Eh Player, t'as joué à quoi en 2018 ?

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Fini le 03/01

Histoire de bien commencer l'année, quoi de mieux que de se lancer à la découverte d'un jeu réputé mythique ? En tout cas, à mon avis ce MGS n'a pas volé sa réputation ! Alors évidemment que ça a vieilli sur bien des aspects, genre le gameplay très riche, mais non moins rigide. Cependant, c'est un jeu qui a des idées complètement énormes, et des trucs tout cons mais qui montrent réellement une maitrise de la part des développeurs (et donc el famoso Hideo Kojima). Genre pour voir des rayons infrarouges il faut leur envoyer de la fumée sur laquelle les lasers peuvent se matérialiser, et pour ça, il faut fumer. Fallait y penser car ça semble pas aller de soi, et pourtant ça parait complètement logique (bien que relativement abracadabrantesque). Et le jeu est rempli d'idées comme ça. L'immersion est alors renforcée en permanence, grâce aussi à l'inclusion directe du joueur dans le jeu (un boss qui te demande littéralement de poser ta manette par terre, par exemple). Ces trucs là, même en 2017, ça reste du jamais vu en ce qui me concerne. De plus cette destruction du quatrième mur n'est pas vaine car le jeu aborde de nombreux problèmes qui sont toujours d'actualité, comme la question du nucléaire, ou les répercussions de la guerre sur l'individu. Ca pour le coup c'était une véritable surprise, je ne m'attendais pas à un truc aussi mature au niveau du scénario, n'ayant eu vent que des délires beauf de tonton Kojima, et de la VF nanardesque (mais non moins délicieuse pour le coup). De plus, ledit scénario est porté par des personnages forts et complètement mémorables, aussi bien les protagonistes principaux, que les antagonistes. Et à ce titre, les combats de boss sont généralement tous très bien fichus et travaillés, on ne se bat pas contre de banals sacs à PV interchangeables, ils ont tous une personnalité propre et un paterne spécifiques, même si certains peuvent sembler increvables (coucou Liquid !). En tout cas, le jeu est très riche en séquences qui vont probablement rester gravées dans ma mémoire. Ca plus le fait que je l'ai littéralement dévoré en trois quatre jours, tellement j'étais pris par le jeu, font que ce MGS est probablement l'un des meilleurs jeux que j'ai fait sur PS1 (bien que j'en ai pas fait beaucoup pour l'instant, il est vrai), et sans aucun doute possible le meilleur jeu de ce que j'appelle la trinité Konami de la PS1 (à savoir Symphony of the night, Silent Hill et MGS). Très hâte de découvrir la suite de la saga !

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Commencé et fini le 12/01

M'est avis qu'on pourrait complètement redéfinir le terme de jeu vidéo pour le cas Flower. Parce que si effectivement, il y a de l’interaction et du déplacement qui passe par une manette, ce qui semble être le principe de base de tout je vidéo, je questionne quand même l'idée de jeu, et de ludisme. Flower n'est pas quelque chose que l'on joue, c'est une expérience que l'on ressent. Et je tiens à mettre en avant cette notion d'expérience. Parce que s'il y a un fond poétique certain, il se révèle assez basique (même s'il va plus loin que "ouaaaah on déplace des fleurs avec le vent et on dirige tout un courant de pétales dans la nature c tro poétik paske c tro bo", non il y a un réel message derrière, non explicité, mais laissant peu de place à l'interprétation). Flower, c'est en quelque sorte, de "l'ASMR vidéoludique" en fait. Le casque fixé sur les oreilles on est bercé par le bruit du vent et cette musique incroyablement apaisante, tandis que visuellement, on est embarqué dans cette envolée magnifique. Parce que oui, putain Flower est extrêmement beau, et encore aujourdhui, que ce soit par le courant d'air matérialisé par les pétales récoltés formant une masse colorée du plus bel effet, ou encore les mouvement de l'herbe au passage du vent, le tout sublimé par le portage PS4 en fullHD 60fps, j'avouerai m'être pris une bonne petite claquinette dans la bouche, les yeux, les oreilles, bref tout ça quoi ! Alors c'est court (je l'ai fini en une session), mais franchement est-ce que c'est grave ? eh bien la réponse est non, car prolonger l'expérience aurait été totalement inutile et n'aurait eu aucune forme d'intérêt. Le jeu m'a duré une heure et demie je dirais, il aurait fait quinze minutes de plus, ça m'aurait gonflé. Parce que chaque niveau apporte une variante spécifique au gameplay, qui est ce qu'il est, à savoir incroyablement basique, donc inutile d'étirer la formule. Très bonne expérience que cette petite partie au calme dans le noir de la nuit, après une journée fatigante. Flower m'a mis dans un état de relaxation vraiment pas banal, et probablement que je le ressortirais à l'occase pour renouveler ces sensations d'apaisement et de flottement cotonneux, qui ont totalement eu raison de moi.

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Commencé et fini le 13/01

C'est curieux, mais manette en main, je n'ai pu m'empêcher de ressentir des sensations que je ne crois pas avoir éprouvé depuis Ico (et Shadow of the colossus, mais vu que je l'ai fait avant...) En fait, je pense que ce Journey aurait totalement sa place dans une ludographie comme celle de Fumito Ueda. Les terres désolées à la Shadow of the colossus, le fait d'être (possiblement) accompagné par une personne avec qui la communication est des plus basiques (comme dans Ico)... Je sais pas, pour le coup, le lien me parait tout vu ! Journey est véritablement un voyage humain qui prend tout son sens à être parcouru avec quelqu'un, c'est véritablement une expérience hors du commun. Certains moments risquent de rester gravés dans ma mémoire grâce à ce partage de la partie avec un inconnu. Ce mode en ligne se permet également de rajouter au sacro-saint aspect poétique du titre ici bien présent grâce à une histoire cryptique qui se prête aisément à l'interprétation. D'ailleurs je suis sûr qu'il existe myriade d'analyses de qualité sur le net. En tout cas, pour moi Journey c'est OUI, même si la question de la qualification ludique du titre mérite réflexion (moins que flower cela dit, il est vrai)

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Fini le 15/01

Petit jeu sympa, mais qui casse pas cinq pattes à un canard. Y a de gros problèmes de répétitivité, mais on sent que c'est fait avec le coeur, et c'est quand même un bon point mine de rien ! Pas grand chose d'autre à dire, c'est un jeu mineur, visuellement somptueux (même si l'arrière plan est constamment flou, c'est dommage) mais au gameplay assez pauvre. J'ai presque envie de dire que c'était trop long à cause de cette répétitivité, mais c'est ptet aussi du au fait qu'il m'a pas couté bien cher.

