Je ne suis rien sans toi - Ta gueule salaud, retourne voir ta pouf

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Jean-Luc Godard et Anna Karina

Il y a clairement des films qu'on ne devrait jamais revoir. Celui-ci vivait dans ma mémoire comme un des films de ma vie, parce que Godard mais surtout parce que mon actrice préférée, je dirais même mon idéal féminin, partout tout le temps dans des plans devenus cultes par sa seule présence et sa faculté unique à imprimer l'objectif.

Alors forcément en rentrant dans la salle de cinéma pour y découvrir une très belle version restaurée, j'étais persuadé de vivre un moment immense. Résultat : - 1, et j'ai de la peine d'avoir vu un très bon film alors que ce qui me sert de cœur me rappelait depuis des dizaines d'années que c'était un monument.

Moralité : Laissons les souvenirs en paix.

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Roger Vadim et Brigitte Bardot

Vadim a eu Bardot mais pas le talent... (cf critique)

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Arnaud Desplechin et Emmanuelle Devos

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Noah Baumbach et Greta Gerwig

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Woody Allen et Diane Keaton

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Woody Allen et Mia Farrow

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Woody Allen et Scarlett Johansson

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Woody Allen et Emma Stone

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John Cassavetes et Gena Rowlands

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Ingmar Bergman et Liv Ullmann

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Luc Besson et Anne Parillaud

Léon avec des bas nylon... (cf critique)

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Luc Besson et Milla Jovovich

Et hop, une Milla dans mon pieu... (cf critique)

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Hal Hartley et Adrienne Shelly

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Andrzej Zulawski et Sophie Marceau

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David Lynch et Isabella Rossellini ( et sans doute un peu Laura Dern, petit coquinou, va ! )

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David Lynch et Laura Dern

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Aki Kaurismäki et Kati Outinen

Revoir ce film 20 ans après sa sortie confirme qu'il est probablement le plus emblématique de la petite musique kaurismäkienne. Pas mon préféré mais celui qui symbolise à merveille l'art de l'évolution stagnante, du comique doux-amère, des êtres à la marge du cinéma autant que de la société. En quelque sorte l'art du réalisme surréaliste.

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Roman Polanski et Emmanuelle Seigner

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Bertrand Blier et Anouk Grinberg

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Serge Gainsbourg et Jane Birkin

Un film à l'image de Gainsbourg, malsain, littéraire, provocateur, dérangeant et poétique.

Malheureusement le génie musical n'était pas un grand cinéaste, et c'est criant tant il peine même à placer sa caméra. Par contre il est émouvant de constater que quand il s'agit de capturer sa muse, troublante Birkin, l'objectif se fait soudain doué.

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Amos Kollek et Anna Thomson

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Claude Chabrol et Isabelle Huppert

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Claude Chabrol et Stéphane Audran

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Maurice Pialat et Sandrine Bonnaire

A chaque fois que je revois un Pialat je suis sidéré de constater à quel point il est indépassable sur bien des points. L'intelligence des dialogues, la façon dont il diagnostique les failles béantes d'une famille (et donc d'une société) en une scène de repas, cette violence qui se mêle à la douceur, la direction d'acteurs et sa faculté à nous faire croire que ceux-ci ne jouent pas mais sont (Ici observez Sandrine Bonnaire ou même Cyril Collard, c'est prodigieux) et bien entendu sa mise en scène, jamais ostentatoire mais d'une précision absolue.

Il était tellement fort qu'on en oubliait presque qu'il était également un très grand acteur.

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Federico Fellini et Giulietta Masina

Il y a des fois où on ferait mieux de laisser nos (vagues) souvenirs tranquilles. Je me faisais une joie d'enfin revoir "La Strada", de surcroît sur grand écran et en version restaurée, et là problème, suis-je devenu insensible, toujours est-il que je suis resté bloqué sur les trèèèèèèèèèèèèèèès nombreuses pleurnicheries de Gelsomina.

Alors bien entendu le grand mélo s'est un peu transformé en calvaire (Sur ce plan au moins j'étais en osmose avec cette pauvre femme), et plutôt que de ressentir de l'empathie pour le personnage, j'avais plutôt l'impression d'entendre un petit chiot, et ces petits machins c'est tout mignon mais quand ça chiale pendant deux heures, on a un peu envie de les défenestrer.

Phénomène d'autant plus étrange que j'avais, il y a quelques semaines, énormément aimé "Les Nuits de Cabiria", véritable cousin germain de "La Strada" et pour le coup pleuré AVEC la protagoniste, également interprétée par Giulietta Masina.

Mais attention, avoir un cœur de pierre n'empêche pas d'avoir des yeux, alors je me suis régalé de certains plans incroyables et de la mise en scène grandiose de Fellini. Et puis oui la fin est juste sublime.

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Alfred Hitchcock et Grace Kelly

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Alfred Hitchcock et Tippi Hedren

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Eric Rohmer et Marie Rivière

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Eric Rohmer et Béatrice Romand

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Eric Rohmer et Arielle Dombasle