Films vus ou revus en 2023

1 à 25 : Janvier
26 à 35 : Février
36 à 47 : Mars
48 à 90 : Avril
91 à 136 : Mai
137 à 159 : Juin
160 à 176 : Juillet
177 à 197 : Août
198 à 224 : Septembre
225 à 263 : Octobre
264 à 325 : Novembre
326 à 339 : Décembre

Liste de

339 films

créee il y a plus d’un an · modifiée il y a 3 mois

New Year's Evil
1.

New Year's Evil (1980)

1 h 25 min. Épouvante-Horreur

Film de Emmett Alston

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

C'est parti pour une nouvelle année de visionnages avec sa nouvelle liste associée ! Contrairement aux deux années précédentes ce premier film vu de 2023 n'a pas été une séance collective, n'étant pas sorti cette fois-ci c'est tôt le matin du premier janvier avec un café chaud à la main que je me suis lancé dans New Year's Evil. Un film pas choisi totalement au hasard puisqu'il s'agit d'un slashers se déroulant pendant le réveillon de la nouvelle année, ou un tueur va planifier un meurtre pour minuit dans chaque fuseau horaire des États-Unis. Globalement le film n'est pas terrible, dans la moyenne basse (sans être désagréable donc) des slashers années 80, et si j'ai quand même passé un bon moment ça doit être pour beaucoup à cause de mon appréciation élevée pour les slashers en général et ceux des années 80 (l'âge d'or) en particulier. De retrouver l'atmosphère particulière de ce genre de productions, le cabotinage des acteurs (le méchant joué par Kip Niven est quand même bien amusant la dessus, d'ailleurs petite originalité on voit le tueur à visage découvert pendant tout le film), les musiques vaguement hard rock kitsch... Le film a un plutôt bon rythme et sa mise en scène est correcte, niveau scénario c'est crétin mais c'est aussi la un bon morceau de l'intérêt de la chose (à ce chapitre la la fin est assez marquante). New Year's Evil est au final une production assez typique du genre en résumé, qui manquerait surtout de meurtres plus graphiques (on voit surtout les cadavres après l’exécution niveau contenu sanglant et pas les meurtres en eux-mêmes) et inventifs pour pouvoir vraiment être noté dans les productions de seconde zone qui valent vraiment le coup d’œil. Fréquentable quand même en l'état mais à réserver aux amateurs du genre. A noter que le film est produit par la Cannon et que son réalisateur Emmett Alston sera surtout retenu pour avoir réalisé par la suite American Ninja !

Pusher
7.3
2.

Pusher (1996)

1 h 45 min. Sortie : 28 juin 2006 (France). Policier, Film noir

Film de Nicolas Winding Refn

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Annotation :

Faudrait que j'arrête de tenter de voir des films de Nicolas Winding Refn, à part Drive dont j'ai un bon souvenir je n'ai jamais accroché à ses films et Pusher confirme encore ce sentiment (même si j'ai quand même préféré à Valhalla Rising et Only God Forgives). Pusher n'est pas horrible à suivre, on pourrait même le considérer comme un effort honorable pour un premier film à budget visiblement très restreint, mais je suis quand même très sceptique quand je vois les notes très élevées qu'il récolte. Globalement j'ai trouvé ça banal et pas très intéressant. Pas particulièrement brillant dans la mise en scène, même si je comprends bien le parti pris de la caméra à l'épaule tout du long pour donner un côté immersif et réaliste. Je veux bien lui reconnaitre la qualité de son casting aussi pour un film indépendant de ce genre. Mais bon voilà, ce qui arrive aux personnages n'est pas très intéressant, je n'ai pas tellement trouvé de scènes très marquantes se détachant du lot et le rythme traîne la patte. Je doute un peu que le film capterait autant d'attention et de bonnes notes sans la mention Winding Refn à la réal. Je disais en préambule de ce petit avis qu'il faudrait que j'arrête de voir des films de ce cinéaste qui à priori ne me parle pas, mais bon j'ai les deux suites de Pusher en DVD... Je les verrai donc pour savoir si j'arrête définitivement les frais avec ce réal.

Pickpocket
7.2
3.

Pickpocket (1959)

1 h 16 min. Sortie : 16 décembre 1959. Policier, Drame

Film de Robert Bresson

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

Je continue dans ma découverte d'un cinéma plus "classique" par rapport à mes visionnages habituels avec Pickpocket réalisé par Robert Bresson, cinéaste français réputé dans un certain milieu cinéphile et avec ici un de ses films les plus connus. C'était vraiment pas mal, même si comme souvent en allant vers ce genre de films je ne sais pas trop comment formuler un avis après le visionnage. Mais j'ai beaucoup apprécié la mise en scène clairement de haute volée, notamment lors des séquences de vol au filmage extrêmement réussi et élaboré. J'ai trouvé le résultat étonnant en terme d'émotions passées au spectateur en dépit du jeu d'acteur très peu expressif, un choix du réalisateur Bresson ayant pour habitude de prendre volontairement des acteurs non professionnels (mention spéciale au niveau du casting à la très jolie Marika Green au passage). Bonne découverte, encore un réalisateur à rajouter à la longue liste des cinéastes dont j'aimerai voir plus de films !

Pusher II - Du sang sur les mains
7.7
4.

Pusher II - Du sang sur les mains (2004)

Pusher II

1 h 36 min. Sortie : 28 juin 2006 (France). Drame, Action, Film noir

Film de Nicolas Winding Refn

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

J'attaque déjà le second Pusher, autant ne pas laisser traîner la chose plus longtemps que nécessaire ^^ Une nouvelle fois pas très emballé par le visionnage, pourtant ce Pusher II est le plus réputé de la trilogie. J'ai quand même préféré au premier, principalement parce que le personnage principal (Tonny, qui avait un rôle secondaire dans le précédent Pusher) est plus intéressant et un peu plus touchant dans ce qui lui arrive que celui de Franck dans le 1. Je dirai même qu'il a plus de personnalité tout simplement et forcément ça aide à se sentir un peu plus impliqué. Mais le sentiment de rester en retrait du film, qui se laisse cependant suivre encore une fois, est quand même bien présent à nouveau. D'autant plus que l'attitude de certains personnages m'a vraiment pas paru logique à certains moments et que ça m'a un peu énervé. La mise en scène reste sur le même créneau que dans le premier film : caméra à l'épaule tout du long pour essayer de donner un côté réaliste et immersif au tout, avec comme différence notable quelques scènes baignées dans des lumières vives (la soirée de mariage aux lumières rouges par exemple). Je comprends ce que Winding Refn essaye de faire, nous embarquer dans l'univers de la mafia dans ce qu'il a de plus crasseux et déprimant, dépourvu de tout côté glamour... mais bon l'ambiance ne prends pas, la "claque" malsaine n'est pas délivrée. Reste un film pas désagréable à suivre, sans remporter pour autant mon adhésion. Comme dans le premier je peux tout de même saluer le casting à nouveau très bon, j'ai notamment bien apprécié la performance de Leif Sylvester (le Duc, père de Tonny et parrain de la mafia locale) et évidemment celle de Mads Mikkelsen, tout en étant donc très mitigé sur le résultat global. Je n'exclus pas de le revoir un jour, on sait jamais ma perception évoluera peut-être un peu (pour le 1 j'en doute fortement).

