Frénésie littéraire - 2019

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(Décembre)

À croire que mon année aura été sous le signe de Foucault et Blanchot.

Une préface sur le rôle de la critique. Assez ardu mais propre à l'écriture de Blanchot.
Un essai assez intéressant sur Sade. Blanchot m'a redonné envie de lire Sade malgré ma souffrance à chacune de ses lectures. Sade me ré-pulse autant qu'il m'attire.
Un second essai, très (très) long, sur Lautréamont. Mais qui a le mérite d'étudier profondément Les Chants et Les Poésies. Blanchot analyse Maldoror à partir de la scission lucidité/ténèbre et en tire des idées intéressantes. J'ai presque envie de relire les Chants maintenant.
Bizarrement, en lisant en parallèle Thomas l'Obscur j'ai l'impression d'avoir repérer quelques éléments propres à Maldoror chez Thomas (par exemple au niveau de l'identité). En fait, j'ai maintenant l'impression que l'écriture de Blanchot se rapporte très souvent à Sade et Lautréamont.

Et pour finir cette année littéraire, la magnifique conclusion de Blanchot sur Lautréamont.
« La fin de Lautréamont garde on ne sait quoi d’irréel. Attestées par la seule parole de la loi et dans la brève mention de l’acte de décès, « décédé… sans autres renseignements », aussi rapproché que possible de la banalité, il semble qu’elle manque, n’ayant pas eu besoin d’arriver pour avoir lieu. C’est par sa fin, si étrangement effacée, que Lautréamont est devenu, à jamais, cette manière invisible d’apparaître qui est sa seule figure, et c’est dans l’incognito de la mort qu’il s’est, aux yeux de tous, enfin manifesté, comme si, en disparaissant dans une telle absence rayonnante, il avait peut-être trouvé la mort, mais, aussi, dans la mort, le moment juste et la vérité du jour. »

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(Décembre)

J'avais tenté de lire la première version de Thomas l'Obscur, la version intégrale de 1941. Cela s'était soldé par deux échecs. Une lecture trop déroutante et exigeante. En fait, je retiens plus une expérience de lecture qu'une lecture en tant que telle. La même impression qu'après ma lecture de Les vagues de Woolf ou encore du Ravissement de Lol V. Stein de Duras. Des écrits se focalisant sur l'expérience intérieure des personnages tout comme le lecteur ne pouvant que s'éprouver et éprouver sa lecture durant ce moment.

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(Décembre)

Je cherchais Tristia de Mandelstam et je suis finalement tombé sur ce cours recueil. De très grandes découvertes en si peu de pages. Cela donne envie de découvrir la poésie russe.

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(Décembre)

Superbe étude sur la sexualité en Grèce antique à l'époque classique, Foucault nous plonge dans un monde extraordinaire (enfin surtout pour les hommes libres et grecs) et nous enchante. À travers un travail sur les aphrodisia Foucault met en avant la naissance d'un souci de soi, un souci moral. Le comportement sexuel fait alors l'objet d'un souci moral relevant de diverses pratiques (exercices, formes de renoncement etc..). Un souci de soi visant à une stylisation, à une esthétique de l'existence humaine (Faire de sa vie une œuvre d'art).
Néanmoins, j'ai vraiment eu l'impression de redites constantes alourdissant la progression de cet essai. On comprend bien où Foucault veut en venir, je ne suis pas certain que les longues analyses de textes apportent grand-chose à l'ensemble.

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(Décembre)

Appréciant énormément le film noir et l'univers gravitant autour dece genre cinématographique, Raymond Chandler s'imposait à moi comme un incontournable à lire. Après avoir vu une seconde fois l'adaptation filmique d'Howard Hawks (avec Bogart et Bacall) et après avoir à nouveau rien compris, je me suis décidé à lire ce classique du roman noir. Lecture en anglais, choix qui m'a tout de suite paru être mauvais. Lire un roman de 1939 en anglais c'est devoir connaître le vocabulaire de l'époque et encore plus le "slang" américain. J'ai donc vraiment galéré. Malgré ce calvaire d'avoir constamment Linguee ou Wordreference ouvert, j'ai vraiment apprécié cette lecture.