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Fini le 18/01

Eh beh c'est qu'il est bien en vrai ce MGS2, l'opus de la haine (à ce que j'ai compris). Alors je peux comprendre qu'il ait suscité des déceptions plus ou moins violentes, et je pense même que c'était complètement voulu par tonton Kojima. Il y a là un jeu perpétuel sur les attentes du public qui a fait les précédents, et personnellement j'ai trouvé ça génial. Sons of liberty lorgne plusieurs fois vers une version 1.5 du précédent jeu, notamment pour la partie du Tanker qui fait tout pour mettre le fan en confiance, avant de totalement le prendre à revers, par l'arrivée de Raiden, anti-Solid Snake par excellence (entre autres). J'ai moi même commencé à pester devant ce minet à la chevelure blonde et soyeuse totalement efféminé, mais au final je m'y suis attaché petit à petit, jusqu'à finir par vraiment l'apprécier à sa juste valeur, alors qu'on commence à le comprendre au fur et à mesure. Et j'en viens au scénario du jeu, que je trouve un peu chelou, tant les bonnes idées se succèdent, alors qu'il devient de plus en plus évident que le jeu se joue de Raiden, et qu'il se joue de moi par la même occasion... Et j'aime pas trop qu'on me prenne pour un con. En ce sens, MGS 2 atteint parfaitement son objectif de pulvérisation du quatrième mur, et c'est en grande partie pour ça que finalement je me suis attaché à Raiden, parce qu'on en sait pas plus que lui, et que ça l'emmerde autant que nous. Il y a un réel talent d'écriture qui force clairement le respect, d'autant plus qu'il aborde certains propos complètement d'actualité, comme la liberté d'expression, la censure du web, et tout un tas d'autre chose, qui font qu'on pourrait qualifier Kojima, sinon de visionnaire, au moins de parfaitement lucide sur son époque, et qui a bien plus à proposer que ses délires beaufs. Tu m'as remis une bonne petite claque tonton Kojima, et bien que j'ai préféré le premier MGS, pour ses personnages globalement plus intéressants (Meryl, Psycho Mantis, Sniper Wolf), et sa meilleure OST (le theme de MGS 2 est énormissime, malheureusement c'est un peu le seul), MGS 2 reste un réel coup de coeur, et probablement un des jeux les plus important de la PS2 (bien que j'ai fait la version PS3 loul)

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Fini le 21/01

Excellent jeu, peut être du même niveau que le premier MGS à mon avis, en tout cas clairement supérieur au second jeu. On retrouve ce que j'avais vraiment adoré dans le premier et qui avait un peu disparu avec Sons of Liberty, des personnages hyper charismatiques (à ce titre The Boss est probablement un des meilleurs personnages de jeu-vidéo qu'il m'ait été donné de voir) et des musiques de ouf servant des moments totalement énormissimes. Snake Eater propose également un nombre conséquent de nouveautés qui viennent étoffer la panoplie d'action et les possibilités offertes à Snake. Il y a tout un aspect survie réellement sympathique, et il est tout à fait possible au bout d'un moment, de se munir d'un shotgun ou d'une mitrailleuse et passer en mode bourrin qui fonce dans le tas, c'est souvent possible. D'autant que le gameplay général semble beaucoup moins rigide qu'avant (probablement du à la possibilité de bouger la caméra) et qu'il est parfois aisé de décimer furtivement tout un régiment de soldats en panique (autant dire que la satisfaction est bien présente dans ces circonstances). Réellement MGS 3 est le premier des trois MGS que j'ai fait, où je me suis réellement amusé en jouant. Les autres étaient énormissimes, mais je dirait pas qu'amusant serait un bon qualificatif. En fait Snake Eater propose de très bonnes sensations manette en main, c'est ça le truc. Cependant, le scénario n'est pas en reste. Sans aller jusqu'au 20/20 de JV.com, on est effectivement devant du très lourd, un scénario moins alambiqué que le 2 (les patriotes/philosophes sont mis au second plan), et les enjeux des thématiques abordés sont directement constatables dans le jeu, ça ne se contente pas de t'expliquer que "houlà là, la guerre c'est triste, on tue des gens qui sont pas différents de nous", on en fait les frais de ces thématiques, un peu comme dans Spec Ops the line, mais en plus aboutit encore je dirais. Ce dit scénario est magnifié par des personnages forts et charismatiques comme je disais plus tôt, si bien que j'ai failli verser ma petite larme à quelques reprises. J'ai très hâte de continuer l'aventure MGS, mais pour l'instant j'ai besoin d'une petite pause, avoir enchainé Sons of Liberty et Snake Eater était ptet pas une brillante idée, et ça m'a un peu lessivé.

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Fini le 28/01

Eh beh c'était franchement pas fou, j'attendais du mieux. Déjà, techniquement, pour de la PS4 c'était clairement pas très beau, pas très fluide et donc pas super palpitant à découvrir, ce qui est quand même un peu con pour un "simulateur de randonnée". A coté de ça, les personnages sont très réussis dans leur écriture et leur doublage, mais l'histoire ne m'a pas semblé très intéressante non plus, probablement car le personnage que l'on dirige n'est que "figurant" dans ce drame. On découvre sans influencer quoi que ce soit. En gros on se ballade dans une histoire qui n'est pas la notre en se remémorant que notre histoire est derrière nous. Alors je comprend le projet, mais franchement, sur moi, c'est non, ça marche pas.

