Journal d'écoute : 2022

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Score : 8.3

The Weeknd s'est toujours amusé avec une pop à la saveur 80s mise au goût du jour. Il l'a toujours utilisée pour faire des petites pauses dansantes sur ses albums mais sans se permettre autant de liberté qu'avec son alt-R&B qui est sa signature. Sur "Dawn FM", Abel Tesfaye se jette corps et âme dans cette pop qui rappelle aussi bien le travail de Giorgio Moroder que celui de Quincy Jones avec un brin de "new wave" et d'extravagances vocales à la Klaus Nomi ("Gasoline"). L'artiste canadien signe un album scintillant imaginé pour le dancefloor mais qui porte complètement son empreinte étrange et parfois tordue. Un grand moment !

Key tracks : "Less Than Zero", "Out of Time", "How Do I Make You Love Me"

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Score : 7.7

FKA twigs a choisi d'être heureuse et de s'amuser. S'éloignant de l'art pop baroque et torturée de "MAGDALENE", "CAPRISONGS" ressemble à une sublime renaissance personnelle qui donne au passage naissance à une mixtape enjouée avec laquelle Tahliah Barnett fait tomber le masque. La vérité, c'est que ce projet est peut-être bien le plus expérimental d'une discographie qui s'est toujours donnée comme mission de déconstruire les genres et s'aventurer vers des pistes inattendues. "CAPRISONGS" est bien cela, flirtant avec une pop et un R&B mainstream et en prenant toujours bien soin de le déconstruire. C'est encore une fois un projet qui brille par sa sincérité et cette capacité d'articuler le spectaculaire et l'excentrique avec le vulnérable.

Key tracks : "meta angel", "honda", "thank you song"

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Score : 5.4

C'est terrible comme c'est pas ouf ! Comme si Cordae avait perdu tout ce qui le différenciait et avait fait de lui un nom excitant sur la scène hip-hop US en se débarassant du "YBN".

Key tracks : "Chronicles", "Want From Me"

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Score : 7.5

"Sick!" est le premier album d'Earl Sweatshirt que j'apprécie depuis "Doris", n'ayant jamais été capable d'adhérer à l'esthétique abstraite et lo-fi que le rappeur a développé au cours de sa carrière et notamment sur ses derniers projets. Il ne semble pas vraiment réinventer sa recette avec "Sick!" mais quelque chose fonctionne davantage ici. C'est peut-être une immédiateté qui ne ressentait pas dans "Some Rap Songs" ou une présence plus affirmée. En tous cas, quelle surprise, c'est du très bon !

Key tracks : "Titanic", "2010", "Lobby (int)"

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Score : 7.4

"Fragments", c'est Bonobo qui fait ce qu'il sait bien faire : une musique électronique apaisante agrémentée de légères influences venues d'ailleurs et qui procure une sensation d'évasion. En bonus, il nous sert quelques collaborations alléchantes et qui portent plutôt bien leurs fruits.

Key tracks : "Otomo", "Tides"

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Score : 7.7

Entre pop cosmique, soul spirituelle et R&B old school romantique, Amber Mark concrétise un univers qu'elle a développé à travers plusieurs EPs et singles. "Three Dimensions Deep" regroupe le meilleur de ce que la chanteuse a pu proposer depuis "3:33 AM", évoquant aussi bien la grâce mystique de Sade qu'une assurance semblable à celle revendiquée par de nombreuses figures féminines du R&B actuel. Un voyage vers d'autres dimensions qui valait le coup d'attendre 4 ans !

Key tracks : "Darkside", "What It Is", "Event Horizon"

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Score : 7.5

"Untidy Soul" est un album qui porte bien son nom. Samm Henshaw nous y sert une soul empreinte de gospel passionné portée par des instrumentations très riches, au point de même paraître chargées – mais force d'ingéniosité, jamais surchargées. Le chanteur britannique ne s'y perd jamais, sa voix chaleureuse demeurant l'instrument central de cette soul un peu bordélique mais irrésistiblement réjouissante.

Key tracks : "Take Time", "It Won't Change", "Loved By You"

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Score : 8.6

Too many good things! Instantanément l'un des meilleurs albums de l'année.