Un classique du roman noir, nous plongeant directement sur les collines hollywoodiennes de la fin de années 30. Une atmosphère fuligineuse, couleur aussi noire que le pétrole coulant à flot. Du chantage, une femme fatale, des meurtres, un inspecteur modèle de l'antihéros et nous voilà plongé dans le roman noir par excellence. J'ai vraiment adoré et même regretté de devoir refermer ce livre arrivé à la fin.

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(Décembre)

Agamben ne fait qu'en parler, j'étais obligé de découvrir Bartleby. Que dire si ce n'est l'impression de puissance ressentie lors de cette lecture. Puissance de Bartleby (et son "I would prefer not to") mais aussi puissance du récit. De ces quelques pages, j'ai compris pourquoi cette lecture fascine et fascinera encore de nombreux penseurs.

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(Décembre)

Sûrement la meilleure introduction à la partie politique de l’œuvre d'Agamben.

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(Novembre)

Ma tl Twitter est obsédée par Sylvia Plath. Après la découverte de quelques vers d'elle, j'ai tout de suite voulu en savoir plus. Sa vie, son œuvre, Sylvia Plath m'a tout de suite attiré. Ariel est un magnifique recueil de ses derniers poèmes. Néanmoins, si certains poèmes m'ont profondément marqué d'autres m'ont laissé de marbre. Peut-être que la traduction française ne m'a pas permis de ressentir la force de certains poèmes. J’achèterai sûrement une édition en anglais.

"Ô Dieu, je ne suis pas comme toi
Dans le vide de ta nuit
Où se collent les étoiles, stupides confettis.
L’éternité m’ennuie,
je n’en ai jamais voulu." - Les années.

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(Novembre)

Travaillant sur le concept de bio-politique chez Foucault, pour mon mémoire de master, et notamment de l'optique identitaire, Butler se présente comme un auteur majeur par son travail sur le genre et l'identité. J'avoue que je partais avec beaucoup d’a priori sur son travail, notamment car elle prône une certaine radicalité puis que ce livre serait difficile à lire. Mais, j'ai vraiment été surpris par son travail qui finalement, si l'on accepte les présupposés de départ (constructivisme, postmodernité etc...) s'avère extrêmement convaincant. Certes, c'est possiblement rien de nouveau pour un individu lambda en 2019 s'intéressant un peu aux problèmes de genre et d'identité. Néanmoins, cet essai vaut le mérite d'être lu et compris, puis le concept de "performativité du genre" s'avère très intéressant à explorer.

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(Novembre)

Philosophie et sexe hardcore.
L'éducation libertine d'Eugénie l'ingénue.

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(Novembre)

David Lapoujade se propose dans cet essai de relire l’œuvre d'Étienne Souriau en se focalisant surtout sur le problème des être virtuels. Êtres manquant de réalité mais tout aussi réels. Droit, art, philosophie et existence forment un mélange assez dense dans un essai introductif mais néanmoins compliqué de l’œuvre de Souriau.

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(Novembre)

Sympathique lecture proposant quelques réflexions sur la littérature et sa transmission. Par ses nombreuses références et son humour, Pennac nous encourage à persévérer dans la lecture et c'est magnifique tout simplement.

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(Novembre)

À l'heure où chaque individu revendique son identité, Laurent Dubreuil s'attaque à démontrer en quoi cette prolifération d'identités peut s'avérer être une possible forme de dictature. Il ne s'agit pas ici de faire taire les différentes identités, et notamment les nouvelles formes d'identités apparues depuis quelque temps déjà, mais de faire réfléchir sur le désagrément de la société où le repli identitaire semble être la solution la plus simple. Aux identités totales, Laurent Dubreuil propose des "procédures d’identification partielle, incomplètes, multiples, révocables, non déterminantes, non référentielles" possibles remparts à une dictature du même où le dialogue entre identités aura disparu.
Un essai très intéressant où notre chercheur s'en tire sans encombre d'un sujet épineux.

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(Novembre)

Se perdre dans les considérations juridiques d'Agamben. Se raccrocher à ses connaissances philosophiques. Perdre pied à nouveau, se noyer. Apercevoir une lueur foucaldienne, remonter à la surface avec peine et constater la tempête Giorgio Agamben: une nouvelle compréhension de la biopolitique.
Si le thaumazein est à la base de la philosophie, Agamben est le seul contemporain pouvant m'étonner, encore et toujours.