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Fini le 10/02

Je ne sais pas trop par où commencer, en ce moment, j'essaie de mettre de l'ordre dans mes pensées, mais tout se bouscule. Déjà, je tiens à souligner un point assez ouf, c'est vraiment l'un des premiers jeux que j'ai fait, qui n'a vraiment aucune autre ambition que de conclure sa saga. Là, de tête, le seul autre jeu comme ça qui me vient c'est God of War 3. En fait les deux jeux sont assez similaires sur leur optique je trouve. Il s'agit effectivement de mettre un point final au récit de leurs personnages respectifs, tout en apportant un maximum de réponses, et en allant au bout des possibilités offertes par leur saga. J'hésite à qualifier le gameplay de ce MGS 4 d'irréprochable, mais en tout cas il n'en est pas loin. Il y a presque systématiquement plusieurs façons de venir à bout d'une même situation (sauf pour les boss et certaines phases spécifiques), et le tout est généralement très plaisant à prendre en main. Quelle que soit l'approche choisie, on s'amuse vraiment, et les phases un peu plus originales ne sont pas en reste, je pense notamment à la fin de l'acte 4 totalement énormissime, dans sa mise en scène en plus d'être sympa à jouer. Cette idée d'étirer les possibilités au maximum se ressent aussi au niveau du scénario et de l'intrigue, avec ses cinématiques à ralonge, qui n'en finissent pas de ne pas finir, multipliant les retours d'anciens persos, et les intrigues "secondaires", tout en se permettant de s'étaler sur un peu plus d'une heure de cinématique après avoir battu le boss final. D'ailleurs je trouve ce final assez décevant, tout le jeu s'avère riche en émotions, j'étais parfois vraiment touché par certaines scènes, puis d'un coup, Kojima pète un câble, il nous refait la demande en mariage de Pirates des Caraïbes 3, qui vient totalement flinguer l'aspect complètement dramatique de ce qu'il se passe, puis on se quitte sur une happy end qui fait complètement forcé vis avis de ce qu'il se passe en parallèle. Sans parler d'une scène "post-crédit" d'une bonne demi-heure, qui s'éparpille et s'éparpille, un peu trop inutilement j'ai trouvé, bien que ce qu'il s'y passe est assez touchant. C'est quand même con que le final de la conclusion soit bien moins touchant que celui de l'épisode qui se situe chronologiquement en tout premier, qui lui aura réussi presque à me faire chialer ! Cela dit, l'aspect vraiment conclusif de ce MGS 4 lui confère une aura vraiment particulière, et je pense que je m'en souviendrai longtemps.

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Fini le 24/02

Naviguant non sans peine entre une maniabilité complètement foireuse et des instants de grâce réellement marquant, The Last Guardian a le cul entre deux chaises. Bon, déjà, oui, Trico est bien, il est même très bien, ça ne fait aucun doute. En faisant abstraction des bugs en tout genre que j'ai rencontré, mais que d'autre n'ont probablement pas eu, eh bien on se prend réellement d'affection pour cette bestiole improbable et impressionnante. Toute sa panoplie d'animation est vraiment efficace, malgré quelques petits couacs, il se passe réellement quelque chose avec l'animal. Malheureusement, la maniabilité finit par le rendre réellement chiant, tant il est infernal de descendre de son dos, par exemple, pour ne pas citer ces moments où il bloque la caméra dans un mur, ou dans un angle où notre personnage est invisible. Réellement cette caméra et cette maniabilité complètement hasardeuse et rigide sont insupportables, même Wanda dans Shadow of the Colossus se dirigeait mieux dans mes souvenirs. Et en fait, voilà le réel problème principal de ce Last Guardian, il s'agit clairement d'un bon jeu, mais aussi clairement d'un jeu inférieur à ses prédécesseurs sur plusieurs aspects, parvenant cela dit à se hisser à leur niveau a quelques occasions. Et encore, je dis ça, mais il s'agit bien souvent de moments où l'on ne joue pas beaucoup. Le level design quant à lui n'est pas forcément très convaincant tant on a pas l'impression d'évoluer comme on peut dans un décor pas forcément prévu pour un petiot et un gros chat de plusieurs mètres de haut. Cette forteresse certes impressionnante semble assez factice avec ses colonnes posées au pif sur des pics rocheux au milieu du vide, et ses leviers correspondant parfaitement à la situation. Dans mes souvenirs, Ico s'en sortait bien mieux à ce niveau là. Aussi l'OST ne m'a pas marqué, ce qui est quand même couillon quand ton prédécesseur avait l'une des meilleures OST du monde. Pour finir sur un dernier point, même si la séquence finale est juste monumentale dans sa mise en scène, en plus d'être riche en émotion, je suis relativement perplexe quant à la toute fin, qui ne m'a pas spécialement touché pour tout dire, alors que j'avais chialé comme pas permis à la fin de Shadow of the Colossus, et que le dénouement d'Ico m'avait bien pris aux tripes également. Clairement, The Last Guardiant est un bon jeu, voire très bon, mais inférieur aux précédents jeux de la Team Ico.

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Fini le 02/04

Première déception venant de la saga Metal Gear. Globalement c'est un bon jeu, voire très bon, mais y a trop de trucs qui m'ont énervé. Déjà, les boss : Qu'est-ce que c'est que ces conneries ? Ils sont où ces affrontements épiques et intenses contre des ennemis charismatiques ? Ici, quasiment que du bourrinage contre des gros robots, ou des tanks/hélicos... Pas très bandant, selon moi. Autre truc qui m'a réellement flingué une bonne partie du plaisir de l'aventure, c'est cette saleté de découpage en missions. C'est pratique quand t'as pas beaucoup de temps pour jouer, mais depuis le premier MGS, un des trucs que j'adorais, c'était cette impression de vivre une grande mission qui se déroule d'une traite, une aventure. Alors certes dans MGS 2, y a la partie Snake, et la partie Raiden, pareil dans MGS 3 où t'avais une mission d'intro, et le vrai jeu commencait après. On retrouvait déjà ce genre de système dans Guns of the Patriots, mais chaque acte était vraiment singulier par rapport aux précédents, en plus d'être bien plus long que n'importe quelle mission de Peace Walker, ça prenait son temps pour installer son histoire, son gameplay, etc. Ici, les missions s'enchainent sans réellement d'ambition, nous faisant traverser des décors généralement peu excitants, avec à chaque fois le retour possible à la mother base pour améliorer son walkman, ou changer d'arme (oui parce que maintenant on ne peut plus en porter que 2 encore un truc hallucinant). Cela dit, j'ai bien aimé toute la gestion de la mother base, c'était une bonne idée, de même que les missions secondaires. Missions secondaires, dont il me reste surement une bonne partie à débloquer, mais je doute de m'y attaquer parce que bon, déjà que j'ai trouvé les boss assez nazes, me les retaper pour récupérer des pièces pour notre Metal Gear, ou juste les refaire pour la simple beauté de récupérer un tank supplémentaire pour notre collection, merci, mais non merci. Mais sinon, le scénario est sympa, pas incroyable, mais appréciable, et même si je regrette l'absence de réelles cinématiques, les planches de BD font le café. Par contre, va falloir arrêter ces séquences de torture où faut trouver des stratagèmes pour 1/ y arriver, 2/ ne pas s'exploser le doigt. Bref, un bon jeu, mais sur lequel je ne suis pas sûr de revenir par la suite, quand je voudrais me refaire les MGS.

