Journal de bord 2022

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01/01

Vu sans avoir regardé Luca. Assez sympathique et drôle mais ça s'arrête là. Le court-métrage sonne comme une suite de gags et ne parvient pas à être touchant comme il le pourrait.

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01/01

Le film est beau, on nous montre bien qu'on sait travailler les environnements et les ambiances chez Disney. Mais voilà, malheureusement c'est tout. Le reste du film c'est trop de personnage qui n'ont pas le temps d'être développés, une intrigue qui ne décolle jamais. Et puis c'est très banal dans le genre Disney avec la lassitude que procure la surabondance de chansons en grande partie oubliables, qui servent parfois à résoudre des situations, retirant tout enjeux alors qu'ils étaient déjà assez faibles. Ce film j'ai l'impression de l'avoir déjà vu et revu en boucle, toute sa construction, sa morale niaise, ses personnages je les connais déjà, s'agirait d'innover un peu Disney !

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04/01

Aussi émouvant que sordide, le film arrive à traiter de thèmes comme l'imaginaire, l'amitié, l'amour, l'homosexualité, la famille à travers deux personnages dont la relation si unique monte en intensité au fur et à mesure. Mais tout ça traîne en longueur et certains thèmes sont traités de manière assez superficielle (comme l'homosexualité qui est volontairement ambiguë mais dont je ne vois pas l'intérêt de la nommer explicitement si on n'en fait rien, ou la création de leur amitié qui n'est pas construite très subtilement).

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06/01

C'est simple, j'ai détesté tout ce qui compose le film. Son aspect téléfilm, son scénario prévisible du début à la fin, sa romance niaise auquel je n'y crois pas une seule seconde, ses personnages tous plus insupportables les uns que les autres, son humour typique des comédies romantiques cul-cul qui parviendra à me faire décrocher un sourire lorsque Hugh Grant apprendra à jouer correctement. Je dois noter quand même que la scène de bagarre m'a assez bien amusé, dommage que ce ne soit pas le cas pour le reste du film qui m'a juste fait soupirer.

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07/01

L'univers western est très bien transposé grâce aux décors, à la musique et à l'ambiance générale qui correspond à l'esprit de Lucky Luke: rendre hommage au genre tout en le détournant. Mais bon l'histoire n'évolue pas vraiment, c'est un enchainement de situations qui ne constituent pas une aventure intéressante, et puis il n'y a pas de gag réellement drôle. Bref, même si l'univers de Lucky Luke est bien retranscrit, tout ça aurait gagné à aller encore plus loin et avoir + d'ambition.

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08/01

L'humour est d'une connerie abyssale, mais je n'en vois pas un problème, car ça me fait rire. Cependant parfois c'est lourd, surtout que sur 1h30 y'a le temps de laisser des blagues échouer. Et c'est ça le principal problème du film, il est trop long par rapport à ce qu'il a à proposer. On a compris que c'était une parodie de Die Hard, mais les situations parodiques ne sont pas utilisées finement pour contribuer à l'humour du film ou pour le rendre prenant, c'est juste chiant. Je préfère un Scary Movie où les scènes de Scream sont reprises pour les tourner entièrement en dérision et les rendre totalement absurdes, là c'est de la bonne parodie. Dans La Tour Montparnasse infernale ce qui est drôle c'est de voir ce duo de cons qui fonctionne grâce à une certaine alchimie, mais le reste n'est pas terrible.

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08/01

C'est la première fois que j'accroche à un Dupieux, après avoir essayé avec Mandibules et Au poste que j'avais trouvé pour l'un franchement mauvais et l'autre pas terrible. Là on a un film où pèse une ambiance sombre en + d'être une vraie comédie d'humour absurde où tout est bien pensé. On se moque de la superficialité, de la mode, avec deux personnages principaux décalés et rejetés qui essaient de s'intégrer dans ce monde encore plus décalé qu'eux. Mis en scène comme un film typique américain et bien photographié, il possède de nombreuses qualités. C'est dommage qu'on ait l'impression que l'histoire ne mène nul part et que le mélange de références et de genres que Quentin Dupieux utilise soit assez brouillon car ça aurait pu être encore mieux.

