George Clinton and the P-FUNK All-Stars (Funkadelic Parliament)

Annotation :

1966-68

The Parliaments, fondé par George Clinton en 1955, était à la base un groupe de doo-wop du New Jersey qui sortit son premier 45T en 1959. Puis il en produisit ensuite quelques autres au cours des années 1966-68, regroupés sur cette compil' sympa. Le bassiste du groupe qui les accompagnait (Billy Bass Nelson) a trouvé le nom Funkadelic à l'époque où ils ont débarqué à Detroit.
Lorsque des problèmes contractuels sont survenus avec leur maison de disques, propriétaire de leur nom, Clinton a décidé de travailler sous le celui de Funkadelic et en a profité pour suivre une autre direction musicale (funk psychédélique) avec l'ensemble de ses musiciens et chanteurs.

Cette compil' des 45T de The Parliaments propose une musique souvent proche de ce que produisait la Motown dans les sixties (Clinton fut un temps auteur-maison), mais aussi les prémices de ce que Clinton fera la décennie suivante. Plusieurs titres seront d'ailleurs réenregistrés au fil des ans.

Annotation :

1968-69

Psychedelic-Funk, Funkadelic a montré la voie à beaucoup de monde aux côtés de Sly & The Family Stone. Mais ils sont demeurés moins célèbres parce qu'ils ont peu quitté les frontières étasuniennes et qu'ils ne sont pas allés à Woodstock.

Annotation :

Le groupe qui joue sur OSMIUM est le même qui joue sur les deux premiers albums de Funkadelic. Les problèmes de droits étant toujours vivaces avec la maison de disques, Clinton a ensuite abandonné le nom de Parliament pour celui de Funkadelic.
Pour le reste, OSMIUM est un ovni digne de son créateur, le meilleur de la période 1968-72.

Annotation :

Après les deux albums précédents (FUNKADELIC et OSMIUM), celui-ci n'apporte pas beaucoup plus que ce que l'on connaît déjà. Il est même parfois pénible dans ses délires trop marqués de l'époque ("Eulogy and Light").
Il fait un peu figure de longue face B de FUNKADELIC, qui serait une face A.

Annotation :

Dernier album de la trilogie originelle et fondatrice de Funkadelic qui privilégie cette fois le rock et met un peu de côté le psychédélique.
"Maggot Brain" (qui était le surnom d'Eddie Hazel) est bien évidemment la pièce de résistance de l'album.
"Pense que tu es Hendrix qui s'envole dans le grand cosmos" indiquait Clinton à ses guitaristes lorsqu'ils devaient le jouer sur scène. Personnellement, je préfère la version live de 1978.
"Wars of Armageddon" est une longue jam qui évoque pas mal ON THE CORNER de Miles Davis.

Annotation :

1971-72

Clinton décide de donner un coup de pouce à des copains musiciens du New Jersey (notamment Garry Shider, chanteur et guitariste).
Ils se lancent donc dans l'enregistrement d'un album, puis paraît un 45T ("I Miss my Baby"/"Baby, I Owe you Something Good"), mais finalement, rien de plus ne sortira. Après le test-pressing de cet EP de cinq titres (réalisé en 1972 mais distribué seulement en 2009), United Soul finira par se fondre dans Funkadelic et participera à AMERICA EATS ITS YOUNG dans la foulée.
Quelques morceaux seront ensuite repris par Funkadelic ("This Broken Heart" en 1973 et "Baby, I Owe you Something Good" en 1975).

Annotation :

Album de transition qui voit arriver Bootsy et Catfish Collins de chez James Brown, tandis qu'Eddie Hazel est parti (laissant la part belle aux claviers acidulés de Bernie Worrell) ; mais il reviendra régulièrement.
Le son a changé, la production est plus léchée et moins "rêche" que celle des trois premiers. On trouve d'anciens morceaux actualisés comme "Pussycat" (pas forcément pour le meilleur) ou "That Was my Girl" (une vieille chanson de 1966 qui n'est pas le "My Girl" des Temptations, malgré quelques similitudes).
Bref, AMERICA EATS ITS YOUNG est un patchwork assez curieux et bancal mêlant l'ancien et le nouveau ("We Hurt Too" fait un peu tâche).
C'est aussi le seul double-album de Funkadelic de la période classique.

