Cinéma Bis : 50 ans de cinéma de quartier (notes de lecture)

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Al Adamson (réalisateur, producteur)

Assassiné en 1995 (ça commence bien). Fan de stock-shots à gogo, de westerns, des titres avec le mot "Blood" dedans et des scénarios un poil tirés par les cheveux.

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John Agar (acteur)

Après des rôles dans des films de John Ford et un mariage avec Shirley Temple, le nom de John Agar devient rapidement synonyme de science-fiction à (très) petit budget. Finira par se reconvertir dans les assurances. Où "le succès, mais à l'envers".

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Chelo Alonso (actrice)

Carrière éclair (4 ans) pour cette icône du péplum italien, ancienne danseuse aux Folies Bergères, et dont le magnétisme semblait éclipser toutes les autres.

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Dario Argento (réalisateur, scénariste, producteur)

Tiens, un nom connu ! Collaborateur régulier de George Romero, Argento s’intéresse au paranormal, à l'occultisme, au fantastique... Il est l'auteur de deux trilogies célèbres : la trilogie animalière, et celle des trois mères... Un grand nom du bis.

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Samuel Z. Arkoff (producteur)

Un des plus importants producteurs indépendants américains. Fondateur de l'American International Pictures, son nom est synonyme de pur cinéma d'exploitation. Il produira notamment plusieurs films de Roger Corman, et en particulier ceux de la série "Poe", cycle initié par La chute de la maison Usher...

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Alice Arno (actrice)

Ah, tout de même, enfin un pas dans le cinéma érotique. Alice Arno est donc l'un de ces symboles de la libération sexuelle du début des seventies. Notons une sympathique filmographie à première vue (L'Arrière train sifflera trois fois, Les Karatéchattes, ...)

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Jack Arnold (réalisateur)

Dans les années 50, le cinéma de science-fiction américain a vu son visage changer grâce à Jack Arnold... Réalisateur attitré de la Universal, tentant de reconquérir des parts de marché face à la TV, Arnold va amorcer le virage vers ce qui deviendra le cinéma bis américain... Rien que ça ! Avec, en bonus, ses nombreuses expérimentations en 3D (ce n'est pas tout jeune !).

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Barbara Bach (actrice)

Une de mes James Bond Girl préférées ! Sauf qu'à part L'Espion qui m'aimait, Barbara Bach est plutôt abonnée au cinéma bis fantastico-exotique, sa plastique étant l'argument de vente n°1. Elle quitte le cinéma après son mariage avec un certain Ringo Starr.

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Caroll Baker (actrice)

Après le rôle de sa vie dans le film d'Elia Kazan "Baby Doll", celle qui était programmée pour devenir la nouvelle Marilyn Monroe ne devient pas du tout la nouvelle Marilyn Monroe, mais découvre l'univers du cinéma bis italien et allemand. C'est pas pareil, mais c'est quand même sympa.

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Roy Ward Baker (réalisateur)

Ses travaux les plus connus naissent lors de son contrat avec la Hammer (Les Monstres de l'espace, Les Cicatrices de Dracula, Docteur Jekyll and Syster Hyde...). Réalisateur lambda aux petits budgets, c'est surtout la qualité de certains scénarios qu'il met en scène qui fait mouche.

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Ferdinando Baldi (réalisateur, scénariste)

Un grand spécialiste du western italien, qu'il s'est amusé à triturer dans tous les sens pour le meilleur et pour le pire, allant du comique au baroque et flirtant parfois même avec le fantastique.

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Charles Band (producteur, réalisateur, scénariste)

Le "Roger Corman des années 80" est spécialisé dans la production de films d'épouvante qui, comment dire... reposent plus sur leurs idées que sur leurs budgets. Et quand il se met à la réalisation, ce n'est pas joli joli (3.6 pour le "meilleur" de ses 30 films sur Sens Critique). A noter une fascination pour les créatures dégoûtantes de petite taille.

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Lex Barker (acteur)

Il y a aussi des histoires de succès dans le bis ! Lex Barker l'a recontré deux fois. En Amérique, en succédant à Weissmuller dans le rôle de Tarzan pour 5 films. Puis en Allemagne, où il deviendra une vedette grâce à la série des western "Winnetou". La classe à Dallas.

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Paul Bartel (réalisateur, acteur, scénariste)

Figure du cinéma indépendant, Bartel est un aficionado de l'humour très noir, style britannique. Dans les années 70, il est recruté par Roger Corman pour quelques films commerciaux. On pourra le voir en tant qu'acteur chez Corman, Landis ou encore Carpenter.

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Lamberto Bava (réalisateur)

Le fils de Mario Bavo pouvait-il assurer la relève ? Apparemment non. Malgré quelques réussites, comme son premier film Macabro ou la série des Démons, Bava finit par s'enfoncer dans la pâle copie à l'italienne de succès américains. Il abandonnera finalement le cinéma pour se consacrer à la télévision.

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Mario Bava (réalisateur, opérateur)

Mario Bava n'est pas un petit joueur. D'abord, son premier film, Le Masque du démon, est un classique de l'épouvante. Ensuite, Bava touche à tous les genres et retourne tout. Il pose les bases de l'esthétique du péplum italien, mêle le sadisme et la nécrophilie à l'écran, démontre sa maîtrise des couleurs, crée les fondements du giallo (Six femmes pour l'assassin) et devient une influence majeure pour tout un pan du cinéma fantastique (Dario Argento est souvent cité comme son fils spirituel). Pas mal, non ?

