Découvertes musicales 2023 annotées

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Leech fait partie de cette vague maligne qui a propulsé le post rock à coup de riffs inspirés.

A la rentrée 2018 le groupe toujours encore son épingle du jeu, avec des compos vivantes, tout en respirations et emphases, sans temps morts. Quelques bons moment entre le post rock et l'electro légère, d'orchestration, comme sur le bien bon Hell 8 qui fait presque penser à Archive.

Quelques passages sonnent un peu plus familiers pour le bémol, mais ça reste un album fort.

7,5

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Waow ! Pas un style que je connais bien mais j'apprécie beaucoup, et encore plus à chaque écoute. Ca me fait un penser à certains morceau de l'album éponyme de Supergrass.

Une sorte de pop retro, pas la pop pop, la pop des 60's avec des guitares, du piano, un ptit côté psychédélique un poil, euphorique beaucoup, des chœurs, et surtout des mélodies portées par un chant débordant de vie et une sacrée force.
A la première écoute, on se fait accrocher. A la deuxième, on se dit que c'est de la bonne pop, et à la troisième, on s'aperçoit que c'est en fait la quinzième et qu'au final, chaque morceau semble assez imparable et qu'il n'aurait pas pu être mieux écrit. Pour couronner le tout, le mixage est impeccable, chaque instrument est mis valeur.

8,5 (peut-être 9 plus tard)

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ça doit faire au moins 2 ans que régulièrement j'écoute cet album (avec le suivant) sans avoir la sensation de l'avoir intégré et que je repousse la note.

Et pourtant c'est chouette, et pourtant c'est facile à écouter !
6 ans après My Rocky Mountain, Erik Sumo revient pour un cocktail enrichi, plus varié, plus fort, et avec une écriture impeccable. Et toujours et surtout, assez unique !

Le collectif (je découvre juste maintenant en écrivant ces lignes que ce n'est pas un Erik autodidacte) hongrois (au chant anglais parfaitement aupoilé) maîtrise ici totalement sa formule de pop indie avec pas mal d'arrangements sonores bricolés, beaucoup de rythmiques infusées par des percus, mais aussi de la guitare, de la basse, et beaucoup de choeurs, et une chanteuse invitée sur tout l'album. et a

Comme ce que je voulais dire est parfaitement dit par une citation sur le bandcamp du groupe, voici :
"The Ice Tower, third studio album by Budapest, Hungary based sound bender collective returns to the bands' very first period of DIY pop, containing smelly songs fashioned from lovely trash with an analog, eclectic sound. Bandleader/producer Ambrus Tövisházi and co. are yet again walking a fine line between melancholic pop and visceral dance music, while their constant guest, Erzsi Kiss mesmerizes us in her usual, wonderful way. With new member Gergely Csaszari on vocals, The Ice Tower became the most experimental, yet most melody-driven pop album of the band. The country’s best non-traditional group call their audience to the dancefloors and bedrooms yet again, with renewed vigor."

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C'est rigolo car cet album sonne plus comme un deuxième album quand on le compare au premier de Cilantro Boombox.
La prod est très propre et un ton assez easy listening surprennent au début comparés au côté plus organique de l'album Shine. Mais c'est drôlement efficace, varié, et très bien joué (les instruments le sont je veux dire).

Porté par une batterie sonnant très beat, on a beaucoup de cuivres, et une rythmique toujours tout groove en avant avec basse rondesque et percussions. Et cet ensemble de musiciens expérimentés ne se prennent pas au piège du florilège d'instrus chaquant s'exposant tout à tour.
Pas d'empilage, les instrus se succédent les uns aux autres avec brio toujours au service des morceaux accrocheurs.

Sonorités rap latines, brass band style Nouvelle Orléans, groove tranquille avec chant posé, pas mal d'hybride, et beaucoup d'énergie !

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Du kraut-rock space rock avec une grosse basse mise en avant. C'est immersif, hypnotisant. C'est assez fascinant quand ce type de musique est réussi : un fil mélodique qui évolue très lentement, en douce montée pour ensuite faire déferler les riffs.
Et le secret de la réussite, c'est un momentum quasi constant. Une fois que c'est atteint, ça s'écoute en boucle sans lasser !

7,5

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Je découvre enfin ce groupe, plus de 10 ans après son entrée dans la file d'attente.

La réussite est évidente et accroche l'oreille à la première écoute. C'est franchement bien joué et écrit, en explorant toutes les pistes du voyage : ragga dancehall, instrumental porté par de l'electro, fanfare, harmonies féminines à l'ukrainienne, hip-hop enfumé..