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Re-fini le 06/04

L'ayant déjà un peu tâté par le passé, et celui-ci m'ayant donné clairement envie d'en voir plus sur la saga, je vais être bref, mon avis n'a pas changé. C'est très bien. Voilà. Bonne liberté d'action et d'approche, le gameplay est génial, l'atmosphère est vraiment top, et le scénario fait bien le café, en étant dans la continuité de Peace Walker. Autant dire que maintenant que j'ai fait ce dernier, ce scénar prend tout de suite beaucoup plus de sens et d'impact ! Mais ça reste un prologue jouable, comme celui de MGS2 sur le Tanker, et ça aurait donc du être seulement la première partie de Phantom Pain, sur la même galette. M'enfin, mine de rien, y a quand même de quoi s'amuser sur ce "jeu" donc, bon, je suppose que ça suffit du coup. En tout cas Ground Zeroes remplit parfaitement son rôle d'amuse-bouche avant Phantom Pain, que je suis très pressé de découvrir enfin ! (ça fait depuis avant même sa sortie qu'il me fait de l'oeil l'animal !)

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Fini le 20/04

En fait, ce Phantom Pain, c'est un peu Ground Zeroes X 50 niveau contenu. Etant donné que j'avais déjà bien kiffé Ground Zeroes pour son gameplay et son petit bout d'histoire, bien entendu, j'ai d'autant plus apprécié ce Phantom Pain. Il y a bien entendu des trucs qui m'ont lourdé, genre la lenteur de chargement du Idroid qui rend fastidieuse la navigation dans les menus de gestions de la base. Mais c'est des défauts qui n'entravent pas forcément la qualité du plaisir ressenti manette en main, ça le rend juste un peu plus laborieux que prévu. Mais par exemple, j'ai aimé le scénario et adoré les personnages, mais y a un gros problème avec ça. Que les cutscenes soient moins nombreuses, pourquoi pas, on pourrait même se dire que ça les rendrait encore plus impactantes, mais même pas en fait. Il y a toujours de très chouettes moments de scénario, mais ils se retrouvent noyés dans un océan de pas grand chose. J'aurais vraiment aimé qu'il y ait plus de cutscenes, ou bien que celles-ci soient toutes énormissimes (et il y en a !), mais là y a un problème. D'autant que certains éléments auraient pu faire l'objet d'une grosse cinématique bien fichue, et ils se retrouvent dispatchés en cassettes dont l'écoute en mission est absolument pas pratique. Du coup, je suis probablement passé outre certaines qui pouvaient potentiellement révéler des infos capitales. Aussi, les missions ne sont pas très variées, à base de prisonnier à extraire, ou de personne à éliminer, mais ça reste très plaisant à jouer, et à choisir, je préfère un jeu qui me propose toujours la même chose, et le fait bien, qu'un jeu qui me propose plein de trucs inintéressants. Petit mot aussi sur l'open world, qui n'en est clairement pas un, puisqu'il s'agit plutôt de deux grandes zones de jeu ouvertes, mais où on ne fait rien d'autre que récolter (herbes, animaux, containers, soldats, armes) et tuer, en allant d'un point A à un point B. C'est pas forcément mauvais, d'autant qu'il y a de belles zones, intéressantes à traverser, comme à contempler, mais y a erreur sur l'appellation. Malgré tout, j'ai vraiment énormément apprécié le jeu, et y compris son chapitre 2, qui, même s'il est moins conséquent et plus bordélique propose quand même des moments grandioses, la mission 43, pour ne citer qu'elle, est probablement un des meilleurs moments de la saga ! Phantom Pain est un opus très imparfait, mais touchant pour son histoire et ses persos, et très plaisant à jouer. Un très bon MGS !

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Re-fini le 07/05

Quoi de mieux pour décompresser une fois venu à bout d'une année scolaire intense, que de relancer le beat'em all majeur de son parcours de gamer ? Je vois pas ! God of War est effectivement un jeu majeur de mon parcours de gamer, et même si je lui préfère sa suite, God of War II, ce premier épisode reste un jeu cultissime pour moi. Le gameplay, l'univers, l'ambiance, en passant par son ost de fou furieux, tout est génial ! Même s'il peut paraitre basique, le gameplay God of War est l'un de ceux que je trouve le plus jouissif manette en main. Je sais pas, c'est vif, c'est pêchu et nerveux (un peu tout ce que n'a pas l'air d'être l'épisode PS4, LOUL) et surtout, qu'est-ce que ça défoule ! Par contre, cet aspect amène une certaine difficulté, car personnellement, j'avais parfois un peu de mal à saisir les attaques adverses, et quand esquiver, tant j'étais emporté dans un flux destructeur, et certains ennemis ne font pas de cadeau. Cependant, la plus grande difficulté ne vient clairement pas des combats, mais plutôt des phases de plate forme, beaucoup moins instinctives que dans un Prince of Persia par exemple. Là c'est plutôt mou et rigide et demande une précision parfois chirurgicale (haaa les poutres, quel délice), et certains passages m'auront fait m'arracher des cheveux à l'époque (ces colonnes de l'enfer devraient donner des sueurs froides à un certain nombre de joueurs, juste à leur évocation...). Avec ce nouveau run, j'ai d'ailleurs pris conscience de toute l'affection que j'avais pour ces jeux dans lesquels on explore un gros donjon, de façon plus ou moins linéaire, type Zelda, mais aussi Ico, et donc ce God of War avec le temple de Pandore très réussi. Très clairement un incontournable de la PS2, voire même un incontournable tout court !

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Re-fini le 09/05

Je dois bien dire que je suis un peu déçu pour le coup. C'était risqué de vouloir refaire un jeu dont je gardai de si bons souvenirs, car au final, je pense avoir clairement pas autant apprécié qu'à l'époque où je l'avais fait la première fois. Y a de petites modifications de gameplay bien senties par rapport au premier, le rendant plus souple et plus agréable à prendre en main, qu'il ne l'était déjà. Et le jeu est une sacré tuerie (sans mauvais jeu de mot loul) tant sur le plan technique que artistique, avec des environnements somptueux et un framerate quasi jamais pris en défaut ! Mais par contre, mon problème et que le jeu s'étire trop en fait, quand bien-même je l'ai fini en 10h, il y a eu des moments où je me forçait un peu à jouer parce que je me souvenait que la suite des événements était ouf. Tout le passage dans le temple d'Euryale, et globalement les marais, c'est pas forcément pas inspiré, mais c'est quand même pas super engageant. Puis c'est bien sympa de mettre de nouvelles armes, mais si c'est pour qu'au final on ne reste que sur les lames d'Athéna, l'intérêt est fort limité (oui je pense à toi, le marteau qui empêche de faire une esquive !) Bref, petite déception de l'avoir refait, ça reste un jeu excelentissime, mais finalement je dirais pas qu'il est supérieur au précédent. Ce deuxième épisode est plus agréable à prendre en main, mais le premier me parait globalement plus intéressant (plus court, plus dense, moins éparpillé, scénario plus travaillé, avec un réel mystère). Match nul donc !

