John Carpenter

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Loin de moi l'envi de critiquer un premier projet entres copains qui a du couter un stress et un investissement conséquent, surtout quand l'air de rien, c'est suffisamment crédible pour y croire un peu.
Après on dirait que le film ne sait pas quoi raconter, alors il traine en essayant d'être rigolo, mais ça marche pas vraiment il me semble.
Y a quand même quelque chose dans la gestion de l'absurde hein, c'est loin d'être mauvais, mais ça reste dur à regarder de mon côté.
Bref c'est fait :)

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Disons que si je suis honnête avec moi-même, hormis la composition musicale que je fredonne au gré du vent depuis 2 jours, Assaut m'est juste apparu comme une anecdote fauchée du monument underground d'un temps révolu.
Comme je suis un soumis de ma conscience, je trifouille donc pour en sortir une certaine affection pour l'époque et la naïveté assumée du concept, mais c'est pas la peine non plus de m'endormir la tête avec des grandes phrases paraboliques sur le mutisme consensuel d'un enchevêtrement mimétique collaborationnel, car ça reste des policiers, des prisonniers et des voyous idiots dans un commissariat désaffecté.
Et vice et versa.

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Je n'avais pas le droit de voir des trucs horrifiques trop jeune, le cinéma était limité pour les ados, et du coup j'ai commencé à m'intéresser aux films de genre des années 80 après avoir vu beaucoup de slashers des années 2000/2005, les temps avaient changés, la violence était accrue, et je me suis jamais senti imprégné par ce retour en arrière, peut-être un peu par Freddy car j'étais tombé accidentellement sur un bout de scène qui m'avait marqué tout petit, mais jamais par Halloween.
Avec le recul le film garde un certain charme, grâce énormément à l'intemporalité de la musique, par certaines bonnes idées de mise en scène aussi, dixit ce passage ou Myers observe longuement le cadavre planté au mur, mais... c'est à peu près tout pour moi, c'est une ode à l'observation et aux coups de fils entres copines, et les longueurs se font sentir.
J'ai tout à fait pouffé de rire lorsque Jamie Lee Curtis constate une nouvelle fois par la fenêtre Myers planté dans son jardin au milieu du linge, car le type est une putain de tour de contrôle incessamment positionné à l'endroit exact ou les cibles vont jeter un oeil, c'est parfois grotesque faut le dire, mais d'un autre côté on sent la présence du mec dans toutes les scènes au point de le chercher des yeux, et même si de mon côté c'est 0% d'angoisse, c'est probablement très bien joué.
Bon voilà, je vais quand même me taper les 12 autres car la longévité de la saga me fascine un peu.
C'est tout.

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Curiosité Carpenter avant tout de mon côté, mais c'est comme Guy Ritchie qui tourne un Disney, faut surtout pas chercher personnalité quelque part, encore moins pour un téléfilm.
Le truc c'est que hormis la très jolie prestation de Kurt Russell qui mérite un certain détour, c'est quand même 2h50 à avaler, c'est 4 épisodes de Dallas à la suite hein, et une fois l'effet de surprise passé, sans identité artistique ça m'a parut très long à regarder, notamment les dernières 90 minutes assez ronflantes.
Bon c'est vu au moins.

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Partant d'un postulat très très limite côté intérêt (des marins échoués y a 100 ans, reviennent terroriser un petit village côtier au travers d'un brouillard), Fog est plus un objet de curiosité fauché qu'autre chose, puisque très honnêtement j'ai rarement vu des personnages aussi inutiles flotter sur de la pellicule, Tom Atkins et Jamie Lee Curtis en tête de proue, une dinguerie.
Pourtant, Carpenter s'en sort encore avec sa gestion de sa bande originale qui apporte un cachet non négligeable, bravo pour ça vraiment, mais j'ai quand même ressenti un vrai désarroi pour un peu tout le reste.
Bref.

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Honnêtement, soyons-le hein, sans nostalgie, sans connaitre Carpenter et en visionnant le machin comme une curiosité entres 2 bons films récents, c'est très spécial à vivre, et pas dans le bon sens du terme (j'en ai fait l'expérience).
Dans un contexte plus ouvert, avec un peu d'expérience sur le mec, c'est pas la même, oui dès le générique on est ambiancé par la musique, oui l'idée est dingue, et surtout oui on y croit vraiment dans cette production qui ne respire pas l'argent du tout (gros gros point fort je pense).
Je garde quand même un doute sur le charisme de Snake Plissken, mais c'est très personnel, je m'enlève aussi difficilement cet affrontement catastrophique sur le ring avec ce gros moustachu simi-asiatique (franchement aucun travail n'a été fait à ce sujet), mais j'ai foncièrement réussi à capter l'énergie du projet, et sa particularité bien définit le rend tout à fait unique, unique au monde je veux dire.
C'est fun ouai.