Annotation :

Pedro Bell devient le designer attitré de Funkadelic et COSMIC SLOP est le premier album de leur période de référence, qui commence ici.
Le morceau éponyme est un classique incontournable et les délires, au lieu de partir dans tous les sens, sont cadrés.
La chenille devient papillon.

Annotation :

1970-74

Un album de chutes de studio (principalement instrumentales) enregistrées au début des années 1970.
A réserver aux inconditionnels, même s'il contient des passages sympathiques.

Annotation :

Le premier grand album de Funkadelic ! Et Eddie Hazel est de retour.

"Standing on the Verge of Getting it on", "I'll Stay" (remake d'une face B de 1968 intitulé "I'll Wait") et "Red Hot Momma" (autre remake d'un 45T de Parliament sorti en 1971) sont énormes. "Sexy Ways" est plus pop tandis que "Good Thoughts, Bad Thoughts" fait un clin d’œil planant à "Maggot Brain".
"Alice in my Fantasies" est un peu en-dessous (l'intro sera reprise par les Sex Pistols pour "God Save the Queen") et "Jimmy's Got a Little Bitch in him" est un marrant remplissage bluesy, mais l'album est excellent.

Annotation :

Clinton peut à nouveau utiliser le nom de Parliament et il ne s'en prive pas (il enlève le "The" et le pluriel cependant). Pour marquer le coup, il reprend son premier mini-tube ("Testify"), "The Goose" et "All your Goodies Are Gone" tandis que "Up for the Down Stroke" ouvre le bal des morceaux dance du P-Funk. L'album est fort sympathique, mais paraît assez mou après ceux de Funkadelic. Les guitares proéminentes d'Eddie Hazel ou de Garry Shider manquent, malgré le bluesy "Whatever Makes Baby Feel Good".

Funkadelic se consacrera désormais aux titres de funk psychédélectrique tandis que Parliament se chargera de la partie soul & dance. Mais, à deux ou trois zicos près, ce sont les mêmes groupes, qui bientôt officieront sur scène sous le nom générique de P-Funk. C'est aussi à ce moment qu'on voit débarquer les costumes outrageusement grotesques (cf. pochette).
Bientôt, Clinton se pointera avec des poissons rouges dans les talons compensés de ses bottes et Bootsy arborera ses légendaires lunettes-étoiles.

Annotation :

Parliament marque sa différence avec Funkadelic grâce à CHOCOLATE CITY. C'est le début de la prolifique collaboration Clinton-Collins-Worrell qui se poursuivra jusqu'à la fin de la décennie. Les nappes de synthés de Bernie Worrell associées aux basses bien grasses de Bootsy Collins, le tout agrémenté de chœurs féminins, de cuivres et de la grosse voix de Ray Davis (à ne pas confondre avec le Ray Davies des Kinks) constituent la marque de fabrique de Parliament, qui se démarque encore à cette époque du disco qui explose en 1974-75.
La machine P-Funk est bien lancée !

Annotation :

"Good to your Earhole" est une bonne chanson d'ouverture. "Be my Beach", sous influence hendrixienne, est un des sommets de l'album et le groove électrique de "Get off your Ass and Jam !" dépote comme il convient chez Funkadelic (Prince a dû beaucoup l'écouter).
Pour le reste, "Better by the Pound" et "The Song Is Familiar" sont sympa-sans-plus. "No Head, No Backstage Pass" est une bouillie sonore bien peu convaincante. "Let's Take it to the Stage" est un morceau assez insignifiant. "Baby I Owe you Something Good", sur un tempo ralenti, ne vaut pas la version de 1972 par United Soul. "Stuffs & Things" porte bien son nom : c'est des trucs et des machins sans intérêt. "Atmosphere" est un instrumental pénible.