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Re-fini le 11/05

Si j'ai été un peu déçu en refaisant God of War II, c'est le phénomène inverse qui s'est produit lors de ma nouvelle run de ce troisième épisode. Effectivement, j'ai l'impression de l'avoir d'avantage apprécié ce coup-ci que par le passé, et je ne saurais pas trop pourquoi en fait. Les reproches que je lui faisait sont toujours là, à savoir principalement que c'est un peu tristounet visuellement, au niveau des couleurs, on se paie de la pluie en permanence pendant plus d'une bonne moitié du jeu, et les couleurs semblent aux abonnés absents. Sauf en de rares moments, c'est extrêmement terne,ce qui ne rend pas le jeu moche, loin de là, God of War 3 reste une claque sur PS4, mais c'est juste que au final j'adhère pas tellement à cette esthétique toute terne, surtout quand on compare avec les décors très lumineux et riches en couleurs de God of War II. Mais au final, si ce manque de couleur rend le jeu relativement peu accueillant, ça reste toujours immensément plaisant à prendre en main, surtout quand on a tout maxé, rendant l'absence de NG+ relativement bizarre, alors que cette option était présente par le passé... Il y a également un réel souffle épique qui parcoure le jeu, avec notamment des affrontements monumentaux (Hadès, Cronos...), et c'est un peu le même sentiment que j'ai eu par rapport à MGS 4, comme je l'avais alors évoqué. C'est couillu de faire un jeu qui serait en gros un troisième acte, qui ne servirait réellement que de conclusion, même si Kojima s'y prend mieux sur ce point, ou plutôt accepte ce fait à 200%. Il serait complètement inenvisageable de commencer MGS avec Guns of the Patriots, mais il est globalement possible de commencer les God of War avec ce troisième jeu, sans être réellement perdu. Bon point également pour le "twist" qui peut paraitre un peu gros, mais est au final cohérent, en plus d'être bien trouvé, et qui permet de conclure dignement une grande trilogie du beat'em all... Jusqu'au God of War nouvelle génération qu'il me tarde de faire, malgré un nombre conséquent d'appréhensions !

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Commencé et fini le 12/05

Bon petit jeu que ce Q.U.B.E ! Sincèrement j'en attendait pas grand chose, je pensais même que j'allais pas le finir (comme c'est malheureusement trop souvent le cas...), et moralité, je l'ai quasi fait d'une traite, pour à peu près trois heures de jeu. Les puzzles sont pas très compliqués globalement mais certains sont quand même bien casse-tête. Le tout s'enchaine bien, et est accompagné d'un genre de trame narrative complètement bonus, plutôt sympa à suivre, et d'une bande son agréable. Q.U.B.E est donc un bon jeu que je recommanderai sans difficulté, d'autant qu'on en vient à bout très rapidement, c'est donc parfait pour s'occuper un peu entre deux gros jeux triple A.

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Commencé et fini le 13/05

Petite déception, je n'ai pas été super emballé par ce flOw. Alors le jeu accomplit à la perfection ce que j'attendais de lui, à savoir me proposer une expérience unique, et comme Flower, ce jeu a un effet proche de l'ASMR sur moi, le rendant très agréable dans son habillage. Malheureusement, le gameplay à la reconnaissance de mouvement m'a pourrit le tout, me rendant laborieux le moindre déplacement à la con, c'était déjà un peu ce que je reprochait à Flower, mais j'arrivai à m'en accommoder, là ça passe pas. Sans parler de l'incroyable répétitivité du titre qui te refait faire un parcours quasi similaire cinq ou six fois, avec une bestiole différente, apportant de petites subtilités de gameplay, mais ne trompant en rien une certaine lassitude. Pour le coup, je reviendrai bien plus aisément sur Flower et Journey, que sur ce flOw, que je recommanderai quand même pour ceux qui ont kiffé les autres jeux de thatgamecompany.

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Fini le 19/05

Probablement que la note va évoluer par la suite, je préfère le dire. Car ce God of War nouveau est à la fois tout ce que j'esperais, mais aussi tout ce que je redoutais grandement qu'il serait. C'est donc un sentiment assez bipolaire que m'a laissé ce jeu, partagé entre le plaisir immense que j'ai pris en le parcourant, et une certaine frustration quant à ce que le jeu aurait pu être. Déjà autant être clair, j'ai énormément apprécié l'expérience, j'ai passé toute ma semaine dessus, et j'ai absolument pas vu les heures passées, ce qui me semble être, en fin de compte, plutôt une bonne chose. Très clairement, s'il faut un temps d'adaptation, le gameplay est très plaisant à prendre en main, avec une bonne sensation de puissance qui se dégage des joutes, qui finissent vraiment par devenir jouissives passé un certain cap. Je me suis d'ailleurs surpris à constater que si on y va en bourrant simplement, eh bah on se fait bien démonter la mouillasse en huit, et c'est cool, ça rend le truc un peu plus "subtil". Aussi, et je ne m'attendais pas à dire ça pour un God of War, mais le scénar est très réussi, bien que relativement simple (ce qui n'est pas un problème à mon sens), et ça passe notamment par une écriture aux petits oignons, avec des personnages attachants et charismatiques. Et clairement c'est une surprise, je ne m'attendait pas à m'intéresser autant à l'histoire et à l'univers. Et on rejoint là mon principal (et unique ???) problème avec ce GoW nouveau : Tout aussi excellent qu'il soit, je n'ai pas l'impression de jouer à un God of War. Il y a des références à la trilogie originale, et il y a toujours des affrontements épiques, et une certaine violence brutale, mais tout ce qui tourne autour semble pas à sa place. Cet espèce de semi "open world" (faut le dire vite) est plutôt agréable à parcourir, mais j'ai pas l'impression que la saga en avait besoin. De même toutes ces quêtes annexes et ces collectibles étaient-ils réellement indispensables ? Où sont passés les themes mythiques de la saga ? Au final ça n'entache pas le plaisir de jeu, puisque celui-ci demeure très plaisant à jouer, et l'OST est encore une fois très qualitative, mais je ne sais pas... C'est pas mon God of War. Mais ça reste un de mes jeux préférés de la console, et probablement que je l'accepterai d'avantage par la suite. Probable critique à venir d'ailleurs, pour détailler et préciser un peu plus mon ressenti, à froid. En tout cas j'attends la suite !