Key tracks : "2012", "Still", "Come My Way"

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Score : 7.1

Un album un peu frustrant sur lequel de véritables et magnifiques pépites co-existent avec des morceaux passables et peu aboutis. Sur une bonne moitié de "Laurel Hell", la production se veut minimaliste mais nous laisse sur notre faim. Sur l'autre moitié, Mitski nous sert certaines de ses meilleures compositions. Le jour et la nuit.

Key tracks : "Waiting For The Knife", "Heat Lightning", "I Guess"

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Score : 6.1

Même quand Mary J. Blige se contente de faire du Mary J. Blige, je réponds généralement présent. Mais "Good Morning Gorgeous" ne propose pas grand chose de consistent à se mettre sous la dent à part un petit numéro de hip-hop-soul old school avec "Rent Money" et un parfum de nostalgie sur "Need Love".

Key tracks : "Rent Money", "Need Love"

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Score : 6.7

Bakar a su développer un style bien à lui qui puise autant dans un rap épuré ("Youthenasia") qu'un gospel acoustique ("Build Me a Way") ou une explosion de sons électroniques ("The Mission"). Et c'est peut-être bien cette capacité à mélanger des influences variées dans un ensemble très cohésif qui fait de ce premier album une légère déception car autant le résultat est bon et le futur est prometteur pour l'artiste londonien, autant il y avait matière à proposer bien plus que ça.

Key tracks : "NWA", "The Mission", "Build Me a Way"

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Score : 7.6

Tiffany Majette fait évoluer sa musique DIY vers des instrumentations plus riches. C'est très joli. La collaboration avec Rostam coule de source.

Key tracks : "pressure", "concrete"

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Score : 7.5

Léger et insouciant. Rex Orange County ne change pas sa recette mais parsème méticuleusement son quatrième album d'ensemble de cordes et immédiatement, ça a le doux son d'un après-midi tranquille bercé de soleil.

Key tracks : "ONE IN A MILLION", "WORTH IT", "THE SHADE"

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Score : 7.2

Charli XCX revendique avec "CRASH" renouer avec la carrière de popstar qui lui a échappé après "Sucker". La force de ce cinquième opus réside dans le mélange entre des sonorités volontairement mainstream, très influencées par la synth-pop à la tendance 80s qui continue de ravir l'industrie du disque en produisant des tubes à la chaîne, et un penchant pour l'expérimentation à la sauce hyperpop dont la chanteuse est un visage phare. "CRASH" est parfois trop facile avec ses samples tape-à-l'œil ("Beg For You", "Used To Know Me") et manque de cette vulnérabilité qui avait fait le charme des monstrueux et sensibles "Charli" et "how I'm feeling now", mais lorsque Charli XCX et ses collaborateurs laissent leur créativité s'exprimer librement, le résultat est tubesque et résolument original et excitant.

Key tracks : "Lightning", "New Shapes", "Baby"

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Score : 8.2

"No basé mi carrera en tener hits/Tengo hits porque yo senté las bases" clame haut et fort ROSALÍA sur "BIZCOCHITO". Et en effet, si une si grande partie des morceaux qui constituent "MOTOMAMI" ont la stature de grands tubes, c'est grâce à une inventivité sans limite qui donne naissance à un album étrange et pourtant redoutablement efficace qui redéfinit à sa manière les bases du reggaeton et de la musique pop contemporains.

Key tracks : "HENTAI", "CANDY", "CUUUUuuuuuute"

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Score : 8.1

Dire d'un projet de Vince Staples qu'il est "personnel", c'est un peu jouer la carte de la facilité car, même lorsque le rappeur s'est concentré davantage sur ses productions sur "Big Fish Theory", son travail a toujours été le fruit d'une honnêteté et d'une grande luicidité vis-à-vis de lui-même et de ses expériences. "RAMONA PARK BROKE MY HEART" est ainsi un album particulièrement intime, rappelant beaucoup l'exceptionnel "Summertime '06". Presque parodaxalement, c'est aussi un disque au parfum estival très joueur et accrocheur ("AYE! (FREE THE HOMIES)", "MAGIC"). Une sorte de retour aux bases pour Vince Staples, entre célébration et spleen. La bande-son parfaite pour une très chaude nuit d'été.

Key tracks : "WHEN SPARKS FLY", "SLIDE", "AYE! (FREE THE HOMIES)"

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Score : 6.7

Un cocktail pop survitaminé parsemé de nombreuses idées originales qui ne portent pas toujours leurs fruits.