Dr. Alien
4.7
5.

Dr. Alien (1989)

1 h 30 min. Sortie : 1989 (France). Science-fiction, Comédie

Film de David DeCoteau

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Annotation :

Fin de soirée détente après Pusher II avec Dr. Alien, aka Ma prof est une extraterrestre en version française, une bisserie signée David DeCoteau ! Réalisateur responsable de pas mal de films bis/z plus ou moins alléchants dans les années 80 et 90 (Witchhouse, Creepozoids, Sorority Babes, Puppet Master III, Nightmare Sisters...) et qui après les années 2000 a l'air de s'être complètement vautré dans les DTV et téléfilms bas de gamme (à vue d’œil, mais bon je doute me tromper sur leur qualité potentielle) produits à la chaine, plusieurs par an en moyenne encore aujourd'hui ! Avec Dr. Alien on a clairement le genre de bisserie au fond objectivement pas terrible mais que je trouve malgré tout attachante et dont la découverte me plait, avec un scénario à la con rigolo ou un jeune homme auparavant timide change complètement de personnalité et se retrouve être un aimant à filles après que des extraterrestres lui ait injecté un sérum. On est dans de la comédie SF gentiment érotique (ça dépasse jamais les quelques poitrines rapidement exposées), avec un humour plutôt navrant qui réussira à faire rire quelques fois quand même dans sa poussivité. Le film nous livre quelques effets pratiques sympathiques, une séquence musicale heavy/hard 80's amusante vers la fin... Le casting est plutôt sympa aussi, surtout au niveau des seconds rôles avec quelques têtes connues des bisseux tels Tom DeFranco (The Deadly Spawn), Linnea Quigley (Le Retour des morts vivants, Graduation Day, Savage Streets...) ou encore les pornstars des années 80 Michelle Bauer et Ginger Lynn (qui ont toutes deux joué dans pas mal de films bis non X aussi). Globalement c'est un franc bon moment en fait simplement ! Malgré la conscience aiguë tout du long de regarder quelque chose ne volant pas très haut, et même parfois embarrassant (ça me fait un peu penser à Rock Aliens dans le genre), l'atmosphère plaisante du tout l'emporte au final sur les défauts évidents du film. Complètement neuneu, mais qui fait plaisir !

Unknown Beyond
6.

Unknown Beyond (2001)

Maelstrom: il Figlio Dell'Altrove

1 h 26 min. Sortie : 2001 (France). Épouvante-Horreur

Film de Ivan Zuccon

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Annotation :

Découverte de Unknown Beyond de l'italien Ivan Zuccon au menu ! J'avais trouvé son premier film sorti chez Uncut Movies (en vhs) The Darkness Beyond prometteur malgré un résultat plombé par le manque de moyens et si j'ai tardé à voir cette suite c'est uniquement à cause d'un truc bien relou sur le DVD : format 16/9 encodé en 4/3, donc avec l'image dans un timbre poste quoi. Particulièrement pénible, un défaut malheureusement récurrent de l'éditeur d'ailleurs (que j'aime beaucoup par ailleurs), et en général quand je lance un DVD encodé comme ça je le retire aussi sec haha. Mais bon voilà, j'ai enfin fait un effort et vu ce Unknown Beyond en dépit de ça. A nouveau de bonnes choses à en retenir, et aussi des défauts handicapants toujours en grande partie dus au manque de budget. On est donc reparti pour une tentative de pur film fantastique misant tout sur l'atmosphère, au scénario inspiré par les écrits de Lovecraft dont la compréhension est toujours aussi secondaire que dans The Darkness Beyond (même si c'est un peu plus clair), l'objectif est de se laisser porter par les images et l'ambiance qu'elles confèrent. Ivan Zuccon force toujours le respect sur l'aspect débrouille, ça change de certains petits budgets faisant pas d'efforts, tout le film se déroule dans quelques pièces vétustes, une paire de couloirs souterrains, des plaines de sable... et toute l'ambiance du film infuse ensuite par la mise en scène, la manière de gérer les éclairages et de soigner les plans. Toute cette délicieuse brume aussi. Unknown Beyond offre ainsi quelques moments d'ambiance réussis à nouveau, même si moins que dans le film précédent. Par exemple la scène avec des suppliciés accrochés à des croix de bois, dans un décors visuellement tout droit sorti de la fin de L'Au Delà de Fulci, ça en jette quand même ! Après j'ai envie de dire que l'essai de cinéma fantastique avec des moyens rachitiques était mieux réussi dans The Darkness Beyond quand même, dont le rythme était mieux géré et qui m'avait semblé plus riche en moments visuellement réussis. Unknown Beyond frise à plusieurs moments le ridicule et le mauvais goût cheap aussi malheureusement, chose dommageable dont je n'ai pas souvenir dans le premier. L'essai n'est donc pas transformé et le film est même un peu moins bien, mais bon pour ce que c'est j'ai du mal à réellement le blâmer, le projet attire la sympathie quand même ! Je verrai prochainement The Shunned House et Colour From the Dark.

Blood Sisters
7.

Blood Sisters (1987)

1 h 26 min. Sortie : 1987 (États-Unis). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Roberta Findlay

Cannibal-Cunt a mis 3/10.

Annotation :

Autre sortie DVD Uncut Movies à la suite avec Blood Sisters, changement total de genre cependant puisqu'on est ici avec un slasher des années 80 réalisé par Roberta Findlay (Game of Survival, Justine...) ! Si ce nom devrait me mettre en joie j'étais quand même méfiant puisque ce Blood Sisters, je l'avais déjà vu il y a longtemps et j'en gardai un souvenir très très moyen (tout en me rappelant très peu de quoi il en retournait exactement). Malheureusement mon souvenir était exact sur l'intérêt de l’œuvre, c'est même carrément médiocre. Le scénario est très similaire à un autre slasher Hell Night, que j'aime beaucoup, avec des nouvelles recrues pour une fraternité étudiante allant passer la nuit dans un manoir abandonné pour leur initiation. Mais bon la différence c'est qu'ici on s'ennuie ferme ! Je reconnaitrai à Blood Sisters comme qualités... hmmm pas grand chose, j'ai bien aimé les légères touches fantastiques avec les visions du passé du manoir qui apportent un peu de réelle ambiance au milieu de l'ennui, évidemment j'ai apprécié la dose d'érotisme (on peut reconnaitre que, même si elles sont à priori toutes des quasi inconnues au bataillon, les filles du casting sont visuellement sympas). Du reste c'est gonflant. Le rythme est beaucoup trop lent, pendant la première heure aucun meurtre et quand ceux-ci arrivent tragédie : pas de gore, très peu de sang, aucune inventivité dans les meurtres et leur mise en scène... L'ambiance ne rattrape pas la sauce donc autant dire que pour un slasher c'est carton rouge ! Rajoutez la dessus la crétinerie des personnages qui prennent des décisions irrationnelles incompréhensibles (j'ai exprimé un "Quoi ?" sonore ébahi devant les filles survivantes décidant de re-rentrer dans le manoir ou il y avait déjà eu trois meurtres parce qu'elles avaient froid en attendant dehors dans leur van en panne) et on peut clairement classer Blood Sisters parmi les slashers les moins intéressants que j'ai pu voir des 80's ! Dommage, on retiendra plus la jolie affiche que le contenu du film. [Revu]

