Dramas : 20 minutes pour convaincre.

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10/10. Un flashback sur un accident scolaire mortel une dizaine d'années plus tôt, des dialogues qui font références au système coréen dysfonctionnel autour des contrats précaires (ici à travers les métiers de l'enseignement) de plus en plus fréquents. Des frissons et de la réflexion sur la société, on va en apprendre beaucoup sur la Corée. C'est parti !

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10/10. Des scènes de piano sur deux époques différentes pour ouvrir, dont une au milieu de débris causés par des manifestations étudiantes dans les années 90. Cela nous donne des rappels de l'Histoire de la Corée dont le soulèvement de Gwangju. Retour à notre époque dans une Corée devenue capitaliste avec des manifestations syndicalistes... Et des acteurs déjà adorables toute époque confondue. Le potentiel à la fois d'un drama de société et romantique se ressent immédiatement.

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9/10. Plongée dans la Corée des années 80/90 et d'une société d'après-guerre en pleine renaissance et transformation vers une société de consommation et divertissement. On se familiarise avec tendresse et un peu d'humour aux habitants du quartier, où l'on ressent déjà la primauté de la collectivité de ce peuple sur l'individualisme occidental. On va s'amuser!

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9/10. Immédiatement dans l'ambiance suffocante d'une secte religieuse et son gourou. Dans le même temps, une famille originaire de Séoul emménage non loin de ce lieu... Cela parait transposable aux cultes et dérives des "religions" de nos cultures occidentales.

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8/10. En visionnant un drama, des colocataires trentenaires débutent une introspection sur leur vie amoureuse passée et présente, l'une d'elles intègre une société de production de dramas. Le second degré se fait déjà bien présent. Ça va nous aider à passer nos 30 ans !

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8/10. Un enfant tombe du haut d'un immeuble de son école. On a vite compris, ça va parler de la violence scolaire et/ou du suicide, des maux très présents dans le système éducatif coréen. Dans cette famille ordinaire, le suicide semble inenvisageable pour ses parents et sa soeur... Quelles sont les raisons qui ont conduit à cet accident ?

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8/10. Des jeunes intègrent leur service militaire obligatoire : séparation avec la famille, premières pressions et souffrances... Des extraits de Constitution, de l'ex-Présidente Park Geun-hye comme rappel historique. Jusque-là, tout indique un drama premier degré sur ce thème jamais traité (sujet tabou?) et marquant pourtant une année de la vie de chaque coréen. C'est tout bon, on espère que le drama saura se montrer réaliste, impartial ou critique.

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8/10. Le drama s'ouvre sur une scène de meurtre très bien accompagnée par une BO frissonnante. Changement direct d'ambiance dans un petit village rigolo où une jolie mère célibataire s'installe, on sourit de l'humour des scènes et notamment d'un Kang Ha-Neul rapidement attachant.

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8/10. Bit-Na et sa mère matérialiste et avide se réunissent avec la famille proche chez son père milliardaire et malade. Toute la famille semble s'intéresser de près à l'héritage qu'il laissera par testament. Seule Bit-Na semble s'en désintéresser et prête à vivre indépendamment. Des interviews à la façon d'un documentaire entrecoupent ces scènes pour nous replonger dans la chronologie d'un événement inconnu mais sans doute malintentionné et planifié. Ce mystère appuyé par sa mise en scène originale suscite efficacement notre curiosité.

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8/10. Le père de Do-Hyun est un condamné à perpétuité et refuse de voir son fils. Do-Hyun est lui devenu avocat et se charge de défendre un accusé de meurtre. Ce dernier avait lui-même fini par admettre sa culpabilité, avant de s'en défausser au moment du procès. Qui est le coupable ? Cette affaire de meurtre pourrait t-elle être liée à celle qui a condamné son père ? Des débuts d'un même sérieux que Stranger ou Signal, par le créateur de Mother.

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8/10. Jung Yu-mi cherche en vain un emploi en passant des entretiens dans des salons de recrutement. Révoltée, elle ne manque pas de faire remarquer la discrimination sexuelle à l'embauche qui y est faite. Devant les difficultés à trouver un emploi, les métiers de la police s'ouvriront plus tard à elle et Lee Kwang-soo.

