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278 films

par Docteur_Jivago

(En cours, je remplis ça doucement)

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  • Le Chapeau de New York (1912)

    The New York Hat

    16 min. 1912 (France). Comédie dramatique et muet.

    Court-métrage de David Wark Griffith avec Mary Pickford, Lionel Barrymore, Charles Hill Mailes

    Avec The New York Hat, Griffith propose une oeuvre assez sympathique autour des commérages, des mœurs d'une époque ou encore de l'éducation ou du deuil. Rapidement rythmé, on prend un malin plaisir à suivre cette histoire légère, portée par une inoubliable Mary Pickford ainsi que quelques séquences mémorables.
  • Romola (1924)

    1 h 46 min. (France). Drame, historique et muet.

    Film de Henry King avec Lillian Gish, Dorothy Gish, William Powell

    Si Henry King ne parvient pas à faire de Romola un grand mélodrame bouleversant, il parvient tout de même à nous emmener dans l'Italie du XVème siècle, démontrant un vrai sens du rythme ainsi que de la maîtrise des codes muets, tout en sublimant de très bons comédiens et notamment une inoubliable, comme toujours, Lillian Gish.
  • Le Village du péché (1927)

    Baby ryazanskie

    1 h 28 min. (Union Soviétique). Drame et muet.

    Film de Olga Preobrazhenskaya et Ivan Pravov avec Kuzma Yastrebitsky, Olga Narbekova, Yelena Maksimova

    À bien des égards, Le Village du péché est une œuvre intéressante qui, certes, se perd un peu dans certains excès mélodramatiques, mais qui se permet d'innover, de proposer de vrais personnages et bien des idées intéressantes.
    C'est d'abord par son cadre que le film fascine, la campagne russe, les mœurs, les fêtes ou les non-dits, puis la façon de mettre en scène du couple qui réalise. Ils y distillent des idées de féminismes, mais aussi une empathie pour certains personnages (et le contraire pour d'autres), donnant ainsi une certaine émotion.
    Certains points interrogent aussi (quid de la révolution d'Octobre), alors que les sous-intrigues sont aussi bien maîtrisées.
  • Les Enfants de la crise (1933)

    Wild Boys of the Road

    1 h 08 min. (États-Unis). Aventure et drame.

    Film de William A. Wellman avec Frankie Darro, Edwin Phillips, Rochelle Hudson

    Avec Les Enfants de la Crise, William Wellman met en scène la Grande Dépression par le regard d'une bande d'adolescents, devant vivre, trouver de quoi manger et avancer dans la vie comme des adultes. Le cinéaste créé une bulle autour d'eux, il représente à la fois la crise, le présent et l'avenir, et on s'y attache fortement.
    Si la gravité est bien présente, avec quelques moments forts, le récit est traversé par une vraie légèreté, des petits moments authentiques et insouciants lorsque le monde autour de tourne plus comme il faut.
    La mort, l'absence (de tout ou preque) et la misère deviennent un quotidien, et Wellman parvient à en tirer un récit chargé d'émotion, bénéficiant d'une écriture juste et d'une mise en scène sobre et surtout sincère, sachant nous mettre dans la peau de ces jeunes protagonistes pour mieux ressentir les émotions qui les traversent. Ils sont d'ailleurs très bien interprétés, participant pleinement à la réussite du film, comme la photographie en noir et blanc, tandis que de nombreuses séquences deviennent mémorables, qu'elles soient teintées de rires ou de pleurs.
  • Bande-annonce

    Alexandre Nevski (1938)

    Александр Невский

    1 h 42 min. (France). Biopic, historique et guerre.

    Film de Sergueï Eisenstein et Dmitriy Vasilev avec Nikolai Cherkasov, Nikolai Okhlopkov, Andrei Abrikosov

    C'est une œuvre bien étrange que signe Sergueï Eisenstein avec Alexandre Nevski, un film de propagande peu de temps avant le conflit mondial de 1939, où la nation Russe est poussée à se sublimer pour repousser l'envahisseur allemand, où la force visuelle, le génie formel et la dimension lyrique prennent le pas sur le fond.
  • Bande-annonce

    Madame Miniver (1942)

    Mrs. Miniver

    2 h 14 min. (France). Drame et guerre.

