Ces pépites musicales méconnues (rock/metal/prog/sympho...)

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(3 notes)

Artiste libanais méconnu évoluant dans la sphère rock/metal progressif, il s'entoure d'artistes, chanteurs et musiciens bien plus connus pour composer sa musique, qui se fait malheureusement trop rare. Ainsi, en 2015 voit le jour son album le plus personnel, "Death Is Just A Feeling", un concept album sur ses expériences avec la mort, avec au casting notamment Anneke van Giersbergen, Arjen Lucassen ou encore Marco Minneman à la batterie. Une vraie pépite dont le climax est sans conteste le titre "Lonesome clown", où l'on peut entendre Anneke en chant lead scander le titre de l'album ; un titre prog et épique impressionnant de qualités.

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(21 notes... contre 526 pour "Slania" de Eluveitie par exemple)

Formé par trois anciens membres du combo suisse plus connu Eluveitie, qui avaient envie d'explorer de nouveaux horizons (bien que toujours avec une base folklorique), Cellar Darling avait déjà proposé un premier essai très réussi, mixant titres efficaces et d'autres plus folk, centré sur le chant et le hurdy-gurdy d'Anna Murphy. Mais avec "The Spell", concept album sombre et poétique narrant l'histoire d'une jeune fille tombant amoureuse de la Mort elle-même, ils nous offrent un véritable chef-d'œuvre, apportant à l'occasion une petite touche prog à leur style. Qui plus est, l'album est servi par les très belles illustrations de Costin Chioreanu sur la pochette, dans le livret mais aussi dans les différents clips issus de l'album, qui collent à merveille avec la musique et l'univers mis en place et forment en quelque sorte une œuvre totale.

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(2 notes)

Formé par l'ex-batteur de Within Temptation Ivar de Graaf avec sa compagne Judith Rijnveld, Kingfisher Sky n'a jamais percé comme son ainé mais continue malgré tout son petit bonhomme de chemin en proposant des albums de très bonne qualité. "Hallway of Dreams", leur premier essai, est frais et très réussi, avec une touche légèrement folk. Le groupe évoluera par la suite vers les sphères plus progressives, et chacun de leurs albums sera une petite perle qui s'écoute avec délectation. Ainsi, ce n'est pas simplement un album, mais le groupe qui est absolument à recommander.

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3 notes
Rock-metal progressif/atmosphérique

(Feu) The Last Embrace était un groupe français de rock/metal progressif à chant féminin plutôt très confidentiel et pourtant très talentueux. Les compositions sont fraîches et bien menées, la voix est très jolie, et la production est très soignée, ce qui est rare pour un groupe de cette petite envergure. Le premier album "Inside", plutôt atmosphérique, était déjà très réussi. Le second album "Aerial" rentre un peu plus dans le vif et commence à proposer des compositions plus élaborées et plus prog. On a également un joli featuring de Mick Moss (Antimatter), un autre groupe intéressant et assez confidentiel cité dans cette liste. A noter que le groupe sortira par la suite un album acoustique consistant principalement en des reprises de leurs propre répertoire avec également une composition inédite et une reprise de Portishead, et un dernier album électrique également très réussi. Encore une fois, ce n'est pas un album mais le groupe qui est à recommander ici, d'ailleurs leur split m'a vraiment attristé.

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4 notes
Rock-metal progressif

Projet parallèle de Ruud Jolie, guitariste de Within Temptation, dans un style résolument plus prog que ces derniers, For All We Know met en avant le talentueux Wudstik au chant, originellement chanteur de hip hop mais qui démontre d'étonnantes capacités dans le chant rock. A noter également au casting de ce premier album la présence de Kristoffer Gildenlöw (Pain of Salvation) à la basse et en backing vocals, ainsi qu'un certain nombres de guests sur le titre "Keep breathing" qui consiste en un chant en canon où s'entremêlent notamment les voix de Sharon den Adel (Within Temptation) ou Daniel Gildenlöw (Pain of Salvation). L'album se révèle être une jolie réussite, où certains thèmes musicaux se répètent, donnant au tout une certaine cohérence. Ruud remettra le couvert 6 ans plus tard avec un deuxième album, en s'entourant toujours de la même équipe. Porté par le single "We are the lights" avec un featuring d'Anneke van Giersbergen, et renouant avec le concept des thèmes musicaux récurrents en le portant même encore plus loin (certains sont même des clins d'œil au premier album), ce second opus est également très sympathique mais pour moi en deçà du premier album. Il pêche notamment sur ses sonorités plus lumineuses évoquant parfois les derniers succès de Coldplay, là où (paradoxalement) le premier album brillait par son côté plus sombre et saisissant.