Chaque morceau marie en toute concorde tradition et moderne, avec le groove énergique et la justesse comme alliances.

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Plusieurs années que j'écoute cet album maintenant. Et il faut dire que bizarrement c'est assez rare des albums qui incorpore une chorale. Bizarrement car ça apporte un élément à part, une force mélodique qui échote, se répand dans les éthers.
Et éthéral le disque volontiers avec ces volutes de voix, comme des vagues d'une onde tour à tour sereine ou cadencée. Et le mélange se fait au final fort bien avec la tech house des DJs, créant une ambiance enveloppante et immersive.

(j'avoue ne pas comprendre la moyenne des notes sur cet album)

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Oeuvre bien plus marquante que ne le présagerait un a priori.

Sorti en 2002, en plein coeur du revival turntablism hop hop qui s'étendra sur toute la décennie 2000 (Wax Tailor arrive en 2005 par exemple), The Herbaliser fait montre d'une maîtrise riche et parfaite du beat dans des morceaux old school plus que dignes de la Golden Era, avec des MC's au flow efficace et percutant.

Mais The Herbaliser ne s'arrête pas là : en plus des platines, des musiciens expérimentés insufflent des notes ou plusieurs morceaux instrumentaux de funk jazz au groove solide midtempo. Difficile même de distinguer l'art du sample des vrais instrus tellement le tout sonne orchestralement.
Ceci dit, ce n'est pas tant une surprise, puisque ce The Herbaliser Band a sorti un très bon album instrumental dès 2000.

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Oh mais que cela fait plaisir les découvertes fortuites de pépites de ces derniers jours, que j'écoute en boucle avec un grand sourire. Voilà un album dont la solidité s'impose dès les premières notes.
Ces australiens jouent à la fois sur du rock atmostphérique, touche de prog et mélodie en justesse et pleins de notes qui caressent l'oreille, et une voix dont légère et croonesque, et à la fois avec les basculements dans les riffs heavy aux accents stoner et grungy, avec une énergie prenante aux tripes.

Et ça forme un tout homogène, toujours en groove avec une production d'une parfaite qualité -pour un groupe aussi peu connu c'est bluffant, pour un voyage qui vaut bigrement le coup.

8,5 Peut-être bientôt 9

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Très bien fait, varié autant dans l'ambient bulle d'eau où tout se fige que dans l'ambient midtempo bouillonant, ou l'ambient qui s'envole tout doucement.
Très bon à écouter, il manque quand même un peu de personnalité.

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Bim bam oh dis donc la claque ! Découverte du trio anglais avec cet album de 15 titres en 34 minutes, une sorte de condensé de punk/punk rock old school UK et US des dernières décennies, avec une mise à jour 2023 et leur propre patte.
Et pinaise ça défouraille sévère avec un sentiment d'urgence sans trève sur tout l'album, une énorme pêche, et une grande variété maligne. Les guitares sans cesse pointent à gauche à droite, survolés par des choeurs, des hurlements, et même une pointe de chant pop féminin. Et ce chant à une ou souvent 2 voix, joussif !

Une dynamite dans la fourmillière !

8,5

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Trois ans maintenant que j'écoute cet album ponctuellement, toujours sans avoir l'impression de le retenir. Pourtant à chaque période, quand je le relance, c'est pour le réécouter en boucle. Car diable, quel album encore ! et du coup, quel groupe ! C'est une injustice infernale que cette confidentialité !

Mais oui, la musique de LITE c'est un peu comme les fontaines musicales, celles dont les jets tourbillonent dans tous les sens sur une mélodie sonore. Beh c'en est une de fontaine musicale avec l'énergie du geyzer, les goutes sont des notes, et la mélodie est incessamment rythmée, par une onde continue.
Et faut dire que dans ce math rock jazzy sursursurvitaminé, LITE garde leur premier amour du son percutant en approchant toutes variations avec du riff, rapide, nerveux. Nom de nom, ces rythmiques !

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Je continue donc la discographie en sens inverse, et c'est rigolo et surprenant, mais cet album est bien moins abouti que le tout dernier, ce qui est assez rare dans cette vague. Du coup je ne sais pas si c'est un creux ou si le groupe est allé crescendo.