Calibre 32
6.7
8.

Calibre 32 (1967)

Killer Calibro 32

1 h 35 min. Sortie : 24 avril 1968 (France). Action, Romance, Western

Film de Alfonso Brescia

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

Nouveau détour par le western italien avec Calibre 32, film sorti dans une belle copie blu-ray par l'éditeur français Artus dont le travail est décidément précieux ! Une réalisation d'Alfonso Brescia, réalisateur prolifique bien que de second plan en terme de bis italien dont de nombreux films me semblent intéressants mais envers lequel je n'avais pas particulièrement d'apriori positif, les deux films que j'avais vus de lui jusque la étant peu passionnants (le moyen Cross Mission et le vraiment mauvais La Guerre des robots). Calibre 32 était vraiment bien ! Chouette western avec un scénario centré autour d'une enquête pour retrouver les membres d'une bande responsables de plusieurs hold-up sur les convois d'une banque. Le film est très bien rythmé, captivant de bout en bout, avec de nombreuses scènes tendues réussies et quelques bagarres bien plaisantes (et assez violentes). Le tout bien mis en scène par Alfonso Brescia, sans génie particulier mais avec classe et quelques moments remarquables. Peter Lee Lawrence, acteur d'origine allemande ayant œuvré quasi exclusivement dans le genre du western, est bon dans le rôle principal et globalement le casting est sympathique. Si certains acteurs à l'écran n'ont pas eu une carrière très fournie, comme la jolie Lucy Scay jouant le rôle de Janet dont c'est le seul crédit, d'autres ont eu des carrières intéressantes comme Andrea Bosic (Kriminal, Furie au Missouri, Sandokan...), Mirko Ellis (acteur dans de nombreux Western, Peplum et autres films d'aventures) ou encore Massimo Righi (Six femmes pour l'assassin, Les Trois Visages de la peur...). Voir leurs filmographies remplies de films alléchants du cinéma populaire italien donne vraiment envie de s'y plonger d'avantage encore, et ce Calibre 32 est une nouvelle confirmation s'il en fallait une de l'intérêt que mérite le western bis italien. D'Alfonso Brescia je possède aussi le polar Les Contrebandiers de Santa Lucia aussi sorti chez Artus, je verrai ça prochainement avec intérêt !

The Sadness
6
9.

The Sadness (2021)

Ku bei

1 h 40 min. Sortie : 6 juillet 2022 (France). Épouvante-Horreur

Film de Rob Jabbaz

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Première soirée films avec un ami de l'année, l'occasion de voir 5 films en une nuit avec pour commencer un revisionnage de ce The Sadness découvert avec enthousiasme l'an passé en salle de cinéma ! Cette seconde vision confirme globalement mon ressenti lors de la découverte du film. De chouettes séquences gore bien douloureuses qui font plaisir à voir, quelques moments de bravoure bien tendus très réussis et dans l'ensemble The Sadness est une pure bisserie sanglante très plaisante. On regrette juste un peu la sobriété de mise en scène lors des passages les plus déviants et aussi une seconde moitié plus bancale niveau rythme à partir de l'arrivée de l'héroïne (interprétée par la mignonne Regina Lei) dans un hôpital la ou la première partie brillait par son rythme particulièrement efficace. Recommandable malgré tout et je suis bien curieux de voir ce que Rob Jabbaz proposera comme films dans le futur, son The Sadness ayant été remarqué on devrait continuer d'entendre parler de lui. [Revu]

Hong Kong 97
10.

Hong Kong 97 (1994)

1 h 31 min. Sortie : 9 novembre 1994 (États-Unis). Action

Film de Albert Pyun

Cannibal-Cunt a mis 3/10.

Annotation :

Je n'avais pas fait honneur à ce pauvre Albert Pyun, malade à ce moment la et malheureusement décédé depuis, en découvrant pour la première fois son cinéma avec Explosion Imminente l'an passé. Un film complètement ruiné par des soucis de production (tournage interrompu en plein milieu et tutti quanti) que le réalisateur avait renié. Avec Hong Kong 97 je pouvais rectifier le tir... sauf que bah, c'était pas très bien non plus ! Alors en comparant avec Explosion Imminente on peut trouver ça génial j'imagine, mais pris en tant que tel Hong Kong 97 est malheureusement un polar d'action au mieux très moyen, au pire plutôt mauvais et en tout cas complètement zappable. L'intrigue autour d'un tueur à gages (incarné par Robert Patrick, acteur qu'on retiens en général surtout pour Terminator 2 mais qui a eu une carrière assez large) n'est pas très palpitante, même un peu confuse par moments. Les gunfights réguliers sont relativement amusants par leur côté n'importe-quoiquesque mais malheureusement quand même pas très bien mis en scène j'ai trouvé, avec les héros complètement à découvert qui tirent dans tous les sens sur des tas d'ennemis particulièrement incompétents. Au final je retiendrai surtout du film les quelques jolies filles asiatiques dévêtues qu'il nous expose gentiment, c'est que c'est quand même pas top top pour qu'on en retienne principalement ça pour un film d'action, arf. Allez, la prochaine fois j'essaierai de me diriger plutôt vers un des classiques d'Albert Pyun (L'épée sauvage, Nemesis, Dollman, Cyborg...), c'est que j'ai envie de l'aimer son cinéma !

Skinner
5.7
11.

