Films vus en Avril 2024

Annotation :

Brillant et hilarant.
Le dernier film visionné en Avril sera donc le "Film du mois".

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Ce petit western méconnu/oublié/méprisé à l'atmosphère sombre, qui se confronte sérieusement à l'après-Sécession, avec le superbe Giuliano Gemma dans le rôle-titre, face à un casting de sales gueules savamment triées sur le volet, a beaucoup plus de qualités que l'on ne veut bien le dire.
Bravo à Artus de le sortir de l'oubli (le précédent DVD Evidis était une atrocité irrespectueuse).

Révision à l'identique

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En 2019, Jesse V. Johnson (le dernier, ou presque, réalisateur de Série BZ à croire en ce qu'il fait et à pondre des films ayant un intérêt) aura donc réalisé 3 films.
Son meilleur film à ce jour (AVENGEMENT), un petit film de commando "à la EXPENDABLES", sympathique-sans-plus (TRIPLE THREAT) et donc un troisième film : THE MERCENARY.
Après visionnage, bouche ouverte et yeux écarquillés tout du long, on peut donc affirmer sans crainte qu'en 2019, Jesse V. Johnson aura donc réalisé, coup sur coup, ses 2 meilleurs films.
THE MERCENARY est d'une sauvagerie ahurissante, d'une profonde noirceur et en même temps proche d'un haïku.
Voilà une Série BZ, extrêmement brutale (geysers de sang quasi continus, membres tranchés, artères et gorges sectionnées, intestins grêles se répandant sur le sol, Jesse n'y va pas de main morte), mais aussi très douce (le lent processus de guérison et de sevrage du héros qui réapprend à vivre, à la manière d'un moine shaolin dans un film de kung-fu).
Ce grand écart ne surprendra pas les admirateurs des films hongkongais de la grande époque mais il surprendra peut-être le fan de Séries BZ basses du front qui pourrait les avoir oubliés depuis longtemps (monumentale erreur).
Pourtant, la piqure de rappel fait un bien fou.
Oui, au 21° siècle, on peut encore faire une Série BZ d'1h25, jouissive ET réflexive, naïve ET nihiliste, à la manière de John Woo, au premier degré, en croyant en ses personnages et en son sujet pour moins de 5 millions de dollars.
Jesse V. Johnson le prouve en signant sa version personnelle de L'HOMME DE GUERRE, avec ses moyens, son expérience, et c'est un immense plaisir.

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Révision à la hausse

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Dans la même veine irrévérencieuse et décérébrée que le sympathique GUNS 1748, Brian Helgeland réalise sa version de MORT OU VIF au temps des chevaliers, la maestria formelle en moins.
C'est trop long, certes, c'est très très con, certes mais qu'est ce que c'est bonnard !

Révision à la hausse

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À REVOIR

Pourrait entrer dans le Top des pires expériences en salle...
Vu dans une salle au public très peu réceptif, voire carrément réfractaire, rendant la séance oppressante pour qui goûte l'humour absurde-décalé "made in Coen" et aurait bien eu envie de rire à gorge déployée.
À revoir donc, seul, dans le confort de son salon, SANS public (pseudo) 'woke' ridicule (vu la teneur des propos entendus en sortant) pour gâcher le visionnage.
Et possiblement en VF, par curiosité, car il est rarement heureux d'entendre une actrice (ou un acteur) inexpérimentée prendre un accent à ce point forcé.
Notation en suspens !

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Pris au premier degré, L'APICULTEUR est une abomination de tous les instants.
Mais qui peut bien prendre un tel film au premier degré ? Qui ?
J'en ai mal au bide, tellement j'ai ri.
Un grand merci à toute l'équipe de ce chef-d’œuvre post-moderne !

NB : Emmy Raver-Lampman est tellement à chier, mais tellement, que cette erreur de casting majuscule ne parvient pas à faire du tort au film. C'est même tout le contraire.
Du grand Art, décidément !

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Révision à l'identique

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Il paraît que les stars hollywoodiennes ont des "véhicules" ; Isabelle Huppert a carrément son 'yes-man'.
La classe à Versailles !

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Déception après un précédent volet pourtant assez frais, qui laissait même espérer un certain renouveau.

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Immense déception après tout le tintamarre qui a entouré ce film.

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Pour qui se leurrait encore, les masques tombent : Alex Garland n'est ni un bon cinéaste, ni un scénariste doué.
Pire, CIVIL WAR pose la question de son intelligence.

[ salle ]

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Je l'avoue, j'ai jeté l'éponge au bout d'1h30.
Ce n'est pas pour moi. Tout m'emmerde prodigieusement, du scénario jusqu'au jeu des acteurs et au réalisateur qui se regarde tricoter ses belles images veloutées.
L'assoupissement guettait et je n'avais pas 2h46 à perdre devant ce qui me faisait l'effet d'une longue pub pour du parfum.
Mille pardons.

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Révision à l'identique

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Révision à la forte baisse

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En tentant de mixer le majestueux À TOMBEAU OUVERT avec le crapoteux BAD LIEUTENANT, le réalisateur balourd du déjà bien lourdingue UNE PRIÈRE AVANT L'AUBE rate tout, si ce n'est de faire pire qu'AMOURS CHIENNES (ce qui constitue un tour de force en soi).
Sa direction d'acteurs est cataclysmique (même Sheridan sombre), la structure de son film n'a ni queue ni tête et il ne fait qu'enfiler les clichés comme des perles, tout autant que les lourdeurs et les métaphores sur-signifiantes.
Il faut quand même dire que le spectateur se retrouve devant un tract politique binaire, se voulant une ode aux ambulanciers, dont le héros s'appelle "Cross", qui n'a pour seule décoration aux murs de son appartement qu'une image pieuse de l'archange Michaël... auquel le réalisateur dédie d'ailleurs son film dans le générique de fin.
Bref, ce machin poseur et misérabiliste obtient exactement l'effet inverse de celui escompté.
À ce niveau-là, il vaut peut-être encore mieux se mettre à son balcon pour taper dans des casseroles.

[ salle ]