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Fini le 23/05

Ayant vu il y a un moment l'épopée du Hooper, c’était un peu la facilité qui m'a fait passer à la caisse, ayant bien apprécié ce que j'avais vu. Du coup, manette en main, le jeu est aussi plaisant qu'à simplement regarder, mais pas bien plus, car on ne peut que se rendre compte à quel point les collisions sont bordéliques. C'est généralement pas problématique, mais je pense à certains boss qui étaient bien chiants à cause de ça justement. Au delà de ça, le jeu devait être assez révolutionnaire pour son époque, avec un principe très Metroid'ien dans l'âme, qui m'a forcément fait bien plaisir ! Aussi, c'est le premier truc qui saute aux yeux, mais évidemment, le remake est juste formidable visuellement et musicalement. Du pur bonheur esthétique ! Bref, je recommande l'expérience, qui peut s'avérer un peu courte pour le prix proposé, mais en promo, c'est une vraie bonne affaire !

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Fini le 28/05

C'est Zelda, ni plus ni moins, et le DLC est juste un prétexte à retourner passer quelques heures sur les terres d'Hyrule. Au final c'est pas plus mal, mais l'intérêt est quand même plus que limité quand on enchaine les épreuves machinalement parce qu'on a déjà retourné quasi tout ce que le jeu offre de base. Cet "Ode aux prodiges ne semble être rien de plus qu'un morceau du jeu, tel quel, rajouté en bonus, ne proposant pas de nouvelle zone à explorer (comme le faisaient par exemple les DLC de Witcher 3), mais une poignée de nouveaux souvenirs, et des sanctuaires + un donjon inédit, c'est tout ce qu'on a à se mettre sous la dent. C'est pas énorme, mais bon, c'est pas pire, ça m'aura motivé à relancer le jeu, et c'est toujours ça de pris !

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Fini (la campagne) le 11/06

Je suis loin d'avoir fait le tour du jeu, ce statut ne concerne que le mode solo. Et bon sang, c'est clairement pas glorieux ! Non seulement c'est pas amusant à jouer, la faute à un game design pensé pour fonctionner en multijoueur, et qui tombe totalement à l'eau ici (on meurt ultra vite, on ne peut changer d'arme qu'entre deux try, etc...), mais en plus c'est même pas intéressant à suivre, y compris pour le fan hardcore de Star Wars que je suis. Personnages mal écrits et inintéressants, la promesse initiale du scénario tombe à l'eau au bout d'une heure et demie de jeu, les niveaux s'enchainent sans le moindre espèce de liant, et fait intervenir de façon totalement random des persos iconiques, juste histoire de dire qu'ils sont là, et ce même si ça rentre en contradiction avec ce que sont ces personnages, et ceux qu'ils sont devenus durant la trilogie originale. Le seul truc qui peut éventuellement faire passer la pilule, c'est que bon, visuellement c'est assez beau, même si le photoréalisme ultra poussé rend toute faiblesse atroce, je pense notamment aux visages hors cutscenes, et même globalement certaines animations, visiblement adeptes du balai dans le fion. Bref, trèèèès grosse déception que cette campagne, qui, si je devais la noter individuellement, se prendrait un 3/10... Pour dire le mode arcade anorexique m'a tenu occupé bien plus longtemps que cette campagne à deux balles !

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Re-fini le 27/06 (partiellement avec el bro)

Toujours aussi bon, mais peut-être bien que je l'ai quelque peu surnoté quand je l'ai fait. Faut dire que cette première moitié de jeu est quand même bien faiblarde, et qui s'étire beaucoup trop selon moi. La partie de l'été prend à elle seule huit heures de jeu, alors que les autres actes se torchent chacun entre une heure et demie, et trois heures. Clairement c'est dommage, et je pense que le jeu aurait gagné à squeezer, ou au moins écourter le passage dans la ville avec l'hotel, le tank, car c'est clairement le moment le plus faible du jeu selon moi. Autrement, oui, le jeu est excellent, avec des personnages tout aussi excellents, une ost du même niveau, et une histoire simple mais plaisante et savamment exécutée. Malheureusement le tout s'avère vite répétitif, et certaines phases sont juste insupportables en mode difficile. Généralement il s'agit d'ailleurs de phases où il est impossible de se la jouer infiltration, c'est vraisemblablement pas pour rien.

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Fini le 28/06

Bon, il me reste encore deux stages "secrets" à faire dans le dernier monde, et quasi tous les niveaux "K", mais étant donné que j'ai eu le générique de fin, je considère que c'est fini, même si j'y reviendrai très certainement par la suite ! Parce que j'ai complètement surkiffé le jeu, j'irai peut être même jusqu'à dire que c'est l'un des meilleurs jeux de plate-forme que j'ai fait, avec le Returns, que j'avais lui aussi adoré malgré quelques petits défauts. C'est quand même assez ouf le nombre d'idées et de concepts trop cools qui nous sont balancés. Que ce soit lorsqu'on progresse dans une savanne qui danse au rythme de la musique, ou bien quand on visite, pendant tout un monde, une usine de fabrication de glaces aux fruits, on ne s'ennuie jamais dans ce Tropical Freeze ! Le gameplay, s'il n'a pas connu d'évolution drastique (à part peut être le coup des bombes, ou encore les phases en chariot en vue de 3/4), est plus agréable que précédemment, grâce à la disparition totale du motion gaming, qui m'avait bien fait rager à l'époque. Et en parlant de rage, je tient à souligner que si le jeu a une difficulté, certes bien présente, et même assez relevée, j'ai trouvé qu'il était quand même bien plus facile que le Returns. Cependant je ne sais pas si ce n'est pas du au fait qu'on nous refile des vies et des pièces banane à ne plus savoir qu'en foutre, que les autres Kong sont complètement cheatés, que j'ai l'expérience du précédent qui n'est pas partie, ou bien tout simplement que le motion gaming a foutu le camp... Je ne saurai dire, mais effectivement, J'ai progressé avec beaucoup plus d'aisance dans ce Tropical Freeze que dans Returns. J'ai également beaucoup apprécié l'arrivée des niveaux sous-marins, accompagnés d'un gameplay extrêmement bien fichu, permettant de renouveler sans peine la progression, en offrant une atmosphère visuelle et sonnore assez énorme. Je tiens d'ailleurs à préciser, tant que je parle d'atmosphère, que les musiques sont de très bonnes facture, même si j'ai une très légère préférence pour l'ost de Returns qui est probablement dans mon top 10 des meilleures ost. Quant à l'habillage visuel, il est particulièrement soigné. C'est pas forcément une claque technique, mais bon sang, qu'est-ce que c'est coloré, qu'est-ce que c'est chatoyant et accueillant ! J'ai réellement apprécié tous les mondes qui nous sont proposés, tant c'est agréable à l'oeil, avec quelques instants de grâce, juste incroyables ! Une petite merveille !