Skinner (1993)

1 h 30 min. Sortie : 12 juillet 1995 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film DTV (direct-to-video) de Ivan Nagy

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Annotation :

Autre petite déception après Hong Kong 97 avec Skinner, slasher/film de psycho killer des années 90 jouissant d'une petite réputation de niche qui était prometteuse ! Globalement : j'ai pas accroché, et en même temps j'y vois quand même des qualités qui font me dire que c'est peut être moi qui n'était pas dans la bonne humeur ? (mais alors mon comparse ne l'était pas non plus) Le casting est pas mal du tout, avec Ted Raimi dont j'aime décidément bien la tête dans le rôle principal, la jolie Traci Lords toujours plaisante à voir, Ricki Lake qui est plutôt bonne dans son rôle aussi... Le scénario comporte des éléments intéressants, avec ce tueur qui aime dépecer ses victimes et revêtir leurs peaux, et j'aime bien certaines choses dans la réalisation du film (notamment les jolies couleurs qui baignent parfois l'image, assez présentes). Mais je sais pas, la sauce ne prends pas, le rythme de Skinner m'a semblé inégal, le film ne pas aller assez loin vu son thème (c'est quand même assez peu gore, probablement pas assez malsain vu le potentiel). J'ai accueilli le film avec un relatif ennui, ne trouvant jamais ça nul mais pas tellement accroché par quelque séquence. A revoir plus tard pour se refaire un avis peut-être.

Brawl Busters
12.

Brawl Busters (1978)

Sa-dae-tong-iue-moon

1 h 22 min. Sortie : 30 septembre 1978 (Corée du Sud). Arts martiaux

Film de Jeong-yong Kim

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Tatanerie de la soirée avec Brawl Busters ! Film de kung fu originaire de Corée du Sud disponible dans une copie assez satisfaisante en bonus du blu-ray US de Lion Man, en dépit d'un scan 2K non restauré et d'un doublage anglais atroce comme seule option de visionnage (doublage qui apporte quand même quelques francs moments de rire c'est déjà ça). Brawl Busters est l’œuvre d'un certain Jeong-yong Kim, réalisateur obscur ayant signé une quinzaine de films restés plutôt méconnus dans sa carrière (tataneries principalement mais aussi un film de monstres style Kaijus visiblement). Toutes proportions gardées c'était un vrai bon moment ! Le film a comme défaut principal un scénario assez confus à suivre, Brawl Busters faisant partie de ces films à l'histoire simple rendue ardue à comprendre par manque de clarté plus qu'autre chose. Quand à savoir si ce n'est pas le doublage douteux ou encore le montage américain proposé de fautif, ça, mystère ! Mais bon à part ça comme je l'ai dis au dessus c'était un franc bon moment, le film étant particulièrement riche en bagarres inventives et très amusantes qui font tout le sel de ce genre de péloches. Les combats ont souvent de chouettes chorégraphies, partant dans tous les sens avec bonheur et avec des idées loufoques enthousiasmantes (le méchant combattant en secouant la tête avec une longue tresse dont le bout est muni d'une lame par exemple). Vraiment sympa un bon divertissement, le genre de petit produit d'exploitation sans grandes prétentions dont la découverte est stimulante.

White Force
13.

White Force (1988)

1 h 26 min. Sortie : 22 novembre 1988 (Philippines). Action, Comédie

Film de Eddie Romero

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Annotation :

Fin de soirée, déjà, avec White Force réalisé par Eddie Romero ! Réalisateur de cinéma d'exploitation/bis ayant une petite réputation chez les amateurs pour des titres comme Black Mama, White Mama (que j'ai vu et qui était bien sympa), Sudden Death ou encore Savage Sisters. Avec White Force on est clairement avec un produit mineur (bien que pas désagréable), même dans la filmographie d'un artisan du bis comme Eddie Romero, un bas budget d'action typique tourné aux Philippines à la fin des années 80. Ça se voit d'ailleurs pour le lieu de tournage, sans savoir en avance que ça avait été tourné la bas j'ai assez vite reconnu la "patte" des productions fauchées qui y sont filmées. Le film suit les aventures de Johnny Quinn (interprété par Sam Jones, un de ces seconds couteaux amusants du cinéma d'action que j'avais vu à l’œuvre précédemment dans Maximum Force) aux prises avec de vils narcotrafiquants et avec ses propres employeurs suite à un coup monté. White Force se laisse suivre sans déplaisir, produit typique de ce genre de cinéma d'action de l'époque, pas particulièrement remarquable mais pas désagréable. Quelques scènes d'actions dans le lot sont assez amusantes, plus que dans le Hong Kong 97 vu plus tôt dans la soirée je dois le dire (désolé de rajouter une couche), un peu plombé par un humour un peu navrant trop présent, rarement drôle et qui plombe toute tension possible lors des affrontements par son omniprésence à partir du tiers du film. Bon c'est quand même regardable sans déplaisir malgré ça, fréquentable si on est amateur du genre.

Requiem pour un vampire
5.1
14.

Requiem pour un vampire (1971)

Vierges et vampires

1 h 35 min. Sortie : août 1971. Épouvante-Horreur

Film de Jean Rollin

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

Bien qu'ayant pour intention de découvrir la filmographie fantastique de Jean Rollin dans son intégralité (enfin sa filmo érotique/x j'aimerai aussi, mais c'est plus compliqué de se procurer les œuvres) ça faisait longtemps que je n'en avais pas regardé un ! Avril 2021 si j'en crois le journal de bord SC. Je pense fortement continuer beaucoup plus rapidement la découverte de ses films en 2023, d'autant plus que Requiem pour un vampire était vraiment très bien ! Nouveau sacrifice du réalisateur au film de vampires, on y suit deux fugitives (les jolies Marie-Pierre Castel et Mireille d'Argent) trouvant refuge dans un château ou un vampire et ses disciples vont les retenir prisonnières. Toujours avec un manque de moyens évidents, Requiem pour un vampire réussit malgré tout à imposer une ambiance envoûtante délectable et à proposer du fantastique poétique assez unique. Le soin des cadrages, les rares décors très bien utilisés qui suscitent à merveille l'imagination, les éclairages de couleur très présents donnant une patte gothique à l’œuvre... Le film est vraiment régulièrement splendide visuellement (ce final dans le cimetière par exemple, les plans sont somptueux) et Jean Rollin arrive à distiller une atmosphère unique éclipsant le manque de moyens et le jeu d'acteur théâtral bancal. Le rythme a beau être particulièrement lent on ne s'y ennuie jamais ! Requiem pour un vampire possède à nouveau une bonne dose d'érotisme, ce qui ne gâche rien évidemment ! Enfin bref, j'ai vraiment été séduit par le film, le cinéma de Jean Rollin a vraiment quelque chose d'unique et attachant, et sa poésie macabre marche particulièrement bien. Hâte de voir ses films suivants !

Incroyable mais vrai
6.3
15.