Bref. Le début de l'album a des mélodies un peu classiques pour le post rock. C'est toujours beau hein, mais les notes qui clignotent dans les longues montées, c'est devenu générique pour le genre. Mais y a déjà cette épaisseur qui pointe le bout de son nez, pour construire les morceaux sur un niveau supérieur.
Et puis ça se lance vraiment à la moitié avec le bien nommé The Lifter : le groupe trouve le bouton de l'apesanteur. On passe de la roquette qui sort de l'atmosphère au voyage de croisière interstellaire plein de couleurs, et ça devient vraiment chouette.

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J'avais croisé le nom du groupe dans des magazines métal genre vers 2000 (aouch), mais faut dire que le speed metal j'en suis resté profane, très peu médiatisé faut dire (puis bon, je pense que c'est c'est un peu le genre qui fait le plus vieillot, c'est un peu le Franck Mickael du métal persiflerait-on).

Mais franchement, les rythmiques imposent le respect et l'album est très riche et créatif, à l'image de ce morceau California IV d'anthologie laissant tomber le carcan pour s'aventurer dans du total progressif, que Devin Townsend a du écouter plus d'une fois.
Bon après faut supporter la voix, même si le monsieur chante juste.

8 objectif

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Le MC qui a un des flows les plus balèzes (oui je ressuscite balèze, j'ai peur de rien) du globe et le manipule à son gré, au groove rouleau-compresseur, et en amplifiant la basse à volonté.
Et je pèse mes mots oui, car je l'ai vu en concert sur la tournée de cet album, et c'était franchement impressionnant.

Et avec lui aux platines Krafty Kuts pour des instrus vibrant old school 90's, avec un sacrée groove, du festif au plus sombre, toujours vif. Le ton est varié et avec des invités bien à l'aise.

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Hania Rani n'est pas très connue sur SC, mais elle tourne à guichets fermés et dépasse les millions de vues sur Youtube. Dont la vidéo de cette session live https://www.youtube.com/watch?v=kFRdoYfZYUY avec laquelle je l'ai découverte par hasard. Quelques semaines avant de la voir en concert, chouette timing.

Dans la veine du néo classique flirtant avec l'electro ambiantesque, d'Agnes Obel à Nils Frahm dans l'idée. On retrouve cette douceur, paix, mélancolie presque mais avec chaleur ; comme une pièce avec cheminée crépitante, on est sur le canapé au chaud dodelinant de la tête alors que la tempête pluivieuse tapote sur la vitre.

La pluie de notes oscille doucement, hypnotique, en restant prenant car la pianiste ne fait pas semblant sur son piano. Et la voix est chouette sur celui où elle chante (ça m'a emporté doucement au-dessus des toits croisant le vols d'oiseaux albâtre, le regard tourné vers le ciel au moment où il commence à revêtir le manteau de la nuit.

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Encore dans l'euphorie de l'album juste sorti me faisant découvrir le groupe, je lance le précédent. Un son bien plus brut, des rythmiques bien plus rapides et plus punk.
Et après de multiples écoutes, que dis-je de doses de cette drogue même, voilà un album rempli de hymnes, des morceaux carrés ciselés à l'essentiel à l'écriture solide comme un Colysée, toujours variés ; du chant hardcore pointe son nez, passages de trompette sur un morceau quasi brit-pop, et des mélodies accrocheuses pour scander vers le ciel. Et quelle énergie !
Ca fait plaisir au cerveau, ça remue les tripes et donne envie de sauter partout.
ça tombe bien ils passent en concert dans trois semaines. Hâte !

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Mélange inédit (pour moi) de riffs dont la lourdeur va du grunge au sludge, présence marquée et lestée donc, et d'une approche mélodique aérienne, chant clair et lumineux, les yeux fermés, les bras levés et ouverts, en ascenscion auréolée, dans un monde en train de s'écrouler sur lui-même.

La démarche est cohérente jusqu'au bout, parfaitement équilibrée.

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Un an d'écoutes ponctuelles. Comme pour les autres BO de Darren Korb, je n'ai pas joué au jeu, et pas besoin pour être enivré.
L'écriture est quand même assez bluffante, avec des mélodies ciselées et immédiates.
Parfaite cohésion d'ambiance des morceaux ; quelques rythmiques électro en fond, mais c'est très organique avec des instruments et ambiances variés, du down-tempo immersif au rock n roll débridé, en passant par le folk éthéral avec double chant.

Et on ne voit pas le temps passer ni la qualité baisser sur 1h50, ce qui est une prouesse, tous les albums dépassant les 50 min étant habituellement trop longs, ce qui vaut le 9.

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Alors que la scène sludge prenaità peine son envol avec ses classiques, Ufomammut sortait son premier album, pas encore dans les lentes montées et navigations dronisantes, il avance dans les contrées célestes qui collent au pied, un peu gluantes, tête baissée, puis reprend son souffle à grand poumons, puis revire de côté et repart en avançant.

