Folk & renouveau, une ballade anglo-saxonne

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Compilation fondatrice comportant des enregistrements datant de 1927 à 1932.

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5 volumes, enregistrés entre 1957 et 1962.

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Personnage clé du revival du folk US, John Jacob Niles collecte les chansons traditionnelles des Appalaches dès 1910 alors qu'il n'a que 18 ans et travaille comme représentant. Dans les années 30 il commence à enregistrer ses transcriptions mais aussi ses propres compositions. Il s'accompagne au dulcimer plutôt qu'à la guitare et sa voix de fausset théâtrale, très inhabituelle, est immédiatement reconnaissable.

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Histoire incroyable que celle de cette grand-mère autodidacte qui commença le banjo à 7 ans, puis acheta sa première guitare à 11. Gauchère, elle jouait sur une guitare pour droitier un fingerpicking venant du blues (similaire à celui de John Fahey par exemple) mais inversé, c'est-à-dire basses jouées avec les doigts et mélodies au pouce. Ce qui la conduisit à développer un style inédit connu aujourd'hui sous le nom de "Cotten picking" (classe!).
Elle serait restée dans l'anonymat si elle n'avait pas été découverte par la famille Seeger (dont on ne compte plus les musiciens renommés) pour qui elle travaillait comme gouvernante. Elle ne commença a enregistrer et à tourner qu'à 60 ans passés.

Bon après elle ne savait absolument pas chanter mais le jeu de guitare est si poignant qu'on reste scotché.

C'est "Freight Train and Other North Carolina Folk Songs and Tunes" qui est cité dans le bouquin mais ce n'est autre que la réédition CD de cet album dont il est question ici, parue en 89.

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Suivant l'exemple d'Alan Lomax, Ewan MacColl commença dès le début des années 50 à récolter des chansons traditionnelles. Avec son compère A.L. Lloyd ils enregistrèrent et produisirent des dizaines d'albums au sein de Topic Records (LE label emblématique du genre à l'époque), faisant d'eux les principaux acteurs de ce qu'on appellera "the second british folk revival".
Plus tard MacColl enregistra lui aussi ses albums. En solo d'abord puis, comme ici en 61, avec sa femme Peggy Seeger (demi-sœur du fameux Pete).

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La papesse du folk anglais, figure emblématique du revival du genre dans les années 60. On ne compte plus les chansons qu'elle a sauvé de l'oubli ni les musiciens qu'elle a influencé, voire qui ont grandi avec. Elle a par exemple été invitée sur plusieurs albums de Current 93.
Sa voix mélancolique et son jeu de banjo sont immédiatement reconnaissables.

Elle a également sorti un album incontournable en 64 en collaboration avec Davy Graham (autre grand nom du folk anglais) et quelques très bons albums avec sa sœur Dolly à la fin des années 60.

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Enregistré en 1963.

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Etape importante et singulière du revival folk en Angleterre, comportant peu de compositions personnelles, beaucoup d'airs traditionnels arrangés et de reprises (de blues surtout). Pourtant on assiste quasiment à la naissance d'un nouveau style : Graham utilise des accordages inédits et des techniques de jeu particulières qui deviendront des standards dans le genre. Cet album paru en 64, très décomplexé dans ses influences (pas mal de sonorités orientales, chose très rare à l'époque, dues au fréquents voyage du monsieur en Asie et en Afrique du Nord) inspira plusieurs générations de guitaristes : ses contemporains Bert Jansch, John Renbourn, Martin Carthy, Paul Simon, Nick Drake, Jimmy Page, Eric Clapton, mais aussi jusqu'à Johnny Marr des Smiths.
Un sacré morceau d'histoire et un album d'une délicieuse richesse.

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Ensemble de morceaux traditionnels interprétés a cappella avec moult harmonies vocales bien ficelées. Certains passages dégagent un charme tout particulier du à un certain feeling quasi-occulte (le mot est un peu fort, mais après tout le sous-titre de l'album est "A calendar of ritual and magical songs"), tandis que les textes mélangent références chrétiennes et païennes.

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Trio anglais, deux hommes une femme, interprétant a cappella des chansons du folklore anglais (forcément). Un peu austère mais intéressant pour les histoires racontées et pour quelques passages quand même bien poignants (belles version de Byker Hill et Lyke-Wake Dirge).

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Troisième album du duo, Paul Simon au sommet de son songwritting. A noter que le nom de l'album vient d'un passage de "Scarborough Fair", une ballade traditionnelle originaire du Yorkshire que Paul Simon apprit à Londres de la bouche de Martin Carthy. Le duo en rend une magnifique interprétation en ouverture d'album. Un an plus tard cette version sera utilisé dans le fameux film Le Lauréat puis sortie en single.

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Sorti en 1966.

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Sorti en 1967.