Incroyable mais vrai (2022)

1 h 14 min. Sortie : 15 juin 2022. Comédie, Drame, Fantastique

Film de Quentin Dupieux (Mr. Oizo)

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Incroyable mais vrai, l'avant-dernier film de Quentin Dupieux en date sorti début 2022 (son film suivant Fumer fait tousser étant sorti quelques mois plus tard seulement). J'avais un peu regretté de l'avoir loupé en salle et j'étais content de le croiser en DVD à ma médiathèque et de pouvoir donc le découvrir plus tôt que je ne l'aurai pensé. Bon... c'était quand même moyen-moyen, je suis clairement resté sur ma faim une fois le (court, le film ne durant qu'1h10) visionnage fini. Le principe de base était pourtant vraiment accrocheur je trouve, autour d'un conduit aux propriétés étranges dans la cave de la nouvelle maison achetée par un couple qui va semer la discorde entre eux. Le casting est bon aussi, que ce soit Alain Chabat, Léa Drucker, Benoit Magimel... rien à déplorer de ce point de vue la. Mais bon, c'est juste pas très marquant dans ce que ça propose quoi en dehors du principe de base intéressant. Incroyable mais vrai est drôle par moments mais sans plus, clairement moins amusant que Au Poste que j'avais beaucoup apprécié, et pas assez bizarre et décalé pour qu'on puisse vraiment trouver de l'intérêt ailleurs. Bref, ça se laisse suivre sans déplaisir mais rien ne m'a semblé particulièrement notable. Petite déception.

Love Circles
16.

Love Circles (1985)

1 h 36 min. Sortie : 1985 (États-Unis). Érotique, Comédie

Film de Gérard Kikoîne

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Annotation :

Petit film érotique des années 80 au menu avec Love Circles, film signé Gérard Kikoïne fameux réalisateur français surtout connu pour son cinéma porno. Production sans grandes prétentions mais amusante à suivre, même si j'ai préféré Lady Libertine dans le genre. Love Circles a un principe intéressant : on suit pleins de personnages différents dans leurs aventures érotiques, avec comme fil conducteur un paquet de cigarettes passé de main en main entre les amants. Ainsi le film se raccroche régulièrement à de nouveaux personnages tous connectés par leurs aventures amoureuses, nous proposant en quelque sorte de petites histoires à chaque fois en somme. On se balade de Paris à Nice, de Nice à la montagne, puis à Hong Kong, Los Angeles, New York... au fil des déplacements des différents personnages que le film nous fait suivre à tour de rôle. C'est amusant, même si d'un intérêt pas non plus illimité. Quelques unes des scènes érotiques sont vraiment pas mal visuellement, aidé par un casting féminin appétissant avec les jolies Lisa Allison, Sophie Berger, Michelle Siu ou encore Marie France... actrices ayant pour la plupart un palmarès filmique réduit à quelques rôles du même acabit. Bon par contre le doublage français est atroce et a clairement plombé le visionnage, j'ai essayé voir la piste anglaise et c'était pas mieux. A noter aussi une scène profondément embarrassante pour la dignité humaine lors de la deuxième séquence érotique du film, séquence humoristique navrante complètement ratée, j'ai pas compris le projet ^^ Love Circles a constitué un visionnage mineur mais agréable dans le genre érotique, à réserver quand même aux amateurs c'est en soi assez oubliable.

Pusher III - L'Ange de la mort
7.4
17.

Pusher III - L'Ange de la mort (2005)

Pusher 3

1 h 42 min. Sortie : 28 juin 2006 (France). Drame, Action, Policier

Film de Nicolas Winding Refn

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Annotation :

Voilà, trilogie Pusher terminée j'en suis débarrassé ! Ayant préféré Pusher II à Pusher premier du nom, j'aurai pu espérer apprécier un peu plus encore ce troisième opus (la formule qui se bonifierai dans le temps en quelque sorte) et en retirer un film correct. Malheureusement ça n'a pas été le cas, c'est peut-être bien le moins intéressant des trois même. En tout cas c'est celui devant lequel je me suis le plus ennuyé. On suit cette fois Milo, personnage présent dans les deux premiers films, avec de nouveau une histoire de deal se passant mal au centre de l'histoire. Toujours le même genre de mise en scène caméra à l'épaule, toujours très peu d'intérêt. C'est pour l'immersion réaliste et malsaine blablabla... ça ne marche toujours pas, je ne vais pas répéter ce que j'ai écris sur les deux premiers films mon ressenti est le même. L'histoire est probablement la moins intéressante des trois films et l'ennui se fait ressentir assez franchement, je trouve ça d'une banalité... On est vaguement tiré de notre torpeur par une séquence relativement gore vers la fin du film mais sans plus. Bref allez, ça m'a fatigué plus qu'autre chose, je comprends pas pourquoi autant de gens sucent les boules de cette trilogie.

October 22
18.

October 22 (1998)

1 h 30 min. Sortie : 28 février 2005 (France). Action, Drame, Thriller

Film de Richard Schenkman

Cannibal-Cunt a mis 3/10.

Annotation :

Visionnage d'un DVD de bac à solde un peu random, une production Nu Image dont la jaquette laissait penser à un action/thriller lambda pas très intéressant. October 22 a des éléments de thriller certes mais il tiens surtout plus du drame au final. On y suit plusieurs personnages séparés menant leur vie au cours d'une journée, celle du 22 octobre, tout en sachant d'après la scène d'introduction que l'intrigue va finir dans un bain de sang lors d'une fusillade. Des tranches de vies de différentes personnes ayant chacun leurs soucis, un cadre lassé par son travail, une femme éconduite, un homme accablé par les dettes, un ouvrier en galère entre ses deux boulots... et qui courent sans encore le savoir à une future catastrophe. October 22 est un cas typique de film au scénario plutôt pas mal pensé qui ne marche pas par manque de budget et d'ambitions artistiques. Sa séquence finale est plutôt bien faite et a rehaussé la note d'un point (arrivant péniblement à 3 donc), mais sinon du reste j'ai eu l'impression de regarder un téléfilm qui pourrait passer sur Tf1 ou M6 l'après-midi. La mise en scène est purement fonctionnelle, l'image terne, le doublage calamiteux (téléfilmesque encore une fois)... tout ça n'aide pas à se sentir impliqué par l'histoire racontée et à ressentir quelque chose pour les personnages qui nous sont présentés. Bref, un scénario sympathique ne fait pas forcément un film qualitatif en somme ! A noter que je verrai un autre film du réalisateur Richard Schenkman puisqu'il est derrière Abraham Lincoln tueurs de zombies, dont le DVD trouvé en ressourcerie attends que j'ai trouvé la force mentale de m'y confronter ^^

L'Affaire de la fille au pyjama jaune
6.4
19.

