Filmographie de Clint Eastwood

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Non crédité dans le rôle d'un Ranger américain

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La trilogie du dollar qui a révélé Clint Eastwood.

Sergio Leone voulait James Coburn, mais il coûtait trop cher :
« On a eu Clint pour 15000 dollars. Coburn voulait 25000 dollars. Dans « Rawhide », il n’a pas de personnalité, juste un physique. Clint m’a frappé par sa façon indolente de marcher. Il me faisait penser à un chat. »

Clint a participé activement à l'élaboration de son personnage, d'abord par la tenue vestimentaire en apportant avec lui ses bottes, sa ceinture et les revolvers de Rawhide, ainsi que les fameux cigares. Et surtout en travaillant sur la personnalité de l'homme sans nom:
« Mon personnage était moins laconique initialement, mais je trouvais que s’il parlait trop dans les scènes d’ouverture, il perdrait de son mystère et de sa force. Nous avons donc beaucoup réduit son texte et Sergio Leone a accepté de rendre ce personnage un peu spécial. On met longtemps à comprendre que c’est lui le héros. »

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Clint Eastwood n'était pas vraiment ravi de reprendre le rôle de l'homme sans nom dans Et pour quelques dollars de plus, en dépit du bon accueil de Pour une poignée de dollars. Quand la production lui proposa de tourner le film, l'acteur déclara : "je vais lire le scénario et je ferai le film, mais par pitié, ne me remettez pas ce cigare dans la bouche !". Ce à quoi Sergio Leone lui répondit : "Impossible Clint ! C'est lui qui tient le rôle principal !"

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"C'est un film qui est né du chaos, un film sur lequel ont travaillé successivement six ou sept écrivains, qui était prévu avec un autre producteur, avec un autre réalisateur... [Alex Segal, puis Don Taylor] Il n'y avait que Clint qui était engagé depuis longtemps, à qui l'on payait un salaire important, et qui attendait sans pouvoir rien faire. c'est alors qu'on m'a proposé de reprendre la mise en scène. Après, tout s'est déroulé facilement car je me suis très bien entendu avec Clint." (Don Siegel)

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Le film était initialement plus tragique. Clint Eastwood dit qu'il regretta la version finale montée du film, car il avait tourné des scènes plus "dures" et faisant l'introspection des personnages ou en dénonçant la guerre : plus de 20 minutes sont coupées. En réalité, entre le scenario original qui s'inspirait d'un fait divers et la production finale qui cherche à rivaliser avec le film MASH, le film passe de la comédie-dramatique à un film satirique.

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C'est Clint Easwood qui a imposé Don Siegel, avec qui il avait déjà travaillé, comme réalisateur.

« quand votre idole débarque avec un film comme « Dirty Harry », et devient une référence du film d’action avec un style bien à lui, une manière de jouer qui n’appartient qu’à lui, des répliques mémorables, je comprends que c’est cela que je dois faire. Il parle calmement. Il ne crie jamais contrairement aux autres personnages de flics. Il mange son sandwich, il sort son flingue et il fait son boulot. Il mange un hamburger ! En tirant sur les criminels ! » Schwarzenneger.

Des critiques ont prêté des intentions politiques au film:
« Franchement, cela me déroute. Je n’ai pas compris ce qu’on a raconté. Il n’y avait rien de politique là-dedans. Mieux encore, Clint Eastwood est disons, un homme de droite au plan politique alors que moi je suis de gauche. Disons que je suis libéral et lui est conservateur, mais pas une fois durant le tournage du film avons nous eu une discussion à caractère politique. J’ai essayé de faire un film divertissant et le plus réaliste possible » (Siegel)

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Un rôle qui a révélé Clint Eastwood sous un jour nouveau en lui permettant de jouer dans un registre dramatique hors western.

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Après avoir monté sa société de production, Malpaso, il décide de passer en 1971 à la réalisation, un projet qui lui tient à cœur depuis longtemps, mais il doit convaincre, personne ne l’attend derrière la caméra. Il s’adresse au patron d’Universal de l’époque qui accepte immédiatement mais sans le payer … C’est ainsi qu’il réalise Play Misty for me, film pour lequel il sera payé uniquement comme acteur. Les recettes du film ayant atteint les 5,5 millions de dollars, soit plus de cinq fois le coût de production, il put poursuivre sereinement sa carrière de réalisateur.

Ce film est basé sur un fait divers réel. Clint Eastwood s'est par ailleurs inspiré de sa propre expérience, lorsque plus jeune il a été harcelé par une femme plus âgée que lui.

Le rôle qu’il interprète ici est celui d’un disc jockey de Carmel, en Californie. Par la suite, il sera élu maire de cette petite ville en 1986.

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2e épisode de la saga L'Inspecteur Harry.

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Ce n’est pas un chef d’œuvre ni l’un des meilleurs films dans lequel joue Eastwood, mais je prends chaque fois plaisir à le regarder pour son côté décontracté, la relation d’Eastwood avec son orang-outan, les flics demeurés et les motards complètement barjos.

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Suit de Doux, Dur et Dingue

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Clint Eastwood apparaît ici dans un film qu'il ne produit pas via sa société The Malpaso Company, une première depuis De l'or pour les braves sorti dix ans plus tôt. L'acteur-réalisateur était à l'époque du film en pleine procédure de divorce avec Maggie Johnson et il aurait dû partager avec elle la moitié des profits générés. C'est donc Robert Daley qui produit le film via Second Street Films.

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« J'ai toujours été fasciné par les histoires de la Bible et par leur correspondance avec la mythologie du western. Deux de mes préoccupations dans Pale Rider étaient de montrer le côté historique de l'histoire, et aussi l'écologie, la façon dont les grandes compagnies s'attaquent à la nature. On a souvent montré le soleil dans les westerns. Je voulais que le mien soit comme dans la vie, mi-jour, mi-nuit » (Clint Eastwood).

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Clint Eawtwood au sujet de son personnage : "Il est très anxieux de ses relations personnelles. L'idée de lire Harper's bazaar ou Cosmopolitan (deux magazines américains) pour y apprendre les secrets d'une telle relation est réellement naïve mais il est naïf à propos des femmes. Il n'a jamais été durant toute sa vie ni compréhensif ni ému même s'il voulait l'être. Il n'a tout simplement jamais eu le temps. Sa vie amoureuse s'est réduite à une fille à Bangkok ou une femme à Taïwan. Son unique relation amoureuse a été avec Aggie et il ne sait pas la conduire. En réalité, ils ne le savent ni l'un ni l'autre."

Clint Eastwood tenait à donner un aspect "brouillon" à ses scènes de combats pour les rendre plus réalistes. Il s'est ainsi inspiré de la façon dont la guerre était retransmise dans les actualités.

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Depuis sa jeunesse, Clint Eastwood aime le jazz.