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08/01

Malgré quelques facilités scénaristiques (la cassette avec les souvenirs enregistrés, la rencontre au début qui semble se passer trop bien ou même l'oubli d'une personne avec Lacuna qui peut être corrompu quand la personne en question ou notre entourage n'est pas au courant qu'on l'a oublié), on y croit à cette histoire. Michel Gondry arrive à représenter un couple si vrai avec ses failles, sa force, sa beauté à travers les souvenirs d'un homme qui émeuvent. Sa volonté de pouvoir revivre le bonheur d'être avec sa bien-aimée, c'est poignant. Parce que le réalisateur arrive à nous faire comprendre le poids de chaque scène, de chaque souvenir, il déplace son personnage dans des décors qui se créent, se distordent et se détruisent. Et pendant ce temps, on nous montre les docteurs en train d'effacer les souvenirs de Joel, les conséquences de Lacuna sur leur vie à eux, la détresse qui les touche. C'est un film profondément mélancolique, profondément beau.

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09/01

C'est affreusement long, quel ennui d'enchainer les scènes de sexe et de dispute pendant 2h ! 2h où le film ne s'étire que parce qu'on nous rajoute des multiples scènes de sexe qui ne sont jamais transcendantes (ni belles ni perturbantes, rien ne s'en dégage) et qui se ressemblent toutes, à l'exception du plan à trois qui est assez beau ou de celle dans le club échangiste qui arrive à créer un malaise. Je n'y ai pas cru à leur histoire, leur amour ne tient pas la route, rien n'est crédible dans ce film, tout parait absurde alors que c'est d'un simplisme absolu. Et puis c'est surjoué, en particulier aux moments de tensions qui sont censés être importants, et ils ne sont pas aidés par leurs dialogues pauvres. Il y a bien à la limite la scène de leur rencontre qui est bien foutue car elle montre le début d'une romance qui fait un bon contraste avec le reste du film où leur relation ne tient pas. Aussi c'est gênant d'autant parler de soi de manière si peu subtile et intéressante, on dirait presque que le seul spectateur visé c'est Gaspar Noé lui-même, alors libre à lui de s'éjaculer à la gueule comme ça mais moi je vais essayer d'oublier cette daube.

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11/01

Très agréablement surpris ! Je m'attendais à un bon film mais ça dépasse vraiment mes attentes, le film est génial ! Truffé d'inventivité, le muet permet de laisser place à un comique de situation juste hilarant, l'animation rend les personnages très expressifs et les décors sont très beaux. J'ai adoré suivre ces moutons dans le monde urbain qu'ils ne connaissent pas, ils sont hyper attachants et les scènes s'enchainent sans creux, on est tout le temps immergé dans l'action. On a même droit à de forts moments d'émotion. Le méchant est juste caractérisé par le fait qu'il soit affreusement cruel et son personnage fonctionne tellement à merveille. Le scénario est un peu convenu mais bon c'est mené d'une telle finesse que je le pardonne et je prends juste mon pieds avec toute la bonne humeur que le film m'a transmis.

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14/01

Robert De Niro incarne un humoriste raté qui semble se réjouir de sa condition de jeune talent qu'il estime prometteur. Le malaise s'installe petit à petit, en même temps que le rire du à la façon dont le personnage interprète les situations car il est un peu fou, mythomane et rêveur. Et j'avais vraiment envie de le voir réussir parce que Martin Scorsese arrive parfaitement à nous attacher à ce personnage qui est prêt à kidnapper quelqu'un pour avoir son quart d'heure de gloire, son sketch est d'ailleurs assez drôle en + d'être touchant. Il est accompagné d'une groupie presque aussi folle que lui qui créera une scène de pure malaise lorsqu'elle restera seule avec le présentateur, je trouve juste un peu dommage que ce personnage ne soit pas + approfondi que ça. Le film arrive très bien à faire cohabiter la vision de la vie que se fait le personnage de De Niro remplie de fantasmes avec la réalité. Chaque scène a un côté décalé qui permet de toujours rester dans l'état d'esprit jovial du personnage principal malgré le drame qui se déroule.

