Cover Jeux Vidéo 2023 - Liste commentée

Jeux Vidéo 2023 - Liste commentée

Des fois je termine mes jeux, des fois je les abandonne et des fois je les relance juste pour une session ou pour le multi. En général, je précise dans la description ce qu'il en est.
2014 :
http://www.senscritique.com/liste/Joues_en_2014/925674
2015 ...

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Liste de

95 jeux vidéo

créee il y a plus d’un an · modifiée il y a 9 jours

Beasts of Maravilla Island
5.7

Beasts of Maravilla Island (2021)

Sortie : 12 juin 2021. Aventure

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Petit jeu de photographie très agréable. C'est linéaire et la photographie sert finalement plus de collectionnite qu'autre chose avec des objectifs à atteindre (photographier tous les insectes d'une zone par exemple) mais on peut quand même consulter son album et choisir quelle image correspondra à l'espèce, ce qui est sympathique.
Techniquement, c'est loin d'être formidable mais le titre s'en sort pas trop mal pour faire illusion. La direction artistique des animaux est très réussie et donne envie de tout photographier.
Ca dure 1h30. C'est vraiment une petite aventure mais pleine de douceur. Un titre très détendant.

Crisis Core: Final Fantasy VII - Reunion
6.8

Crisis Core: Final Fantasy VII - Reunion (2022)

Sortie : 13 décembre 2022. Action, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé (platiné).
Etonnamment, Crisis Core Reunion est un remake tout ce qu'il y a de plus sage. L'aspect visuel a été retapé techniquement pour que ça colle un peu plus à des consoles récentes, et c'est fait proprement, bien mieux que sur le portage de Type-0 par exemple. Les doublages ont aussi été refaits, ce qui a fait crier certaines personnes mais ça ne m'a pas choqué. Autrement, ni le scénario, ni les musiques, ni la progression, ni même les cinématiques en CGI n'ont été modifiés (ce qui n'est pas ouf pour le dernier point). Ce qui en fait un remake honnête, mais d'un jeu qui souffre forcément de sa structure adaptée à la PSP. C'est une aventure qui a forcément pris un petit coup de vieux, même si sa narration qui était déjà très verbeuse et cinématique s'en sort finalement toujours très bien. Autrement, le scénario est toujours ridicule avec des dialogues risibles qui semblaient très profonds quand j'étais collégien mais plus du tout aujourd'hui. Qu'importe, je garde toujours une certaine affection pour ces personnages Nomuresque.
Ceci dit, je garde le meilleur pour la fin : les combats ont été complètement modernisés en gardant le concept de l'original mais en lui donnant beaucoup plus de peps, d'énergie, de dynamisme. Il est très kiffant, et on peut enfin en profiter au maximum avec ses combinaisons de matérias. D'autant plus que l'OCN (la roulette qui accompagne les combats) n'interromps plus les affrontements et on peut passer toutes les cinématiques qui lui sont liés. Si je devais choisir entre FFVII Remake et celui-ci je crois que je préfère même ce dernier. A tel point que je me suis lancé dans le 100% des missions annexes, inintéressantes et redondantes au possible, juste pour profiter un maximum du système.

Saints Row
4.5

Saints Row (2022)

Sortie : 23 août 2022. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 3/10.

Annotation :

Abandonné.
J'y ai joué grâce à un week-end gratuit sur Xbox. C'est un peu affligeant. Techniquement, c'est le même moteur et les mêmes animations que Saints Row 4, soit un jeu d'il y a 10 ans (ouch) et ça se voit. C'est vraiment à la ramasse. C'est le cas aussi dans le maniement avec un personnage rigide, des véhicules à la physique bizarre et des gunfights peu satisfaisants. C'est dommage pour ce dernier point, parce que comme pour Saints Row 3 et 4 à l'époque, il n'y a que ça des gunfights. Derrière son ton qui se veut irrévérencieux, l'aventure ne sait jamais comment faire vivre des séquences vraiment déjantées autrement que par du shoot mollasson contre les mêmes ennemis en boucle. Et quand par miracle, il réussit à proposer une mission un peu plus amusante, elle devient une activité annexe qu'il faut faire 10 fois pour "cleaner" la map. Non merci.
C'est évidemment pas bien, je ne peux pas prétendre la surprise. Idem pour l'écriture assez surréaliste qui tombe constamment à plat, avec des personnages auxquels on ne croit jamais, alternant avec maladresse un ton parodique à des scènes qui se veulent plus émotionnelles (oui...). Ce n'est pas aidé non plus par une mise en scène qui manque complètement d'impact, la faute encore à ce moteur de 2012.
Ceci dit, plus que jamais, on peut jouer à la poupée, et ça j'aime bien. Essayer de nouvelles tenues, faire des combinaisons absurdes, modifier les coloris, le jeu nous laisse faire, c'est sympa. Ca ne rend pas l'aventure formidable pour autant, surtout que les quêtes principales nous imposent régulièrement des tenues prédéfinies.
Le monde ouvert n'est pas bien mémorable non plus. On n'y croit pas. Encore une fois, comment pourrait-on avec ce moteur qui nous permet de défoncer des camions en moto ? Ou cette absence totale de vie ? Le truc, c'est qu'il pourrait prétendre être un monde ouvert complètement arcade à la Just Cause (et encore c'est pas une super réf), mais ça n'a pas l'air non plus d'être ce qu'il cherche, alors il tombe à côté de tout ce qu'il entreprend ou n'entreprend pas. C'est Saints Row quoi. Le même qu'il y a 10 ans.

Marvel's Guardians of the Galaxy
7.3

Marvel's Guardians of the Galaxy (2021)

Sortie : 26 octobre 2021. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC, Nintendo Switch

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Loin d'être fan des Gardiens de la Galaxie que ce soit en comics ou du côté du MCU, je me suis surpris à passer un excellent moment devant cette adaptation (libre) videoludique.
Pourtant le titre ne réinvente pas la roue. C'est un shooter linéaire qui alterne entre séquences d'action et passages très narratifs avec des choix qui ont un tout petit peu d'impact. Le gameplay de Star Lord est plaisant, dynamique mais devient vite assez simpliste. C'est dommage de ne pas pouvoir incarner les autres Gardiens, ce qui aurait pu créer plein de petites façons de jouer différentes. À la place, on peut leur faire déclencher des compétences amusantes et surtout complémentaires, mais le tout reste limité.
C'est donc du côté de sa narration et de son rythme que le jeu convainc, avec des cinématiques bien réalisées, une histoire prenante qui a des enjeux à la fois intimes et à grande échelle (et beaucoup de références bien amenées). Surtout, les dialogues incessants entre les personnages sont fluides et crédibles, soutenus par des doublages fantastiques (Rocket est incroyable en VF). Il y a parfois le risque d'être saoulé, notamment parce qu'il y a 10h de personnages qui s'engueulent constamment mais dans l'ensemble, cette équipe de bras cassés m'a bien plus amusé que leur version cinéma.
Techniquement et artistiquement c'est aussi très solide même s'il manque un petit grain de folie visuelle pour un univers qui pourrait se le permettre.
Bref, après des jeux Super-Héroïques au squelette déprimant de jeux services (Avengers ou Gotham Knights), Guardians of the Galaxy fait beaucoup de bien par sa modestie et me réconcilie (un peu) avec ses personnages (tant qu'ils ne sont pas interprétés par Chris Pratt).