    Film de William Wyler avec Greer Garson, Walter Pidgeon, Teresa Wright

    Avec Mrs. Miniver, William Wyler s'intéresse aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale sur la vie d'une petite famille londonienne. L'oeuvre est efficace, et si on peut regretter qu'elle ne soit pas si forte émotionnellement, ça n'enlève rien à sa réussite. Captivante de bout en bout, elle met en lumière des tableaux humains justes et passionnants, tout comme Wyler se montre adroit pour montrer les bouleversements de la Guerre, n'hésitant pas à inclure une dose de légèreté et une douce mélancolie s'installant peu à peu. Les comédiens sont bons, tout comme la façon dont le cadre est exploité, et on s'attache à tout ce petite monde, jusqu'à un final réussi et bien amené.
  • Bande-annonce

    Goupi mains rouges (1943)

    1 h 44 min. (France). Comédie dramatique et policier.

    Film de Jacques Becker avec Fernand Ledoux, Georges Rollin, Blanchette Brunoy

    Avec Goupi mains rouges, Jacques Becker filme le quotidien bouleversé d'une famille de paysan, où chacun à son surnom et même sa fonction. Il fait d'abord un récit d'opposition (le parisien face aux paysans) puis à partir du meurtre, tout le monde est mis sur le même plan (sauf Goupi évidemment), et il filme la petite vie de cette famille, et met en avant la nature humaine dans toute sa splendeur (l'appat du gain, la méchanceté, l'estime qui dépend de la place dans la société (le parisien qui devient Goupi Cravate, c'est génial!)).
    Alors le côté "résolution de l'intrigue" passe vite en second plan, ce qui compte et qui fonctionne, c'est vraiment cette famille passée au peigne fin, dans une atmosphère prenante, non dénué d'un peu d'humour noir.
  • Le Lys de Brooklyn (1945)

    A Tree Grows in Brooklyn

    2 h 09 min. (France). Drame.

    Film de Elia Kazan avec Dorothy McGuire, Joan Blondell, James Dunn

    Première oeuvre de l'immense Elia Kazan, Le Lys de Brooklyn démontre déjà tout le talent et savoir-faire du cinéaste, sachant capter la vie, la misère, le bonheur éphémère ou encore l'enfance avec un immense brio, ainsi qu'une grande intelligence, tant dans l'écriture que la mise en scène, et surtout de l'émotion, socle de la filmographie du futur metteur en scène de Splendor in the Grass.
  • Détour (1945)

    Detour

    1 h 08 min. (France). Film noir.

    Film de Edgar G. Ulmer avec Tom Neal, Ann Savage, Claudia Drake

    Finalement, il aura fallu peu de choses à Edgar G. Ulmer pour créer, avec Detour, un véritable film noir, faisant vivre un cauchemar à son protagoniste et captant avec brio toute la fatalité et noirceur de son récit et de l'âme humaine.
  • Bande-annonce

    Duel au soleil (1946)

    Duel in the Sun

    2 h 24 min. (France). Western et drame.

    Film de King Vidor avec Jennifer Jones, Joseph Cotten, Gregory Peck

    Duel au Soleil permet à David Selznick de mêler western et tragédie en sublimant un triangle amoureux où la passion dévore les âmes, le sang viendra s'y mêler, la poésie aussi, le tout dans un technicolor flamboyant et servis par de formidables comédiens.
  • Bande-annonce

    Lettre d'une inconnue (1948)

    Letter from an Unknown Woman

    1 h 27 min. (France). Drame et romance.