Bref, on peut faire l'impasse sur celui-là et se contenter de télécharger - légalement, bien sûr ! - ses deux, trois bons morceaux.
Jamais compris la bonne réputation de cet album, très surestimé à mon avis.

Annotation :

George Clinton va pousser le principe de l'album-concept beaucoup plus loin, puisque, à partir de MOTHERSHIP CONNECTION, il va créer une mythologie qui va se développer d'album en album.
Le funk viendrait donc de l'Espace et le Lollipop Man en serait le DJ. Le Star Child invite l'auditeur à embarquer à bord de son mothership et à partager son funk (synonyme de liberté).

Avec des titres monstrueux comme "P-Funk (Wants to Get Funked up)" et "Give up the Funk (Tear the Roof off the Sucker)", le P-Funk est en orbite.

Annotation :

Pas de surprise, c'est dans la lignée des deux précédents albums de Parliament. Ce qui n'est pas surprenant, vu que STRETCHIN' OUT... a été enregistré à la même époque que MOTHERSHIP CONNECTION et LET'S TAKE IT TO THE STAGE. Il inclut également des participations de Fred Wesley et Maceo Parker qui viennent se joindre au P-Funk, alors...

Annotation :

Premier album de l'un des membres originaux de The Parliaments sur lequel on retrouve évidemment des membres du P-Funk. Le résultat est sympa, mais pas au point de donner envie d'y revenir.
A noter que Prince a repris "Cookie Jar" en 1988 dans une excellente version, malheureusement toujours inédite aujourd'hui.

Annotation :

Bon, la couv' fait marrer et on a un peu honte de se balader avec ça sous le bras ou de le montrer aux copains. Mais pour ce qui est du contenu, c'est dans la lignée de MOTHERSHIP CONNECTION et la mythologie P-Funk se développe encore un peu plus avec l'apparition de nouveaux personnages en tête desquels on trouve le Dr. Funkenstein, incarné par Clinton. Et Fred Wesley vient se charger de la section cuivre ("Funkin' for Fun" est une tuerie fonque). Le meilleur album de Parliament.

THE CLONES OF Dr. FUNKENSTEIN va ensuite servir de base à la monumentale tournée de 1976-77 (P-Funk Earth Tour) : Jamais un groupe afro-américain n'avait eu autant de moyens pour une tournée auparavant.

Annotation :

Avant d'embarquer pour le P-Funk Earth Tour, Clinton a signé Funkadelic chez Warner. Mais il doit encore un album à Westbound. Qu'à cela ne tienne ! Il leur refile des chutes de studio de l'album suivant à paraître à l'automne. Westbound, malin, en fait un album et le sort avant HARDCORE JOLLIES.
Ironie du sort, TALES OF KIDD FUNKADELIC (surnom de Michael Hampton) se vendra finalement mieux que le "vrai" album de Funkadelic.

L'album est plutôt sympa dans l'ensemble ("Take your Dead Ass Home"), cohérent, mais ne comporte pas vraiment de moments exceptionnels. Le long morceau-titre est même assez ennuyant, voire pénible.

Annotation :

Ça commence fort et électrique ("Comin' Round the Mountain", "Smokey"), ça se poursuit plus rondement à coup de grosses basses et de syncopes fonque en diable ("If You Got Funk, You Got Style"). Puis on se prend une tuerie électrique ("Hardcore Jollies" basée sur l'intro de "I Call my Baby Pussycat" d'OSMIUM) improvisée par Eddie Hazel pour clore la première face intitulée "Osmosis : Phase One".

"Terribitus : Phase Two" commence par une petite chanson de remplissage, histoire de faire une pause ("Soul Mate") puis on revient aux choses sérieuses avec une excellente version live et toute fraîche de "Cosmic Slop" enregistrée en septembre durant les répétitions du P-Funk Earth Tour et dépassant l'originale de 1973. L'album se termine par un morceau à moitié convaincant ("You Scared the Lovin' out of me") et soulant une fois sur deux, puis sur "Adolescent Funk", un machin aux sonorités assez abominables.