GhostWire: Tokyo
6.3

GhostWire: Tokyo (2022)

Sortie : 25 mars 2022. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC

TruffeMax a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Sur sa quinzaine d'heures, on ne se lasse jamais de l'esthétique de Ghostwire Tokyo. Il y a du folklore Japonais partout, que ce soit dans ses collectibles ou son bestiaire, c'est un régal pour les yeux. Les premières heures du titre sont d'ailleurs savoureuses grâce au sentiment de découverte. Découverte des ennemis, mais aussi de la ville très dense, magnifique et ouverte où l'on prend plaisir à visiter chaque ruelle comme chaque toit. L'identité de cette map est franchement dingue. C'est aussi dans ses premières heures qu'on découvre que Ghostwire Tokyo n'est "qu'un" FPS classique dans son maniement. Nos pouvoirs de vent, d'eau et de feu correspondant respectivement au pistolet, au pompe et au lance-roquettes (pas la salade). On accepte tout de même ce compromis grâce aux animations de la gestuelle qui sont géniales.
Pourtant, au bout d'un moment, l'illusion s'estompe. Tous les affrontements finissent par se ressembler et on enchaîne les quêtes annexes (trop courtes) de façon bien trop automatique. Avec ses collectibles partout, sa quête principale dirigiste et ses missions annexes semblables, on réalise que Ghostwire Tokyo est finalement un monde ouvert rempli de manière extrêmement quelconque. Un monde ouvert Ubisoftien avec un très joli déguisement ceci dit, et qui a au moins le mérite de le savoir et de ne pas faire traîner l'aventure trop longtemps. Mais avec une telle esthétique, aussi riche et originale, c'est tout de même un peu frustrant d'avoir un jeu aussi classique.

Need for Speed: Unbound
5.6

Need for Speed: Unbound (2022)

Sortie : 2 décembre 2022. Course

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 5/10.

Annotation :

Testé grâce aux 10h gratuites via GamePass.
C'est très impressionnant de voir comme la saga NFS continue de sortir un titre tous les deux ans, et comme plus personne n'en a rien à faire, les joueurs comme les studios de développement. Unbound est creux, vide, sans être honteux. C'est une maquette de jeu de courses, qui a des embryons d'idées mais aucune qui ne laisse une marque. Les deux petits trucs que j'ai en tête, c'est le fait de pouvoir parier sur on joueur qu'on va essayer de battre en début de course, et la seconde, liée, ce sont les courses qui pour la plupart ne demandent pas d'être premier. On gagnera une récompense proportionnelle à notre position dans le classement, et si la course avait des frais d'entrée, alors il est possible de perdre un peu d'argent.
Le problème, c'est qu'en terme de gameplay pur, c'est vraiment banal. La maniabilité est trop lourde pour qu'on puisse vraiment prendre un plaisir arcade, tout en étant très loin de la simulation. A côté, la map est ultra quelconque, avec des défis à la The Crew posés un peu partout aléatoirement, mais jamais engageants.
En fait, le jeu est un peu à l'image de son parti pris esthétique. Il est classique, techniquement. Ca fait le taff, mais sans créativité. Mais curieusement, sur toute cette map random, on a du cell shading sur les effets de drift, de moteur ou sur notre personnage. On ne sait pas pourquoi, et ça ne se marie pas spécialement bien avec le reste du visuel "réaliste". Le titre aurait clairement gagné à mettre son cell shading partout y compris dans les environnements. Ca n'aurait pas rendu le gameplay fun, mais ça aurait fait illusion plus de 2 heures.

Terminator: Resistance
6.1

Terminator: Resistance (2019)

Sortie : 15 novembre 2019. FPS

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5

TruffeMax a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé (platine).
C'est okay. Un jeu dont on voit le petit budget, qui connait ses limites et qui fait le maximum pour en faire un jeu correct avec un vrai amour de la licence. L'ambiance est particulièrement réussie. L'univers post-apocalyptique est inspiré de la SF des années 80 et y implémente joliment son skin Terminator, avec une petite touche Fallout 3 pas déplaisante.
Après, une fois en jeu, ce n'est pas incroyable. C'est un fps d'exploration/infiltration qui alterne entre zones un peu ouvertes dans lesquelles on fera quelques quêtes annexes, et missions linéaires de shoot qui manquent clairement d'impact. Ceci dit, l'aternance entre ces deux types de mission permet à l'aventure de garder un rythme soutenu. On passera sur l'histoire sympatoche mais dont la narration est, elle aussi, influencée par Fallout 3... Pas grand chose à dire de plus, si ce n'est que c'était plaisant, en particulier dans les environnements ouverts. A la fois un jeu à licence correct et pourquoi pas une porte d'entrée pour d'autres titres post-apo. J'ai une soudaine envie de m'essayer au dernier Metro, par exemple.

First Class Trouble
6.1

First Class Trouble (2021)

Sortie : 2 novembre 2021. Aventure, Survie

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Joué en multi.
C'est du Among Us (et donc du Loup-Garou) mais avec des petites variations. Si on retrouve le système de sabotage et d'objectifs à accomplir d'Among Us, pour démasquer les traîtres, ça passe bien plus par l'observation que par juste des accusations orales ou des débats. Les traîtres peuvent gagner juste à force de saboter l'oxygène sans qu'aucune discussion ne se lance jamais sur qui est vilain. De même, les survivants s'attachent bien plus à accomplir les objectifs, trouver les cartes d'accès et remettre l'oxygène. Enfin, la possibilité pour les traîtres de pouvoir discuter en vocal sur un canal privé leur permet de mettre en place des plans bien moins aléatoirement que dans d'autres jeux du même style.
Le résultat de tout ça, c'est que même si son inspiration est évidente, c'est un jeu qui nous a offert bien plus de parties saines, sans se forcer à nous accuser ou nous défendre, même si ça reste un élément du titre. Il demande un petit temps d'adaptation, en particulier pour le maniement et la rigidité des personnages, mais ça vaut le coup.
Il y a pas mal d'items secondaires à utiliser également, mais pour l'instant, ils sont assez peu utilisés. J'ose espérer que quand on maitrisera un peu plus la subtilité du titre, ils deviendront un élément essentiel. Ce qui nous promet encore de belle parties en perspective.

Hogwarts Legacy : L'Héritage de Poudlard
6.8

Hogwarts Legacy : L'Héritage de Poudlard (2023)

Hogwarts Legacy

Sortie : 10 février 2023. Action-Aventure, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

TruffeMax a mis 4/10.