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Fini le 02/07

Que dire sur ce Resident Evil, que ce qui a déjà été dit par tout le monde ? Evidemment que le jeu est excellent, tout le monde le sais, même moi j'étais déjà convaincu avant même de le commencer. Et force est de constater que la déception est complètement absente, tant j'ai apprécié l'expérience ! Cependant comme je suis une grosse feignasse, je vous renvoie directement vers la critique de m'sieur LinkRoi, qui dit tout haut ce que je pense tout bas l'animal !

https://www.senscritique.com/jeuvideo/Resident_Evil_HD_Remaster/critique/170977498

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Commencé et fini le 07/07

Je vais être bref étant donné que je me voit mal écrire un gros texte sur la démo déguisée d'un jeu pour lequel je ne ressentais aucune espèce de forme d'intérêt. Finalement, je l'ai quand même pris, parce que l'univers que j'ai aperçu dans le trailer de l'E3 me semblait très intéressant. L'idée de plonger dans l'imaginaire d'un gamin fan de super-héros, je sais pas ça me parle ! A l'arrivée, on se retrouve donc, comme dit plus tôt, avec une simple démo teasing pour Life is Meh 2... Au final l'univers m'a effectivement plu, grâce à un personnage principal attachant et qui m'a donné envie d'en voir plus, ainsi qu'à une situation (on va pas parler d'histoire à ce niveau) qui me parle vraiment. Après, faut voir ce qu'ils en font de ce pseudo twist de fin de démo qui m'a complètement coupé mon délire, et surtout si ça tient la longueur en fait. Au moins, ce Awesome Adventures of Captain Spirit m'aura donné envie d'en voir plus, voir, peut être même, de laisser une chance à Life is Meh 2, s'il se centre sur Chris !

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Fini le 10/07

J'ai fait le jeu presque intégralement en coop avec el bro, et autant dire que le jeu était extrêmement fun, malgré le fait d'avoir joué avec un joiecon chacun, ce qui était absolument tout sauf pratique et ergonomique ! Clairement ce Rayman Legends est un très bon jeu sur lequel je compte revenir par la suite, parce que je suis loiiiiin d'avoir tout vu et tout fait. Vraiment avec un pote, c'est le fun garanti, mais je suis pas certain que ce même fun soit autant présent en solo, même s'il y a de très très bons passages, genre tous les niveaux musicaux (excellente idée d'ailleurs !) ou tout le monde de l'eau avec une ambiance un peu splinter cell où faut essayer de se la jouer infiltration, ce qui apporte un vent de fraicheur. En parallèle on se retrouve avec des idées qui peuvent être intéressantes sur le papier, mais qui ne s'avèrent guère engageantes manette en main. Je pense notamment aux niveaux avec Murphy, qui sont bieeeeen trop nombreux, ainsi que les stages où l'on devient tout petit, et lors desquels je perdais systématiquement mon personnage de vue quelque secondes. Je tiens aussi à souligner un générique de fin qui tombe comme un cheveu sur la soupe, après un boss relativement pourri, et alors qu'il reste encore un niveau musical à faire, et qu'il y a clairement un autre monde après celui-ci. Du coup la fin m'a complètement pris au dépourvu, c'était étrangement géré. Je ne l'ai pas précisé non plus mais les musiques sont assez cools, avec notamment un remix au kazoo de Eye of the Tiger assez formidable ! Petite mention aussi pour le mode Kung-Foot, qui a l'air de rien mais qu'est très sympa, et qui nous a pas mal occupé ! Bref très bon jeu, à faire en multi avant-tout, si on veut vraiment s'amuser. En solo, Tropical Freeze reste bien mieux.

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Fini le 14/07

Metroid Prime 3 est un très bon jeu, mais qui m'a quand même déçu. C'est tout simplement pas le metroid que j'attendais. Le sentiment d'abandon et d'errance a presque totalement disparu, étant donné qu'on ne visite plus une unique planète que l'on apprend à découvrir à son rythme, mais bien plusieurs planètes que l'on explore de façon dirigée, puisqu'on a toujours une IA qui va nous dire que "ahlala, il te manque un item pour avancer ici, mais l'ordinateur a détecté qu'il y avait un artefact dans telle pièce de telle planète visitée précédemment, et tu pouvais pas y accéder parce que t'avais besoin de l'item que tu viens juste de récupérer. Sacré veinard !" Très sincèrement, ça m'a totalement coupé mon délire, et j'ai d'ailleurs laissé le jeu prendre la poussière de longs mois durant, à cause de ça... Et aussi de la wiimote. Autant être clair, si Metroid Prime 2 Echoes et même le premier pouvaient s'avérer assez complexes en terme de challenge, notamment les boss, ici, le principal ennemi n'est autre que cette manette du diable. Et étant donné que la quasi intégralité du gameplay repose sur la reconnaissance de mouvement, c'est prise de tête quasi garanti. Que ce soit lors des phases de soudure (c'est rigolo cinq minutes, mais au bout d'un moment, non merci) où lorsqu'on doit viser quelque chose de petit, comme les tentacules d'un monstre, c'est crispant au possible en plus d'être absolument pas précis. Après, c'est peut-être parce que je suis mauvais, mais sincèrement, le jeu serait sorti sur gamecube, et j'aurai pu y jouer avec le formidable pad de la console, je suis prêt à parier que j'aurais beaucoup moins galéré. Vraiment le gros point noir du jeu selon moi, c'est la console sur laquelle il est sorti. Au delà, s'il y a une volonté assumée de faire plus gros plus fort que les précédents, ce qui est compréhensible étant donné son statut conclusif, on est pas dépaysé, le système de jeu n'a pas changé, l'univers musical et visuel est une fois encore très agréable et crée une atmosphère très réussie, et les fights contre les boss sont sympathiques et bien pensés, et cet aspect totalement blockbuster de fin de jeu m'a bien plu, donnant un coté épique pas malvenu ! Encore une fois le jeu est très bon, il est simplement bien trop casualisé à mon goût, en rappelant systématiquement le joueur à l'ordre, et en proposant une maniabilité à base de motion gaming foireux (même si on finit globalement par s'y faire)

