Exploration de l'Âge d'or allemand : Quand le mot Wehrmacht n'était pas nazi.

Annotation :

Considéré comme le précurseur de l'expressionnisme allemand, on retrouve dans ce film beaucoup d'ingrédients qui feront le succès de Murnau ou de Lang. Réflexion sur le double, notre part d'ombre, le film de Rye et Wegener n'est pas aussi abouti qu'un "Faust" mais est très intéressant à être comparé avec lui. Idées de mise en scène, plans de caméra, beaucoup de choses du film seront repris par différents réalisateurs au fil du temps.
On pourrait reprocher un certains manque d'émotions ou de tension. Les scènes fantastiques ne sont pas assez marquantes et l'on aimerait ressentir plus de frissons en voyant ce film, le point noir du film.

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Je mets le remake ici, bien qu'il soit assez peu intéressant. Les mêmes défauts, mais pas les mêmes point positifs et pas aussi important que le film de 1913.

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Cet Homunculus restera l'une de mes plus grosses frustrations. Une petite heure seize de film hallucinant, préfigurant l'expressionnisme. Malheureusement, la quasi-majorité du film est perdu nous laissant seulement un avant-goût de ce que doit sûrement être cette masterclass.

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Là encore, Wegener est précurseur. Le film qui nous saute aux yeux après avoir vu Le Golem c'est le "Frankenstein" de Whale qui reprend beaucoup de plans du film de 1920.
Ce film conforte aussi l'esthétique majoritairement utilisée dans l'expressionnisme allemand, dans les films de Murnau ou de Wiene. C'est d'ailleurs la qualité première du film, des décors clairement impressionnants, tout comme l'aspect du golem à saluer. Malheureusement, comme "L'Étudiant de Prague" on peut reprocher un scénario et un déroulement de l'histoire assez moyen et parfois ennuyeux, malgré des expérimentations clairement impressionnantes.

Annotation :

Adaptation de "La Belle au Bois Dormant" de Perrault, on n'est pas devant un très grand film. De gros problème de rythme, la belle ne s'endormant qu'au bout de 25 minutes sur 40. Cela élimine donc un potentiel développement d'un monde dans la torpeur, de manière comique ou dramatique.

Un film par ailleurs très classique dans sa forme, jamais époustouflant dans sa mise en scène, contrairement à d'autres films de Leni, comme "L'Escalier de Service". Pas indispensable dans la filmo de l'auteur.

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Puisque l'on parle de films des années 10, on ne peut passer outre les films de propagande. Et je dois bien dire que celui-ci est assez décevant. Très convenu, loin de la propagande nazie, on suit sans réellement apprécié cette histoire pour encourager l'effort allemand.

La reconstitution du film est bonne (faut dire que l'équipement était dispo) mais y a aucun effort sur l'histoire. Le voir c'est quand même pouvoir voir l'évolution de la propagande allemande au fil du temps, alors ça a tout de même son intérêt.

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Dernier long-métrage allemand de Paul Leni avant que le réalisateur s'exile, comme beaucoup d'autres aux USA, son "Cabinet des Figures de Cire" puise grandement son influence dans "Le Cabinet du Docteur Caligari", particulièrement dans ses décors. C'est assez intéressant de voir l'influence qu'eut Robert Wiene en si peu de temps sur ses pairs.
C'est d'ailleurs le seul réel intérêt du film de Leni, pleinement ancré dans le mouvement expressionniste, avec ses décors donc, mais aussi le traitement de ses personnages. Film assez classique mais marquant une réelle progression et un réel savoir-faire dans la mise en scène de Leni, qui se sent bien plus libéré avec ce projet qu'avec ses premiers longs.

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(Oui c'est autrichien, mais nique)

Y a des choses sympas dans ce film. L'irruption du fantastique est marquante mais malheureusement, dur de juger ce film qui est bien trop incomplet. Trop d'ellipses, des personnages pas très travaillés, on aimerait bien voir le film complet.

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Laissez-moi vous présenter, avant Caligari ou Nosferatu, un diptyque et une grande source d'inspiration de l'expressionnisme avec Robert Reinert et d'abord Nerven. Des plans dingos, un discours vachement abrupte pour un film franchement plaisant.