Annotation :

Terminé.
Les premières heures sur le titre fonctionnent à merveille. On découvre le château avec enthousiasme. Le soin apporté aux détails et cette représentation qui emprunte autant aux livres qu'aux films font plaisir à voir. Un rêve de gosse sans aucun doute. Le plaisir continue lorsqu'on arrive à Pré au Lard avec une ambiance qui rappelle Fable et certaines mécaniques qui fonctionnent bien comme le balai. D'ailleurs, les combats très Arkhamien sont également réussis même si sur la longueur, ils demeurent un peu simpliste.
Dans la forme, que ce soit la direction artistique ou le maniement, c'est un jeu tout à fait réussi et plaisant. Dans le fond, par contre, on réalise après une dizaine d'heures (si ce n'est moins) que le titre n'est qu'un énième open-world quelconque. On fait tous les objectifs annexes de façon automatique, pour la complétion, pas pour le plaisir. Les tonnes d'épreuves de Merlin, les tables d'astronomie, les cavernes avec un pauvre coffre à dénicher,... Tout ça fonctionne la première fois et perd complètement de sa magie les suivantes. Pourquoi une map aussi grande d'ailleurs ? Je pense que sur mes 5 dernières heures de jeu, je n'ai pas eu à revenir à Poudlard une seule fois.
En plus de ce remplissage générique et qui ne fait pas illusion, l'aventure échoue constamment à nous immerger dans son monde par son absence de choix ou de contrainte. On peut se balader en pleine nuit dans le château sans problème, la forêt interdite n'a d'interdit que son nom, on butes des ennemis à la pelle, parfois pour des devoirs, il n'y a pas d'horaires à respecter pour aller en classe (on peut pioncer au sol pour attendre...). Même quand il nous apprend logiquement des nouvelles compétences à travers les cours, le titre ne peut s'empêcher de nous coller un arbre de compétences déjà vu mille fois, alors qu'il avait l'opportunité de faire une progression du personnage plus intelligente que la concurrence.
Je vous épargne d'ailleurs mon avis sur le loot dont on n'a rien à faire et pour lequel on se contente d'équiper le plus gros chiffre sans réfléchir. Visuellement, cependant, les tenues sont chouettes mais encore une fois c'est au joueur de chercher l'immersion en équipant ce qu'il souhaite selon si l'on est au château ou à l'extérieur, ou en fonction des saisons. J'ai aimé faire ça et jouer à la poupée, mais j'aurais souhaité que le jeu s'implique aussi.
Bref, au final, c'est un Assassin's Creed ou un GoT. Un bel enrobage pour pas grand-chose.

Marvel's Midnight Suns
7.2

Marvel's Midnight Suns (2022)

Marvel Midnight Suns

Sortie : 2 décembre 2022. Stratégie tour par tour, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Le système de combat est définitivement le plus gros point fort du titre. Mêlant habilement tactique et léger deck building, il ne cesse de se renouveler avec de nouvelles capacités à débloquer, de vraies différences entre les personnages, et plein de petites idées liées aux terrains comme les pièges ou le fait de pouvoir se déplacer en poussant les ennemis. Même la repioche peut avoir de grands effets bénéfiques selon le personnage joué. C'est original, et ça ne perd pas de sa saveur étant donné que l'aventure nous pousse (au moins concernant la quête principale) à varier notre équipe mais aussi grâce à un bestiaire franchement riche qui amène toujours de nouvelles façons d'aborder l'affrontement. Chaque mouvement ou utilisation de carte implique réellement le joueur qui va se demander constamment s'il n'y a pas plus efficace à faire.
C'est top, et je suis complètement client de ce système dans un univers que j'apprécie comme Marvel. Malheureusement à terme, c'est bien ce skin qui finit par poser problème avec un ton et une écriture plus proche du MCU que des comics, et des blagues de papa qui ne font jamais mouche (la VF et les modélisations chelous des super-héros n'aidant pas). S'il y a un vrai effort de mise en scène et de mise en valeur de nos héros dans les cinématiques des quêtes principales, tout ce qui concerne l'aspect social se contente de champs contre champs ennuyants.
Et, bon sang, cet aspect social est bien trop présent. L'obligation de constamment revenir à la base entre chaque missions (même secondaires) et de passer une soirée avec un personnage, puis de dormir, puis un duel, puis d'autres dialogues avec un autre héros devient vite redondant et allonge artificiellement une durée de vie beaucoup trop longue. J'ai passé une trentaine d'heures sur le jeu, ce qui en soit, n'est pas incroyablement long, mais je pense qu'un bon tiers (si ce n'est plus) de ce temps ne représente que cet aspect social mollasson et omniprésent qui nuit complètement au rythme de l'aventure.
J'ai quand même passé un très bon moment sur Midnight Suns, grâce à ses combats, mais je regrette qu'il se concentre autant sur son aspect relationnel, surtout quand celui-ci n'est pas spécialement bien écrit.

Hi-Fi Rush
7.6

Hi-Fi Rush (2023)

Sortie : 25 janvier 2023. Action, Musique, Beat'em up

Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch, PlayStation 5

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
C'était vraiment super cool et une énorme surprise (puisqu'il est sorti en shadowdrop directement dans le gamepass). Un jeu d'une grande générosité et au concept qui parait si évident qu'on devrait déjà en avoir vu une dizaine dans ce style. Il s'agit d'un beat'em all (qui rappelle plus Devil May Cry que God of War) basé sur le rythme. Nos coups sont plus efficaces si effectués en rythme mais c'est également le cas pour les esquives ou le système de parades. Et la bonne humeur avec laquelle il construit ce système d'une efficacité redoutable est très communicative. Tout le décor, les ennemis et même la démarche de notre personnage s'agitent en rythme avec la musique et franchement c'est jouissif. Rajoutez à cela une mise en scène ultra dynamique et drôle qui rappelle Scott Pilgrim qui enchaîne avec grâce moteur du jeu et cutscenes précalculées et c'est le sourire assuré. Sauf que ce n'est pas tout ! Visuellement, c'est aussi une dinguerie avec des graphismes en cell-shading absolument splendides qui se marient à la perfection avec tout le reste de l'aventure. C'est pour toutes ces raisons que c'est un titre d'une grande générosité et évidemment un coup de cœur immédiat.
Malheureusement, Hi Fi Rush est aussi un jeu qui a tendance à un peu trop se réfréner alors qu'il ne devrait pas, et chacune de ses qualités semble atténuée. Oui, ses combats sont super-jouissifs (et arrivé à la mission 10 quand on maîtrise mieux les combos et les invocations d'alliés, c'est génial) mais certaines missions sont tout simplement trop chiches en affrontement, rythmées par de la plateforme parfois sympathique, mais aussi par des phases un peu anecdotiques. Oui, sa mise en scène décroche des rires et envoie une bonne dose d'adrénaline mais l'écriture "comédie" tombe souvent à plat et laisse de marbre. Oui, le moteur graphique est magnifique, mais les environnements manquent légèrement de variété ou de folie.
Toutes ces petites frustrations atténuent un peu mon enthousiasme et font de Hi Fi Rush un jeu finalement un peu trop sage pour son propre bien. On débloque un mode arène infinie une fois la campagne terminée, et j'ose espérer que que mon sentiment de manque d'affrontements sera donc compensé en le relançant, mais pas forcément pour le reste. Malgré tout, Hi Fi Rush est une sacrée bonne surprise et mériterait franchement une suite dans laquelle il pourrait se lâcher complètement.

