Ces films adulés par tous et que je trouve chiants comme la pluie ou aussi difficiles à suivre qu'une interview d'Hervé Vilard après un concert enflammé auprès de petites vieilles en transe.

Annotation :

J'ai démarré mon incursion chez Tarko avec Solaris que j'ai trouvé très réussi malgré quelques longueurs, puis j'ai découvert ensuite qu'il était réputé comme son film le moins personnel et effectivement la suite m'a nettement moins emballé même si j'ai pu lors de quelques chouettes éclairs y trouver mon compte. Seulement une fois arrivé à Stalker, ce fut le drame, si j'avais eu envie de discuter métaphysique dans un tunnel, j'aurais débattu de l'inflation de la nourriture infecte dans les TGV après un accident de personne.

Annotation :

Mouais, bien trop démonstratif, récit dans lequel la violence atteint un tel niveau et cherche tellement à choquer qu'il arrive à l'effet opposé, hum opposé n'est peut être pas le terme adéquat, je ne parle pas d'empathie pour le Nazisme hein, mais simplement que parfois la subtilité et le pouvoir de la suggestion suffisent et ont même un impact bien supérieur.

Annotation :

Cinquante minutes formidables puis quarante dégueulasses, toute l'emprise de Mitchum, cette tension étouffante est littéralement annihilée une fois les enfants en fuite, on part dans un récit baigné dans une ambiance petite maison dans la prairie exaspérante, on supporte difficilement les mimiques de Pearl et les sourires niais de John, tout comme sa fin décevante. C'est d'autant plus dommage que l'ensemble est superbement filmé et que certains plans sont d'une beauté sans nom, mais quand on a la chance d'avoir un Bad Guy du calibre de Mitchum, et qu'on nous montre à outrance cette petite teigne, http://dvdtoile.com/ARTISTES/65/65705.jpg je ne suis absolument pas d'accord.

Annotation :

Le cinéma indépendant version Cassavets, je sais pas si le reste est du même calibre, mais si c'est le cas, c'est absolument pas pour moi. J'ai dû regarder ma montre un nombre incalculable de fois, et j'ai détesté le personnage de Gena Rowlands du début à la fin, heureusement Peter Falk était là pour quelques fulgurances.

Annotation :

Chez Murnau, j'ai vraiment apprécié Nosferatsu mais là, je suis passé totalement à côté. J'ai jamais pu rentrer dans le film à partir du moment ou le personnage principal pense à résoudre tous ses problèmes par un meurtre, et n'aura aucun souci pour boire un café tranquillement avec sa femme après une tentative avortée.

Annotation :

J'ai l'impression que pour l'apprécier celui là, il faut avoir la moustache de Tom Selleck, un cigare à la bouche et un verre de cognac pas loin, prêt à se mettre dans l'ambiance du Western vieillot, sinon on risque de passer un mauvais moment.

Annotation :

Une pensée pour PFloyd, Confucius et Ledbird et tant d'autres, pas taper please ! J'avais pas un souvenir transcendant quand j'étais jeune, ce fut bien pire lors de ma redécouverte, malgré son esthétisme à couper le souffle, sa scène d'introduction renversante, et sa fin fascinante, je m'emmerde prodigieusement pendant plus de deux heures.

Annotation :

J'aime tellement Colonel Blimp et au final j'ai été tellement peu concerné par par mon introduction avec Powell que je me vois obligé de l'inclure ici. Si je reconnais que la réalisation est superbe, j'avoue aussi que l'ensemble n'a pas vraiment pris principalement plombé par une histoire d'amour pesante et n'a réussi à me sortir de cette torpeur que lors de rares fulgurances. Rendez moi mon Colonel !