    Film de Max Ophüls avec Joan Fontaine, Louis Jourdan, Mady Christians

    Si le terme de chef-d'œuvre n'est pas toujours utilisé à bon escient, il prend tout son sens ici tant Lettre d'une Inconnue est d'une grande force mélodramatique, bénéficiant d'une immense maîtrise de Max Ophüls, dirigeant magnifiquement ses deux comédiens dans une histoire d'une rare sensibilité, élégance ou encore justesse, une histoire touchée par la grâce.
  • Au fil de l'eau... (1950)

    House by the River

    1 h 23 min. (États-Unis). Drame, policier, thriller et film noir.

    Film de Fritz Lang avec Louis Hayward, Lee Bowman, Jane Wyatt

    Si Fritz Lang s'est déjà montré plus inspiré qu'avec House by the River, il livre tout de même un thriller efficace, sachant faire oublier les failles dans l'écriture par une atmosphère sombre et poisseuse assez prenante, une caméra capable de créer l'angoisse ainsi qu'une folie qui gangrène le récit.
  • Bande-annonce

    Le Baiser du tueur (1955)

    Killer's Kiss

    1 h 07 min. (France). Drame, policier, film noir et thriller.

    Film de Stanley Kubrick avec Frank Silvera, Jamie Smith, Irene Kane

    Avec Le Baiser du Tueur, Stanley Kubrick met en scène un boxeur minable en quête de rédemption, et propose thriller pauvre financièrement, mais assez bien ficelé. Il met en place un parfum mélancolique et désabusé et parvient à créer une atmosphère plutôt prenante en peu de temps.
    Malgré ça, le film manque clairement de tension dans les moments clés (excepté la séquence avec les mannequins) ainsi que d'intensité amoureuse pour croire un peu plus à ce couple.
    Heureusement, Jamie Smith et Irene Kane parviennent à sublimer, un peu, leur personnage, alors que Kubrick, par le montage et son utilisation du noir et blanc, démontre déjà un véritable savoir-faire.
  • La Dernière Chasse (1956)

    The Last Hunt

    1 h 39 min. (France). Western.

    Film de Richard Brooks avec Robert Taylor, Stewart Granger, Lloyd Nolan

    Richard Brooks se lance, avec La Dernière Chasse, dans un western psychologique, évitant les confrontations directes et physiques, pour mieux faire monter la tension jusqu'à un final où là aussi, l'opposition ne sera pas physique, jusqu'au bout il garde sa ligne directrice.
    C'est sur ce point-là que La Dernière chasse est intéressant et réussi, il y a une atmosphère, on ressent l'intensité qui se dégage de la confrontation entre deux protagonistes que tout oppose.
    Pourtant, il m'a manqué un truc, l'opposition de style commence mal tant les personnages sont enfermés dans des caricatures, avec le chasseur très méchant (mais vraiment, dans ses propos, gestes... tout est porté sur l'exagération) et celui plutôt humaniste. Richard Brooks ne fait pas dans la finesse de ce point de vue-là, on a du mal à bien cerner les personnages au final, enfin Stewart Granger surtout, pourquoi se laisse t-il autant faire ?
    Bref, ça n'en reste pas moins un bon film, et intéressant, avec quelques moments forts qui fonctionnent bien.
  • La Neige en deuil (1956)

    The Mountain

    1 h 45 min. (France). Drame.

    Film de Edward Dmytryk avec Spencer Tracy, Robert Wagner, Claire Trevor

    Le cadre est beau, à la fois magnifique et dangereux, et c'est là qu'Edward Dmytryck place Spencer Tracy et Robert Wagner (rarement vu un tel connard, et il le joue très bien !!).
    La Neige en Deuil est une belle aventure, un peu trop attendue, manquant un peu de sensation, mais une belle aventure, physique évidemment et humaine, masquant ses failles tant bien que mal par le parfum enneigé d'une randonnée qui ne sera pas de tout repos.
    Il est aussi intéressant de voir comment ce film a influencé Hergé pour l'aventure de Tintin au Tibet.
  • Bande-annonce

    Les Ailes de l'espérance (1957)

    Battle Hymn

    1 h 48 min. (France). Biopic, drame, guerre et historique.