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15/01

Mouais, j'accroche pas vraiment à ce style froid, sans émotion. Je sens bien que c'est volontaire toute cette absence de dialogue, d'expression faciale, mais je trouve que ça ne prend pas, je n'arrive pas à ressentir cet amour. La partie film de guerre est meilleure que celle en Flandres, c'est là que le film devient vraiment prenant, mais j'ai l'impression que le film ne prend pas assez le temps de nous imprégner de cette guerre et de ces personnages, et donc toute cette violence arrive gratuitement sans pouvoir se justifier de quelconque façon. Au moins je dois reconnaitre que le film réussit à choquer et à créer un malaise tout le long, et c'est pour ça que ça reste un film pas mauvais, son ambiance pesante et sa mise en scène simple font sa force et le rendent marquant.

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15/01

Un putain de western moderne avec des séquences étirées, silencieuses, des fusillades et des paysages utilisés à merveille. Un homme qui trouve 2 millions de dollars se retrouve traqué par le terrifiant Anton Chigurh. Ce personnage de méchant est juste génial, il nous glace le sang chaque fois qu'on le voit, qu'il soit silencieux ou qu'il parle, son regard et sa présence fantomatique ne nous laisse pas indifférent. Il sème la mort partout où il va, c'est un psychopathe, bref il pète la classe. La tension est maintenue pendant 2 heures de manière intempestive dans une chasse à l'homme que le chasseur n'est pas prêt de laisser tomber.

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16/01

Une vision pertinente de l'adolescence. Le jeu de regard et la montée du désir si subtilement montré rendent le film sincèrement beau. J'ai sourit plusieurs fois en voyant cette relation évoluer. Mais ça s'égare parfois avec notamment la scène où elles regardent le plafond. J'ai moins aimé les passages de l'amie mal dans sa peau, ça faisait un peu remplissage et c'était moins bien transposé que la relation de Floriane et Marie. Parce que sinon ces deux personnages sont fascinants, bouleversants, et toute cette passion qu'elles ont l'une pour l'autre n'est pas montrée comme un amour pur que l'on verrait habituellement, c'est un désir très singulier.

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16/01

Une atmosphère folle, une violence inouie dans des combats excellement filmés et des moments de survie face à la nature et au froid glacial, des paysages magnifiques qui servent à faire évoluer le personnage dans son objectif de vengeance et à donner un aspect contemplatif. Alors c'est vrai qu'on a parfois l'impression que le héros est invincible vu qu'il arrive à se sortir de toutes les merdes dans lesquelles il se trouve, mais on le voit constamment galérer et être alimenté par la soif de vengeance donc je trouve que ça arrive à se justifier.

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21/01

Un enfant innocent suffit à détruire la vie de quelqu'un. Cette descente aux enfers d'un homme accusé d'un crime qu'il n'a pas commis est effroyable car on sait dès le début qu'il est innocent, mais ça reste teinté d’ambiguïté tout le long. Et le personnage de Lucas est joué par l'excellent Mads Mikkelsen qui incarne une victime de rumeurs et d'harcèlement qui sait rester fort face à tout ce qu'il subit, mais on voit également sa détresse notamment quand l'affaire touche son fils ou son chien. Le dialogue en dit peu finalement sur cette affaire, mais on ressent énormément de mépris à l'égard de Lucas, et Thomas Vinterberg arrive très finement à nous faire comprendre l'évolution psychologique des personnages, ou comment la rumeur chamboule tout le monde progressivement. Je reprocherais peut-être au film de ne pas assez mettre en avant la "rédemption" de Lucas et de zapper toute une partie de l'histoire qui aurait pu être intéressante à montrer. Aussi certains moments veulent trop en faire pour choquer, comme quand il se fait frapper dans le magasin, ça me parait assez improbable et je pense sincèrement que le film aurait pu s'en passer pour fonctionner. Sinon le film a bien réussi à me troubler, surtout avec sa fin, et c'est ce que je souhaitais avant de le regarder.