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Re-fini le 15/07 (juste la dernière heure de jeu)

Un peu le jeu de la simplicité à tous les niveaux. Déjà c'est clairement pas bien long, je croyais me rappeler que j'avais passé beaucoup plus de temps pour en venir à bout à l'époque. Là il m'a fallu même pas une heure pour faire toute la séquence de la forêt interdite, le match de quidditch, et la chambre des secrets qui donne son titre au jeu. D'ailleurs, si le jeu est relativement corsé niveau challenge (du en trèèèès grande partie à une maniabilité et un gameplay crispant au possible), le fight contre le basilic est déconcertant de facilité, en plus du fait que la bête pousse un cri de t-rex spielbergien. Pourquoi ne pas avoir repris le même cri que dans la version pc ? C'est un mystère... Pour ce qui est de l'aventure proposée, il n'y a rien de fantastique, mais ça se parcourt sans réel déplaisir, même si je trouve la version PC supérieure, et qu'essayer de comprendre l'intrigue sans avoir ni vu le film ni lu le livre, c'est mission impossible, à moins d'être tom cruise, vaut mieux laisser tomber, tant les incohérences sont nombreuses.Gros coup de coeur cela dit, pour la musique de Jeremy Soule, qui contraste radicalement avec le doublage français d'une qualité, disons discutable (même si Brigitte Lecordier est de la partie, et ça, ça fait toujours plaisir !)

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Re-fini le 17/07

Eh bien il y a du mieux, je me rappelle que j'avais préféré La Chambre des Secrets à l'époque, mais finalement, je dirais que cette troisième aventure du sorcier binoclard sur gamecube est clairement supérieure. Il m'a semblé que l'aventure était légèrement plus longue, l'idée d'incarner aussi Ron et Hermione est clairement une bonne idée, et globalement les points forts sont les mêmes que sur Harry Potter 2 (version console). Cependant, si le jeu ne récupère pas un point supplémentaire, qu'il mériterait, c'est simplement parce qu'il n'est simplement pas fini. Il y a des bugs en veux-tu en voilà, le gameplay, s'il est plus souple que par le passé, souffre d'une vieille latence d'une bonne seconde entre le moment où vous appuyez, et celui ou l'action s'effectue ingame, il y a des temps de chargement avant et après la plupart des cutscenes utilisant le moteur du jeu (le truc improbable par excellence), et les devs semblent carrément avoir oublié de mettre une texture pour les environnement extérieurs. Honnêtement, le jeu est vraiment joli, bien animé, avec de belles textures, malgré des effets de lumière parfois assez, disons, bizarres, mais dès qu'on met les pieds au delà du pont couvert, on se croirait sur N64 tellement c'est dégueulasse. Et en plus le jeu se paie le luxe de ramer sévère par moments quand on est en extérieur, alors qu'il n'y a juste rien à afficher. Et il n'y a pas que là, dès qu'il y a un peu plus de personnages ou d'effets spéciaux à l'écran, là c'est le festival, on passe limite en mode diapo, nottament lors du climax quasiment injouable tellement ça rame. Et à coté de ça, le scénar est totalement rushé. Les séquences majeures du film sont survolées, voire même laissées aux oubliettes. Par exemple, la scène de la cabane hurlante est expédiée en 15 secondes, et tout le passage retour dans le passé dure deux minutes de cutscene et une phase de jeu injouable. Tout ça, c'est vraiment dommage car on était pas loin du vrai bon jeu, et on doit se contenter d'un jeu juste sympathique (c'est pas une bouse non plus, faut pas déconner). Dans tous les cas, ça reste visiblement le meilleur des épisodes gamecube (j'ai pas fait l'école des sorciers, donc je ne saurais pas confirmer) et c'est clairement une version supérieure à ce à quoi on a eu droit sur PC (même si les textures sont clairement plus belle sur ordinateur, contrairement aux animations extrêmement rigides et robotiques). A faire pour les fans de Harry Potter, pas plus.

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Fini le 23/08

Ça se laisse jouer sans trop déplaisir, même si ça casse clairement pas trois pattes à un ornithorynque. En tout cas j'hallucine quand je me dis que ce Resident Evil Revelations n'est ni plus ni moins qu'un jeu 3DS, j'imagine pas la claque que ça devait être sur sa console d'origine. Certes c'est très cloisonné, c'est jamais que des couloirs, mais le tout se révèle détaillé et relativement varié (en faisant abstraction des allers-retours nombreux et plus gênant que dans les autres épisodes selon moi). Le gameplay est légèrement plus souple que celui de RE4, c'est notamment la première fois qu'on peut se déplacer tout en visant , mais je sais pas, ça me parait moins fun à utiliser que RE4 justement, qui avait une maniabilité totalement adaptée au pad gamecube, ce qui la rendait certes étrange, mais néanmoins instinctive et plaisante. Après, je dis pas que là, c'est naze, loin de là, juste que c'est peut-être plus basique et générique. De plus certaines nouveautés sont relativement étranges, comme cette esquive totalement alléatoire, dont je ne comprends toujours pas le fonctionnement. A coté de ça, l'aventure est très rythmée, mais relativement inintéressante, en raison des personnages tous aussi inutiles les uns que les autres (je t'aime bien Chris, mais tu sers à quoi concrètement ???) quand ils ne sont pas juste insupportables, comme ce duo de bras-cassés du BSAA dont on se contrebranle. A noter aussi un bestiaire absolument pas inspiré du tout, et plus globalement, niveau chara-design, c'est un peu la misère, tant pour les monstres que pour certains personnages (oui c'est à toi que je pense columbo). L'aventure reste sympathique à parcourir cela dit, on s'amuse, et le découpage épisodique maintient un rythme constant, qui fait qu'on a pas le temps de s'ennuyer. Y a quand même des trucs qui vont clairement pas, mais bon, c'est honnête quoi