    Film de Douglas Sirk avec Rock Hudson, Anna Kashfi, Dan Duryea

    Ici, c'est autant un film de guerre que sur la guerre et ses conséquences, avec en avant un homme meurtri, cherchant sans succès la rédemption.
    C'est moins intéressant lorsque Douglas Sirk filme l'homme sauvant la veuve et les orphelins meurtrient par la guerre, ce n'est guère fin.
    Par contre, quand il interroge sur la guerre (et ça marche encore pour maintenant), le fait d'enlever des vies et tout simplement de partir en guerre, c'est plus intéressant, surtout que les séquences aériennes sont superbes (et il n'est pas radin sur le sujet en plus !).
  • Bande-annonce

    Le Pigeon (1958)

    I soliti ignoti

    1 h 46 min. (France). Comédie, policier et gangster.

    Film de Mario Monicelli avec Vittorio Gassman, Marcello Mastroianni, Renato Salvatori

    En signant Le Pigeon, Mario Monicelli parvient à mêler à la fois comédie, burlesque, gangsters ainsi que chroniques de vies et sociales. Il joue sur plusieurs tableaux et se montre à l'aise dans tous, créant à partir de ces ingrédients une recette atypique et alléchante.
    Les personnages, des petits caïds de rues dont l'ambition se résume juste à avoir un train de vie honnête, sont attachants ou, au moins, intéressants, et ils s'inscrivent avec ce qu'il faut de mélancolie et fatalité dans un paysage social italien qui a du mal à se relever depuis la fin de la Guerre.
    L'humour n'est jamais vulgaire mais provient de bien des éléments différents (situation, dialogue, habitude des personnages, joutes verbales ou manuelles ...), ils sont souvent pathétiques dans ce qu'ils entreprennent, et ils en deviennent irrésistibles.
    Difficile non plus de ne pas mentionner les comédiens, tous remarquables, tant par le jeu, que le débit de paroles ou juste le visage.
  • Le Salaire de la violence (1958)

    Gunman's Walk

    1 h 31 min. (France). Western et drame.

    Film de Phil Karlson avec Van Heflin, Tab Hunter, Kathryn Grant

    En signant Le Salaire de la Violence, Phil Karlson propose un western dur où les dilemmes et la violence vont peu à peu miner une famille où plus personne ne se reconnaît vraiment.
    Parfois excessif, ce western n'en reste pas moins bien réalisé, l'objectif était d'en faire un film dur et violent, et ça fonctionne, quitte à oublier de vraiment approfondir les relations secondaires (avec la jeune "mi" indienne notamment). Sinon, le cinéaste maîtrise ses fondamentaux, le film est bien rythmé, le désert est bien mis en avant et on retrouve plusieurs scènes typiques de ce genre de film (duel, saloon …) qui participent à la réussite de l'œuvre.
  • Bande-annonce

    Un témoin dans la ville (1959)

    1 h 29 min. (France). Policier, drame et thriller.

    Film de Édouard Molinaro avec Lino Ventura, Sandra Milo, Franco Fabrizi

    Quoi de pire que d'être épié et recherché par un tueur, surtout quand celui-ci se prénomme Lino Ventura !?
    Jazzy, nocturne, sobre, ce polar signé Edouard Molinaro met l'accent sur le fatalisme de la situation et d'un Ventura qui ne réussira jamais vraiment à rattraper la seule erreur de son "crime parfait".
    Mise en scène classique, gueules atypiques, saxophone ou encore noir et blanc poisseux, collant parfaitement à l'ambiance, tout est réuni pour faire d'Un Témoin dans la Ville un polar maîtrisé, avec quelques séquences mémorables (les courses-poursuites !) et même un peu de tendresse !
  • Messaline (1960)

    Messalina Venere imperatrice

    1 h 21 min. (Italie). Péplum.