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Femi Bemussi (actrice)

Icône de l'érotisme italien de la fin des 60's et du début des 70's, elle a notamment joué pour Pasolini et Bava. Cela n'empêche pas sa filmographie de contenir quelques titres croustillants... "Tarzan, sexe sauvage" ? Seriously ?

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William Berger (acteur)

Refusant apparemment tout plan de carrière, William Berger a exploré un nombre impressionnant de facettes de son jeu. Si c'est le western italien qui le révèle après ses cours de l'Actor Studio, il visite une multitude de genres, ce qui lui vaudra une réputation de très bon acteur de composition.

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Olinka Berova (actrice)

Actrice tchèque et modèle pour Playboy, Olinka Berova est révélée par le film au doux nom que voici. Elle tournera ensuite dans des westerns italo-allemands, pour la Hammer, et pour de nombreux films compensant le manque de moyens par l'accentuation de l'érotisme.

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Michael Berryman (acteur)

Un physique peut changer bien des destins. Celui de Michael Berryman, au visage déformé par une maladie rarissime, lui valut de devenir une figure iconique du cinéma d'horreur, notamment grâce au célèbre La Colline a des yeux. Il est évidemment très vite enfermé dans son rôle, mais on pourra malgré tout le voir dans le très beau Vol au dessus d'un nid de coucous.

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Martine Beswick (actrice)

Pour commencer, Martine Beswick vient au cinéma en jouant dans 3 des 4 premiers James Bond, et ça, c'est la classe (bon, c'était juste une silhouette dans Dr.No, mais tout de même !). Elle devient ensuite une des célèbres "Hammer Girls". Sa carrière cinéma est finalement assez courte, puisqu'elle se tourne vite vers la télévision.

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Linda Blair (actrice)

Difficile de quitter le monde du fantastique lorsque l'on a tourné dans un film aussi marquant que L'Exorciste à 12 ans seulement... Linda Blair va donc devenir une figure légendaire du bis occulte. Mais tout ne sera pas rose, et les problèmes liés à la drogue et à sa vie privée auront un effet plutôt chaotique sur sa carrière.

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Erika Blanc (actrice)

Après de nombreux petits rôles dans des films produits par De Laurentis, Erika Blanc épouse une carrière typique du cinéma bis, j'ai nommé le cinéma d'exploitation italien à gogo. Fantastique, gotique, érotique, et tout ce qui rime en "ique" y passe.

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Françoise Blanchard (actrice)

La "reine française de la série Z" ! Françoise Blanchard bénéficie d'un statut particulier chez les cinéphiles, car il est vrai que les actrices bis françaises ne courent pas les rues. Et elle n'a pas fait les choses à moitié, il n'y a qu'à voir les titres : "N'oublie pas ton père au vestiaire", "Les Aventures sexuelles de Néron et Poppée", "Les Trottoirs de Bangkok"... Tout un programme. Elle se reconvertit plus tard dans la synchronisation.

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Dominique Boshero (actrice)

Ne tournant que des petits rôles en France, Dominique Boshero part pour l'Italie, décidément pays de tous les miracles pour peu que l'on aime les westerns et les péplums. Comme pour beaucoup d'autres, presque aucun de ses films n'est noté sur Sens Critique, vous apprécierez donc la pertinence de mon choix se basant sur ce titre on ne peut plus alléchant.

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Alfonso Brescia (réalisateur, scénariste)

Encore du Superman ! Elle est pas belle la vie ? Bon, quand l'auteur du bouquin, jusqu'ici vraiment sympa avec les réalisateurs, ne cache pas qu'Alfonso Brescia penche franchement du côté nanar, j'ai un peu peur. Mais ça plaît bien à mon petit côté maso-nanarophile. Et Brescia dans tout ça ? Un réalisateur bis italien, qui manifestement n'eut de cesse d'éclabousser de son talent tous les genres possibles.

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Pierre Brice (acteur)

Derrière ce nom bien français (breton, pour être exact), se cache l'homme d'un seul rôle, celui de Winnetou, personnage de western allemand qu'il jouera dans... 11 films ! Mais comme j'ai déjà choisi un épisode de la série pour son partenaire Lex Barker, je choisi ici un classique du cinéma fantastique italien : Le Moulin des supplices.

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Jim Brown (acteur)

Après avoir fait partie des fameux 12 salopards, Jim Brown va devenir une figure majeure de la blaxploitation. Dans les années 70, il enchaîne les films d'action indépendants, plutôt bien reçus par le public.

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Edward L. Cahn (réalisateur)

Ce "parfait faiseur de films pour Drive-in" est un vétéran du cinéma américain. A partir des années 50, il se lance dans les films fantastiques à petit budget. Cahn n'a pas l'habitude de perdre son temps : rien qu'en 1961, il réalise 10 films. Reste à voir la qualité...

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Mario Caiano (réalisateur)

Comme tant d'autres, il oscille entre réalisateur culte et faiseur de nanars en séries. Mais il a tout de même su se débrouiller avec des budgets souvent dérisoires, alimentant le western et le cinéma fantastique italien. Après l'abandon de Nosferatu à Venise (avec Klaus Kinski) en 1987, il se tourne vers la télévision. On espère pour lui qu'elle était allumée.