et contradictoires. L’orgueil et l’attachement, ses seules garanties de réussir sa mission humanitaire deviennent les dernières trace d’humanité à laquelle elle peut se raccrocher. Fred Zinnemann illustre le combat intérieur de l’héroïne avec une mise-en-scène contemplative à la limite de la dépression aboutissant sur un plan final d’une rare austérité résumant la question que son film fait en 2h20, aider autrui vaut-il la peine de s’abandonner soi-même ? Puissant.

Le Massacre de Fort Apache
7.5

Le Massacre de Fort Apache (1948)

Fort Apache

2 h 08 min. Sortie : 4 août 1948 (France). Western

Film de John Ford

Housecoat a mis 8/10.

Chérie, je me sens rajeunir
6.9

Chérie, je me sens rajeunir (1952)

Monkey Business

1 h 37 min. Sortie : 24 décembre 1952 (France). Comédie

Film de Howard Hawks

Housecoat a mis 8/10.

Explorers
6.1

Explorers (1985)

1 h 49 min. Sortie : 18 décembre 1985 (France). Science-fiction

Film de Joe Dante

Housecoat a mis 6/10.

Joies matrimoniales
5.8

Joies matrimoniales (1941)

Mr. & Mrs. Smith

1 h 35 min. Sortie : 27 octobre 1944 (France). Comédie romantique

Film de Alfred Hitchcock

Housecoat a mis 4/10.

Annotation :

Première fois qu’Alfred Hitchcock m’ennuie. Fort heureusement, il s’agit d’un cas exceptionnel, le maître n’ayant accepté de tourner cette comédie que par amitié avec Carole Lombard. Le projet n’a rien d’hitchcockien, pas même l’humour trop éloigné de ses standards et même trop rare. Les scènes défilent sans exploiter leur potentiel comique alors que l’élément déclencheur est une opportunité en or massif. On assiste à un déballage de linges sales constant entre les deux concernés qui à à la longue, perd tout intérêt. Les deux ont heureusement assez d’acidité à jeter entre eux pour nous enfermer dans leur querelle qui abuse de notre patience. Un accident de parcours qui se finit comme il a commencé : dans les bras de Carole Lombard.

Gunga Din
6.6

Gunga Din (1939)

1 h 55 min. Sortie : 23 février 1939 (France). Aventure, Comédie, Guerre

Film de George Stevens

Housecoat a mis 8/10.

Sur les ailes de la danse
7.1

Sur les ailes de la danse (1936)

Swing Time

1 h 43 min. Sortie : 22 septembre 1937 (France). Comédie musicale, Romance

Film de George Stevens

Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

La Poursuite infernale
7.8

La Poursuite infernale (1946)

My Darling Clementine

1 h 37 min. Sortie : 30 avril 1947 (France). Biopic, Drame, Western

Film de John Ford

Housecoat a mis 8/10.

Ocean's Eleven
6.9

Ocean's Eleven (2001)

1 h 56 min. Sortie : 6 février 2002 (France). Policier, Thriller, Comédie

Film de Steven Soderbergh

Housecoat a mis 7/10.

Les Banshees d'Inisherin
7.2

Les Banshees d'Inisherin (2022)

The Banshees of Inisherin

1 h 54 min. Sortie : 28 décembre 2022 (France). Comédie dramatique

Film de Martin McDonagh

Housecoat a mis 8/10.

Annotation :

Martin McDonagh revient d’après Three Billboards avec une nouvelle pépite d’humour scabreux se passant cette fois au loin des côtes irlandaises dans un trou paumé si petit que personne ne peut aller nulle part sans se croiser. Ce décor pittoresque met au défi les deux protagonistes incapables de mettre un mot sur le contentieux qui les sépare et qui, toute ironie amenée, ne fait que les rapprocher. Chaque conséquence de chacune des interactions est inévitable malgré toute bonne volonté de préserver leur amitié, au pire une entente silencieuse, amenant à une attente fébrile de voir quelles limites seront encore transgressées. Les réponses sont à la hauteur de chaque impatience. Le lien qui unit les deux concernés étant indestructibles malgré tous leurs efforts, leur relation ne peut s’achever que sur une fin qui ne fera que des dégâts. Encore une réussite.