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22/01

Jamais drôle, jamais émouvant, jamais intelligent, jamais crédible, personnages insupportables. Et le film ne décolle pas, ça reste une suite de situations sans aucun sens qui auraient pu être drôle si ça allait + loin, si un réel décalage comique était crée, si ce n'était pas à chaque fois prévisible. Et en + ça traine en longueur donc le film est chiant à mourir du début à la fin ! Les seuls moments un minimum drôle sont ceux avec Vincent Lacoste et Benoit Poelvoorde mais ils n'apparaissent que quelques minutes.

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23/01

Le principal problème de ce film c'est sa structure trop générique, cet air de déjà vu, le fait que tout soit prévisible du début à la fin. En + les situations ne sont jamais assez développées, n'ont jamais de réel enjeu. Visuellement c'est pas moche, c'est assez coloré de partout, mais les designs (en particulier sous l'eau) me paraissent affreusement banals. Et c'est un peu à l'image du film, tout est trop banal, trop convenu. Mais je me suis fait prendre au piège, j'ai été ému, j'ai ri, j'ai aimé suivre cette amitié et la découverte de ce village italien. La bonne humeur générale du film le rend véritablement prenant.

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28/01

Second opus de la saga, j'ai tout autant adoré que le premier. Malgré une légère baisse de rythme vers le milieu du film, le reste du temps ça ne s'arrête jamais. C'est un pur film d'aventure. Le charme des vieux effets spéciaux dépassés, le côté horrifique très surprenant, la tension maintenue continuellement, l'humour, la musique épique de John Williams (toujours) et les parfaites scènes d'action le rendent génial.

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29/01

L'histoire est très vite expédiée et pas très intéressante, elle sert surtout de prétexte à cette orgie de flingues, de bastons contre des robots géants, de course poursuites qui défient les lois de la physique, d'humour bien gras, de trouvailles visuelles sous acide. C'est jouissif !

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29/01

La présence de Brigitte Bardot et Michel Piccoli est un argument pour aimer ce film en lui-même. Leurs personnages sont bouleversants, Bardot est adorable, magnifique et mérite + de tendresse et d'attention de son mari méprisable mais qui tant bien que mal tente de comprendre sa femme qui ne l'aime plus. J'adore le plan séquence du début sur le corps de Brigitte Bardot, ou celui où elle est nue face caméra, c'est tellement beau. Aussi, Godard arrive à jouer avec le cadre pour nous faire ressentir cette rupture, et utilise les voix de chacun pour approfondir leurs perceptions. Cependant c'est bien beau tout ça mais ça reste du Godard et je ne suis pas totalement concilié avec le monsieur, je ne comprends pas l'utilité de l'omniprésence de cette même musique qui surplombe les dialogues de manière insupportable. Et puis l'intrigue reste quand même bien creuse pour la durée du film et faut avouer que l'ennui s'installe par moments.

