Films vus en 2024

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01/01 : Histoire de commencer l'année sur une note d'optimisme et de confiance en l'avenir (non). Très fan de cette première scène teintée de sépia/jaune malade, qui met immédiatement mal à l'aise sans qu'on sache pourquoi. Love the smart choice of having an in medias res start (because, tension), but with the immediate intervention of a journalist making a report on what just happened. Then, flashback, and the weird yellow tint fades away. Brilliant exposition.

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01/01 : Je sais pas pourquoi il est si mal noté sur SC, alors qu'il a une moyenne de presque 3.5/5 sur Letterboxd. Sans le mettre au panthéon des classiques, je l'ai trouvé plaisant et sans défaut majeur. C'est clairement juste une ode à la personnalité et au bagout de Mae West, mais ça ne me dérange pas, puisqu'elle était pour ainsi dire tout un personnage. Toute la partie au tribunal est même franchement réussie. Et je serai toujours heureuse de découvrir des films de la première moitié du 20ème qui réussissent le bingo des critères suivants : 1) Écrit et/ou réalisé par une femme. 2) Les femmes occupent autant d'espace ou de temps de parole que les hommes. 3) Un des personnages féminins se comporte de manière "libre" et indépendante, sans qu'elle soit présentée comme "la méchante" ou "la vamp" de l'histoire, et elle n'est pas punie pour son "amoralité" par quelque sorte de tragédie personnelle.
D'ailleurs, je dis que je ne sais pas pourquoi il est si mal noté, mais en réalité, j'ai ma petite idée. Il n'y a qu'à lire les critiques et statuts... Pour beaucoup d'entre eux, ce qui semble les déranger, ce n'est pas l'écriture, les dialogues, le jeu, la réalisation... non. C'est juste l'idée même que Mae West, une femme petite, "ronde", âgée de plus de 30 ans, et dont le visage ne correspond pas aux canons de beauté de la génération Instagram, puisse être présentée comme LA femme que tous les hommes désirent. Et par-dessus le marché, elle est "vulgaire" ! (Comprendre : elle est sensuelle et fait des allusions sexuelles, mais comme elle n'est pas baisable, c'est sale au lieu d'être sexy.) Une critique évoque "Jackie Sardou" et "une vieille poivrote", tandis qu'un fil de commentaires vu chez le seul de mes éclaireurs qui avait noté le film (2/10) parle d'une "truie au milieu de l'écran" et d'un "travelo dégueulasse". (Du coup, ça n'est bien sûr plus mon éclaireur.)

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04/01 : J'avais vraiment, vraiment envie d'aimer, et il y avait tant de raisons. Un film d'action nominé aux Oscars. Un plot qui mélange plusieurs de mes sous-genres favoris : évasion de prison, thriller en huis-clos ET film catastrophe. Un décor exaltant de désert de neige avec des bruits de vent qui font VIOUUUSH en permanence. Mais en fait, non. Vraiment pas. Le rythme bizarre donne l'impression de ne pas avancer, ou de tourner en boucle, mais en tout cas où il n'y a pas vraiment de structure narrative à laquelle se raccrocher. Les deux rôles principaux sont surjoués jusqu'à la nausée, avec leurs voix beuglardes insupportables, et le mixage son ou je sais pas quoi en rajoute et donne l'impression d'entendre un mauvais doublage d'anime alors que je regarde en VO. Et puis la musique, qui hésite entre le synthé ringard et le lyrique d'ascenseur. Et j'en passe. Quelle déception.

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04/01

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05/01

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08/01 : Super impressionnée par la performance de Dave Bautista. On sait si on a vu Guardians of the Galaxy qu'il a du potentiel en tant que comic relief, mais ici il se démarque de ce cast qui comprend pourtant des acteurs chevronnés par une interprétation toute en nuances, naturelle et humaine, où il réussit à être à la fois touchant et absolument creepy. À côté, Rupert Grint qui en fait des caisses pour jouer le redneck (il brandirait une pancarte "Regardez je fais autre chose que le gamin timide dans Harry Potter !" que ça n'en serait pas moins subtil)... c'est gênant.