Dead Cells: Return to Castlevania
8.1

Dead Cells: Return to Castlevania (2023)

Sortie : 6 mars 2023. Roguelike/Roguelite, Plateforme

Extension sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Disons simplement que j'ai exploré les deux nouveaux biomes, affronté trois boss, assisté au générique deux fois et débloqué ce que je souhaitais (la tenue d'Alucard et le mode Richter). Ce qui est amusant, c'est aussi que c'est à travers ce dlc que j'ai fini pour la première fois le jeu, il faut dire que j'ai eu droit à des builds sacrément puissants sur mes dernières runs.
Toujours est-il que Dead Cells est toujours Dead Cells, un jeu très satisfaisant manette en main mais un peu redondant dans sa progression dans les niveaux (pour moi). Pour en profiter pleinement maintenant, j'ai activé le fait d'avoir la map totalement dévoilée. Ca me laisse des choses à découvrir sans forcément passer par chaque recoin de peur de louper un chemin.
L'univers Castlevania se prête parfaitement au titre (mais l'humour de Dead Cells, moins) et visuellement c'est un régal. Tout est amené avec amour et respect et les clins d'oeils sont nombreux. C'est du bon fan-service, notamment avec l'ajout du mode Richter où l'on retrouve un gameplay plus rigide et plus proche des Castlevania 2D.
Je reste tout de même légèrement sur ma faim. Deux biomes, ça me semble tout de même un peu léger, moi qui pensait vraiment voir l'aventure transformé en Castlevania. Ce n'est pas bien grave et pour la qualité (au moins visuelle et sonore) de ces maps, ça vaut le coup, mais au final, ça me donne juste envie de relancer la saga en question.

Metroid Prime 2: Echoes
7.5

Metroid Prime 2: Echoes (2004)

Metroid Prime 2: Dark Echoes

Sortie : 26 novembre 2004 (France). FPS

Jeu sur GameCube, Wii

TruffeMax a mis 5/10.

Annotation :

Abandonné.
On prend les mêmes et on recommence. Metroid Prime 2 ressemble en tous points à son aîné. Même gameplay, même formule, même progression (typique des Metroid en général). Quelque part je ne m'attendais pas à autre chose en le lançant. J'avais bien aimé la transposition réussie de la formule 2D en 3D dans le premier, et je suis toujours très étonné par l'ambiance sombre et le sentiment de solitude qui se dégage de ces deux titres, en particulier pour des licences Nintendo. J'apprécie également l'interface, immersive.
Le problème c'est qu'il y a des petits éléments qu'on pouvait pardonner au premier qui deviennent vite frustrants ici. Je pense par exemple aux ennemis qui reviennent constamment dans les différentes salles dès qu'on les quitte, ou au fait de devoir absolument tout scanner pour interagir avec les éléments de l'environnement.
Pourtant, le pire dans cet épisode, c'est malheureusement son ajout principal, à savoir son dark world. Il s'agit d'un monde parallèle qui se superpose avec le monde classique, sauf qu'il est noyé dans les ténèbres et fait constamment perdre de la vie au joueur, obligé de naviguer dans des champs de protection qui remettent de la vie. Et il n'y a rien de moins amusant à avancer en perdant de la vie et à attendre dans ces zones protégées qu'elle remonte. Ce n'est pas intéressant et ça rend juste la traversée du dark world fatigante. Je vous rassure, on acquiert quand même une tenue qui nous fait perdre beaucoup moins de vie quand on y va au bout de quelques heures de jeu, mais ça n'enlève pas complètement l'aspect laborieux.
Dans l'ensemble, je dirais même que cet ajout de dark world casse un peu la formule, rendant Metroid Prime 2 très confus quand à l'objectif à accomplir ou la zone suivante à atteindre, justement parce qu'on navigue constamment entre ces deux mondes, mais avec une seule map. J'ai dû aller plusieurs fois consulter une solution pour savoir ce que je devais faire par la suite, ce qui explique mon abandon après environ 6h de jeu.
Mécaniquement la formule reste solide d'où ma note pas si mauvaise, mais je pense qu'à choisir il faut privilégier le premier. J'abandonne aussi pour ne pas trop me lasser à cause de cet épisode et laisser une chance au 3.

Castlevania: Circle of the Moon
7.2

Castlevania: Circle of the Moon (2001)

Akumajō Dorakyura: Sākuru obu za Mūn

Sortie : 22 juin 2001 (France). Action-Aventure, Plateforme

Jeu sur Game Boy Advance

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Bon ok, pas tout à fait. J'ai abandonné face au boss de fin hallucinant de difficulté, et j'ai franchement la flemme d'aller farmer 5h pour une maigre différence. Toujours est-il que c'était un épisode franchement cool. Je l'ai vraiment lancé par curiosité pour voir l'évolution de celui-ci à Aria of Sorrow et j'ai fini par totalement accrocher. C'est un épisode très carré, sans fioriture. On est dans un château ouvert, point, pas de map inversée ou de monde alternatif. Il va à l'essentiel. Si il a fallu m'habituer au maniement trop lourd du personnage, j'ai beaucoup aimé la difficulté qui semble plus hériter de la formule initiale que du Igavania, que ce soit dans la traversée des zones que face aux boss. Chaque environnement peut potentiellement faire suer, et même certains passages de plateforme peuvent se révéler coriaces à cause du mouvement de recul du héros. J'y ai vraiment vu un mélange entre la construction en Igavania et le gameplay exigeant des premiers épisodes, et ça en fait du coup un titre particulièrement appréciable pour ceux qui aiment les deux formules. Dommage que cette difficulté dépende aussi un peu trop du levelling, même si je n'ai jamais eu à farmer l'expérience pour passer de niveau (à part à la toute fin encore une fois).
Même le système de cartes à équiper qui me laissait dubitatif au début se révèle être un chouette ajout et amène une bonne variété dans la façon d'approcher tel ou tel affrontement. Les possibilités sont nombreuses et l'aventure nous invite à en changer régulièrement.
Les musiques étaient également de bonne factures et visuellement c'est loin d'être moche pour de la GBA, avec des décors sobres et élégants fidèles à la saga, même s'ils manquent peut-être un peu d'un grain de folie.
Un très bon moment en définitive.

Like a Dragon: Ishin!
7.2

Like a Dragon: Ishin! (2023)

Ryu Ga Gotoku: Ishin! Kiwami

Sortie : 21 février 2023. Action-Aventure, Beat'em up

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Arrêté.
Ce n'est pas vraiment un abandon, parce que j'ai déjà fait Yakuza Ishin sur PS4 dans sa version Japonaise et c'était un de mes titres favoris de la saga. Sauf que la saga, j'avoue que j'en ai fait un peu le tour. Cette formule, je la connais par coeur, et ces derniers temps, je réalise que si j'ai envie d'y replonger, c'est plus pour retrouver la saga Kazuma. De plus, si ce remake fait correctement les choses, j'ai quand même l'impression qu'il y a un quelque chose qui ne sonne pas juste. C'est difficile de mettre le doigt dessus, mais je ne retrouve pas du tout le plaisir que j'ai pu avoir sur sa version originale. Visuellement, il est certain que des changements ont été opérés. L'aventure a des teintes de couleurs beaucoup plus froides, et même si techniquement il est plus beau que le Ishin d'origine, je le trouve aussi beaucoup plus austère.
La traduction française souffle aussi le chaud et le froid. Si j'apprécie la simple existence de cette traduction pour un jeu qui nous plonge dans un contexte politique assez complexe, les dialogues ne me semblent pas du tout cohérents avec la période en question. Tout est trop familier, et je ne pense pas que ça vienne de l'écriture japonaise.
Autrement, ça reste un Yakuza qui revient à une formule que j'apprécie bien plus que le tour par tour du 7, donc il n'est pas impossible que je le relance lorsqu'une vague de nostalgie pour la série me reviendra.