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30/01

C'est beau ! Ces couleurs, ces lumières, ces décors, cette BO magistrale qui colle parfaitement avec tout ça ! D'un point de vue esthétique le talent de Nicolas Winding Refn n'est pas à remettre en question. Mais ça aurait pu être tellement mieux ! Le film ne raconte rien, tout est creux, peu exploité, ça part dans plein de sens pour au final n'aboutir à rien. Les personnages évoluent sans que ce soit justifié à un quelconque moment dans le film, car ils ne sont juste pas écrits. D'ailleurs j'en avais absolument rien à foutre de ce qui se passait vu qu'aucun personnage ne m'avait marqué, ils m'ennuyaient comme l'intrigue le faisait si bien, parce qu'il faut se les farcir les 2h! Tout est si peu subtil, le côté thriller/horrifique n'est pas utilisé pleinement, il n'y a aucune atmosphère qui parvient à se détacher pour nous choquer, c'est juste poussif. Il y a bien un semblant d'horreur lors du meurtre à la fin mais c'est tout, et surtout ça ne dure pas vu que ça devient complètement ridicule sur la fin. Pareil pour les délires de nécrophilie, c'est juste crade pour rien. Bref, on est bien loin de Drive qui avait aussi comme force son esthétisme mais qui arrivait à créer une ambiance haletante tout en revisitant un genre, avec son taux de mélancolie qui contrairement à The Neon Demon a sur transmettre de l'émotion.

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02/02

L'intérêt de ce film me dépasse. D'accord c'est sympa de vouloir faire un quasi-documentaire sur l'automobile en immersion totale... dans l'idée. On va passer sur le scénario qui ne sert clairement à rien mis à part rallonger un film déjà bien chiant, les enjeux inexistants, putain à quel moment je suis sensé ressentir quelque chose pour ces personnages, pour l'accident? Ce n'est pas traité jusqu'au bout donc forcément impossible d'en tirer quoi que ce soit, ça semble volontaire mais autant négliger toute la partie scénario pour ne garder que le côte documentaire. En ce qui concerne les courses c'est beaucoup trop long, ennuyeux à regarder, et le montage est juste mauvais, les cuts se font de manière totalement hasardeuse, c'est mou, jamais je ne ressens de vitesse, je ne ressens pas non plus d'impact lors des accidents, en + c'est saccadé et ralenti. Et on prend différents points de vue, parfois directement dans la voiture, ou alors éloigné de la course, mais y'a aucune cohérence dans ces enchainements de plans, on dirait juste que le réalisateur a essayé de filmer la course dans tous les angles possibles. Bref c'est un véritable calvaire, c'est mou, terriblement ennuyeux et pas rythmé.

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04/02

Au final je crois que j'aime assez bien le style de Quentin Dupieux, il me reste quelques uns de ses films à voir encore mais Steak et Le Daim sont vraiment plaisants. La mise en place est assez longue, limite ennuyante mais dès qu'il commence à parler à sa veste le film décolle vraiment et garde un côté barré jusqu'à la fin. L'humour est super bien intégré au film, je m'avance un peu loin mais on croirait presque voir un film de Blier, mais malheureusement un sous-Blier car les scènes et l'ambiance générale ne sont pas assez poussées pour relever du génie, j'ai juste souris, assez régulièrement même, donc ça reste quand même qualitatif. Ça finit assez brusquement et j'adore, c'est en totale adéquation avec le reste du métrage et ça ne rompt pas le rythme. Donc tout est assez bien calculé pour en faire un film sincèrement drôle.

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05/02

4 heures pour revisiter la vie d'un homme à travers 3 différentes époques de l'histoire des États-Unis au XXe siècle. Je peux dire que je ne les ai pas vu passer, j'ai été transporté par cette douce mélancolie qu'évoquent les images et la musique. Les transitions entre époques sont fait avec une finesse inégalable, l'évolution de cette bande de truands se fait intelligemment à travers de multiples thèmes, qui constituent tout ce qui ponctue la vie: l'amitié, la traitrise, le deuil, l'amour, le sexe, la violence. Tout ceci est évoqué à travers des plans, des cadres, mêmes des scènes entières absolument magnifiques, troublantes, qui savent créer de l'émotion comme ça a rarement été fait au cinéma. Ce rythme lent permet de donner une certaine intensité aux scènes, notamment lors du viol de Deborah, lors de la scène d'ouverture, ou même quand on transite des années 60 aux années 20 avec Noodles qui observe Deborah. Un film qui aborde tout simplement la vie, de l'enfance dans la galère et l'insouciance à la vieillesse dans l'amertume. Leone arrive à rendre mémorable et riche chaque instant de ces 4 heures de film.