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8/10. Yoo Ji-Won est tracée par la police et son nom salie à l'école à cause de son père, fugitif actuellement recherché par la police. Son père se fait assassiner devant elle. Sa recherche du coupable et sa vengeance peut démarrer. Les premiers attributs du rôle d'Han So-Hee, frêle et marqué par un désespoir, me font même penser à Lee Ji-An (My Mister). Je suis donc convaincu par le personnage. Et on est déjà très bien accompagné par la bande-sonore.

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8/10. Pour la réalisation d'un documentaire, la meilleure élève de la classe doit s'associer avec le pire élève de la classe. Les deux ne peuvent évidemment pas se piffrer. Mais la vie est pleine d'ironie et 10 ans plus tard, la femme a une vie professionnelle bien loin de ses espérances tandis que l'homme a une vie simple et agréable. C'est assez finement mis en situation, s'en dégage un mood de très bonne augure pour la suite entre ses deux personnages.

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7/10. On s'étire sur des scènes d'harcèlement scolaires volontairement malaisantes mais sans doute nécessaires pour comprendre la détermination et planification de la vengeance de la victime, désormais adulte, qui s'en suivra. On subit tant bien que mal cette violence en même temps que ce désir de vengeance envahit également le téléspectateur.

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7/10. Bong-Soon a hérité d'une force herculéenne, très bien contextualisée artistiquement avec des fausses images d'archives et sous la forme d'une BD. C'est fun. Un jeune PDG emmerdé par des agresseurs va la recruter en garde du corps. Bong-Soon est absolument adorable, l'humour est bon. Mais c'est pas réaliste alors ça pourrait vite tourner au mauvais délire de la série niaise pour ado.

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7/10. Démarrage sous la forme d'une fable d'un bel effet artistique avant la découverte d'un enfant disparu. Sur un plateau TV, le mari de Kim Soo-Hyun défend les droits d'accusés face à la peine de mort. C'est bientôt ce couple qui sera touché par un drame familial... Une petite touche d'humour a le temps de se glisser avec un Cho Seung-woo qui surprend dans ce registre! Mais surtout confiance en Lee Bo-young (Mother) pour être convaincante dans cet autre rôle dramatique en tant que mère dans l'urgence.

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7/10. Des étudiants aux comportements/noms étranges dont certains costumés. Une infirmière qui a des visions de trucs/monstres gluants autour d'elle. WTF. C'est créatif ! On veut rentrer dans le délire, et de toute façon ce n'est que 6 épisodes.

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7/10. Une scène d'introduction un peu étrange avec une abeille, une employée et un chef d'équipe qui semblent trainer leur peine au travail et dans la vie. La femme de celui-ci qui le trompe. Ses frères qui trainent eux-aussi leur peine de vie de quadragénaires en Corée quand on est issu des classes populaires. Des états d'esprits (le "han" et le "jeong") propres aux coréens qui nous restent pour l'instant encore abstraits.

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7/10. Les Dreams, une franchise de base-ball à la dérive, est en train de subir une énième défaite. Les fans sont dégoutés, une bagarre éclate au sein de l'effectif. Tout semble à reconstruire. Un nouveau dirigeant devrait bientôt s'y atteler et tenter de redonner de la fierté à des employés sans espoir... L'amour et le respect pour ce sport national commence à se ressentir par l'utilisation de séquences de match et termes techniques qui n'intéresseront pas forcément les non-fans de sport en général. Il faudra s'accrocher à ce drama assez unique en son genre.

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7/10. Mistress débute par une scène de fin : 4 belles femmes dans un vieil hangar discutent tandis que le corps d'une personne décédée s'y trouve. Elles l'ont tué ? Puis retour dans le présent, sans rapport évident le quotidien de ces 4 amies nous est présenté avec une sensualité peu habituelle dans un drama. On peine à comprendre où ça va nous emmener mais les actrices nous sont attirantes.

