Ces films étranges qui retiennent l'attention

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139 films

par limma
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    Diabolik (2021)

    2 h 13 min. (France). Action, policier, aventure et thriller.

    Film de Antonio Manetti et Marco Manetti avec Luca Marinelli, Claudia Gerini, Miriam Leone

    Hommage aux sœurs Giussani qui ont secoué l'Italie à l'époque, pour avoir envie de lire leur biographie. Même si l'histoire manque de punch, que les séquences sont bien trop longues, les situations et les personnages d'un kitsch à toute épreuve en font son charme.
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    Tirailleurs (2022)

    1 h 40 min. (France). Drame, guerre et historique.

    Film de Mathieu Vadepied avec Omar Sy, Alassane Diong, Jonas Bloquet

    Toujours nécessaire par le cinéma de nous rappeler à l'histoire par l'image. [...Si certains apprécieront les scènes de bienveillance aux animaux, même si elles tombent comme un cheveu sur la soupe...], le cinéaste adopte un point de vue trop fictionnel et les enjeux sont passés au second plan, s'attachant encore à une relation père-fils. Les acteurs sont sans défaut hormis le personnage de Jonas Bloquet qui ne parvient pas, par ses comportements excessifs, à bien marquer le traumatisme de sa condition et un cheminement trop rapide à l'évolution de ce fils qui choisit une bien étrange direction pour son émancipation. Une intrigue qui aura tendance à tourner en rond et une narration qui s'embourbe dans une forme de pathos pour un final qui enfonce le clou et une frustration à l'immersion.
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    The Execution (2022)

    Kazn

    2 h 10 min. (France). Policier et thriller.

    Film de Lado Kvataniya avec Oleg Akkuzin, Ekaterina Ermishina, Roland Gagulashvili

    Pesant et bien mené, un léger bémol sur la narration croisée difficile à suivre et à certaines situations un peu trop lourdes de sens.
  • Bande-annonce

    Nos batailles (2018)

    1 h 38 min. (France). Drame.

    Film de Guillaume Senez avec Romain Duris, Laure Calamy, Laetitia Dosch

    un curieux mélange de thèmes relativement bien mené par un scénario qui sait ne pas trop en dire, une mise en scène qui se veut réaliste si ce n'est que le caractère de Duris frôle l'hommage à des comportements masculins poussifs.
  • Bande-annonce

    Plonger (2017)

    1 h 42 min. (France). Drame.

    Film de Mélanie Laurent avec Gilles Lellouche, María Valverde, Ibrahim Ahmed

    belle mise en scène, mais un certain nombre de longueurs et d'éparpillement qui finissent par plomber le propos.
  • Bande-annonce

    Annie Colère (2021)

    2 h. (France). Comédie dramatique.

    Film de Blandine Lenoir avec Laure Calamy, Zita Hanrot, India Hair

    Si Laure Calamy a le vent en poupe, joue toujours de ses émotions pour une première partie prenante, la cinéaste joue de grande empathie ambiante et donnerait à Annie peut-être trop de place par la suite par son ascension improbable dans sa nouvelle mission (pilier du groupe, pratique des avortements en lieu et place des médecins, crise conjugale pour marquer la limite du soutien, panel de toutes les situations féminines face au désir d'avorter, etc). Malheureusement, des seconds rôles pas toujours bien joués et un bien curieux titre de film car Annie Colère est bien loin d'être colérique ou remontée. Terme négatif pour rendre hommage à celles et ceux qui se sont battues pour la cause et nous revient en mémoire celui d'hystérique utilisé pour toute femme qui osait répondre ou simplement s'exprimer.
  • Bande-annonce

    R.M.N. (2022)

    2 h 05 min. (France). Drame.

