Flop 12 de 2021

Annotation :

Tout ce que je déteste en concentré en un seul film. Des citations nostalgico-débiles, puritain tout en faisant semblant d'être moderne et pensé uniquement par des marketeux. Cynisme absolu.

Annotation :

Véritable pinacle du mauvais goût, hymne à la normalisation et à la bêtise décomplexée réussissant l'exploit de faire moins bien que son ainé ("Elle est trop bien") tout en oubliant que les agressions sexuelles et bien, ce sont des agressions et pas le début d'une histoire d'amour.

Annotation :

Nanar hollywoodien avec une dernière demi-heure pendant laquelle le sens de la mesure et les lois élémentaires de la mise en scène se font la malle dans une apocalypse du bon goût. Ou quand la tumeur fait du parkour et du kung-fu.

Annotation :

Je pourrais parler des dialogues stupides, du scénario qui fait n'importe quoi au point d'envoyer paitre toute forme de cohérence historique. Je pourrais dire que ce truc se croit malin en mettant en scène un simili Trump en te montrant que l'avidité du système capitaliste c'est mal puis en défendant une galerie commerciale, que les acteurs sont tous en route libre, que personne n'a l'air de vouloir faire ce film et que les deux pauvres scènes d'action sont dépourvues de la moindre petite idée et du moindre enjeu dramatique.

Non.

Le pire c'est de faire un film vendu sur du féminisme alors que l'ensemble du scénario est un hymne au patriarcat et à l'hétéronormativité et que pour continuer à s'enfoncer les gens à l'origine de ce truc n'ont rien trouvé de mieux que de répondre à une polémique twitter ; l'actrice principale Gal Gadot, de nationalité israélienne soutenant l'armée israélienne (c'est son droit le plus strict) ; en faisant sauver par Wonder Woman deux petits égyptiens à l'aide d'un missile... Le cynisme à l'état pur.

Annotation :

Le problème ici, c'est que le réalisateur et scénariste veut jouer au petit malin avec un film mystérieux plein de mystères de partout et de symboles subtiles. Sauf que le spectateur attentif, c'est-à-dire celui qui a posé son smartphone ou tout autre appareil de distraction, grille très vite le pot aux roses. En même temps avec une introduction aussi littéral et une symbolique aussi subtile qu'un mec bourré en soirée à 4h du matin ce n'était pas très difficile.

Annotation :

Lana Wachowski qui n'a pas envie de faire ce film, le fait savoir aux spectateurs, le fait à cause de Warner, le sabote de l'intérieur mais en faisant le film attendu par les studios. Grande tristesse.

Annotation :

Sans mise en scène, sans acteur, sans idée mais avec du sang numérique et des effets spéciaux immondes.

Annotation :

Pseudo "John Wick" au féminin dans un Tokyo tout en néon. Le vide absolu au service du rien mis à part peut être pour un Woody Harrelson qui a pu payer ses impôts grâce à son rôle de gentil-qui-est-en-fait-le-méchant.

Annotation :

Une première moitié qui tient la route en suivant son héroïne en huis-clos dans un avion avant de complètement sombrer dans le n'importe quoi. Toi aussi fais du trapèze sur le châssis d'un avion en flamme à 3000 mètres d'altitude.

Annotation :

Autant le film est joli, autant il est cousu de fils blancs. Le scénario est dépourvu de la moindre surprise et construit un peu comme un jeu vidéo. Raya doit rassembler un artefact pour sauver le monde et avance de lieu en lieu en se construisant une équipe avant d'arriver au boss final qui sera vaincu par le pouvoir de l'amitié.

Oubliable et lisse.

Annotation :

Bien plus réussi que le premier on y retrouve la patte James Gunn, soit une playlist de qualité, un humour vachard et sale gosse et des effusions gores étonnamment graphiques pour un tel blockbuster et des délires cartoonesques mais reste désespéremment sur les rails du blockbuster super-héroïque. Un film cosmétique. Une escroquerie.

Annotation :

Téléfilm à très gros budget qui n'arrive pas à sortir de sa condition télévisuelle pour se déployer au cinéma. En sus la recherche de la phrase culte constante nuit à l'histoire et rend le visionnage parfois pénible.