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Fou de constater le peu d'impact du film dans ma vie, surtout quand je me rend compte de sa qualité aujourd'hui, car je suis certain à 90% de l'avoir déjà vu, mais j'en ai gardé 0% de souvenirs.
Si j'aurais préféré une ost un peu moins timide, j'ai été effaré par la qualité des effets spéciaux qui donnent un cachet absolument macabre au film sans jamais réellement le faire bifurquer dans l'absurde (pourtant c'est de la dinguerie hein), et par la qualité de la narration qui ne laisse supposer que très peu de questionnements (même si aucun personnage ne pense à dire la phrase suivante "A partir de cet instant, personne ne se sépare du groupe sous peine d'en être exclu").
Bref j'ai du mal à exprimer ce que j'en pense, c'est pas la grosse soupe à la joie mais j'ai foncièrement trouvé ça très bon, il me semble avoir réellement compris sa particularité dans l'espace cinématographique de ses 50 dernières années, et j'adhère absolument à son statut même si je suis passé à côté.
Excellent travail, j'ai encore pleins d'images en tête.

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Vraiment vraiment rien pour m'intéresser dans ce pitch, tu peux mettre ta voiture diabolique ou je pense et ne plus jamais m'embêter avec ça.
Pourtant pourtant, j'ai été très surpris de me dire que Christine est un vrai bon film, parce qu'il s'efforce de rester sérieux dans sa narration, parce qu'il ne cherche jamais à faire dans le voyant ou l'angoissant, parce qu'il est bien foutu et qu'il se permet même de proposer des images impactantes, que les acteurs sont justes, les dialogues aussi, et que l'identité du véhicule est bien plus complexe et passionnante qu'il n'y parait.
J'avais prévu de le voir en 2 fois mais j'ai pas moufté, c'est réellement du bon travail et c'est parfaitement emmené.
Je commence à ressentir un joli respect pour Carpenter et sa filmographie, vivement le suite :)

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Le bon sentiment conceptuel façon années 80, j'ai vite pensé à D.A.R.Y.L. avec Barret Oliver, moment de confort après la douche quand mes parents voulaient avoir la paix, sauf que j'ai jamais entendu parler du film de Carpenter, et que sans la nostalgie...
Bon c'est mignon hein, même si c'est compliqué de pas avoir envi de rire devant ce rôle simi-robotique pas évident interprété par Jeff Bridges, qui semble néanmoins correspondre a ce qui est demandé, mais globalement ça parait limite côté production avec des effets spéciaux qu'un mec qui bidouille peut reproduire assez vite chez lui.
Travail intéressant sur la musique quand même, encore et toujours je dirais, mais très peu d'impact général de mon côté.

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Je m'éternise pas car la dimension nostalgique de l'enfant de 8 ans me semble trop importante, et moi j'ai grandi avec Ninja Kids.

Absolument dépassé à 40 ans, j'ai eu beaucoup de mal à le terminer.

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Excellent état d'esprit, vraiment bien imbriqué dans le cinéma de Carpenter, j'ai pourtant eu un mal fou à terminer le film.
Déjà à la source j'ai rien contre la musique omniprésente, ça change un peu aussi car sur les précédents on avait affaire à un gros thème, qui apparait 2 ou 3 fois au milieu du reste d'une composition assez discrète, mais qui suffisait à donner un cachet impactant aux oeuvres.
Ici ça m'a immédiatement donné l'impression qu'il fallait forcer la tension narrative du propos, bon pourquoi pas dans l'idée, mais avec des acteurs moyens et/ou peu charismatiques (Donald Pleasence j'en peux plus), des dialogues improbables (tout ce qui tourne autour de Dennis Dun, c'est 0/20), et une structure un peu absurde (les SDF, le liquide vert, les grands yeux écarquillés), ça faisait au final très maniéré, très faux, et j'ai été incapable de rentrer dedans d'une manière ou d'une autre.
Et puisque donc je suis pas rentré dedans, j'ai constaté tout ça avec avec l'oeil de quelqu'un qui sort d'un placard, et bon sang ça m'a semblé assez ridicule.
J'ai eu un effet similaire avec NY 1997 fût un temps, que j'ai avec du recul trouvé plutôt bon, mais j'étais assez inculte de Big John, et là c'est plus le cas, donc bon...