    Film de Cristian Mungiu avec Marin Grigore, Judith State, Macrina Barladeanu

    Bonne idée que de faire de cet homme antipathique le personnage principal. Pas franchement engageant ni bien charismatique, pour un portrait réaliste d'un citoyen lambda. Une intrigue où les femmes en prennent également pour leur grade et où chacun voit midi à sa porte pour une population qui en oublie de se regarder en face. Un effet miroir cinglant de toutes les sociétés qui dérivent aujourd'hui vers le racisme. Un final à la lisière du fantastique qui vient comme un interlude curieux et difficilement interprétable entre l'espoir d'un sursaut d'empathie ou de violence frontale. Le metteur en scène en profite pour souligner que pour que les enfants (futurs adultes) puissent changer la donne, il faudrait que les adultes les y invitent par leur éducation.
  • Bande-annonce

    Western (2017)

    2 h 01 min. (France). Drame.

    Film de Valeska Grisebach avec Meinhard Neumann, Reinhardt Wetrek, Waldemar Zang

    Un regard féminin sur un monde d'hommes qui change la donne du genre western, mais dont on aurait pu malgré tout, attendre quelques sursauts. Si le personnage principal rend compte d'un mutisme propre au héros solitaire et confronté à une communauté, le final laisse perplexe par une sorte de continuité venant interroger tout ce qui s'est passé précédemment.
  • Bande-annonce

    Plan 75 (2022)

    1 h 53 min. (France). Drame et science-fiction.

    Film de Chie Hayakawa avec Chieko Baisho, Hayato Isomura, Stefanie Arianne

    Un jeu d'actrice principale qui sauve une intrigue aux personnages multiples et pas assez caractérisés. La condition des personnes âgées et isolées est bien rendue, avec le sentiment de lassitude et de solitude, mais le final et son sursaut de vie peut ne pas convaincre comme si la réalisatrice ne voulait pas pousser son propos jusqu'au bout. Pourtant, décider de sa propre mort reste dans une certaine logique et peut rassurer si ce n'est de souligner les sociétés qui ne prennent pas soin de leurs aînés et poussent à la résignation, dérange forcément.
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    The Inspection (2022)

    1 h 35 min. (États-Unis). Drame et biopic.

    Film de Elegance Bratton avec Jeremy Pope, Gabrielle Union, Bokeem Woodbine

    Dommage que la lourdeur ambiante vienne gâcher le propos. Des caractérisations poussives mais Jeremy Pope s'en sort le mieux. Se relever de l'homophobie en intégrant l'armée pour réussir laisse perplexe quand bien même ce film est tiré d'une histoire vraie.
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    Dune Dreams (2021)

    1 h 43 min. (France). Drame, thriller et fantastique.

    Film de Samuel Doux avec Benoît Magimel, Igor van Dessel, Agata Buzek

    on saisit le fond seul le final peut poser question car il entreprend la déconstruction par un seul regard, de ce qui semblait être tout du long.
  • Bande-annonce

    An Elephant Sitting Still (2019)

    Da xiang xi di er zuo

    3 h 50 min. (France). Drame.

    Film de Hu Bo avec Zhāng Yǔ, Péng Yù-Chàng, Wáng Yù-Wén

    Curieusement les presque 4h de film passe sans encombre. On peut regretter la récurrence des plans de caméra, souvent aux personnages de dos et au flou qui les entoure comme les hors champs qui peuvent lasser au bout de ces presque 4h justement et un final qui ne nous en dit pas plus. La violence sociétale est finalement contrebalancée par les portraits de nos 4 personnages et si le film est teinté de grande noirceur, il serait illusoire de croire que l'on vit dans un monde meilleur.
  • Bande-annonce

    God’s Creatures (2022)

    1 h 36 min. (France). Drame.

    Film de Saela Davis et Anna Rose Holmer avec Emily Watson, Paul Mescal, Aisling Franciosi

    Le sujet s'il est perturbant, reste encore une fois dans la mouvance du moment de la violence faite au femmes, et semble se satisfaire de son seul sujet. Seulement c'est si mal traité et sans force que l'on ne ressent aucune émotion, les beaux décors ne suffisent pas à rattraper les dialogues vains. E. Watson a du mal à marquer son personnage et sa complexité. Aucun personnage n'est suffisamment caractérisé et les liens familiaux sont survolés. On notera que le titre du film n'apporte pas grand chose et on remarque avec perplexité que dans un environnement d'une île aux marées régulières, il est interdit de savoir nager.
  • Bande-annonce

    A Girl Walks Home Alone at Night (2014)

    1 h 39 min. (France). Épouvante-Horreur, romance et thriller.