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09/01

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10/01

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11/01

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11/01
Pros:
- has James Stewart
- has witches
- has a Zodiac-themed club

Cons:
- if you remove the pros, you end up with about 1 1/2 hour of boring fluff.

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12/01

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14/01 : Honnêtement, j'ai pas capté grand chose à l'intrigue. C'est quoi tous ces mecs qui surgissent dans les coins ? des visions, des hallucinations, des fantômes ...? Et c'est quoi le délire avec l'ivrogne mort au début, qui revient d'un coup puis disparaît, et personne n'explique rien ? Et pourquoi tout le monde fait semblant que la femme du magicien est efficacement déguisée en homme (I mean suspension of disbelief yeah sure but quand même)? Et le magicien qui ne parle plus, d'accord, mais pourquoi il ne parle plus, en fait ? Et pourquoi le docteur le croit mort s'il est pas mort ? Il a eu son diplôme dans une pochette surprise ? Bref, vraiment pas compris grand chose, MAIS visuellement et stylisquement parlant, c'est tellement léché, tellement intense, que ça mérite d'office une plutôt bonne note.

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15/04

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16/04 : Super marrant de voir ce proto-film catastrophe avec un regard moderne habitué aux codes du genre, car il n'en respecte aucun, donc on ne sait pas du tout à quoi s'attendre. L'intrigue ne s'embarrasse pas d'une exposition - pas de galerie de persos qu'on nous présente dans leur vie quotidienne pour qu'on s'y identifie avant de les séparer de leurs proches pour qu'ils soient motivés à jouer les héros. Pas non plus de montée de tension avec un scientifique ou un anti-héros qui voit venir la catastrophe après une bonne demi-heure de film, suivie d'une montée progressive de la tension jusqu'à une apothéose du drame et de la destruction soigneusement réservée au dernier quart du film. Au contraire, là, plus in medias res tu meurs : non seulement la catastrophe est déjà en cours et on ne prend même pas la peine de nous expliquer en quoi elle consiste exactement (une tempête qui touche le monde entier en même temps ? must be serious though, because there's serious-looking men looking at their serious-looking instruments, and then one dude says he has to go to the university), mais après juste 7 minutes de film, une éclipse montrée deux secondes, et une série de séismes évoqués en passant via télégramme, on apprend déjà que la côte ouest des États-Unis a été entièrement détruite et que toute l'Europe a probablement subi le même sort, genre allez hop, on a pas le time de construire un suspense, on enchaîne. Et une fois la catastrophe arrivée, ça se transforme en une espèce de romance qui finit par une fin anticlimatique genre sous-L'Aurore. Weird-ass film mais genre not in a good way.

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17/01

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17/01 : 27/01 : You can never go wrong with a decent shark flick, even if the shark's an alligator.

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18/01 :
- Ah, les couleurs de la Nouvelle Vague ! Ce mur bleu, là...
- J'allais noter que la "chemistry" des acteurs jouant la famille était remarquable, mais je vois qu'il s'agit juste de la vraie famille de Jean-Claude Drouot, donc bah oui, forcément.
- C'est amusant toutes ces références au monde du spectacle (les affiches de Sylvie Vartan et Brassens, la référence à un film avec Bardot et Moreau, Viva je suppose)... Autant d'incursions de personnes réelles romanticisées, dans une fiction qui joue à être le réel... romancé.

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18/01 : Love the aesthetic. Les crédits en police médiévale en couleurs des années 60 superposés sur les premières images !!! La performance de Barry Keoghan est aussi à retenir. Il aurait mérité une nomination aux Oscars, selon moi.

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19/01 : J'adore Cary Grant, donc c'est toujours un plaisir de le voir exceller dans un film. Globalement le film est plaisant, assez bien écrit avec quelques pépites dans les dialogues, plutôt bien joué avec un bon timing comique, etc., mais ce qui l'empêche d'être un vrai grand classique pour moi, c'est je le trouve juste un peu trop lourd en moments "goofy". Non pas que la physical comedy, les grimaces ou les quiproquos absurdes me dérangent dans l'absolu, mais seulement quand c'est fait avec parcimonie et une certaine finesse. Là, c'est un poil too much.