Castlevania: Harmony of Dissonance
7.2

Castlevania: Harmony of Dissonance (2002)

Castlevania: Byakuya no Concerto

Sortie : 20 septembre 2002 (France). Action-Aventure, Plateforme

Jeu sur Game Boy Advance, Wii U, Nintendo Switch

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Terminé.
Peu apprécié en général, ce Castlevania n'était pas du tout désagréable mais peu mémorable. Il lui manque un petit quelque chose pour l'élever. Les deux châteaux, ça fait déjà vu et un peu rallongement superficiel, mais ils se traversent sans déplaisir. Le plus gros souci, c'est la difficulté aux abonnés absents, ce qui est vraiment une première pour moi dans un de ces jeux 2D. Je n'ai jamais eu de problèmes dans la traversée des environnements ou face aux boss. Nos pouvoirs sont bien trop puissants (je crois que Dracula ne m'a pas touché une seule fois) notamment à cause de la magie combinable avec les armes secondaires qui font des dégâts dévastateurs et qui en plus nous offrent des frames d'invincibilité quand on les déclenche. Nos mouvements sont aussi bien trop vifs grâce au dash. Ce qui là encore est agréable (surtout après la rigidité de Circle of the Moon), mais l'équilibrage s'en trouve complètement cassé.
Visuellement, le jeu a très mauvaise réputation, et effectivement il y a quelques salles agressives (notamment la dernière) mais ça ne m'a pas tant choqué que ça. C'est plus criard et moins sobre que son prédécesseur, mais bon, pourquoi pas ? Le château de Dracula est un bon prétexte pour expérimenter dans la direction artistique. Dommage pour la musique absolument atroce par contre. Ce ne sont pas tant les mélodies le souci mais la qualité de la puce sonore de la GBA que les développeurs ont décidé de négliger au "profit" des graphismes. Jouer à un Castlevania en coupant le son, je n'ai pas l'habitude.
Un Igavania qui se fait en mode automatique, sans challenge ni grande idée. Mais ça reste un titre sympathique et peut-être un brouillon pour les suivants.

Escape Academy
7

Escape Academy (2022)

Sortie : 14 juillet 2022. Aventure, Réflexion

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 7/10.

Annotation :

Joué en coop'.
C'est littéralement un jeu d'escape game. Comme "en vrai", on nous fait rentrer dans des salles thématiques où l'on doit coopérer pour résoudre des énigmes et des puzzles propres à de l'escape game. C'est à dire que rien n'a beaucoup de sens en dehors du jeu, et c'est un truc qui me gène, mais qui n'est pas spécifique à Escape Academy du coup.
C'est agréable et évidemment plaisant avec sa compagne mais avec des salles qui sont pensées pour durer en moyenne une vingtaine de minutes, ça manque de complexité. On résout tout franchement rapidement, avec un peu de réflexion satisfaisante mais sans grand moment "eurêka !"
Donc bien mais pas dingue. Ceci dit, c'est un petit jeu sympathique qui fait son taff en coop' et qui occupe agréablement une après-midi à deux.

Metroid Prime 3: Corruption
7.5

Metroid Prime 3: Corruption (2007)

Sortie : 26 octobre 2007 (France). FPS, Aventure

Jeu sur Wii

TruffeMax a mis 7/10.

Annotation :

Terminé.
J'ai bien aimé cet épisode. Je l'ai même largement préféré au 2 qui me semblait faire redite avec des nouveautés agaçantes. Ici, le 3 change radicalement de ton. On croise quelques pnjs, il y a plus de cinématiques au début pour introduire l'histoire (anecdotique ceci dit) et plus de dialogues. Le résultat c'est un jeu où l'on se sent beaucoup moins solitaire, et franchement après deux jeux identiques, ce changement de ton ne m'a pas dérangé, au contraire.
Ce changement se traduit aussi dans le level design bien plus dirigiste et linéaire que précédemment. Là encore ça ne m'a pas dérangé, et j'ai globalement eu du plaisir à faussement explorer. D'autant plus que le fait de pouvoir passer de planètes en planètes rajoute une dimension space opera très agréable. Malheureusement, cet aspect plus linéaire ne se marie pas forcément très bien à une formule Metroid. Formule que de base, j'ai pas mal de difficulté à apprécier et qui me semble plus que jamais assez superficielle. Les améliorations d'armures de Samus ne servent qu'à débloquer des nouveaux accès de façon peu immersive. C'est l'équivalent d'un code couleur sur les portes (qui est déjà présent en plus) pour bloquer le joueur, mais ça ne me semble jamais logique ou intéressant, comme ça pourrait parfois être le cas dans un Igavania. Alors comme dans Dread, on croise une porte rouge inaccessible, on avance sur le seul chemin possible pour avoir au bout l'amélioration qui débloque les portes rouges, et ainsi de suite.
Malgré ce sentiment, j'ai quand même eu un certain plaisir à découvrir cet épisode, notamment grâce à sa direction artistique souvent très élégante ainsi que sa bande son hypnotisante.
Reste que c'est un jeu Wii, et que je déteste cette console. Entre le pointeur qui fait occasionnellement n'importe quoi (m'obligeant quand même à fermer les volets quand j'y jouais) et la fatigue de jouer sans jamais se reposer le bras, voir se chopper des crampes, c'est l'enfer, malgré le petit sentiment d'immersion en plus dans la première heure. Je le referai surement avec plaisir à la manette sur émulateur ou en remaster, mais plus jamais sur Wii.

Banjo-Kazooie
7.8

Banjo-Kazooie (1998)

Sortie : 17 juillet 1998. Action-Aventure, Plateforme

Jeu sur Nintendo 64, Xbox 360

TruffeMax a mis 7/10.

Annotation :

Arrêté au dernier stage.
J'avais un super souvenir d'enfant à juste me balader dans des mondes colorés sans forcément faire les objectifs et une vraie crainte d'y rejouer aujourd'hui et de déchanter. Le résultat est finalement positif, bien que nuancé. Banjo-Kazooie est toujours un très bon collectathon. Il est parfaitement équilibré. Il y a juste assez de collectibles différents à récupérer et les différents niveaux sont juste assez grands pour paraitre denses mais pas intimidants. Dans l'ensemble, j'ai donc eu un réel plaisir à traverser le jeu et faire le 100% dans les premiers mondes. La palette de mouvements est aussi très chouette et le maniement est impeccable malgré quelques petits soucis de caméra.
Ceci dit, plus on avance et plus le titre est inégal, avec des objectifs parfois obscurs, agaçants, ou juste inintéressants. La progression se fait tout de même assez naturellement, et n'est jamais totalement déplaisante, mais j'ai fini par me lasser. Le problème surtout, c'est l'enrobage de Banjo-Kazooie. Si je garde une certaine affection liée à l'enfance pour ses musiques de cirque, son écriture débile ne me fait même plus sourire et se révèle surtout lourdingue. Plus gros problème encore, visuellement sa direction artistique est très inégale. Les premiers niveaux colorés sont sympathiques, mais plus on avance plus on traverse des niveaux franchement moches (le bateau, les égouts, le manoir) avec cette fâcheuse tendance à foutre des yeux sur tout plein d'objets pour en faire des ennemis.
Enfin, le hub relativement linéaire, mais de plus en plus étendu m'a aussi fatigué tant je le trouve peu intuitif, et tout retraverser à chaque fois pour atteindre le stage que je souhaitais en début de session est devenu très laborieux. Il y a certes des raccourcis, mais vu que je ne savais plus où ils se situaient ni où ils m'amenaient, ça ne m'a pas grandement aidé.