    Film de Ana Lily Amirpour avec Sheila Vand, Arash Marandi, Marshall Manesh

    Voici une belle manière de transformer le visuel du tchador en signe de rébellion, de force et d'esprit vengeur. Un état vampirique pour notre Girl qui se nourrit des oppresseurs. Avec peu de scènes choc, la réalisatrice détourne encore une fois le genre, pour marquer la violence quotidienne que tous subissent par des arrêts sur image, une grande lenteur et peu de dialogues pour laisser place au langage des corps et des regards et à un certain suspense pour les actions de cette jeune femme bien mystérieuse. Le récit est sombre, à la fois conte, rêve et cauchemar et joue de l'expressionnisme, servi par un noir et blanc limpide et d'une musique choisie bien entendu. Sheila Vand et Arash Marandi pour deux solitudes qui se rejoignent sont parfaits. .
  • Bande-annonce

    Sundown (2021)

    1 h 23 min. (France). Drame et thriller.

    Film de Michel Franco avec Tim Roth, Charlotte Gainsbourg, Iazua Larios

    Errance à la lenteur bien associée à l'idée. On peut regretter le cliché du lieu, de la richesse mais la narration à suspense maintient l'intérêt.
  • Bande-annonce

    Clara Sola (2021)

    1 h 46 min. (France). Drame.

    Film de Nathalie Álvarez Mesén avec Wendy Chinchilla Araya, Daniel Castañeda Rincón, Ana Julia Porras Espinoza

    Un premier film qui rappellera aux ambiances de Garcia Marquez dans l'intégration du réalisme magique d'une fluidité et d'une évidence parfaites. Sans la lourdeur et la récurrence aujourd'hui du thème de l'émancipation féminine ou du patriarcat appuyé pour un portrait de la différence et un constat dramatique de la condition des femmes dans un petit village aux croyances dévastatrices.
    Une performance d'actrice qui contribue à la réussite, tout en force physique, de silence et de regards. Malgré une certaine lenteur et un final qui interroge, on déguste cet ode à la nature et à la liberté avec grand plaisir.
  • Bande-annonce

    Decision to Leave (2022)

    Heeojil Gyeolsim

    2 h 18 min. (France). Thriller, drame, romance et policier.

    Film de Park Chan-Wook avec Park Hae-Il, Tāng Wéi, Lee Jung-Hyun

    Une narration qui surfe sur plusieurs tons pas toujours réussis et à nous d'être surpris par l'humour qui vient saper la tension attendue, ou la direction dramatique finale dont on ne saisi pas la légitimité avec entre deux un mélange des genres où les protagonistes auront du mal à faire croire à leur rôle ou à leur décision. Reste évidemment une maîtrise de l'image et une mise en scène jouant de la temporalité qui permettent de tenir les longueurs.
  • Bande-annonce

    Glorious (2022)

    1 h 19 min. (États-Unis). Épouvante-Horreur et thriller.

    Film de Rebekah McKendry avec Ryan Kwanten, J.K. Simmons, Sylvia Grace Crim

    Une plongée dans l'horreur et l'incompréhension face à une présence surnaturelle, où l'intérêt va se situer dans un suspense qui tient sa ligne jusqu'au bout. De courts flashbacks vont nous permettre de saisir le personnage de Wes sans donner toutes les réponses. Sa rencontre dont on ne sait s'il s'agit d'une vue d'un esprit malade ou de la réalité, laissera quant à elle une légère frustration ne semblant servir apriori qu'une sorte de quête de rédemption et/ou de prix à payer. Mention à Ryan Kwanten dont le visage passe du candide à inquiétant, performance dont on se souvient pour son second rôle dans la série "Them". Avec Red Hill, l'acteur s'accorde quelques sorties de route bien agréables, Et pour une fois le choix d'une actrice au physique particulier loin des diktats, et au faux air de Maria de Medeiros.
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    Vada Chennai (2018)

    2 h 46 min. (France). Action et policier.