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7/10. Plutôt une bonne introduction à la vie de 3 amies célibataires à l'approche de leur quarantaine, et des actrices qu'on est toujours heureux de retrouver (Son Ye-Jin, Jeon Mi-Do). La comparaison inévitable que je vais m'en faire avec Be Melodramatic (la trentaine), qui débutait de façon plus enivrante, pourrait lui être défavorable. A commencer déjà par une scène de crêpage de chignon dispensable.

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7/10. Hee-Sung cache de lourds secrets, dont seul ses parents ont à leur connaissance, alors que sa femme Ji-Won est elle-même inspectrice. Une relation fausse et dangereuse qu'il semble maitriser jusqu'à présent.

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6/10. Un consigliere (bras droit d'un mafieux) gère une dernière affaire de vengeance en Italie, après la mort de son parrain, avant de devoir retourner dans son pays natal, en Corée. C'est d'un ton classe et sérieux, avec de très belles images. Forcément, puisqu'on est en Italie. Mais puisqu'on s'apprête à changer de continent en y retrouvant d'abord une Jeon Yeo-Bin taquine, ça ne nous dit pas grand chose sur la suite.

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6/10. Oh Jung-Se aux dramas multirécompensé en 2019 joue un adulte aux troubles psychiatriques, on a toute confiance en son rôle pour que le drama aborde pertinemment la maladie et psychologie. L'écrivaine pour enfants jouée par Seo Ye-Ji est dans l'attitude grandiloquente. On espère un retour à la normale par la suite.

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6/10. Une étudiante timide intègre une colocation de filles au nouveau semestre. Quelque chose d'étrange semble s'être produit pour la nouvelle par le passé (elle en fait un cauchemar) et également pour les colocataires (à l'évocation d'une photo d'une ancienne colocataire). On se demande simplement si Age of Youth ne tournera pas au drama trop féminin ou enfantin ?

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6/10. Eugene Choi, née coréen et esclave, fuit son pays et devient un soldat américain. Des dizaines d'années plus tard une mission l'attend en Corée, pays alors en proie aux invasions, notamment du voisin japonais. Si on y voit l'acte de barbarie sur sa famille l'ayant condamné à fuir pour survivre, la photographie de manière générale est très lissée et on peut peiner à ressentir le 19ème siècle à travers ces images propres. Est-ce que ça sera une fresque historique réaliste ? L'actrice principale Kim Tae-Ri n'a encore fait aucune apparition. Il est trop tôt pour s'en faire une idée plus enthousiasmante.

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6/10. Des familles huppées vivent au sein d'un même quartier résidentiel démesuré où tout est fait pour que les enfants aient les meilleures chances d'accéder à l'une des 3 prestigieuses universités "SKY" (Seoul, Korea, Yonsei). La tension est palpable au sein même des couples et témoigne peut-être d'une divergence d'opinion et de pouvoir sur les procédés pour l'éducation des enfants. En tout cas, nos premières impressions nous donnent de l'antipathie sur de nombreux personnages. Il faudra être assez fort pour surpasser ces comportements et rivalités inimaginables dans notre système français.

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6/10. Un chef cuisinier est transporté dans le corps d'une future reine de la dynastie Joseon, avec les quelques premières bribes d'humour qu'implique ce changement de sexe soudain. Cocasse sans être pour l'instant trop grotesque. Shin Hye-Sun peut donner envie de croire en Mr. Queen.

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6/10. Abandonnées et volées par leur mère après avoir économisées pour la sœur cadette, 3 sœurs issues d'un milieu défavorisé mènent une vie, notamment professionnelle, non sans difficulté. Comme souvent dans un "slice of life drama", il est bien trop tôt pour savoir où ce drama peut nous mener. Pas de têtes connues qui plus est. Il faut continuer jusqu'à ce que son potentiel se révèle à nous.

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6/10. Un thriller policier qui semble suivre des codes peu originaux mais toujours relativement efficaces : un meurtre non élucidé s'étant déroulé 20 années plus tôt. L'affaire devrait être relancé suite à une nouvelle disparition sans doutée liée. On a déjà lu ça avant que ce soit dans un film ou drama mais pourquoi pas.