"Osmosis" vaut mieux que "Terribitus", mais Funkadelic réussit son entrée chez Warner.

Annotation :

Premier album du P-Funk à atteindre le Top 1 au Billboard.
Et franchement, je me demande bien pourquoi...
AHH... THE NAME IS BOOTSY, BABY ! est un album classique, sans rien d'exceptionnel ou particulièrement original par rapport aux autres du P-Funk.
Sympa-sans-plus, ni bon ni mauvais. On retiendra peut-être "Munchies for your Love", mais c'est tout. Moyen.

Annotation :

"Four Play" est le morceau-phare de cet album anecdotique.
Ça commence a priori par une chouette version de "Up for the Down Stroke", mais le problème, qui est souvent celui du funk sur disque (et sur film), est qu'il est étiré à n'en plus finir et en devient soulant (sans jeu de mots). Lorsqu'on est dans la salle de concerts, on participe à la "transe", mais ça ne fonctionne pas forcément lorsqu'on écoute ça chez soi. C'est ultra répétitif et ça devient pénible. Le reste de l'album est à l'avenant.
Pour les complétistes uniquement.

Annotation :

GAME, DAMES AND GUITAR THANGS est un album mythique pour tout aficionado du P-Funk parce que c'est le seul album d'Eddie Hazel (de son vivant) et parce que très vite après sa sortie il a été introuvable, et rares étaient ceux qui le possédaient. Comme toujours dans ces cas-là, ce qui est rare étant cher, si on avait la chance de posséder l'objet, on ne pouvait que le trouver formidable. D'où l'énorme réputation dont il jouit.

Mais cette réputation n'est pas vraiment justifiée. Après une sympathique reprise du "California Dreamin" des Mamas & Papas en ouverture et une reprise bancale (l'intro et ses reprises dissonantes sont ratées) du "I Want you (She's So Heavy)" de qui-vous-savez (sinon tant pis), celle de "Physical Love" de Bootsy Collins est beaucoup plus intéressante. C'est même le meilleur passage du disque. "What About it ?" (reprise de "Wars of Armageddon" de MAGGOT BRAIN) est sympathique, mais sans grand intérêt. On ne trouve que deux originaux au milieu de ces reprises, mais on les oublie dès qu'ils sont finis.

Annotation :

Le retour du Starchild, cette fois-ci confronté au vilain Sir Nose d'Voidoffunk (inspiré par "The Pinocchio Theory" de Bootsy Collins) marque un nouveau gros succès pour le barnum de Clinton au sommet de son succès, dont le P-Funk Earth Tour fait un carton aux USA depuis un an au moment où sort FUNKENTELECHY.

Le "Placebo Syndrome" du titre est le disco qui, pour Big George, est une version aseptisée du funk à des fins commerciales (cf. le "Fake the Funk/Your nose will grow" dans "Flash Light", le premier n°1 - mérité - du P-Funk). Autrement, la longue jam de "Funkentelechy" annonce "One Nation Under a Groove". Ce qui n'est pas rien.

Annotation :

A l'origine, l'album était séparé en deux parties distinctes : "Radio Active" (ou face A) et "Monster Rock" (soit la face B).
"Radio Active" n'est pas fameux malgré un titre d'ouverture engageant, mais trop long, comme les deux suivants. "Monster Rock" est plus réussi, notamment grâce à "Bootzilla" et "Roto-Rooter"
Mais au final, BOOTSY ? PLAYER OF THE YEAR n'est qu'un album de funk parmi tant d'autres.

Annotation :

Parlet est un groupe formé par les trois premières choristes de Parliament (Mallia Franklin, Jeanette Washington, Debbie Wright). "Pleasure Principle", qui ouvre l'album, est du pur disco (marrant de faire du disco quand on passe son temps à le dénigrer ; pas vrai George ?) Un peu plus loin, on trouve une reprise de "Cookie Jar" de Fuzzy Haskins. Mais, à l'instar des autres albums des "spinoffs" de Funkadelic-Parliament, tout ça est plutôt anecdotique.
"Misunderstanding" et "Are You Dreaming ?" sont les deux morceaux qui ressortent le mieux du lot.