    Film de Vetrimaaran avec Dhanush, Iyshwarya Rajesh, Andrea Jeremiah

    Le genre urbain, les enjeux des bidonvilles et la corruption politique. Après un début laborieux on arrive à suivre quand on saisi un peu mieux tous les personnages et que l'on s'habitue à l'ensemble très bavard à la traduction difficile. Une guerre de territoire avec mention pour la lutte (Andrea Jeremiah) et coup de cœur pour le personnage bienveillant d'Ameer Sultan. Entre présent et passé où il faudra encore bien suivre, entre prison et contrebande, un portrait brouillon mais qui a le mérite d'être bien moins glamour en filmant une certaine réalité de misère. On restera étonné de la capacité du personnage de Danush, plutôt joueur de Carambole qu'expert dans l'art du combat, de savoir tout à coup jouer du bâton avec dextérité. La résolution marque le peu de choix à la survie. On espère malgré tout une suite.
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    La Saison des femmes (2015)

    Parched

    1 h 56 min. (France). Drame.

    Film de Leena Yadav avec Tannishtha Chatterjee, Radhika Apte, Surveen Chawla

    Curieux entre moments défouloirs et dénonciation gentillette. Un film vivant mais bien léger dans sa thématique et quelques bons moments d'évasion et d'optimisme qui semblent être à destination d'un public occidental qui sera de tout cœur avec nos trois héroïnes toutes aussi volontaires les unes que les autres pour dénoncer la violence faite aux femmes et leur capacité de réponse. Le personnage du fils a le mérite de pointer ces jeunes hommes soumis eux aussi aux pratiques de mariages forcés et au malaise qui s'en suit. On reste surpris de l'abandon dudit fils par sa mère qui décide de le quitter.
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    A Dark, Dark Man (2019)

    Tchiorniy, tchiorniy tcheloviek

    1 h 50 min. (France). Drame et policier.

    Film de Adilkhan Yerzhanov avec Daniar Alshinov, Dinara Baktybaeva et Teoman Khos

    Encore une excellente occasion de s'intéresser à un cinéma peu valorisé et à un pays qui sous couvert de démocratisation reste dans ses bonnes habitudes dictatoriales aux brutalités et tortures policières bien intégrée dans la justice.
    Une sorte de polar aux allures de western, paysages obligent, et ce soupçon de décalage pour mieux digérer le thème. Car cet homme bien noir, personnage principal du film est loin d'être un héros. On salue en passant l'absence d'une romance et on pense aux bagarres en milieu confinés de Kim Jee Woon, et à l'humour à froid de Takeshi Kitano.
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    Le Hérisson (2009)

    1 h 40 min. (France). Drame.

    Film de Mona Achache avec Josiane Balasko, Garance Le Guillermic, Togo Igawa

    Ce film adapté d'un livre aura le défaut de poser là des personnages qui ne semblent pourtant n'avoir aucune vraie légitimité à se rencontrer. Les interactions intervenant trop rapidement, et comme un cheveu sur la soupe pour nous parler d'empathie, de coup de foudre improbable et du déni des invisibles. La petite fille est un loupé en sa caractérisation beaucoup trop adulte, jouant de sa caméra porté à filmer des instants de vie pas franchement intéressants au déroulé de l'intrigue, les personnes filmés étant pour la plupart si peu approfondies. Balasko qui doit se sortir des mimiques comiques est revue à l'excès par son aspect revêche sans approfondir la richesse du personnage, peut alors interroger sur la fougue ressenti par son voisin, notre beau japonais qui semble par ailleurs, avoir du mal à se sortir de sa culture et à goûter la cuisine française. Etrange évidemment par le rôle de Balasko que l'on aimerait voir plus souvent dans ce type de proposition, à l'instar de cette femme là de Nicloux.
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    Memoria (2021)

    2 h 16 min. (France). Drame.