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20/01 : Je sais même pas quoi dire sur ce film (ça ne s'exprimerait que par une série chaotique d'emojis), mais je crois que j'ai beaucoup aimé ?

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21/01 : Le docu du weekend.

Mhhhouais. J'étais super contente à l'idée de le regarder, mais j'avais un peu zappé que qui dit Wigstock, dit Lady Bunny, et effectivement, c'est la narratrice principale. Même si ça reste léger, on sent son attitude de boomer lourdingue derrière pas mal de réflexions censées être "edgy", I guess.

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21/01 : Pas le chef d'œuvre que je m'attendais à voir (mais j'étais fatiguée, donc peut-être pas investie à 100%).

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22/01 :
- Les chorégraphies de Kelly en plan large, qui sont clairement issues de la scène tout en s'adonnant çà et là aux fantaisies que seule une caméra peut offrir, c'est AYE.
- Les couleurs criardes des costumes contrastant contre les décors peints tout en couleurs "nature", c'est AYE.
- Le pathos et le plot téléphoné et plutôt faiblard dans le genre "ça fait trois heures qu'ils se connaissent, ils se sont à peine tenu la main, mais ils sont prêts à renoncer à leur vie pour l'autre", c'est NAY.
- L'accent "écossais" de la plupart des acteurs américains, et en particulier celui de l'actrice qui joue Jean, c'est OH HONEY, NO.
- Favorite scenes: the opening dance scene; the moment the old dude explains the legend to Tommy and his asshole friend; the "Run and get him!" number even though its conclusion is ridiculous.

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23/01 :
- Les premiers adjectifs qui me viennent : charmant, ravissant... Il y a vraiment dans ce film une légèreté, une joie, une insouciance qui crèvent l'écran. Ça me rappelle certains films français des années 60, les Demy, notamment, ou certains Godard (mais ça, c'est aussi les couleurs).
- Les couleurs, justement, sont remarquables, surtout quand on sait qu'il s'agit du tout premier long-métrage en couleurs du cinéma japonais ! Apparemment, les techniciens de Fujifilm ont expliqué au réal que le film Fujicolor rendrait mieux quand la photographie se faisait en extérieur. Du coup, Kinoshita a construit son film autour de ça, et absolument toutes les scènes ont effectivement lieu en extérieur : dans les collines en mode "The hiiiills are aliiiive", sur la route, devant la maison ou dans la cour de l'école plutôt qu'à l'intérieur des bâtiments, etc.
- Coup de cœur pour la chanson chantée plusieurs fois par la protagoniste, que je ne réussis malheureusement à retrouver nulle part.
- Par contre il y a plusieurs échanges ou moments des jeux d'acteur un peu surprenants/what the fuck pour moi, mais c'est probablement une question de différences culturelles. Mention spéciale au père qui dit en gros (je paraphrase très grossièrement) : "Remember when she got kicked in the head by a cow? Wonder if that's why she turned out a slut."

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24/01

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26/01 : Wish I had seen it back then, because it probably would've creeped me out way more.

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27/01 : You can never go wrong with a decent shark flick.

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28/01

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28/01 : Très beaux décors/photo, excellents acteurs, storytelling en béton, pour moi ça justifie complètement le fait de proposer une énième adaptation du même livre/fait divers.

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04/02 : Une belle déception. Je vois où le film voulait aller : l'ambiance malsaine installée en crescendo, la glissade du thriller horrifique vers le body horror, la volonté de dresser une satire cynique de l'obsession de la célébrité, tout ça saute aux yeux. Mais le problème est que c'est extrêmement mal fait. Il faut dire que quand dès les premières dix minutes, il est établi que le personnage principal (donc, vu qu'on est dans de l'horreur, the final girl you're supposed to root for) est globalement détestable et d'une vacuité sans fond, ça part mal.