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30 notes
Rock progressif de chambre

Iamthemorning est un duo russe de "rock progressif de chambre", comme ils aiment à se définir, composé du pianiste virtuose Gleb Kolyadin et de la chanteuse-compositrice Marjana Semkina. Leur musique, toujours très inspirée, est un mélange aérien de rock, de classique et de prog avec quelques légères touches folk. Toute en légèreté, la jolie voix de Marjana vient sublimer le tout, capable à elle seule d'apporter une atmosphère planante à l'ensemble. Cet album est dans la continuité de leur discographie, avec la particularité d'avoir quelques guests de prestige ajoutant de la valeur ajoutée, à savoir Gavin Harrison (Porcupine Tree, King Crimson, The Pineapple Thief) à la batterie et Mariusz Duda (Riverside, Lunatic Soul), invité au chant sur le titre éponyme. Un bien bel album, tout comme les autres de leur discographie, qui vaut vraiment le détour !

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142 notes… contre 2700 pour "Fallen"
Rock alternatif / neo-metal

Oui alors vous allez me dire, quoi ? Evanescence méconnu ? En effet, pas tout à fait. Cependant, "Origin", premier vrai album du groupe avant sa médiatisation avec "Fallen", est bien souvent peu ou pas connu des profanes. Et, bien que le groupe ne semble pas vraiment satisfait de ce premier essai et n'a jamais souhaité le rééditer (à part au format vinyle dans la très limitée box "The Ultimate Collection"), on peut dire que c'est en effet une petite pépite ! Dans un style rock-électro assez unique dans leur discographie, avec une touche de naïveté touchante, l'album introduit certains futurs titres de "Fallen" mais aussi d'autres titres inédits, parfois très réussis. Mention spéciale aux très belles et planantes "Even in death" et "Field of innocence".

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(23 notes)

Antimatter est un groupe de dark-rock britannique formé originellement comme un duo par Duncan Patterson, suite à son départ d'Anathema, avec le chanteur/compositeur/multi-instrumentiste Mick Moss. Patterson a toutefois depuis quitté le navire et laissé les rennes à Mick Moss qui a donc transformé le groupe en projet solo. Oscillant entre influences doom, prog, gothique, ambiant, le style musical est intéressant et la discographie est mine de rien assez riche pour un petit projet, si bien que je suis encore loin de tout connaître. Toutefois, j'ai eu un certain coup de cœur en 2015 pour cet album que je trouve plutôt abouti.

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(64 notes... contre 257 pour "01011001" d'Ayreon par exemple)

Bon, je ne dirais pas que cet album est aussi méconnu que d'autres de cette liste, mais il reste toutefois dans l'ombre du principal projet de son concepteur, j'ai nommé : Ayreon (le projet) et Arjen Anthony Lucassen (le concepteur). Même son autre projet parallèle Star One rencontre semble-t-il plus de succès. Pourtant, cet essai (pour l'instant seulement one-shot) qu'est ce "On This Perfect Day" est un véritable petit chef d'œuvre. Là où Ayreon mêle structures prog et titres efficaces et où des titres de 10 minutes côtoient des pistes de 3-4 minutes, Guilt Machine nous propose un véritable album prog où la majorité des titres dépassent les 10 minutes et où le titre le plus court dure tout de même 6 bonnes minutes. Le tout est porté par la voix seule de Jasper Steverlinck, une belle découverte.

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(5 notes)

Habitants est un projet lancé par les frères Hans et René Rutten, plus connus pour être également à l'origine du groupe The Gathering. Le style reste d'ailleurs assez proche des albums les plus récents de la formation, en mettant davantage en exergue le côté atmosphérique et éthéré. La voix douce et planante de la chanteuse Anne van den Hoogen nous emmène dans un voyage sombre et mélancolique, la composition est joliment réussie, et l'ambiance recherchée fonctionne bien. Un bel album en somme, qui force le respect lorsqu'on sait qu'il est totalement autoproduit (et financé par une campagne de crowdfunding).

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(7 notes)

Groupe français évoluant dans un style entre heavy metal, metal symphonique et metal progressif, avec un style qui leur est vraiment propre, leur permettant de ne pas tomber dans les clichés du genre. Si j'ai moins accroché aux opus suivants et que j'écoute globalement moins ce groupe (qui d'ailleurs a splitté), leur premier album, le bien nommé "Start From Scratch", avait su me surprendre positivement à l'époque. Il mérite donc sa petite place ici !

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(10 notes)

Wildpath est un groupe français officiant dans la mouvance metal symphonique, donc autant dire plutôt confidentiel. Centrée sur le chant féminin de la chanteuse Marjolaine, leur musique est sympathique, lorgnant parfois vers les clichés du genre, bien qu'ils aient une personnalité propre leur permettant souvent d'en réchapper de justesse. De là à parler de pépite… En fait c'est surtout pour un titre de cet album en particulier que j'avais envie de le citer : "Hollow", une ballade à l'atmosphère très différente du reste, portée par le chant de Nicolas Lopes, bassiste et habituellement plutôt relégué au second plan en backing vocals. Ce titre bouleversant est un véritable coup de cœur, un petit bijou qui à lui seul méritait qu'on le mentionne. Et je ne vous dis pas les frissons en concert !