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Première écoute de ce groupe. Encore dans l'adolescence du néo-metal, voilà un groupe qui mêle néo et rock alternatif, avec bonne fraiche fougue et riffs abrasifs. Un peu l'énergie des débuts d'Incubus, le côté funky en moins, et le coté véner en plus.

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Formation jazz sonnant electronica ; marrant de découvrir petit à petit qu'il y a eu une petite mouvance tout au long des années 2010.
Pas mal de rythmiques, c'est assez nerveux et enveloppant. Très solide.
Mais ça se démarque pas assez des autres formations. (le problème est que ça tient surtout dans l'ordre de découvertes ; bref, un genre un peu trop homogène, tout en restant de très bonne qualité).

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Ah beh tiens, en parlant de découverte après-coup d'une mouvance, ici Poppy Ackroyd est dans la trajectoires de Hania Rani et Agnès Obel.
(et joue en live pour Hidden Orchestra, le monde est petit !).

Dès les premières notes, l'album soulève dans une douce tornade pour une promenade dans les airs. A la fois éthéral et mécanique, en rythme nerveux et volutes de notes, le piano joue avec les instruments à vents et cordes en tout aisance.
Lent travelling vers le ciel et l'horizon, à l'aube ou au crépuscule, visée de l'apesanteur avec le mouvement en vision périphérique ; hôchement des étoiles clignotantes pour un sourire serein.

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A cette vague début années 2010 d'artistes pop indé féminines œuvrant dans une musique pas si pop en fait, absence de bon terme, facile d'accès et immédiate, mais tout un monde est créé, avec une approche bricoleuse polissée avec soin, en glissant plein de sonorités nouvelles. (Bat For Lashes, Sia du début, Lykke Li etc.)

Et c'est rafraichissant, un vrai petit voyage dépaysant et une nouvelle étape à chaque morceau. L'approche créatrice est vraiment appréciable.
Dommage qu'elle soit si méconnue...l'envers de la médaille du label indé ?

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Mélange bouillonnant de rock indie rock new wave electro soul funky dansant, tonitruant et gravement groovy et assez foutraque.
L'album fait parfois un peu trop le grand écart, mais c'est généreux, sans limite, et plein d'entrain percutant avec une bonne patte. Ces rythmiques !

Bizarre que ce groupe n'est pas explosé, son son fait très chose à enflammer la sphère rock indé.

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Début années 2000 et la vague de mariages de l'electro/electronica avec tous les autres genres, bricolo mixages avec un beat entraînant, avec touches de rock, soul, pas mal dansant.
On a beaucoup entendu de choses similaires depuis par contre.

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Techno house immersive, les longues pistes ne s'entendent pas passer.

Annotation :

Sonorités djent mushuggahesques en petit mur sonore en toile de fond tendu et rythmée, nerveuses. En soi pas trop de personnalité dans cette partie même si ça reste efficace ; on retient surtout l'alliance aux quelques sonorités exotiques world et surtout le chant crooner mélodique/mélancolique toujours très chanté qui donne son intérêt à l'album. Avec du grand air classe, de la viscéralité, et une grande maitrise maturité.

Marrant ce chant d'ailleurs, ça donne très américain extraverti rock n roll dangereux et sombre, et c'est ce qui m'a fait deviner qu'ils étaient français, en me rappelant Last Barons, Black Strobe, ou Klone.

Annotation :

Découverte très tardive du groupe. Autant dire que ce punk là est très metal et que ça défouraille sévèrement sévère avec une énergie véner.

Efficace entraînant, ça donne envie de balancer les ordis dans l'open space avec une bonne patte à eux. Après, l'album fait un peu camion monolithe éprouvant, et donne envie de faire une pause plutôt que de le relancer une fois fini. Mais l'effort est solide et le style marquant.

Annotation :

Les groupes modernes de folk traditionnels sont surtout "connus" du côté norvégien. Et fou fou, d'autres pays européens savent rendent enivrantes leur musique traditionnelle, tout ce dont est ignorant quand même...

Bref, ici on retrouve des sonorités cousines de la musique viking dans quelques instruments, les rythmiques entêtantes un poil tribale. Et on retrouve les entraînantes harmonies féminines comme à l'Est.
L'ambiance est ici plus festive, pleine de vie, on a envie de taper du pied et danser la gigue. Mais c'est aussi parfois touchant.
Assez riche musicalement et varié sur la durée.