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07/02

Le film avait tout pour me plaire: une narration ingénieuse, des séquences où la caméra bouge avec une parfaite fluidité dans un décor de forêt somptueux qui étouffe les personnages dans une chaleur qui se fait ressentir notamment avec ces goûtes de sueurs qui dégoulinent de partout, une pluie assourdissante qui assombrit les scènes, des combats tantôt grandioses où l'en sent l'impact et la violence du sabre, puis d'autre part rendus magnifiquement laborieux. Mais les scènes ont tendance à s'éterniser, c'est surjoué de manière insupportable, et surtout je trouve dommage que le viol ne soit finalement pas suffisamment traité.

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07/02

Les États-Unis des années 70 dépeints en montrant à l'écran tout un tas de choses qui ont marqué cette période, l'ambiance est posée avec finesse. J'adore la structure à l'apparence bordelique, où de multiples péripéties et de moments banals s'entremêlent autour du fil conducteur de l'amour, sans presque aucun temps mort, on nous sert même des délires assez jouissifs avec Sean Penn ou encore Bradley Cooper. Les plans séquences qui font durer les échanges entre les personnages sont très bien maitrisés. Et ces deux personnages en eux-mêmes, leur relation est magnifiquement traitée, elle passe par plein de détours et de phases d'ambiguïté pour finir sur une très belle scène de baiser (cadre, travelling parfaits) qui achève avec simplicité toute la complexité de leur relation.

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12/02

Une comédie bien sage et très convenue qui se range dans un sentimentalisme très pauvre alors qu'elle aurait pu être incisive. Benoit Poelvoorde est bon, et c'est sa seule présence qui porte le film, sinon c'est juste vide.

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20/02

Une bonne idée ne fait pas forcément un bon film. C'est exactement ce que j'ai ressenti après avoir vu ce "Réalité", parce que putain l'idée de mêler rêve et réalité dans plusieurs intrigues pour que ça n'ait aucun sens et que ce soit juste un gros délire absurde ça a de quoi me séduire, surtout si c'est avec l'humour de "Steak" ou de "Le Daim" ! Mais non, c'est jamais vraiment drôle, y'a quelques gags mais aucun de réellement transcendant, et puis ça se répète beaucoup trop pour ne pas devenir lassant. Le problème de ce bordel complet c'est qu'il n'y a pas d'explication vu que le film se veut juste absurde, mais à côté l'absurdité n'est pas assez poussée pour que ce soit intéressant. Donc j'y ai vu un film, avec une bonne idée certes, mais creux et mou.

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20/02

Mouais, c'est bien tout pourri comme le dit sa réputation, mais c'est pas un nanar que je me suis regardé avec plaisir, j'ai pas trouvé ça spécialement drôle, sauf peut-être la fin devant laquelle je dois avouer avoir éclaté de rire tellement ça n'avait aucun sens, mais sinon c'était un peu chiant à la longue. Alors bien-sur rien ne va, des dialogues mal écrits, en passant par l'interprétation ridicule de chacun des acteurs, les plans qui s'éternisent et qui n'ont aucun intérêt, les incrustations moches sur le toit, l'écriture inexistante, les scènes de sexe... assez indescriptibles, je pense qu'il faut les voir de ses propres yeux pour en en percevoir l'aura. Tout ça semble si sincère, on sent la volonté de faire un véritable bon film, Tommy Wiseau se plante dans chaque chose qu'il entreprend de faire, mais bon ça m'a pas particulièrement percuté et je ne vois pas pourquoi on le place comme le nanar ultime.