Key tracks : "Original Sin", "Wet Tennis", "Kakee"

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Score : 5.9

Étrange de voir un tel acharnement sur cet album qui est, au pire, terriblement inoffensif. La chose regrettable, c'est que Jack Harlow n'a pas sû maintenir le momentum obtenu après son premier disque et quelques tubes sympas. "Come Home the Kids Miss You" est facile. Trop facile. Et sur tous les points : collaborations, variété (ou le manque de) des productions, paroles de "lover" souvent gênantes, un bon flow qui n'est jamais exploité. Mais ça s'écoute. Et ce hip-hop facile et édulcoré fonctionne même parfois bien.

Key tracks : "First Class", "State Fair", "I’d Do Anything to Make You Smile"

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Score : 7.4

Lisa-Kaindé et Naomi Diaz marient de nombreuses influences reflétant leur héritage culturel sur cet ambitieux troisième album. L'évolution de leur son auparavant plus épuré est évidente et met encore plus en valeur le talent et la vision précise du duo. Les collaborateurs en or massif (Pa Salieu, BERWYN, Jorja Smith) sont extrêmement bien choisis et emmènent les morceaux encore plus loin. La piste finale, "Los Muertos", encapsule à elle seule et en beauté toute l'intention du disque et l'originalité d'Ibeyi. Seul point noir : l'album est trop court et donne l'impression de n'être qu'une mise en bouche pour un futur chapitre dans la discographie des sœurs Diaz.

Key tracks : "Sister 2 Sister", "Los Muertos", "Lavender & Red Roses"

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Score : 8.0

¡ Un verano con Benito y es muy fantástico !

Key tracks : "Ojitos Lindos", "Andrea", "El Apagón"

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Score : 7.7

"Mr. Morale & The Big Steppers" est un grand bazar. Et connaissant Kendrick Lamar, on peut s'attendre à un beau bazar. Le rappeur garde son habitude de positionner l'auditeur au plus près de ses pensées telles qu'elles fusent dans sa tête. Ce bazar intérieur n'est ordonné que par une maîtrise totale de son talent d'auteur et de rappeur – une fois de plus indéniable sur ce cinquième opus – car même la production est dense et imprévisible, ce qui fait partie de la richesse de la musique de K-Dot. Mais l'inédit, c'est que "Mr. Morale & The Big Steppers" est un bazar inconsistent. Il y a de très belles choses, il y a des morceaux qui captivent notre attention, il y a certaines prises de risques qui payent. Mais comme se tue Kendrick Lamar à nous le dire ici, il n'est pas intouchable et ce nouvel album contient aussi son lot de morceaux qui fonctionnent beaucoup moins bien. "Mr. Morale & The Big Steppers" n'est pas un sans faute comme les trois disques précédents, le bazar a eu raison de certaines ambitions de l'artiste mais on plonge dans cette nouvelle œuvre toujours avec la même fascination et attention.

Key tracks : "Mirror", "Mother I Sober", "Die Hard"

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Score : 7.5

"Dance Fever", c'est un peu le concentré de tout ce que Florence + The Machine a pu proposer jusqu'à aujourd'hui. C'est l'humanité détenue dans l'émotion brute de "How Big, How Blue, How Beautiful" et la retenue délicate de "High As Hope" qui rencontre la théâtralité de "Ceremonials" et la fantaisie mystique de "Lungs". Joliment orchestré, "Dance Fever" conjugue l'excentricité des débuts de Florence Welch avec sa maturité en tant qu'auteur cultivée sur les albums plus récents. Une évolution qui a du sens et produit de très beaux morceaux. Cependant, ce besoin de se dissimuler derrière une mythologie était quelque chose dont l'artiste anglaise semblait s'être émancipée sur ses deux derniers albums et force est d'avouer que c'était pour le mieux.

Key tracks : "Choreomania", "Daffodil", "Free"

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Key tracks : 7.5

Sur son troisième album, Flume conjugue les sonorités propres au mouvement PC Music et hyperpop – auxquelles il a déjà touché sur la mixtape "Hi This Is Flume" – avec une musicalité qui lui a toujours été chère. Et comme souvent avec le producteur australien très bien entouré, ce sont les moments les moins explosifs et grandiloquents qui frappent le plus juste.