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(Novembre)

Si j'ai vraiment adoré l’Archangélique pour ses fulgurances, les autres poèmes présents dans l'édition Gallimard m'ont vraiment paru fades. Certes, je m'attendais aux thèmes chèrs à Bataille mais pas de cette façon là. J'ai vraiment eu l'impression d'un travail du vulgaire comme volonté de choquer et rien de plus. Néanmoins, je suppose que je ne partage pas la même conception de la poésie que Bataille, expliquant alors mes sentiments à l'égard de cette lecture.

"Crache le sang
c'est la rosée
le sabre dont je mourrai

de la margelle du puits
regarder le ciel étoile
a la transparence des larmes".

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(Octobre)

Finalement lu cet essai/pamphlet qui se trouvait entre Foucault et Agamben dans ma bibliothèque (Paul Veyne n'était pas très loin aussi). Je suppose que mes livres du Comité Invisible auraient pris feu à son contact mais je n'ai pas voulu tenter le diable. Bref, trêve de plaisanteries.

Voulant confronter les écrits théoriques de Foucault à son engagement politique et universitaire, Mandosio met en avant l'incohérence des actions de Foucault. En effet, Foucault a insisté sur l'interdépendance entre les discours et les pratiques. Soit la quasi-confrontation entre théoria/praxis. Foucault étant une figure complexe à comprendre, se contredisant très souvent (comme n'importe être humain et même philosophe !), il est alors très facile pour Mandosio de tirer à vue.

Ne me considérant pas comme un foucaldien convaincu, j'ai été de prime abord agréablement surpris par cette première partie se focalisant sur l'histoire comme fable conceptuelle. Mandosio met à la lumière le problème de l'épistémè, un concept possiblement incohérent.
Néanmoins, cette seconde partie "Les aventures de la pratique" est vraiment médiocre. Mettre en avant les incohérences entre la pensée foucaldienne et ses actions me paraissent en aucun point présenter une critique convenable. En fait, j'ai surtout eu l'impression que Mandosio cherchait à "dégommer" Foucault par n'importe quel moyen; se ridiculisant même parfois comme étant incapable de montrer un minimum de respect envers ses adversaires.

En bref, une lecture intéressante sur 20 pages le reste est possiblement à oublier. Pour finir, j'ai l'impression que Mandosio effectue des contresens grossiers à certains passages (cf. le Bloom et la singularité quelconque n'est clairement pas la même chose, le bio-pouvoir n'est pas la biopolitique - et j'en passe sûrement).

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(Octobre)

Court texte de Blanchot rendant hommage à ses amis. Les quelques lignes sur Levinas sont magnifiques.

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(Octobre)

Spécialiste de Foucault et notamment du biopouvoir, Olivier Razac propose un livre intéressant composé de divers articles et interventions concernant la société de contrôle. Autant dire que si des articles sont vraiment très bons d'autres le sont moins. En fait, le manque de cohérence de l'ensemble m'a vraiment dérangé malgré de fines analyses.

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(Octobre)

Blanchot et la mort. Un instant dans une vie ? celui de la mort.

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(Octobre)

Lu pour l'instant que La Vénus à la fourrure.

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(Octobre)

La biographie la plus complète sur Foucault rédigée par l'un de ses proches. Malgré un pavé de plus de 500 pages, Didier Eribon propose un travail très fluide et se lisant bien. Un livre extrêmement riche proposant un panorama complet de la vie et de l’œuvre de Foucault, et permettant de mieux comprendre notre philosophe (adoré ou pas).

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(Octobre)

David Halperin à travers sa propre lecture de Foucault ainsi que son engagement personnel dans diverses organisations queer nous propose un court essai très bien écrit. Certes, la première partie intitulée Saint Foucault m'a fait un peu peur. Mais la seconde séquence de cet essai "La politique queer de Michel Foucault" est vraiment très bonne. Cette dernière partie se base notamment sur les ouvrages d'Histoire de la sexualité. Pouvoir, résistance, identité, pratique de soi et esthétique de soi, Halperin maîtrise les concepts foucaldiens et parvient à diverses thèses très surprenantes.
Moi qui partais avec un apriori négatif rien qu'à cause du titre je me suis retrouvé bien surpris par cet essai.