Annotation :

Suite à des divergences de nature variées avec George Clinton, Haskins quitte le P-Funk en 1977 et enregistre son second album ; mais toujours avec des participations de quelques uns de ses membres.

Plus traditionnel, la folie de Clinton n'est plus là et l'album est certes plus classique, mais aussi plus personnel, contrairement aux nombreuses autres parutions des "spinoffs" du Parliafunkadelicment Thang qui finissent par se ressembler dans cette pléthorique production quasi-industrielle.

On sent Haskins libéré de la grosse machinerie P-Funk, et ça profite à l'album. L'enchaînement des trois derniers titres est particulièrement réussi.

Annotation :

Après Bootsy Collins, Fuzzy Haskins, Eddie Hazel, la section cuivre de Fred Wesley et les choristes, il était bien normal que Bernie Worrell, le sorcier des claviers, ait aussi droit de sortir son album.

Et ça commence très fort avec "Woo Together", un bon gros morceau fonque comme on les aime. Ça semble ensuite baisser d'un cran avec "I'll Be with you", mais la partie instrumentale revient à hauteur. "Hold on" est une bonne ballade funk. L'intro de "Much Thrust" colle la chair de poule dès les premières mesures, d'ailleurs tout le morceau est une tuerie fonque. Une bombe ! Ça pourrait être sur un album de Funkadelic.

La seconde face commence de façon tout aussi convaincante ("Happiness on our Side" qui sonne comme un outtake de ONE NATION UNDER A GROOVE). Puis vient la pièce de résistance, "Insurance Man for the Funk" (plus de 12mn au compteur) et on en vient à se demander si ALL THE WOO IN THE WORLD n'est pas en fait la seconde partie du double-album qu'aurait pu être ONE NATION...

Annotation :

Les deux transfuges de Sly & The Family Stone (Dawn Silva et Lynn Mabry) firent un carton avec cet album à l'époque.
"Disco to Go" (qui n'a rien de disco) a longtemps fait partie des set-lists du P-Funk All Stars par la suite. Pour le reste, c'est plus ou moins intéressant. "Nappy" ressort un peu du lot, mais sinon, c'est assez bateau et les arrangements sonnent datés. Et "When You're Gone" est carrément du disco. C'est infâme ! (Bon dieu ! ces violons !) Heureusement, "Amorous" relève un peu le niveau avant la fin.

Annotation :

Cette fois, George Clinton et Pedro Bell s'amusent à parodier STAR WARS (Funk Wars). On trouve ainsi un certain Barft Vada, et ses soldats armés de "blight sabers", qui interdisent le funk. Mais Jasper Spastic, qui a inventé un "throb gun" (flingue à vomi), se bat contre le disco et défait Vada.
Délire délire...

Musicalement, c'est beaucoup plus convaincant. Il n'y a d'ailleurs pas grand chose à dire. Et c'est là qu'on trouve la meilleure version de "Maggot Brain" !
Michael Hampton supplante Eddie Hazel. Il fallait le faire.

L'album funk ultime ?

Annotation :

Mr. Wiggles prend la place de DJ Lollipop (MOTHERSHIP CONNECTION) et raconte que sa radio WeFunk n'est plus dans l'Espace, mais sous l'océan. Vues les circonstances, pour être funky désormais, il ne faut plus savoir danser mais savoir nager ("Aqua Boogie"), ce que déteste le méchant Sir Nose (qui manque se faire bouffer par un piaf géant sur la couv').

A part ça, le morceau éponyme, "Aqua Boogie" et "Liquid Sunshine" sont les meilleurs moments de l'album. Le reste n'est pas particulièrement original par rapport à ce que Parliament nous a déjà proposé sur ses précédents disques.