En 2022, Sens Critique réglera-t-il son problème Musique...

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Black Metal - Finlande (2021)

Ultra solide. Cet EP paraît propret et tout lisse les premières minutes mais il ne manque ni de sincérité ni d'atmosphères. Au contraire même, c'est Aegrus, du caviar noir provenant de Finlande. Puissant mais pas sans âme, l'écriture de ce dernier-né d'Aegrus flirte avec le chef-d’œuvre, les structures sont agencées pour toujours jouer le marche-pied d'un nouveau passage qui transcende. Leads fantastiques, arpèges décharnées, montées en puissances et haine cosmique à tous les étages. 4 titres dont on ne se lasse pas.

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Death Metal - Danemark (2021)

Le dernier Phrenelith qui ne déçoit pas. 4 ans après le chef-d’œuvre Desolate Endscape, on retrouve notre trio danois particulièrement en forme avec un death metal toujours aussi concasseur, mais cette fois plus en leads, avec plus d'astuces de transition, moins d'épaisseur typique à la Dark Descent / Disma. J'ai besoin d'écoutes supplémentaires, mais je ne pense pas qu'il dépasse Desolate, le gras manque tout de même un peu.

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Black Metal - Finlande (2021)

Un peu étonné que ce groupe, une des légendaires signatures de Northern Heritage et Drakkar, soit passé sous les radars alors qu'il y a 20 ans, c'était un peu une institution.
Et le bougre a très très bien vieilli depuis son dernier album en 2003. Toujours ce chainon manquant, ma foi heureux, entre Darkthrone, Vlad Tepes et Clandestine Blaze. De la noirceur, de la détresse, de la rage, le tout dans une construction chamarrée entre passages décharnée et hargneux. Du grand art.

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Black/Death metal - Canada (2022)

Live enregistré en 2014. Ni plus ni moins que du Conqueror, proto-Revenge exactement dans le même genre mais peut-être en plus lisible. Néanmoins, la même rage, la même haine, le même vice. Excellent.

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Rock acoustique atmosphérique - UK (2022)

La décennie 2010 aura vu Warning et 40 Watt Sun jouer sur le même registre, un doom metal sinistre et mélancolique jusqu'à la lie, jusqu'au romantisme noir le plus absolu. Albums magnifiques, longs, égaux dans leur génie.

Perfect light devient entièrement acoustique et se distingue entièrement de l'héritage saturé Warning ; Long, étiré, parfois très éthéré. Il n'empêche que les atmosphères sont toujours là, toujours mélancoliques au possible, et la voix de Patrick Walker distille toujours autant d'émotions pures.

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Sur le même schéma, les mêmes riffs bœufs et des gimmicks que vous retrouvez sur les derniers Archgoat. Un peu plus plan-plan néanmoins, moins purement black/death à bouc, un peu plus à l'ancienne, école norvégienne.

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Grindcore - France (2021)

Costaud de chez costaud. 4e album pro depuis 2001 et toujours autant de tabassage en règle. Un son plus mat', moins "metal" que sur "Human Parade" mais toujours ce sens de la composition énervé.

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Projet black metal particulièrement hermétique et hypnotique. Une véritable crypte de malaise.

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Death metal - USA (2022)

Du grand Immolation, dans la lignée du précédent (plus direct et compact), mais en plus inspiré, mieux écrit. Des riffs gigantesques. Chronique à venir.

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Aux écoutes enjouées des premiers jours succèdent d'autres, plus attentistes, dans l'attente donc, et réelle, du moment qui fera tout décoller. Au violons de Angel of Distress les chœurs déchirants leur répondent. Mais ils sont rares, et la lourdeur bien que maîtrisée, a déjà été entendue et réentendue.

Un 6/10 de circonstance, mais toujours en dans l'attente.

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C'est carré, vraiment carré. Leur techno-thrash revient quelque peu aux sources avec ces riffs hachés et oppressants mais on perd de ces ambiances futuristes qui permettaient de voyager dans la matrice et non la subir. Reste un album tout de même très solide.