L'Affaire de la fille au pyjama jaune (1977)

La Ragazza dal pigiama giallo

1 h 43 min. Sortie : 31 décembre 1977 (Italie). Policier

Film de Flavio Mogherini

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Découverte d'un titre assez réputé niveau giallo, L'Affaire de la fille au pyjama jaune ! Souvent considéré comme l'un des giallos tardifs (la plupart des titres majeurs et la grande vague du genre étant de plus en plus passée en cette seconde moitié des années 70) les plus intéressants ! C'était vraiment pas mal, même si je ne mettrai pas non plus le film dans mes coups de cœur du genre. L'Affaire de la fille au pyjama jaune est avant tout un film d'enquête, assez à part du giallo typique, autour d'un mystérieux cadavre défiguré retrouvé par la police. Il n'y aura aucun autre meurtre au fil du film. En parallèle de cette intrigue, on suit les déboires d'une jeune femme volage, et si le rapport entre les deux intrigues parait au départ assez flou tout s'éclaircit sur la fin en un retournement de situation franchement bien trouvé et assez original il me semble. Le rythme est plutôt lent mais le film arrive a être captivant tout du long, et si je ne saurai pas vraiment distinguer de moments de bravoure en particulier l'ensemble est d'une bonne tenue. La mise en scène n'est pas brillante mais quand même réussie, alors même qu'on ne peut pas dire que Flavio Mogherini, le réalisateur, soit un nom majeur du bis transalpin. Ayant surtout travaillé comme chef décorateur et directeur artistique, sa filmographie est assez peu fournie quand à son travail de réalisateur, et la postérité n'aura retenu que ce film-ci d'une filmographie composée du reste de films polissons visiblement assez dispensables. L'Affaire de la fille au pyjama jaune a aussi comme atouts indéniables une bande originale de Riz Ortolani, pas de ses meilleures mais tout de même d'un bon niveau, et un casting de qualité avec entre autres la présence d'Howard Ross (L'éventreur de New-York, L'Assassin a réservé 9 fauteuils...), Dalila Di Lazzaro (surtout connue pour Phenomena) côté acteurs bis mais aussi de deux acteurs connus pour pas mal de rôles "classiques", l'un anglais l'autre américain, Ray Milland (Le Crime était presque parfait, Le Poison...) et Mel Ferrer (Lili, Les Chevaliers de la table ronde...). Bonne découverte dans l'ensemble !

Inseminoïd
4.1
20.

Inseminoïd (1981)

1 h 33 min. Sortie : 30 septembre 1981 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Norman J. Warren

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Revisionnage plaisir avec Inseminoïd de Norman Warren ! Cinéaste bis à la carrière bien trop courte, quand on voit la qualité de ses films on ne peut que le regretter. Il restera parmi ses réalisateurs comme Pete Walker par exemple, dont les œuvres sont peu nombreuses mais toutes marquantes. J'avais découvert en 2020 les trois premiers films horrifiques de Norman Warren via le coffret sorti par Indicator, Satan's Slave, Prey et Terror, trois films que j'avais beaucoup appréciés dans leur genre. Il me restait à revisiter en HD Inseminoïd et Bloody New Year, vus il y a longtemps via les DVDs Néo Publishing, voilà que c'est chose faite pour le premier des deux. Vraiment pas mal ! Une bonne bisserie reprenant le filon Alien tout en ayant sa propre personnalité, avec une équipe aux proies avec une force mystérieuse sur la planète ou ils ont installés une base d'étude. Inseminoïd joui d'une ambiance vraiment réussie, le début du film est particulièrement marquant en la matière. On se doute qu'il n'y a pas des masses de thunes dans le projet mais les décors sont bien utilisés, avec souvent des éclairages atmosphériques judicieusement placés, et globalement on ressent bien l'isolation dans un milieu hostile avec cette base sur une planète inconnue. Le début partait vraiment très bien et j'aurai pu adorer, la tension de départ se dilue quand même un peu au fil du film, avec également des personnages aux décisions agaçantes qui vont crisper le spectateur pour de mauvaises raisons. En attendant le revisionnage de Bloody New Year, dont j'ai un très bon souvenir, Inseminoïd est probablement le film que j'aime le moins de Norman Warren. Et pourtant il est d'un très bon niveau, ça illustre plus la qualité de sa filmographie que son effort le plus faible soit un film comme ça. Mention spéciale pour la BO bien sympa ! [Revu]

Maigret
5.4
21.

Maigret (2022)

1 h 28 min. Sortie : 23 février 2022. Policier

Film de Patrice Leconte

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

Avis sur ce film (et sur les deux suivants dans la liste) écrit avec pas mal de retard, sans trop de raison à ça hors flemmingite aigüe, du coup je vais faire bref ^^ Vraie bonne découverte ce Maigret de 2022 ! Au delà de la sympathie déjà acquise par le simple fait qu'un projet aussi anachronique ai vu le jour, l'ensemble est vraiment réussi, doté d'une jolie photographie, d'une ambiance prenante et d'un casting de qualité, Depardieu en tête. Maigret arrive à être touchant tout en subtilité, sans aucune overdose de pathos, et c'est suffisamment rare pour être d'autant plus apprécié. J'ai lu ça et là que le film retranscrit bien l'atmosphère des romans de Simenon, je n'en ai jamais lu mais ça donne envie de s'y mettre !

Terrifier
5.3
22.

Terrifier (2016)

1 h 26 min. Sortie : 16 décembre 2022 (France). Épouvante-Horreur

Film de Damien Leone

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Double séance en salles avec un double programme Terrifier ! Slashers indépendants dont la jolie réputation de niche était connue depuis longtemps, mais je n'aurai pas imaginé les voir via une séance bondée dans un cinéma lambda pour autant ! C'était vraiment pas mal ce premier Terrifier, doté de quelques scènes gore bien méchantes (la scène ou une fille se fait scier en deux de bas en haut en tête), d'un antagoniste très réussi, d'une paire d'idées déviantes appréciables, de touches d'humour franchement drôle et de quelques séquences vraiment sympas. On sent le petit projet niveau budget mais ça n’entame pas trop le plaisir. Recommandable !

Terrifier 2
5.8
23.

Terrifier 2 (2022)

2 h 20 min. Sortie : 11 janvier 2023 (France). Épouvante-Horreur

Film de Damien Leone

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Longue suite avec 2h20 au compteur, un record niveau slashers ! La comme ça j'essaye de penser à un film du genre à la durée ne serait-ce qu'avoisinante et franchement je ne vois pas, pourtant j'en ai vu beaucoup, mais il me semble que c'était justement tout le but de cette suite de faire un slashers gore sur une durée aussi longue. Et en vrai pourquoi pas ! Maiis bon dans les faits j'ai quand même trouvé ça long et mon principal reproche à Terrifier 2 qui me fait préférer le premier d'une courte tête se résume à ça : "arf, ça aurait pu être bien moins long quand même" ! Parce que sinon on retrouve avec plus de moyens les qualités du un, des meurtres bien énervés à l'antagoniste toujours assez génial, l'humour... Aussi un côté plus barré et onirique dans beaucoup de séquences, nouveauté à double tranchant puisque j'aurai autant pas mal aimé certains de ces moments qu'été emmerdé par d'autres (la scène de fin notamment). Sur le sentiment du "troop long" j'en impute une partie à ma fatigue avancée pendant le visionnage quand même, j'avais hâte de rentrer chez moi, à revoir éventuellement donc. Et ça reste tout à fait fréquentable quoi qu'il en soit bien évidemment !