    Film de Apichatpong Weerasethakul avec Tilda Swinton, Elkin Díaz, Jeanne Balibar

    c'est beau, c'est encore une fois bien curieux, mais je ne crois pas qu'il eut fallu une actrice reconnue pour nous faire mieux comprendre le flou et l'opacité propre au metteur en scène. Quelques belles scènes notamment du dormeur et de ces rapports simples entre les personnes à l'instar de Tropical Melody mais encore une fois grande difficultés en regard de la lenteur et de l'approche fantastique.
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    Saint Laurent (2014)

    2 h 30 min. (France). Biopic et drame.

    Film de Bertrand Bonello avec Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Louis Garrel

    Si les acteurs collent à leurs personnages, Ulliel en particulier dans toute sa gestuelle impressionnante, ou le plaisir de voir Amira Casar toujours abonnée aux seconds rôles et si quelques apartés créatifs reposent, si le portrait joue des fractures dans sa mise en scène par quelques trouvailles qui ne font que les renforcer, reste un étalage répétitif assez lourd, agressif et plutôt vain. La relation avec Pierre Bergé laisse la main pour voir passer un panel d'acteurs pour le fun et ces femmes objets qui défilent autour de lui, en constante représentation marque à un tel point la vacuité de la mode. Pourtant le parti pris dépressif et l'envers du décor qu'il n'est pas difficile d'imaginer, avait tout pour en faire son attrait. Bonello ne marque que le malsain dans les relations homosexuelles au lieu d'en faire ressortir toute la passion.
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    Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc (2017)

    1 h 45 min. (France). Comédie musicale et biopic.

    Film de Bruno Dumont avec Lise Leplat Prudhomme, Jeanne Voisin, Lucile Gauthier

    Déjà pas fan des comédies musicales. Coup de coeur pour les deux sœurs Charles dans le rôle de Gervaise pour un moment bien fendard de chants (justes) et de danses défouloir. On pense aux génériques de Paolo Sorrentino.
    Le débit chanté de Jeannette est éreintant.
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    Jeanne (2019)

    2 h 17 min. (France). Historique et drame.

    Film de Bruno Dumont avec Lise Leplat Prudhomme, Annick Lavieville, Justine Herbez

    Bien plus intéressant de par le choix du langage et non du chant. Si encore une fois l'emphase du verbe peut être pénible chez certains, le passage du procès est une belle dénonciation encore de la foi dénaturée et quelques touches d'humour ne se refusent pas.
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    Hors Satan (2011)

    1 h 50 min. (France). Drame.

    Film de Bruno Dumont avec David Dewaele, Alexandra Lematre, Christophe Bon

    Etonnant et prenant malgré quelques scènes limites. On pense à Dreyer à ses paysages et à sa résurrection pour notre vagabond radical au grand cœur.
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    Hadewijch (2009)

    1 h 45 min. (France). Drame.

    Film de Bruno Dumont avec Julie Sokolowski, Karl Sarafidis, Yassine Salime

    Ce seront de jeunes acteurs aux visages innocents qui ne trompent pas sur leur haine sous-jacente quand Dumont parle de sujets d'actualité.
    Mais un bien beau final.
  • Flandres (2006)

    1 h 31 min. (France). Drame, romance et guerre.

    Film de Bruno Dumont avec Adélaïde Leroux, Samuel Boidin, Henri Cretel

    l'amour qui trouve sa réponse dans la guerre, mais la relation filmée et le caractère de Barbe manque de puissance. Les scènes de guerre si elles sont abruptes, et la violence ne dérangent pas dans sa rapidité d'exécution, dommage que la scène de torture amène à la vengeance au lieu de dénoncer. Les allers retour guerre et campagne sapent l'immersion.
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    Twentynine Palms (2003)

    1 h 59 min. (France). Drame.

    Film de Bruno Dumont avec Katerina Golubeva et David Wissak

    L'intérêt sera les paysages qui confèrent au désert américain toute sa dangerosité plutôt que son appel à la liberté des grands espaces.
    Le final de Dumont appuie certainement trop sur le viol vécu par l'homme en regard de celui qu'il inflige lui-même dans son rapport au sexe à sa compagne.
    Le sexe est violent c'est une évidence et le rapport homme femme dans l'acte sexuel et l'amour véritable dans les étreintes est peut-être un fantasme.