Key tracks : "Highest Building", "Jasper's Song", "Palaces"

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Score : 8.2

Album de rupture d'une artiste connue pour son spleen inspiré. Expérience musicale immersive. Retrouvailles fructueuses entre une chanteuse et son producteur fétiche. "EYEYE" est de nombreuses choses. Ce cinquième opus aborde les couleurs folk à fleur de peau d'une jeune Lykke Li et les élans synthétiques oniriques de son précédent album, "so sad so sexy". Comme la plupart des disques de l'artiste suédoise, "EYEYE" met un peu de temps à être apprivoisé,. Mais une fois que l'on tombe sous le charme de cette intime confection, elle se révèle être une petite merveille.

Key tracks : "CAROUSEL", "HAPPY HURTS", "OVER"

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Score : 6.5

"Harry's House" est un album de pop sympa ! Mais mon problème avec Harry Styles, c'est que j'aurai toujours du mal à considérer sa musique comme autre chose que de la "pop sympa". Il n'a pas grand chose à raconter, ce qui l'empêche d'être touchant, et ses morceaux ont tendance à être un peu surproduit, ce qui les rend trop lisses et les empêche d'être inventifs. Du coup, c'est sympa, ça passe très bien en musique de fond, mais ça s'arrête là...

Key tracks : "Music for a Sushi Restaurant", "As It Was", "Cinema"

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Score : 7.1

La principale faiblesse de "Twelve Carat Toothache" est qu'il s'agit de l'album le moins efficace de Post Malone à ce jour. Pas de "banger" indéniable ou de "pop crossover" séduisant en vu, ce quatrième opus se révèle en retrait même lorsqu'il s'aventure vers des pistes qui ont déjà prouvé leur succès ("Wrapped Around Your Finger", "Cooped Up"). La principale force de "Twelve Carat Toothache" cependant est qu'il s'agit du projet le plus cohésif de Post Malone à ce jour et ainsi de son plus solide. L'artiste aurait pu aller un peu plus loin à certains endroits (notamment sur la collaboration décevante avec Fleet Foxes) mais les hauts et les bas sont beaucoup moins évidents que sur les précédents albums ce qui est une évolution positive.

Key tracks : "Cooped Up", "Waiting For A Miracle", "I Like You (A Happier Song)"

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Score : 6.6

Je ne vais pas faire semblant de cracher dans la soupe. "SZR 2001" n'est en aucun cas révolutionnaire et comporte un certain nombre de "fillers" qui l'empêchent de vraiment fonctionner et, à défaut de ne pas représenter l'excellence du rap français, d'être une collection solide de beats accérés. L'album ne fait qu'à moitié son travail mais quand il le fait, il le fait bien. À sa façon, sans prise de tête, avec un bel esprit de camaraderie et peut-être un léger brin d'arrogance. Mais on se laisse prendre au jeu quand même.

Key tracks : "DonZoo", "Draps sur les opps", "Maintenant"

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Score : 7.4

"Honestly, Nevermind" est le premier projet depuis "More Life" où on a l'impression que Drake a pris du plaisir en studio. Et bien sûr que non, ça ne fait pas tout. Et oui, la production fait 90% du travail. Car oui, la performance de Drake est assez faible sur plusieurs morceaux. Mais en attendant, Drake qui fait de la house sans but précis c'est toujours mieux qu'un Drake en pilote automatique qui cherche juste à battre des records comme sur les trois derniers projets en date. Et c'est aussi inattendu que réjouissant.

Key tracks : "Texts Go Green", "Sticky", "Currents"

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Score : 7.6

Un album optimiste, qui se contre-dit parfois, révèle une étonnante sensualité, introspectif et brumeux par moments, enjoué et solaire à d'autres au point d'être même un peu naïf... Un peu comme l'amour quoi.

Key tracks : "RENCONTRE", "CASINO", "L'AMOUR"

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Score : 6.7

J'ai loupé un épisode : à quel moment la côte de popularité de Steve Lacy a explosé au point où ses chiffres sur les plateformes de streaming se comptent en dizaine de millions ? En tous cas, "Gemini Rights" est le premier projet solo du musicien américain qui fonctionne comme tel, avec une véritable cohérence. Il s'écoute bien et contient quelques pépites ("Bad Habit", "Sunshine") mais confirme mon impression que Steve Lacy le producteur surpasse en tous points Steve Lacy l'artiste solo.

Key tracks : "Bad Habit", "Sunshine", "Cody Freestyle"