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Je commence à accumuler les écoutes. Il est déroutant mais très intéressant. Les jeux de guitares lead sont bandants.

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Et bien sûr, la sortie du dernier Grafvitnir, groupe de qualité s'il en est. Dans la tradition du black metal suédois, avec une véritable vélocité acérée qui transpire dans les riffs, des constructions parfois plus complexes, une écriture riche pour un album qui nécessite une adoption en plus longtemps qu'une ou deux écoutes fainéantes. J'aime bien personnellement, même si le rythme de sortie très régulier du groupe fait que je commence à ne plus faire la différence entre les albums.

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Black metal, qualité suédoise, qualité Norma Evangelium Diaboli. Dans la lignée du premier album, avec ses breaks mélancoliques, ses riffs acérés et déchirants, son ambiance de caveau humide. Superbe.

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Doom/death de facture très classique mais aussi de haut niveau pour les deux formations. Une caverne noire, humide et tiédasse. Et paf ! ça fait des chocapics

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ça passe bien au petit dej', ça ressemble du Revenge sans être tout à fait une copie, avec une petite pincée de personnalité

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The Chasm !

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Bien produit mais pas sans âme, ce black metal aux forts accents mélodiques et symphoniques m'a conquis.

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Enfin un successeur à Mortuary Remains pour ce quartet chilien, lequel se nourrit très visiblement de grosses pointures comme The Chasm, Morbid Angel, un poil des deux premiers Gorguts mais avec un côté paradoxalement aussi posé que progressif. Pas toujours rapide, prenant le temps de poser des ambiances malsaines et nauséeuses, l'album pour les deux seules écoutes poncées, s'annonce comme un des albums de death de l'année 2022.

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ça ne casse pas trois pattes à un connard, c'est ultra classique mais il y a un je ne sais quoi dans ce black à blast beast qui donne envie d'y retourner.

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Après un très bel et inspiré album de black metal atmosphérique, Afsky revient avec un mini entièrement folk. C'est mignon, ça passe bien en fond mais sinon c'est l'encéphalogramme plat. Heureusement, ça ne dure même pas 20 minutes. ZzzZzzzZzz

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"6 new ferocious Black Metal anthems dedicated to the early 90's style, inspired by the classic Darkthrone/Mayhem sound plus a Moonblood cover version as bonus track"
Merci, m'en faut pas plus ! Le riffing est d'entrée bien acéré et la rythmique bien vicieuse

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Je regrette de ne pas avoir découvert plus tôt. Très sympathique groupe de black/speed (ou pour enculer des mouches, blackened speed). Il y a même des morceaux de riffing qui me rappellent Motörhead.

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J'ai assez moyennement accroché. Je l'ai pas trouvé aussi dingue et possédé que les quatre premiers albums

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Suite à l'énorme et excellent split avec Phobophilic, le premier album de Sedimentum sort enfin. Un death gras, très gras, aussi gras que le vomi d'un redneck qui vient de s'expurger du kilo de beurre fondu avalé quelques minutes avant. Très très gras, mais aussi très swinguant, on peut avoir les deux.

Gros death metal qui bute, tout simplement.

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Avec cette pochette calibrée qui valide tous les acquis de la dernière vague rawcore à la mode, je pensais tomber sur un groupe passable. Mais la mention "Bosnie" m'a renvoyé à l'excellent Obskuritatem. Et Vetëvrakh l'est tout autant. C'est raw, mais consistant. C'est raw, mais habité. C'est raw mais ça respire la brume noctune.

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Album de death metal solide mais sans surprise. Après, c'est Krisiun.

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Nocturnal Graves qui revient plus en forme ! Rien en finesse mais que du bonnard.

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Premier album de ce groupe polonais qui, si l'on n'avait pas encore eu l'information, a tout du one-man-band finlandais des années 90/2000. Le son, le riffing, la production mais aussi les thématiques cosmiques. Même si on n'est pas au niveau d'un Satanic Warmaster ou d'un Vitsaus, force est de reconnaître la sincérité de leur art noir et le suave artisanal qui en découle.