Metroid Prime Remastered
8.3

Metroid Prime Remastered (2023)

Sortie : 9 février 2023 (France). FPS, Aventure

Jeu sur Nintendo Switch

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Terminé.
Eh bien, les Metroid Prime, ce n'est toujours pas une saga que j'apprécie énormément.
J'ai vraiment aimé la première moitié quand le jeu nous laisse explorer et découvrir les 4 zones principales dans un ordre assez logique et de façon instinctive. Je trouve qu'on y voit vraiment la transposition élégante de la formule 2D en 3D. D'autant plus qu'en se remettant dans le contexte de la sortie, c'était un jeu étonnant avec son envie d'immersion, son hud intelligent, son sentiment de solitude et son scanner qui se charge de raconter l'histoire de façon très optionnelle.
Mais passé un certain point, le jeu n'a plus rien à nous faire découvrir. On se retrouve juste devant du backtracking infini : on retourne ici pour traverser 2 nouvelles salles, obtenir un pouvoir qu'on n'utilisera que pour débloquer la suite à l'autre bout du monde. Et à nouveau, 2 salles plus tard, tiens une nouvelle compétence qui va te permettre de continuer la zone à des kilomètres de là ! On ne fait plus que ça, et quand on a obtenu tous les pouvoirs, qu'on est prêt à terminer, le jeu nous fait une nouvelle fois retraverser l'ensemble des environnements pour trouver 12 artefacts qui sont parfois cachés de façon tellement absurde que même avec leurs petits indices, je ne vois pas comment on peut les trouver sans soluce.
Passé la première moitié qui m'a donné du plaisir, j'insiste, le reste était d'un frustrant... Le jeu n'est pas difficile ou motivant, il est juste laborieux. Cela passe par des portes qu'on doit ouvrir en changeant constamment d'armes, aux ennemis parfois sacs à pv comme les fantômes chozos ou juste les pirates qui ne peuvent être tués qu'avec un seul type d'arme.
Ce qui me fait dire que la progression de Metroid Prime, le sentiment qu'il donne au joueur, n'est jamais satisfaisant. On ne se sent jamais plus fort, éventuellement plus résistant grâce à une plus grand barre de vie, mais c'est tout.
Face aux ennemis, on a juste plus d'options, mais bien souvent une seule est à privilégier. Et ça c'est quand le jeu ne décide pas pour augmenter sa difficulté de nous plonger dans le noir avec un viseur infrarouge qui brûle les yeux. Laborieux, mais jamais intéressant encore une fois.
Ce qui me fait tout de même relativiser c'est que ce soit le premier, et que, une nouvelle fois, j'ai aimé y jouer pendant un bon moment. Mais ses errances n'en font vraiment pas un titre que je peux considérer comme mémorable. J'ai largement préféré le 3 qui est bien moins frustrant dans

Castlevania: Aria of Sorrow
7.9

Castlevania: Aria of Sorrow (2003)

Sortie : 9 mai 2003 (France). Action-Aventure, Plateforme

Jeu sur Game Boy Advance, Wii U

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Bon, ok, j'ai eu la mauvaise fin... Mais pour avoir la bonne c'était un peu relou et après trois épisodes, je commençais à me lasser un peu, en particulier parce que mes dernières sessions consistaient déjà à retraverser le château de fond en comble. Ceci dit, c'était très cool ! Clairement le meilleur épisode de la GBA et enfin parfaitement équilibré dans sa difficulté. On sent la différence quand on gagne des niveaux et les statistiques des équipements également, mais chaque découverte de nouvelle zone a son lot de challenge et de salles plus ou moins éprouvantes. Sa richesse dans la variété des armes et sa collecte d'âmes le rend enfin digne de Symphony of the Night, et offre un gameplay qui se renouvelle. Le level design est toujours efficace, mais il l'était déjà dans ses prédécesseurs, et je commence à en voir les limites. Par contre, visuellement, c'est un régal. Moins sobre que Circle of the Moon mais plus élégant que Harmony of Dissonance. Quant au postulat futuriste, ce n'est qu'un prétexte pour les 8 lignes de dialogues constituant le scénario mais eh, c'est un effort sympathique qui change un peu même si en jeu, ça ne change absolument rien, le bestiaire et le château restant dans une ambiance gothique.

Resident Evil 4
8.2

Resident Evil 4 (2023)

Baiohazādo Fō

Sortie : 24 mars 2023. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series X/S, iPhone

TruffeMax a mis 7/10.

Annotation :

Terminé.
Mon avis n'a pas changé entre avant la sortie et après l'avoir fini : je ne comprends toujours pas l'intérêt. C'est un chouette jeu, et j'ai pris du plaisir à le faire. C'est un vrai remake en ce sens que le maniement a changé, les environnements aussi visuellement, et certaines séquences sont rajoutées ou supprimées. Je pense que sa plus grande réussite réside dans une meilleure cohérence dans ses lieux. Ils sont tous mieux connectés, et même si l'aventure reste linéaire, il n'est pas rare de pouvoir faire demi tour pour aller compléter une quête annexe ou récupérer un trésor. Ca donne plus de cohésion au monde, à l'univers et j'ai apprécié ça. De même, je serai peut-être seul sur mon arbre mais la narration un peu plus présente choisi de s'orienter plus sur le goofyness qui était présente dans l'original mais surtout vers la fin. Là on a une mise en scène plus dynamique dès le début et des cutscenes marrantes tout du long (ainsi qu'un plus grand rôle pour Luis).
Alors, oui, c'est sympa de le refaire ainsi, en comparant ce qui a changé ou non, avec parfois des (petites) surprises, mais dans l'ensemble, je n'ai pas non plus été emballé. Les remakes des 2 et 3 étaient dingues parce que c'était une revisite complète des jeux qui n'avaient rien à voir ni dans le gameplay ni dans la mise en scène. Ca fait coexister les originaux et leurs remakes dans le même monde sans que l'un ne remplace l'autre. Là, on sent qu'ils changent assez de choses pour justifier cette idée que "non il ne remplace pas l'original", mais fondamentalement ça reste un jeu très similaire. Et si le confort de la maniabilité est agréable avec les parades notamment, c'est aussi un titre qui se traîne dans l'ombre de l'original. Il ne pourra jamais avoir le même impact.
RE4 a influencé toute une partie du médium. Y rejouer aujourd'hui en se replaçant dans le contexte, c'est jouer à une pièce d'histoire du jeu vidéo, et qu'on n'aime ou pas le genre ou le jeu, il est important. RE4 Remake, en comparaison, ça semble juste être un de ces jeux à la Dead Space ou Gears que l'original a inspiré. C'est un bon jeu, mais c'est un TPS comme on en a déjà vu quoi. J'ai quand même eu du plaisir, parce que je suis client de la saga, mais en plus, comme l'original, il traîne en longueur et sur mes deux dernières sessions, j'en avais franchement marre.

The Murder of Sonic the Hedgehog
6.4

The Murder of Sonic the Hedgehog (2023)

Sortie : 1 avril 2023. Visual Novel

Jeu sur PC, Mac

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Terminé.
J'avoue que sortir un jeu-blague autour de Sonic pour le 1er avril quand je vois la gueule de Sonic Frontiers, ça me fait moyennement rire. Pourtant, si le trailer semble être une simple blague, derrière il y a bien un vrai jeu. Un petit jeu, par contre. Il s'agit d'in visual novel d'enquête dirigiste, qui dure 1h30, dans lequel on ne peut pas vraiment faire d'erreur, ponctué de séquences d'arcade correctes. C'est tout, mais c'est déjà une petite expérience qui se prend finalement au sérieux, avec une trame narrative sympathique autour d'un murder mystery impliquant quelques amis de Sonic. Agréable, parfois même amusant dans ses dialogues et doté d'une bande son rythmée, The Murder of Sonic the Hedgehog semble finalement plus proche d'un vrai petit cadeau plutôt qu'une blague de mauvais goût.