Babylon
7.3

Babylon (2022)

3 h 09 min. Sortie : 18 janvier 2023 (France). Comédie dramatique, Historique

Film de Damien Chazelle

Housecoat a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Damien Chazelle se surpasse en repoussant toujours plus les limites techniques pour retranscrire ses idées. En s’attachant à plusieurs figures avec lesquels nous regardons les coulisses de l’industrie cinématographique prête à vivre une nouvelle révolution, il transmet un regard aussi passionné qu’eux, sans prétention, mais avec une fureur exaltante telle qu’on ne voit pas passer les trois heures. Comme pour La La Land, la partie la plus jouissive est celle qui nous plonge dans la magie, la conception des rêves hollywoodiens prenant vie quand tous les différents artisans façonnent main dans la main quelque chose de bien plus grand qu’eux et qui perdurera au-delà de leur existence. Sur fond d’ascensions et de chutes de carrières, Babylon est un film sur le temps qui passe, nous sommes témoins de la fin d’une époque dans laquelle tout semblait possible et le démarrage d’une nouvelle qui franchit des barrières que tous ne pourront pas traverser. Au-delà de ces époques, nous laissons quelque chose derrière nous qui survivra au passage du temps. Babylon est un film comme il n’en apparaît qu’une fois par siècle, un film de films.

Donnie Brasco
7.2

Donnie Brasco (1997)

2 h 07 min. Sortie : 19 mars 1997 (France). Biopic, Gangster, Thriller

Film de Mike Newell

Housecoat a mis 7/10.

À couteaux tirés
7.1

À couteaux tirés (2019)

Knives Out

2 h 10 min. Sortie : 27 novembre 2019. Comédie, Policier, Drame

Film de Rian Johnson

Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

La Colline des potences
7.2

La Colline des potences (1959)

The Hanging Tree

1 h 43 min. Sortie : 20 mars 1959 (France). Western

Film de Delmer Daves

Housecoat a mis 8/10.

Le Bossu
6.2

Le Bossu (1997)

2 h 08 min. Sortie : 3 décembre 1997. Drame, Aventure

Film de Philippe de Broca

Housecoat a mis 6/10.

Les Chasses du comte Zaroff
7.3

Les Chasses du comte Zaroff (1932)

The Most Dangerous Game

1 h 03 min. Sortie : 16 novembre 1934 (France). Aventure, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Ernest B. Schoedsack et Irving Pichel

Housecoat a mis 7/10.

Annotation :

Tourné en parallèle de King Kong, on peut comprendre que Shoedsack et Cooper ainsi que leur équipe ne donnent que la moitié de l’énergie qui leur reste la nuit après le tournage de leur monument pour Les Chasses du comte Zaroff. La direction d’acteurs est très perfectible, à la limite du cabotinage, et les dialogues ne cachent que trop peu les activités marginales à laquelle s’adonne le comte éponyme (la menace est tellement évidente qu’on rigolerait presque des deux tourtereaux qui ne sentent pas venir le danger). Il y a cependant un propos évident qui compléterait presque ce film d’aventure avec leur film suivant : la bestialité. Cette soif inassouvie qui se trouve tant chez l’animal que chez l’homme. La motivation du châtelain n’est pas que sportive, elle est sauvage, inhumaine, régressive, implique un retour à la brutalité première, celle à laquelle on ne peut opposer qu’un instinct équivalent. Les Chasses du comte Zaroff est à voir comme le pendant « humain » de King Kong, il est regrettable qu’il ne soit analysable que sur ce critère tant le concept dispose d’un tel potentiel inexploité.

Evangelion 2.0 : You Can (Not) Advance
7.7

Evangelion 2.0 : You Can (Not) Advance (2009)

Evangerion Shin Gekijôban: Ha

1 h 52 min. Sortie : 27 juin 2009 (Japon). Animation, Action, Drame

Long-métrage d'animation de Hideaki Anno, Masayuki et Kazuya Tsurumaki

Housecoat a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L’affrontement avec les Anges reprend sur les chapeaux de roues avec deux combats dès les premières minutes du film. Hideaki Anno renvoit ses personnages égarés vers plus de retranchements et de dangerosité avec des modifications bienvenues dans l’histoire pour ce qui est du rythme. Ces ajouts sont salutaires pour maintenir une nouvelle facette de mystère par rapport à la série afin de rendre cette relecture que plus satisfaisante. Mais un problème était inévitable, en constituant la deuxième partie de la saga, ce deuxième film se différencie très peu du premier et ne peut que se contenter de faire progresser l’histoire globale en servant de pont vers le troisième. Le schéma devient immanquablement répétitif : un ange débarque, les enfants doivent le stopper, un autre ange débarque, et ainsi de suite. Sans dire que l’histoire radote, les éléments qui évitent cette partie de la saga d’être prévisible seront incompréhensibles pour des néophytes n’ayant pas vu la série (le dummy plug) et les connaisseurs seront perdues par les ajouts originaux (la pilote de l’intro), le tout étant aussi brumeux que l’a toujours été la licence. Des bons et des mauvais côtés pour chaque décision, mais l’histoire continue toujours avec attention. Et niveau spectacle, c’est assuré.

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