Ces jeux "oui, ok... mais..." qui reviennent de l'enfer

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Oui, ok c'est moche et le game-design fait parfois peur, mais le scénario est d'un génie total

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Oui ok on dirait un jeu de 2007, mais c'est l'un des RPG les mieux écrits de ces dernières années.

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Oui ok, ça reste du shooter de base dans son gameplay, mais c'est l'un des seuls jeux qui questionnent de façon très intelligente le statut de joueur et l'horreur de la guerre.

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Oui ok, ce RPG est difficilement excusable sur plein d'aspects, mais le héros pète littéralement un plomb (changement de voix inclus), se met à gueuler sur ses partenaires et se rapproche à quelques centimètres d'un nouveau modèle de meurtrier à grande échelle.

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Oui ok, c'était du Capcom en roue libre, mais la mise en scène des cinématiques était fantastique. Et accessoirement les musiques tutoyaient la folie les yeux grands ouverts.

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Oui ok, ce n'est pas du Silent Hill pour puristes, c'est même du survival-horror assez moyen, mais la scène de matérialisation du décor dans le théâtre est folle.

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Oui ok, lui il avait de sacrés soucis, mais le système de transmission de combos était une excellente idée, les musiques de Yamane criaient Castlevania et la chara-designer de Suikoden (II-III et les Genso) s'était faite plaisir.

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Oui ok, il était moche comme un pou, mais il met encore à l'amende beaucoup de T-RPG et il était sans aucune concession, violent et cru. Et puis "c'est la vie, mon ami".

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Oui ok, l'envie de le jeter au travers de la fenêtre revient régulièrement, mais c'est un des rares jeux où l'on influe réellement sur l'histoire. Avec du complot, des trahisons et de sacrées décisions.

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Oui ok, c'est un A-RPG un peu bas du front où on passe son temps à explorer 2m² en ligne droite, mais Zack ! Mais Nibbelheim ! Mais cette fin !!!

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Oui ok, le scénar part d'une très bonne idée et part aussi en couille, mais le système arcade de combos sur dinosaures est aussi accrocheur qu'étonnant.

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Oui ok, il a existé des cas de somnolence entre deux assassinats séparés de 40 minutes de chemin à cheval, mais l'ambiance de ce jeu est exceptionnelle.

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Oui ok, ce n'était pas le représentant le mieux placé de l'histoire passionnante ou du gameplay chiadé, mais bon sang que c'était doux et beau !

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Oui ok, il était pénible de se taper des aller-retours sans espoir de rédemption, mais les petits morceaux de vie qui composent ce jeu sont tellement touchants.

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Oui ok, passer de Final Fantasy Tactics à ça faisait un choc et le scénario était d'une indigence totale, mais le système fonctionnait parfaitement, à tel point qu'il était difficile de ne pas enchaîner les missions jusqu'à avoir de la conjonctivite.

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Oui ok, on ne va pas se le cacher, c'était pas bien jojo, mais les musiques étaient fantastiques et il y avait une course-poursuite avec le T-Rex en jeep. Quand on a 12 ans ça suffit large.

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Oui ok, la technique était parti se faire des nouilles et les couloirs sont une norme établie, mais le jeu possède l'un des meilleurs groupe de héros existant et se rapproche le plus de ce que peut être un J-RPG moderne.

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Oui ok, son système de sauvegarde a sûrement poussé des gens au suicide, mais il possède une atmosphère de dépression rouillée fascinante, ainsi qu'une bande-son de feu crachée par Sakimoto, doublée par la droite par un scénar pas con du tout.

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Oui ok, le moindre nid-de-poule envoyait sa voiture hors du système solaire, mais c'était un jeu de rallye ! En 3D ! Et la conduite était tellement sur le fil du rasoir que l'excitation surgissait de chaque virage.

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Oui ok, c'était juste Micromachines avec des petits bonhommes improbables qui glissent et une maniabilité à l'arrache, mais ce jeu contient des appels à la fourberie d'une rare indécence et donc les plus jouissifs. Avec une barre de pâte d'amande, de la limonade et un pote, ça passe tout seul.

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Oui ok, ce jeu était une sombre daube et a détruit notre enfance, oui la votre aussi, avouez-le, mais il a réussi le coup de force de s'insinuer tellement profond dans le cerveau qu'il s'est mélangé à de la douce nostalgie sur un malentendu. La victoire par KO et par synapses.