    Film de Vittorio Cottafavi avec Belinda Lee, Spiros Focás, Carlo Giustini

    Messaline n'est pas mis en scène pour l'aspect historique, mais bien pour les complots menés par son personnage principal ainsi que sa liaison avec un tribun, et si Vittorio Cottafavi ne parvient pas vraiment à faire un film marquant, il signe tout de même une œuvre intéressante à plus d'un titre.
  • Bande-annonce

    Le Voyeur (1960)

    Peeping Tom

    1 h 41 min. (France). Drame et thriller.

    Film de Michael Powell avec Karlheinz Böhm, Moira Shearer, Anna Massey

    Malsain et dérangeant, Le Voyeur l'est autant par sa mise en scène, son sujet que son protagoniste qui jette un côté troublant supplémentaire par le fait qu'il est difficile de le détester. Michael Powell ne se pose pas en juge, mais développe le côté malsain, jusqu'à lui-même se mettre en scène dans la peau de celui qui a initié tout cela.
    Il n'hésite pas à prendre son temps, il développe astucieusement les vices du protagoniste en dévoilant peu à peu son passé et sa psychologie, et met brillamment en scène la folie, sans excès et avec justesse. Difficile, aussi, de ne pas remarquer le soin apporté à la jolie photographie et la justesse des cadres pour jouer avec l'image, le son et le cinéma, tout simplement.

    On sent que De Palma a dû visionner plusieurs fois ce film !
  • Bande-annonce

    La Vérité (1960)

    2 h 10 min. (France). Drame.

    Film de Henri-Georges Clouzot avec Brigitte Bardot, Paul Meurisse, Charles Vanel

    Clouzot signe avec La Vérité un grand film, brillant dans le fond comme dans la forme, sachant être tour-à-tour sensuel, provoquant, drôle, intense ou touchant, mais surtout passionnant et captivant d'un bout à l'autre, tout en étant porté par d'excellents comédiens.
  • Bande-annonce

    La Servante (1960)

    Hanyo

    1 h 49 min. (Corée du Sud). Policier, drame et thriller.

    Film de Kim Ki-Young avec Kim Jin-Kyu, Eun-shim Lee, Ju Jeung-Nyeo

    Oeuvre phare du cinéma Coréen, La Servante parvient à troubler, à proposer une atmosphère plutôt étrange ainsi qu'assez malsaine.
    On peut passer sur quelques problèmes dont on ne sait pas s'ils sont vraiment tous dû à Kim Ki-young (les dernières secondes, très moralisatrices ou des transitions étranges entre certaines séquences), un peu moins sur d'autres qui lui sont plus imputables, à commencer par une certaine lourdeur quand il s'agit d'insister sur des éléments précis (objets, caractères), avec une bande originale mal utilisée qui n'aide aucunement.
    Malgré ça, La Servante reste très intéressant à suivre, par son ambiance donc, mais aussi ses personnages et les relations qu'ils vont entretenir (le père de famille notamment, son évolution est saisissante). Les mœurs d'une autre société et époque sont aussi passionnantes, ou encore l'image fixée d'une société, des aspects sociaux plus ou moins creusés et surtout la destruction progressive d'une famille en peu de temps.
  • Les Rôdeurs de la plaine (1960)

    Flaming Star

    1 h 32 min. (France). Drame et western.

    Film de Don Siegel avec Elvis Presley, Steve Forrest, Barbara Eden

    En signant Les Rôdeurs de la Plaine, Don Siegel met en scène les tensions entre cow-boy et indiens, cette fois-ci par le prisme du métissage.
    La présence du King n'indique pas une œuvre musicale, s'il chante bien une chanson, c'est uniquement pour ouvrir le film, qui se révèle très vite être sérieux et qui va être rythmé par les oppositions, liées au métissage de la famille principale.
    Les enjeux sont bien développés, le film prend d'abord son temps avant de, malheureusement, ne pas assez le prendre pour conclure, mais on reste tout le long captivé. Il y a des personnages forts, Elvis a assez de charisme pour faire l'attachante tête brulée qui part au quart de tour et Siegel montre déjà son habilité à filmer les oppositions et l'Ouest américain, qu'il rend authentique.
  • Le Temps du châtiment (1961)

    The Young Savages

    1 h 43 min. (France). Drame et policier.