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Pitié qu'on ne m'emmerde pas trop avec des histoires de "brûlot politique" et/ou "satire sociale", le film est une série B grotesque avec un catcheur presque mulet sans charisme, un concept lunettes ridicule, une bagarre caniveau inutile de 10 minutes, une ost jazzy dont on ne comprend pas la résonance, et des coups de feux aussi absurdes qu'un one hand de Rambo.
Sans le nom de Carpenter, tout le monde pisserai dessus.
Je ne comprends pas.

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Film familial tout à fait familial, un peu d'humour, un peu de romance, un vilain monsieur cupide, des effets spéciaux amusants, dimanche soir 21h, tu as pas fait tes devoirs mais c'est pas grave, demain y a école.

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Bon la manière de Carpenter de traiter l'horreur ne me parle pas, sa musique et/ou ses choix musicaux forcent beaucoup trop l'ambiance à mon gout, en résulte une propension personnelle à souvent sourire à défaut d'autre chose, et j'ai un mal fou à terminer ce genre de délire.
Après oui la proposition parait globalement cohérente, un gros cauchemar insensé ou toutes les couilleries improbables vont pouvoir être insérées, ça n'a pas fonctionné pour moi mais la démarche générale peut sembler intéressante.
J'ai quand même un doute sur la direction d'acteur aussi, car Sam Neill traverse tout ça dans une certaine indifférence, hormis le début et la fin hein, mais ça fait aussi parti des raisons qui m'ont empêché de vivre un peu l'objet.
Bon bref.

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Me sentant assez déçu des 5 ou 6 dernières productions tourné par Carpenter, et vu la moyenne réputation de ce Village des Damnés, j'étais sensé me laisser envahir par un seum artistique jusqu'à la fin de sa filmographie.
Si j'ai pas du tout accroché à Prince des Ténèbres et Invasion L.A car le maniéré artistique en sur-musicalité me renvoie une impression grotesque, ce nouveau film prend plutôt la tangente de Christine finalement, assez sobre dans sa conception, assez fin dans sa narration, plutôt supposé au lieu d'établi.
Concept assez fort quand même, problématique intéressante, des acteurs solides (Reeve c'est du sérieux, les enfants aussi), et voir ce groupe de petits cheveux blancs marcher machinalement génère quand même une petite miquette situationnelle.
Bon pas plus mais pas moins pour moi, c'est pas mal et j'ai pas décroché.

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En vrai j'étais dans un très bon état d'esprit et j'ai pas souffert, même si toute la connerie de la planète est regroupée dans le film, mais surtout que toute la connerie de la planète est regroupée dans le film, j'ai pas souffert.
J'ai découvert le secret de la réussite de 1997 en captant déjà que c'était très convaincant en comparaison au budget, très "cool" avec le bon point de vue, et je fredonne encore par moment la musique d'intro.
Ici on dirait qu'un enfant a compris qu'il pouvait réaliser tout ce qu'il a en tête avec le numérique sans trop se ruiner, du coup c'est effarement mental toutes les 3 minutes, et si je peux trouver des commentaires du genre "Carpenter a tout compris en proposant un trip décomplexé", pour moi ça passe pas la barre du film very too much inutile, et j'ai pas envie d'y trouver des raisons.
Mais j'ai pas souffert.

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James Woods, c'est un délire, James Woods avec lunettes de soleil, arbalète chromé one shot et suivi par une troupe similaire sans charisme, c'est encore un délire, je ne sais pas si ce film est précurseur de quelque chose mais j'ai eu le sentiment de l'avoir vu 100 fois, c'est pas mauvais dans l'idée d'un téléfilm d'action vampirique, mais c'est globalement très inutile sur tous les autres paramètres.
Aucun intérêt de mon côté.
Enfin si, Sheryl Lee fait le job, actrice de l'excellence quand faut se trouver en état traumatique, merci Twin Peaks, mais très honnêtement on sent la classe d'écart avec tous les autres, j'ai certainement tenu grâce à elle d'ailleurs.
C'est tout.

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Jeune, je me suis pas intéressé à la carrière de Carpenter parc'que Ghosts of Mars est le deuxième film que j'ai vu après Halloween, un collègue avait acheté une édition ultra collector hyper classe, mais j'ai jamais osé lui dire que je trouvais le film un peu trop naze.
Avec le recul ça n'a pas trop changé finalement, j'y trouve un peu des raisons dans sa construction carton-pâte et son idiotie SF assumée ou Statham et Ice Cube ont autant de charisme que ce vilain chef des scarifiés qui hurle à la pourchasse, mais globalement avec de la démerde c'était envisageable de sortir ça 15 ans auparavant et d'en faire un objet culte inventif, alors qu'en 2001 comme ça après une si longue carrière, j'ai un nikemouk brulant au bord de la lèvre inférieure.
Gros délire, mais très peu pour moi merci.