Ça drone, ça rampe, ça enveloppe.. /// ...

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La source.

« Le soleil en est le père, la lune est sa mère, le vent l’a porté dans son ventre ; la Terre est sa nourrice. » Table d'émeraude - Hermès Trismégiste.

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Dernier sous-sol avant le terminus.

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Lumineux.

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En Alsace on dit qu'on doit sonner les cloches à l'approche du brouillard. Mais il n'y a plus de clochers sur ces terres. Contemplation et désespoir.

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L'introspection, son gouffre, y plonger et s'y noyer.

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Mes ancêtres ont marché sur ces terres, mais les trous aux crapauds sont désormais vides, ils ont rejoint la rivière. La forêt noire est basse, lointaine. Moi aussi je dois rejoindre la rivière.

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L'immensité spatiale.

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On a décidé de longer la Sals ce soir. On est partis de Rennes-les-Bains vers Sougraine, suivant le cours de la rivière salée. Mais c'est la fin de l'été et nous nous sommes fait surprendre par la tombée soudaine de la nuit. La forêt était noire et silencieuse, mais il semblait que l'eau coulait de plus en plus fort. Le ruisseau était comme un fleuve, avalant les berges.

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Expédition pour les terres glacées.

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L'asphyxie ; discussion défoncée avec ses fantômes.
Du Tim Hecker sous anesthésie, au ralenti ; pendant que toute ta vie défile sous tes pupilles dilatées.

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Dans le Jura alsacien, à la frontière entre le Sundgau et la Suisse, il y a cette grotte : L’Abris sous roche du Mannlefelsen, le « rocher des petits-hommes ». Elle est interdite à la visite, on y a découvert des vestiges des chasseurs de rennes et de cerfs du paléolithique. La nuit, furtivement, sans lumière, on peut enjamber la barrière pour pénétrer et écouter le trou.

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La croix de Lorraine au milieu d'épaisses fumées industrielles.

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Il y a cette ferme abandonnée au fond d'une vallée dépeuplée des Vosges. On y trouve de vétustes pièces, des chaises vides, des affaires étalées au sol. Il reste ce gramophone poussiéreux dans le salon, il nous raconte que des gens vivaient ici, s'asseyaient à table, buvaient du vin et avaient leurs peines et leurs joies.

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Le tumulte de la ville se dissipe doucement dans l'air tiède d'une soirée d'octobre au Caire. Toute proche du bazaar Khan El-Khalilin, la mosquée est construite sur la tête d'Al-Hussein. Un homme courbé a une main posée sur la base du minaret. Un petit homme aux cheveux grisonnants sous son chéchia... Il s'agit de René Guénon, pensif.

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A venir

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Je ferai une description cet hiver, après les fêtes, un matin de janvier.
En attendant les journées courtes, les nuits longues, le jardin enneigé et la pelle posée sur le palier :


« Ceux qui seraient tentés de céder au découragement doivent penser que rien de ce qui est accompli dans cet ordre ne peut jamais être perdu, que le désordre, l'erreur et l'obscurité ne peuvent l'emporter qu'en apparence. » La crise du monde moderne - René Guénon.