Horizon: Forbidden West
7

Horizon: Forbidden West (2022)

Sortie : 18 février 2022. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, PC

TruffeMax a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé (platine).
C'était comme le premier épisode, en plus fluide, moins contraignant dans l'exploration notamment grâce à la paravoile et le fait de pouvoir grimper un peu plus régulièrement. Autrement, les différences ne sautent pas aux yeux mais apparaissent petit à petit. La plus flagrante évolution apparait dans les quêtes annexes bien plus soignées et contextualisées que dans le premier. J'ai eu du plaisir à en accomplir beaucoup juste pour le plaisir d'aider tel ou tel pnj, ce qui m'a beaucoup étonné. Il faut dire aussi qu'il y a eu un énorme travail sur la performance capture des acteurs, pour les quêtes principales évidemment, mais aussi sur les missions secondaires, ce qui rend les dialogues bien plus humains et crédibles. De plus, il y a une certaine tentative à rendre les dialogues plus vivants, plus dynamique dans la mise en scène. On échappe légèrement au bête champ contre champ même si ce n'est pas encore parfait. Sur ces éléments de narration, je vois en Forbidden West un véritable héritier à The Witcher 3 qui essayait déjà de donner un vrai rythme aux conversations.
C'est donc du côté de l'écriture et de l'univers que j'ai trouvé satisfaction. Si la quête principale m'a moins emballé que celle du premier, elle reste agréable et continue de développer cet univers original et soigné. Avec ses personnages secondaires attachants que l'on recrute quasiment, c'est tout de même dommage qu'il n'y ai pas plus de choix scénaristiques ou dans les dialogues pour influencer nos relations.
A côté de ça, Horizon Forbidden West reste un open world très générique. On est face à une bien trop grande map, et trop de contenu : collectibles, quêtes annexes, zones de chasse, arènes de combat, donjons (avec les creusets), tours pour dévoiler la map (les Longs-cous). Même si le titre n'abuse pas dans ses quantités (il n'y a que 5 ou 6 creusets), on se noie tout de même devant cette map bien trop grande et surtout cette approche vue et revue du monde ouvert. Malgré l'écriture,, malgré la claque technique évidente et la direction artistique réussie, malgré les combats toujours aussi dynamiques et originaux (et plus varié grâce à une tonne de possibilités entre les pièges et les différentes armes) basés sur les dégâts localisés, on finit par se lasser du titre. J'ai beau avoir été chercher le platine (très accessible), les dernières heures m'ont semblé rébarbatives.

Inscryption
7.9

Inscryption (2021)

Sortie : 19 octobre 2021. Roguelike/Roguelite, Jeu de cartes

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch

TruffeMax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Pfouah, on ne m'avait pas menti, c'est bien une sacrée claque. Malheureusement, en parler c'est déjà spoiler. Le simple fait de parler de la présence de twists c'est déjà spoiler, mais à ce stade, je pense qu'on sait tous qu'Inscryption regorge de retournements de situations. Pourtant, de base, c'est un rogue-lite de cartes déjà très plaisant. Il a une ambiance macabre de dingue visuellement et son système de jeu basé sur le sacrifice de nos cartes est simple à comprendre mais se densifie au fil de nos parties. L'aventure amène d'ailleurs très bien ses nouvelles mécaniques et je ne suis jamais senti submergé par le nombre de possibilités. Inscryption, en tant que rogue-lite, est un chouette titre, et même s'il peut être frustrant par son aspect die'n retry parce que notre adversaire triche en changeant ou en ne nous expliquant pas les règles, on peut nous même complètement casser le jeu en faisant des cartes surpuissantes.
Derrière ceci, comme je le disais, il y a plusieurs twists. Le premier est le fait d'être aussi face à un escape room avec des puzzles à résoudre dont les solutions se trouvent souvent au sein de la partie de carte. C'est malin, ça donne plus d'ampleur à l'expérience et une motivation nouvelle pour découvrir les autres jeux dans le jeu.
On n'est pas déçu. Inscryption se construit en fait sous forme d'actes et il est assez malin et original pour ne jamais fondamentalement changer son système de jeu, tout en faisant des séquences radicalement différentes. Daniel Mullins joue avec les codes et les genres du jeu vidéo, joue avec nous et nos attentes, mais ne nous prend jamais pour un idiot. C'est méta mais pas lourd, rempli d'humour noir et franchement fascinant. Seul le dernier acte m'a semblé un peu trop long, notamment parce que j'ai trouvé le système de jeu très simple à contrecarrer.

Pokémon Unite
5.9

Pokémon Unite (2021)

Pokémon UNITE

Sortie : 21 juillet 2021. Stratégie temps réel, MOBA

Jeu sur Nintendo Switch, Android, iPhone, iPad

TruffeMax a mis 7/10.

Annotation :

Joué en multi (évidemment).
Première expérience de MOBA pour moi et j'ai bien aimé. Le fait de n'avoir que deux camps simplifie surement grandement les choses, mais du coup c'est très cool pour un novice comme moi. Visuellement, le skin Pokemon est bien appliqué avec des créatures qui ont des pouvoirs correspondant à la saga, et le fait de pouvoir les faire évoluer. Bon par contre, on sent que la communauté est remplie de jeunes et que la tactiques n'est pas forcément leur objectif principal. Sans vouloir sembler méprisant, j'ai quand même été surpris de finir la plupart des parties en tête du classement. J'imagine que le rang joue aussi, et j'ose espérer trouver des adversaires un peu plus investis en évoluant.
Ca ne me déplait pas donc, et je reconnais le caractère très addictif du concept, en ressentant aussi ce sentiment de "allez, une petite dernière".
Par contre, le titre est honteux sur son ergonomie, avec des dizaines de menus ultra confus et qui ont en plus l'indécence de ramer (là où en jeu, il n'y a aucun souci).

Chorus
6.7

Chorus (2021)

Chorvs

Sortie : 3 décembre 2021. Action-Aventure, Simulation de vol

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Arrêté.
Bonne surprise. Je ne devais pas être dans le bon mood quand je l'ai lancé pour la première fois l'an dernier. Chorus est un très bon shooter spatial. C'est très arcade, et finalement, on passe la majorité de son temps à éliminer les ennemis avec nos trois types de tirs différents (mitrailleuse, lasers, rockets). Pourtant le titre arrive à garder notre attention grâce à deux éléments. Le premier, c'est que le maniement est très agréable. On a droit à quelques compétences sympathiques pour créer des affrontements épiques, comme le fait de se téléporter derrière les ennemis, mais surtout grâce au drift dont on ne se lasse jamais (qui est de toute façon essentiel).
La seconde raison, c'est le contexte. Avec ses quelques cinématiques, et ses nombreux dialogues, Chorus prend sans cesse le temps d'installer son histoire, ses protagonistes et ses enjeux. C'est le cas également pour ses quêtes annexes qui peuvent parfois se révéler à tiroirs. De vraies petites histoires dans la grande. Ce qui est dommage c'est que la grande histoire manque légèrement d'émotion, malgré la volonté d'en faire quelque chose d'épique. Il manque à Chorus un peu de personnalité dans son univers, malgré le fait qu'il essaye énormément.
Je regrette aussi qu'il soit trop long. J'y ai joué une dizaine d'heures, en faisant pas mal de quêtes annexes, et j'ai réalisé que j'avais à peine dépassé la moitié de l'aventure, alors que j'ai le sentiment d'en avoir fait le tour. Attention, ce furent 10 bonnes heures, et c'est plus que le temps que je passe d'habitude sur ce genre de jeux, mais j'arrive à ma limite, d'autant plus que je m'arrête juste après un énorme affrontement de boss, ce qui me satisfait pleinement pour m'arrêter là.