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(1 note : moi)

Une bonne découverte avec cet album de metal oriental, symphonique, progressif et même parfois un peu folklorique, qui n'est pas sans rappeler Orphaned Land mais qui parvient à bien retenir l'attention. Sur le papier ce mélange de genres peut sembler trop hétérogène pour former un album cohérent, et pourtant les faits sont là : tout s'enchaîne à merveille et sans aucun ennui malgré les 1h15 de musique. L'album est d'une richesse assez rare, et on peut passer de moments très calmes à des moments d'une grande intensité. La voix est vraiment intéressante et a une personnalité bien marquée, on a également quelques grunts très adéquats car posés sur les moments les plus intenses et non pas n'importe où pour le principe de "faire violent pour faire violent". Cet album m'a pas mal obsédé en ce début d'année 2022, c'est vraiment un petit coup de cœur qui restera sans doute dans le haut du panier. Une belle découverte comme on en fait rarement !

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(5 notes)

Les libanais d'Ostura proposent un album assez long et dense, un peu dur à assimiler mais qui contient pas mal d'éléments que j'apprécie : c'est un concept dans un style prog et symphonique, avec plusieurs voix masculines et féminines, des chœurs, un côté épique et une petite touche d'orientalisme, même si on peut saluer le fait que le groupe n'en use pas à outrance (c'est en effet bien souvent un peu une clause à remplir pour tout groupe originaire du Moyen-Orient et ce n'est pas un mal de s'en détacher un peu). Si j'ai eu un peu de mal à accrocher au départ, quelques réécoutes m'ont permis de me saisir un peu mieux de quelques mélodies et de déceler ses indéniables qualités. Notons également la présence de guests prestigieux, en commençant par Mike Mills (Toehider, Ayreon) au chant, et puisque l'on parle d'Ayreon, notons également le beau solo d'Arjen Lucassen sur le titre "Darker shade of black", reconnaissable entre mille. Sans oublier les parties de batterie tenues par Thomas Lang en personne ainsi que la présence de l'orchestre philharmonique de Prague, excusez du peu ! Un album à creuser encore pour moi mais qui est vraiment en bonne voie.

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(39 notes... contre 102 pour "Shrine of New Generation Slaves" de Riverside, par exemple)

Le side-project de Mariusz Duda, également leader de Riverside, n'a vraisemblablement pas le même impact que ce dernier. Pourtant il n'a rien à lui envier et permet à son concepteur d'exprimer ses idées du moment incompatibles avec son principal groupe, plus standardisé, ce qui lui permet une certaine liberté et une certaine richesse. Si cet album fait partie de mes favoris, c'est toute la discographie qui est à recommander.

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(19 notes)

À vrai dire je suis un peu surpris par le nombre de notes, je pensais ce groupe plus populaire dans la communauté metal. Pour ma part, c'est un album un peu compliqué à appréhender au départ de par son côté doom et death qui alourdissent le propos pour moi, même si d'un autre côté les aspects prog et mélodiques m'ont vite charmé. Ça a donc été au départ un album mitigé qui a néanmoins "grandi" au fil des écoutes, au point qu'il a su gagner une petite place particulière dans mon estime et qu'au vu du nombre de notes, il gagne sa petite place parmi les pépites.

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1 note : moi
Opera metal, metal symphonique/progressif

Il semblerait que le projet français de metal opera mené par Pierre Le Pape, puisant de nombreuses influences dans le metal symphonique, le death metal, le metal progressif, l'opéra et la musique orchestrale/cinématographique - rien que ça, ne soit jamais vraiment sorti de l'ombre de ses ainées, et ce malgré la présence de guests toujours de plus en plus prestigieux au fil des albums. En effet si l'équipe entourant Pierre sur les premiers albums est majoritairement française, le cast s'élargit et s'internationalise dès l'EP "Between", qui voit notamment arriver Liv Kristine (solo, ex-Theatre of Tragedy, ex-Leaves' Eyes) ou encore Ashmedi (Melechesh). Mais c'est véritablement à partir de cet album, "The Great Lie", que Melted Space s'affirme dans son style, et voit même arriver quelques noms internationaux qui sembleraient vouloir se pérenniser puisqu'ils rempileront ensuite sur l'album suivant, tels que Mikael Stanne (Dark Tranquillity) ou Ailyn Gimenez Garcia (ex-Sirenia, Trail of Tears). A noter également la présence de Kobi Farhi (Orphaned Land) ou encore Mariangela Demurtas (Ardours, solo et désormais ex-Tristania), ainsi que quelques musiciens de renom tels que l'immense Arjen Lucassen mais également des membres de Hacride ou encore Soilwork, Tout ce beau monde au service d'un album concept, et même tout un univers tissé sur plusieurs albums, narrant les péripéties de divinités retranchées dans un univers parallèle, le "Melted Space".