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Et le deuxième film de Reinert c'est ce Opium, bien moins intéressant que le film juste au-dessus mais qui puise son intérêt dans l'absence totale de censure. Des nues, des démons, un film totalement dingue.

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Le réel intérêt d'un des premiers longs de Robert Wiene est le fait assez amusant que le personnage réagit comme moi quand il se rend compte de la fatalité de son destin. Il fait n'importe quoi et part en one life.

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Voici le film somme du mouvement expressionniste. Tout y est les décors, le jeu d'acteur, les thèmes, que ce soit ceux plus tard exploités par Lang ou ceux de Murnau. Et au-delà d'être un codex du mouvement, c'est aussi un film brillant avec un scénario brillant, l'un des plus brillants de l'époque, qui nous tient en haleine grâce à son ambiance ou sa musique. Facile d'accès, brillant, bref très grand.

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Caligari est grand, Caligari a bouleversé, Wiene surfe donc sur le succès du métrage et en donne un similaire et bien moins abouti malgré des décors somptueux.

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Le livre de Dostoïevski semblait être une évidence pour être adaptée par des cinéastes de l'expressionnisme, les thèmes du mouvement collant bien avec l'intrigue du roman. C'est Robert Wiene qui s'y colle et qui va y imposer sa patte reconnaissable, des décors penchés, des visages bien effrayants et donc la question de la culpabilité de la folie. On a donc un film bien sympa, pas au niveau de son chef-d'œuvre mais très intéressant comme adaptation de Dostoïevski.

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Les thèmes chers à Robert Wiene (et globalement au mouvement expressionniste) sont la folie, le double maléfique, les hallucinations ou la folie. Et là encore, Wiene enrichie un peu plus son Œuvre avec ce film, superbement maîtrisé, malgré un petit ventre mou. Des scènes mythiques, un début, une fin d'enfer.

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Un ennui poli devant le Jésus de Wiene. Saluons cependant les magnifiques tableaux, puisqu'il reproduit les tableaux de la vie du Christ, et d'assez belle manière.

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Quand on a une telle histoire en support, on ne peut qu'attendre à ce que l'histoire soit bonne dans le film, et c'est le cas. Fait amusant, les créateurs de l'opéra étant encore en vie à l'époque, ont travaillé sur le film.

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Quand on dit cinéma muet allemand, deux noms sortent et le premier (ou le deuxième) c'est Friedrich Wilhelm Murnau. Considéré comme le maître de l'expressionnisme allemand, Murnau va tout au long de sa filmographie allemande, façonner ce que l'on considère aujourd'hui comme l'expressionnisme allemand, mouvement qui influença une partie très, très, très importante du cinéma.

"Promenade dans la Nuit" est le film complet le plus ancien que l'on ait du cinéaste. Film que je trouve important (comme le suivant dans la liste) pour appréhender et déjà comprendre tout ce qui fait le cinéma de l'allemand.

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Deuxième film de Murnau disponible, "La Découverte d'un Secret" est pour moi la première grande œuvre du réalisateur. Bourré d'intertitres, car présentant une histoire dont les personnages ont des relations complexes entre eux on se passionne par la maîtrise dont fait preuve F. W. Murnau.

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C'est en 1922 que Murnau réalise l'un des grands chefs-d'œuvre du cinéma. "Nosferatu" est colossal. Murnau y expose ses thèmes de prédilection, créé une œuvre esthétiquement parfaite qui influencera d'autres films expressionnistes ou de nombreux films d'horreurs. Ce film façonne une image de Dracula aujourd'hui gravé dans l'imaginaire du monde.

"Nosferatu" est sans aucun doute l'un des films les plus importants de l'histoire et un passage obligé pour n'importe qui s'intéressant au cinéma.

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J'ai mis ce film dans la liste mais n'est pas un passage obligé dans la filmographie de Murnau. Je conseillerai soit de le regarder en premier dans sa filmo, avec "Promenade dans la Nuit" et "La Découverte d'un Secret" soit en dernier si vous voulez la creuser. Loin d'être mauvais, le film est malheureusement pris un étau par "Nosferatu" et "Fantôme" deux des plus grands Murnau.