"Pour Foucault, l'homosexualité est un exercice spirituel dans la mesure où elle consiste en un style de vie, un art de vivre, à travers lequel les individus transforment leurs modes d’existence et, finalement se transforment eux-mêmes."

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(Octobre)

Sous une prose à la limite du mystique où se cache de nombreuses références philosophiques mais aussi littéraires, le Tiqqun propose la théorie du Bloom comme individu en proie au Spectacle et le Biopouvoir. Le Bloom comme homme devenu étranger à lui-même. Le Bloom mystérieuse figure relevant plutôt d'une Stimmung "une tonalité fondamentale de l'être". Le Bloom comme l’homme sans substantialité.
Un essai possiblement confus mais proposant une théorie intéressante du sujet. Un essai néanmoins nécessitant de comprendre les références du Tiqqun notamment Heidegger et Agamben (si on part du principe qu'il faisait parti du Tiqqun et que la prose révèle sa participation à cet essai), ainsi que Foucault et Debord, spectres hantant la quasi-totalité de cette Théorie du Bloom.

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(Septembre)

"Les civilisations sans bateaux sont comme les enfants dont les parents n’auraient pas un grand lit sur lequel on puisse jouer : leurs rêves alors se tarissent, l’espionnage y remplace l’aventure, et la hideur des polices la beauté ensoleillée des corsaires. "

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(Septembre)

Le cours sur la biopolitique c'est bien celui-là. Un immense cours s'interrogeant sur la pertinence du modèle de la guerre pour analyser les relations de pouvoirs. Foucault s'adonne aussi une courte généalogie du racisme. Bref, l'un de ses meilleurs cours sur le problème du pouvoir et de la biopolitique.

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(Septembre)

Une folle envie de romantisme allemand, Novalis pour me fait découvrir cet univers. Merci encore Novalis pour cette magnifique expérience. Les Hymnes à la nuit me hanteront pour toujours.

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(Septembre)

Assistante de Foucault au Collège de France, Blandine Kriegel propose un court ouvrage sur Foucault. Ouvrage devenant vite un hommage au "plus grand génie de tous les temps qu'elle ait pu côtoyer", j'exagère mais c'est presque ça. Vacuité des propos, hommage à la limite de la déclaration amoureuse. Un ouvrage à éviter.

« Grâce à Foucault, nous étions aussi moins désespérés que lui et, de même que dans les aventures de Tintin, les frères Loiseau utilisent en les réunissant les cartes laissés par le pirate, pour redécouvrir le trésor de Rackam le Rouge, à notre tour, nous recomposions notre propre collection de restes. Restes de systèmes, de savoirs, restes de propos émancipateurs, restes de collection de droit. » (p.96).

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(Septembre)

Face à l'hypothèse de la sexualité réprimée, Foucault soulève la thèse inverse. En effet, on observe alors une explosion du discours sur la sexualité par diverses instances. Le pouvoir pastoral à travers l'aveu mais plus tard la médecine, tous s'accorde à parler de la sexualité, de ce sujet secret forme de pouvoir et objet de savoir. À travers ce court essai Foucault interroge "le cas d'une société qui depuis plus d'un siècle se fustige bruyamment de son hypocrisie, parle avec prolixité de son propre silence, s'acharne à détailler ce qu'elle ne dit pas, dénonce les pouvoirs qu'elle exerce et promet de se libérer des lois qui l'ont fait fonctionner."

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(Septembre)

Jünger enchante par sa prose et sa précision. Chaque phrase est digne d'être citée. L'impression de se retrouver non loi des falaises de marbre, récoltant diverses plantes. Le paradis peu à peu s'écroule, l'irrationalité et la barbarie s’installant.

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(Août)

Grand panorama des écrits de Voltairine de Cleyre ainsi qu'une bibliographie. Sûrement le seul essai disponible en français. À travers ces écrits une grande penseuse se dévoile. Féminisme, anarchisme, littérature, défense de la liberté, philosophie et j'en passe; Voltairine de Cleyre ne cesse de revendiquer son "anarchisme sans qualificatif". Plus qu'une révolutionnaire, une poétesse et musicienne insufflant sa prose à son combat.

"D'un côté comme de l'autre, il y a des époques où "le courage est la meilleure politique"".