Warframe
6.6

Warframe (2013)

Sortie : 25 mars 2013. Action, MMO

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S, iPhone, iPad, Mac, Android

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Jeu infini.
Relancé après y avoir un peu joué il y a deux ou trois ans sans trop me souvenir pourquoi je l'avais abandonné.
Après un nouvel arc narratif d'introduction auquel je n'ai absolument rien compris, j'ai enfin pu replonger dans le "vrai" jeu et le plaisir est immédiat. Il faut dire que Warframe bouge bien. On court constamment en grimpant ou plongeant sans réelle limite et en découpant ou en tirant sur les ennemis avec une fluidité impressionnante. Cette palette de mouvements jouissive combinée à un très bon feeling sur les différentes armes en font un jeu très plaisant sur les premières heures.
Je me suis quand même vite souvenu de la raison de mon abandon initial. Passées les premières missions, on se retrouve bien vite inondé sous les objectifs sans trop savoir ce qu'il faut privilégier. Heureusement avec un peu de bonne volonté et quelques guides à lire sur internet, on comprend ce qu'on peut faire en priorité.
J'ai pris pas mal de plaisir à enchaîner les missions et faire évoluer mon Warframe, d'autant plus que le système d'améliorations du personnages basé sur des mods est particulièrement ingénieux et plus malin qu'un banal leveling d'action-RPG.
Pourtant après une quinzaine d'heures, j'ai fini par m'ennuyer sur l'aventure. Le problème réside principalement dans l'absence de difficulté. J'ai du avoir un pic de difficulté qui m'a poussé à faire attention et à améliorer mes mods jusqu'à de nouveau tuer tous les ennemis en un seul coup. Les 7 heures qui ont suivi n'ont rien changer, et je ne vois pas ce que je pourrais avoir envie d'améliorer quand je suis déjà surpuissant. Et si je dois jouer encore 20 heures avant de voir un nouveau pic, c'est non.
C'est dommage parce qu'en arrivant sur Mars, la direction artistique qui me laissait de marbre commençait à proposer de nouveaux environnements sympathiques.

The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom
8.4

The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom (2023)

Zeruda no Densetsu: Tiāzu obu za Kingudamu

Sortie : 12 mai 2023. Action-Aventure

Jeu sur Nintendo Switch

TruffeMax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Nintendo a bien compris que la plus grande qualité de Botw c'était sa map. Ainsi, le recyclage est de mise mais avec un intérêt renouvelé. L'accent est toujours mis sur l'exploration et la découverte, mais l'ambiance a changé. On ne la traverse plus dans une ambiance calme et solitaire, mais de façon plus efficace, plus ingénieuse, grâce aux nouveaux pouvoirs absolument fantastiques qui nous permettent de faire nos propres construction, efficaces ou loufoques. L'aspect gameplay émergent du premier s'en trouve donc décuplé ici, Nintendo offrant aux joueurs les outils pour qu'ils soient créatifs et tout cela renouvelle le sentiment de découverte, ce qui est le plus beau cadeau qu'ils pouvaient faire aux fans de Botw. Loin d'être un simple dlc (c'est insultant pour le jeu et les développeurs), Tears of the Kingdom modifie donc assez sa map pour qu'elle s'adapte aux nouvelles fonctionnalités, mais propose aussi plus de challenges avec des ennemis assez coriaces dès le début. En contrepartie, le monde semble plus vivant, plus réactif à ces menaces. Dans les faits, pourtant, il n'y a pas tant de changement, les villages sont les mêmes, et pourtant, le fait de croiser la cavalerie qui s'attaque aux monstres, et bien plus de pnjs se balader aident à créer ce sentiment.
La découverte ne s'arrête pas là, puisqu'il y a aussi la présence des îles céleste, chouette ajout qui permet là encore de pousser le joueur à la créativité pour passer d'île en île. Surtout, il y a la surprise des profondeurs, zone immense et oppressante qui propose là encore plus de challenge mais aussi des récompenses qu'on est heureux de trouver sans passer par l'achat d'amiibo.
Si tout cela renouvelle l'expérience et font de Totk un jeu exceptionnel, on peut tout de même se sentir un peu déçu de la structure des quêtes principales qui n'a que peu changé. Pire, les donjons, même s'ils se renouvellent visuellement, m'ont paru moins inspirés que dans l'épisode précédent alors que ce n'était déjà pas sa plus grande qualité. Enfin, l'histoire qui m'a décroché une petite larme, offre des séquences très épiques sur la fin, mais je ne suis pas sûr que sa narration soit parfaitement pertinente avec le reste de l'aventure. On s'interroge sur l'absence de réaction des personnages sur certaines révélations, certaines cinématiques se répètent, et une section traîne beaucoup trop en longueur, en comparaison avec le sobre affrontement de fin de Botw qui sonnait juste.

Diablo IV
6.4

Diablo IV (2023)

Sortie : 6 juin 2023. Hack'n'slash, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Mac, PlayStation 5, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé (la campagne).
Loin d'être fan de la licence (je n'ai fait que Diablo 3 qui était sympathique mais oubliable), j'ai pris ce quatrième épisode dans la seule optique d'y jouer en coop'. Finalement, malgré un début difficile, j'ai surtout pris plaisir à monter niveau 50 en solo avec une sorcière. Si le plaisir de jeu était moins immédiat que sur Diablo 3, à terme, la richesse et la liberté que nous offre le jeu pour faire le build que l'on souhaite est très satisfaisante. Côté feeling, c'est un titre évidemment très bourrin et très addictif et malgré certaines hitbox qui m'ont semblé un peu aléatoire, j'ai beaucoup aimé les affrontements de boss qui demandent de l'attention dans le positionnement.
Beaucoup de plaisir donc, même si je ne suis toujours pas un grand fan de l'aventure. Visuellement je préfère largement l'esthétique plus stylisée du 3 à celui ci, triste et terne, et pas assez radicale. L'histoire me passe un peu au dessus, même si on la suit quand même grâce à de légers efforts sur la mise en scène et la narration.
Surtout ma plus grande déception vient du mode coop', très ennuyant et mal équilibré puisqu'on roule sur le jeu, et ce jusqu'au niveau 50. Au delà et dans des modes de difficultés plus élevés, c'est surement plus amusant, mais le jeu nous en interdit l'accès tant que la campagne n'est pas terminée. Une décision absurde qui nous a saboté l'aventure. Qui plus est, en solo comme en coop', je ne suis pas un grand joueur de endgame. J'ai quand même atteint mes objectifs de débloquer la difficulté de monde 3 et le deuxième arbre de compétences, mais je ne me vois pas farmer indéfiniment les donjons sans ligne directrice à suivre.

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