Resurrection
4.1
24.

Resurrection (1999)

1 h 48 min. Sortie : 12 janvier 2000 (France). Thriller, Policier

Film de Russell Mulcahy

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Premier visionnage parmi les titres Vinegar Syndrome reçus suite à leur promo à 10$ le titre. J'ai volontairement entamé avec un des films me branchant le moins dans la sélection récupérée avec Resurrection, un thriller de la fin des années 90 souvent décrit comme un sous-Seven et dont le DVD français doté d'une jaquette hideuse fait partie de ces films que je croise souvent en brocante sans les prendre. Un tort de réparé car c'était vraiment pas mal du tout ! L'inspiration Seven est très évidente mais le film n'est pas la simple copie carbone bas de gamme qu'on pouvait craindre, et comme on en a vu fleurir pas mal fin 90's/début 2000, il a clairement son intérêt propre parmi cette vague de films. Resurrection a un scénario très déjà vu avec son serial killer aux meurtres élaborés, mais accroche tout de même grâce à son rythme bien géré et surtout son ambiance poisseuse appuyée par des meurtres surprenamment graphiques (dont un avec un homme obèse retrouvé nu décapité sur des toilettes rappelant la pochette de Molesting the Decapitated de Devourment d'ailleurs). La réalisation de Russell Mulcahy (Razorback) est efficace et on est d'autant plus pris dans l'ensemble que le casting est vraiment sympa, avec Christopher Lambert dans le rôle principal, acteur souvent un peu moqué mais dont j'apprécie la présence à l'écran, et toutes une pléiade de seconds rôles sympathiques dont un pour Robert Joy (Land of the Dead, La Colline a des yeux remake) ainsi qu'un amusant rôle de prêtre pour... David Cronenberg ! Resurrection n'est pas sans défauts, son montage fait parfois très daté dans ses codes et on est souvent sur le fil du ridicule tant ça exagère souvent le sordide. Mais bon la réputation un peu miteuse que se tape le film auprès du public français n'est pas méritée, encore une fois la moyenne imdb est plus représentative de la qualité du film. Bonne découverte, faudra que je vois d'autres péloches réalisées par Russel Mulcahy (notamment Ricochet, un autre thriller qu'il a réalisé dans les années 90 qui a l'air bien sympa) !

Mandibules
6.2
25.

Mandibules (2020)

1 h 17 min. Sortie : 19 mai 2021. Comédie, Fantastique

Film de Quentin Dupieux (Mr. Oizo)

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Le dernier film de Quentin Dupieux vu en date il y a une paire de semaines, le passable Incroyable mais vrai, avait quand même tempéré mon enthousiasme à l'idée de découvrir les films récents du réalisateur, l'ayant trouvé ni suffisamment loufoque ni suffisamment drôle pour m’emballer. Ajoutez la dessus un principe de base nettement moins accrocheur pour Mandibules que dans Incroyable mais vrai et un casting pas très attrayant (bon le Palmashow okay à la rigueur, ça rappelle l'adolescence, mais à part eux... genre le chanteur pour gamines attardées Roméo Elvis brr) et clairement je me suis lancé dans ce visionnage assez sceptique. Bonne surprise du coup ! C'était vraiment pas mal drôle, avec quelques francs éclats de rire même sur une paire de séquences (la scène avec le chien en tête). L'ensemble du film, suivant les diverses péripéties de deux simplets avec leur mouche géante qu'ils souhaitent apprivoiser, est d'une idiotie constante réjouissante ! Si ça n'est pas le meilleur film de Quentin Dupieux, Mandibules est un franc bon moment quand même.

Spontaneous Combustion
4.6
26.

Spontaneous Combustion (1989)

1 h 37 min. Sortie : 23 février 1990 (États-Unis). Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de Tobe Hooper

Cannibal-Cunt a mis 3/10.

Annotation :

Dans la carrière de réalisateur de Tobe Hooper il y a quand même pas mal de films à la réputation très moyenne voir mauvaise une fois passé ses classiques. J'avais vu il y a une paire d'années déjà son Night Terrors et si je ne l'avais pas trouvé formidable j'étais quand même surpris de trouver un film très correct au vu de sa réputation. Il y avait donc de quoi positiver sur Spontaneous Combustion dont les notes sont un peu meilleures en moyenne que pour Night Terrors. Malheureusement arf, c'était vraiment pas terrible au final. On suit Sam (incarné par Brad Dourif, dont la performance impliquée est un bon point pour le film d'ailleurs), dont les parents ont étés utilisés dans une expérience sur les effets des radiations et qui se rends compte petit à petit qu'il est en mesure de déclencher une combustion spontanée de personnes à distance. L'idée de base est pas mal mais le résultat concret peu convainquant. Le rythme traîne la patte, on n'arrive pas à se sentir impliqué dans les personnages, l'impression que l'intrigue ne va nulle part nous tenaille. On pourra retenir quelques moments rigolos dans les scènes de combustion (et encore les effets ne sont pas toujours réussis, même si globalement ça va), notamment le caméo de John Landis en technicien d'une radio victime des flammes. Mais rien de bien passionnant ! Pas aidé aussi par une VF abominable je dois l'avouer. Oubliable.

Devilman le diabolique
27.

Devilman le diabolique (1967)

