Deux mille seize : je les ai lus

Annotation :

Comme l'impression d'avoir perdu mon temps et qu'on m'a crevé les yeux.

Annotation :

Ce n'était pas mauvais mais c'est un peu daté. On apprend des choses, notamment sur le financement des grandes écoles ou encore sur l'importance du copinage en école.

Annotation :

C'était décevant. Surtout que j'ai adoré Virgin Suicides et que j'entends beaucoup de bien de Middlesex.
Les trois personnages sont agaçants. J'ai eu des difficultés à me soucier de leurs histoires de WASPs (Madeleine), qui connaissent une crise spirituelle (Mitchell). J'aurais pu me soucier de Léonard avant que son égoïsme et ses chevilles gonflés ne prennent le dessus. Ca se prend trop au sérieux, et effectivement, c'est un chouïa prétentieux.
L'écriture d'Eugenides est toujours agréable à lire, ceci dit. On rentre facilement dans l'histoire. La première partie est chouette. J'ai retrouvé l'esprit de campus, je me suis replongée dans mes années de fac. Je me suis enthousiasmée devant tant de connaissances.

Annotation :

Une lecture agréable et légère. La fin m'a semblé un peu baclée mais dans l'ensemble, c'est drôle et cinglant. Même si c'est bourré de clichés, je n'ai pas trouvé que le roman se moque des asiatiques ou joue sur des clichés racistes. Au contraire Kwan réussit à décrire à la perfection certains traits de la communauté asiatique : le respect pour les aînés, l'importance du background de la famille de la jeune mariée, ne pas perdre la face etc. (Eleanor Young est la version deluxe et singapourienne de ma mère).
Bref; une lecture sympathique pour démarrer l'été en fanfare.

Annotation :

C'était bien. Beaucoup mieux et plus sombre que l'adaptation sur grand écran. J'ai d'ailleurs préféré la fin du roman. Une lecture pas neuneu pour quatre sous, qui a fait passer le temps dans les transports en commun rapidement.

Annotation :

Paris was never to be the same again although it was always Paris and you changed as it changed. (...)
This is never any ending to Paris and the memory of each person who has lived in it differs from that of any other. We always returned to it no matter who we were or how it was changed or with what difficulties; or ease, it coule be reached. Paris was always worth it and you received return for whatever you brought to it.