Toujours dans la continuité des thèmes du cinéaste, il est selon moi, l'un de ses moins importants.

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Si Murnau cherche toujours à faire des histoires complexes, utilisant donc beaucoup de chapitrages ou d'intertitres, "Fantôme" est surement son projet le plus complexe. En 6 actes, le film raconte l'histoire de son protagoniste sur plusieurs années, usant de flashbacks et exposant de nombreux personnages.
Son œuvre la plus écrite et la plus proche de la réalité, passage important dans sa filmographie.

Annotation :

"Le Dernier des Hommes" est une étape importante dans l'histoire du cinéma. Murnau use ici de procédés alors inédits comme une "Entfesselte Kamera" qui permet de créer grâce à une caméra portée, des plans avec une grande liberté de mouvement.

C'est d'ailleurs l'une des choses marquante du long-métrage, le fait qu'il paraît constamment en mouvement. D'autres choses nous marquent dans le film, l'utilisation d'un seul intertitre ou certains angles de caméra.

"Le Dernier des Hommes" est l'une des réalisations les plus ambitieuses du début du cinéma et est comme "Nosferatu" une étape importante du médium.

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On revient ici à un film bien moins ambitieux, appréciable car présentant un vrai travail d'adaptation de la pièce. On revient ici à une forme plus classique du cinéma de Murnau, proche de ce qu'il faisait à ses débuts.

Annotation :

Dernier film de F. W. Murnau de la liste et par ailleurs dernier film allemand du réalisateur, il nous propose là encore un monument du cinéma.
C'est compliqué de parler de l'ampleur de "Faust" sans l'avoir visionné, je ne peux que vous conseiller de foncer dessus et dès la scène d'introduction vous comprendrez l'ampleur de ce film.

Il conclut en tout cas parfaitement la période allemande de Murnau, un réalisateur de l'expérimentation et qui sonde l'esprit des hommes et leur double, leur part d'ombre. Friedrich Wilhelm Murnau est assurément l'un des plus grands cinéastes de l'histoire dont il reste tant d'œuvres perdues, qui représentaient sûrement elles aussi le génie du cinéaste.

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Deuxième grand réalisateur du muet allemand, Fritz Lang commença comme tout le monde, en faisant des films qui seront perdus par la suite. "Madame Butterfly" ou "Harakiri" est le premier film de Lang avec "Les Araignées" qui est aujourd'hui regardable.
Si ce n'est pas un très grand film, il montre déjà tout le talent de mise en scène dont fera preuve Lang tout au long de sa carrière.

Annotation :

Premier succès de Fritz Lang, la première partie des "Araignées" est un film très surprenant et unique. Ici, Lang laisse certains thèmes qui lui sont chers et nous livre un pur film d'aventure, tel un "Indiana Jones".
Bien loin de l'expressionnisme allemand; Lang crée un film absolument grandiose, où la tension et le rythme ne s'essoufflent jamais. L'un des meilleurs films de la période allemande de Lang.

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Cette deuxième partie est quant à elle plus classique. Plus noire, avec plus d'intertitre, il est difficile de passer après la première partie parfaite dans son rythme. Le film reste très bon et bien plus proche du cinéma de Lang.

Annotation :

En 1921, Lang en est déjà à sa huitième réalisation. Film à sketchs, Lang y dévoile déjà tous ses thèmes, le mal, le doute, l'ombre qui plane sur chacun. C'est un film sombre, brillant de mise en scène, l'un des films les plus intéressants de son époque.

Annotation :

Toujours fasciné par la capacité de Fritz Lang à faire de grands et bons films d'action. Que ce soit Mabuse ou d'autre, tout son travail se ressent dans le cinéma grand public depuis de très nombreuses décennies. Le Docteur Mabuse c'est une fresque d'action parfaitement maîtrisée et mise en scène, l'un des meilleurs de la période allemande de Lang et son premier très grand film.