Devilman Story

1 h 25 min. Sortie : 22 octobre 1969 (France). Action, Épouvante-Horreur

Film de Paolo Bianchini

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Bisserie italienne au menu avec Devilman le diabolique, sorti en DVD par l'éditeur Artus ! Le film n'est pas exceptionnel mais on a la un divertissement éminemment sympathique dans la pure tradition du cinéma populaire italien. On y suit les aventures d'un journaliste et d'une jeune femme, la jeune femme recherchant son père disparu (et probablement enlevé) et le journaliste les papiers scientifiques de la plus haute importance qui ont disparus avec lui. L'enquête du journaliste les mènera dans le désert du Sahara sur les traces d'une mystérieuse organisation diabolique. Après une première partie très Eurospy, on se retrouve dans la seconde en plein Cinéfumetti avec la base secrète du grand méchant Devilman, affublé d'un costume amusant rappelant un peu Fantômas. Tout le film baigne dans une ambiance particulière de ces productions d'antan, ça a un réel charme, et est plutôt bien mis en boîte par Paolo Bianchini, réalisateur pas forcément très prolifique mais qui a quand même réalisé une bonne poignée de films dans divers genres du cinéma populaire italien (du western, de l'eurospy, du cinefumetti.. même un giallo !). On est aussi sur le genre de films ou le casting composé de divers acteurs bis fait partie intégrante du plaisir pris au visionnage. On a Guy Madison dans le rôle principal (acteur que je découvre ici mais qui a toute une carrière dans le cinéma d'aventures en général), la jolie Luisa Baratto (à la courte carrière et qu'on retiendra surtout pour son rôle dans Vierges pour le bourreau), ainsi que le fameux Luciano Pigozzi, célèbre second couteau du cinéma bis italien surtout connu pour sa ressemblance physique avec Peter Lorre et dont la filmographie est vraiment impressionnante même si ce sont presque toujours des rôles de second plan (en prenant en compte seulement les films que j'ai vu il est notamment dans 6 femmes pour l'assassin, Baron Vampire, Le Monstre aux filles, Les Rendez-vous de Satan...). Devilman le diabolique réutilise des scènes d'un autre film, notamment pour les moments de bataille à grande échelle et des scènes de cavalcade, c'est visible mais sans être trop grossier. Globalement j'ai apprécié le visionnage pour ce que le film est : un produit typique de son époque au charme bien encré, plutôt bien mis en scène par un honnête artisan du bis et avec quelques gueules plaisantes au casting.

Sniper, tireur d'élite
5.2
28.

Sniper, tireur d'élite (1993)

Sniper

1 h 38 min. Sortie : 14 juillet 1993 (France). Action, Drame, Thriller

Film de Luis Llosa

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Premier film d'une série qui en est actuellement à son huitième opus ! Je ne sais pas ce qu'il en est par la suite (même si ça a clairement l'air de se vautrer dans du DTV d'action tout ce qu'il y a de plus basique à voir les visuels des derniers films de la série en date) mais en tout cas ce premier film mise plutôt sur une approche "réaliste" (les guillemets sont importants) du sniper, avec une longue phase de préparation lors d'une mission pour finalement très peu de temps dans l'action de combat. On suit donc un sniper vétéran (incarné par Tom Berenger) partant en mission au Panama pour abattre des chefs rebelles accompagné d'un nouvel équipier ayant peu d'expérience du terrain et n'ayant jamais tué. C'est assez intéressant car en effet la majorité du film se concentre sur la préparation avant le tir devant abattre la cible... traverser la jungle discrètement et en évitant les patrouilles, repérer les lieux et établir la meilleure ligne d'attaque... Sniper n'est pas très riche en action mais arrive à être captivant. Après bon je trouve ça intéressant mais sans plus, et puis je dois avouer ne pas trouver très crédible les évolutions des personnages (notamment le fameux bleu qui accompagne Tom Berenger) ni même les combats à la fin ou on retrouve quand même les combats à 2 contre des dizaines d'ennemis classique du film du genre, mais qui détonne avec la volonté affichée de donner dans le réalisme. Ça donne quand même une ou deux séquences d'action bien emballées je le reconnais. Divertissement honnête, à l'occasion je verrai une ou deux suites histoire de voir vers quoi la série de films évolue.

Les Visiteurs : La Révolution
3
29.

Les Visiteurs : La Révolution (2016)

1 h 50 min. Sortie : 6 avril 2016. Comédie, Fantastique, Aventure

Film de Jean-Marie Poiré

Cannibal-Cunt a mis 2/10.

Annotation :

Petite soirée films entre amis du mois, ce film-ci et les quatre suivants ont étés vus dans ce cadre. Les Visiteurs : La Révolution a une réputation assez simple, celle d'être une grosse merde. Quand j'ai vu le blu-ray à Noz je n'ai pas su résister, j'ai acheté l'affreux objet avec dans l'idée de le subir avec des amis lors d'une prochaine soirée. C'est chose faite donc ! J'espérais juste avoir affaire à un de ces films nuls à chier qui en deviennent amusants à suivre dans leur nullité, j'aurai eu l'air malin sinon devant 1h50 de comédie juste pleinement à chier sans amusement à en retirer. Globalement la dessus ça va, c'était ce que j'avais espéré (si je puis dire), Les Visiteurs : La Révolution c'est effectivement profondément nul mais assez rigolo à regarder dans sa médiocrité. C'est vraiment, vraiment pas drôle.. On enchaîne les gags sur un rythme très élevé, à la longue c'est épuisant d'ailleurs, et ça n'est jamais drôle au premier degré tout simplement ! On arrive ainsi au rire par l'épuisement devant l'avalanche des gags pourris et poussifs. Faut dire que la moitié de l'humour du film tenant dans le fait que le duo de protagonistes principaux puent... ça pose le niveau. Enfin quand même c'est par moments assez insupportable, surtout le jeu de Christian Clavier qui se contente de gueuler en permanence et répéter les mêmes répliques ("Hourra c'est plus laïque" répété des dizaines de fois sans exagérer, à en devenir fou). A rajouter au constat sur l'humour à chier du film : le scénario ne va nulle part (aucune ligne directrice réelle, encore moins d'enjeux), le montage fait parfois n'importe quoi, on a le droit à des nuits américaines très visibles constamment et certains passages font très faux visuellement (mauvais sfx ? j'imagine). Enfin globalement réputation méritée, bien que j'imagine clairement que certaines comédies populaires doivent être pires ou d'un niveau équivalent tout en ayant une réputation bien plus flatteuse auprès du grand public.

Rapid Fire
5.5
30.

Rapid Fire (1992)

1 h 35 min. Sortie : 28 avril 1993 (France). Action

Film de Dwight H. Little

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Petite série B d'action du début des années 90 au menu, avec en acteur principal Brandon Lee que j'ai pu voir il n'y a pas très longtemps dans le très réussi Dans les griffes du dragon rouge en compagnie de Dolph Lundgren. Une réalisation de Dwight H. Little, réalisateur à la petite carrière pas particulièrement palpitante à priori mais quand même responsable d'Halloween 4 ou de Désigné pour mourir (un des classiques de Seagal) par exemple. Pas mal Rapid Fire ! Le scénario, avec Brandon Lee qui se retrouve mêlé à des affaires de trafic de drogue après avoir accidentellement assisté à un crime, est très classique et honnêtement pas très intéressant mais la ou le film brille c'est dans les scènes de combat ! Elles sont vraiment chouettes, avec de bonnes chorégraphies et pas mal d'utilisations très amusantes et inventives des éléments de décors dans les bagarres (assez Jackie Chan-esque en somme). Ça fait toute la différence pour démarquer ce Rapid Fire qui sans ça en serait resté au film d'action pas déplaisant mais oubliable typique de cette époque. On a quand même au delà de ça un casting bien sympa aussi, au delà de Brandon Lee j'aime notamment pas mal les gueules de Powers Boothe (que j'ai pu voir en méchant charismatique dans Mort subite avec Van Hamme) et Nick Mancuso. Bref découverte plaisante !

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