    Film de John Frankenheimer avec Burt Lancaster, Dina Merrill, Edward Andrews

    Le Temps du Châtiment permet à John Frankenheimer de sublimer Burt Lancaster voyant la violence et la désillusion augmenter dans certains quartiers et au sein d'une jeunesse qui n'a plus de repère, il signe une œuvre marquante, plutôt sombre et tentant d'être au plus près de la cruelle réalité.
  • New Mexico (1961)

    The Deadly Companions

    1 h 33 min. (France). Western.

    Film de Sam Peckinpah avec Maureen O'Hara, Brian Keith, Steve Cochran

    C'est le comédien Brian Keith, que Sam Peckinpah avait déjà dirigé dans la série The Westerner, qui insista pour que ce soit lui qui réalise The Deadly Companions. Film de commande qu'il reniera par la suite, ça n'en reste pas moins une oeuvre efficace, avec déjà un ton désabusé et mélancolique ainsi que des tableaux humains forts, que ce soit de cow-boys sans foyers ou une putain pour qui la vie est chaque jour une épreuve difficile. Sans jamais atteindre la force et maestria de quelques unes de ses futures œuvres, il se montre à l'aise derrière la caméra, proposant ainsi une balade morbide dans l'Ouest et sublimant ses comédiens, particulièrement Brian Keith et la belle et forte Maureen O'Hara.
  • Bande-annonce

    Dernier caprice (1961)

    Kohayagawa-ke no aki

    1 h 38 min. (Japon). Comédie dramatique et drame.

    Film de Yasujirō Ozu avec Ganjirô Nakamura, Setsuko Hara, Yôko Tsukasa

    Yasujirō Ozu ne fera plus qu'un film après Dernier Caprice et on retrouve dans celui-ci ce qui fait la magie de son cinéma, une incroyable justesse qui se dégage de l'oeuvre, un traitement intelligent et sensible des personnages et enjeux ainsi qu'une manière pure et touchante de filmer les choses de la vie.

    Le feu mal éteint s'embrase
  • Bande-annonce

    Allô... Brigade spéciale (1962)

    Experiment in Terror

    2 h 03 min. (France). Policier et thriller.

    Film de Blake Edwards avec Glenn Ford, Lee Remick, Stefanie Powers

    En signant Experiment in Terror, Blake Edwards propose un thriller sombre et à suspense parfaitement maîtrisé, s'appuyant sur un triangle complexe où vont se mêler violence, peur, cauchemar, harcèlement et enquête, avec une superbe Lee Remick dans le rôle principal.
  • Bande-annonce

    Lolita (1962)

    2 h 33 min. (France). Drame et romance.

    Film de Stanley Kubrick avec James Mason, Sue Lyon, Shelley Winters

    Œuvre singulière, Lolita est le premier film d'un Stanley Kubrick libéré du joug d'Hollywood, dérangeante à bien des égards, satirique sur la société américaine, tranchante et emmenée par de formidables comédiens.
  • La Jeunesse de la bête (1963)

    Yaju no seishun

    1 h 31 min. (France). Action et gangster.

    Film de Seijun Suzuki avec Jô Shishido, Misako Watanabe, Tamio Kawaji

    La Jeunesse de la Bête surprend et bouscule, on appréciera principalement son atmosphère prenante, grâce à une mise en scène innovante et dont les nombreuses bonnes idées compensent un scénario partant dans tous les sens, mais surtout une passionnante philosophie de Cinéma, vu vraiment ici comme un art prêt à déranger le spectateur et lui proposer une nouvelle expérience.