Brad Bird : l'oiseau de la nostalgie et des 60's !

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Pas très surprenant quand on sait que ce film a eu un énorme carton à sa sortie et reste un des films préférés des fans du studio Pixar, et je pourrais difficilement le contredire puisque j'en fais parti.

Tout dans ce film respire l'hommage aux codes du film des super-héros classique mais avec une touche de modernité grâce au traitement que Brad Bird apporte à ses personnages. Monsieur Indestructible et Syndrome les premiers. La musique de Michael Giacchino y contribue très fortement, à la fois surentraînant, rythmée et avec énormément de souffle dans l'instrumentation avec un style Jazzy très appréciable du bonhomme.

Brad Bird ne délaisse pas l'humour pour autant malgré le traitement sérieux de son sujet de fond et propose de nombreuses scènes d'actions ultra jouissives à voir (la course poursuite entre Flèche et les hommes de Syndrome, la famille Indestructibles contre l'Omnidroïde...) et une fin ouverte qui ne demande qu'à avoir une suite.

Et bien sur : Edna Mode, la meilleure styliste animé de l'histoire !

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Succès critique mais échec commercial lors de sa sortie en 1999, "Le géant de fer" était mon Brad Bird favoris avant de revoir "Les Indestructibles", tant pour ce qui est du traitement de ses personnages et de l'écriture dans la relation entre Hoghart et le géant que pour les références que Brad Bird ajoute avec un certain dosage à ce qui a fait sa culture cinéphile, comme un allusion aux manga "Nausicäa" (lisez les si vous en avez l'occasion, ces mangas sont génial).

C'est Kamen qui compose la musique du film pour un résultat plus que satisfaisant, l'humour fonctionne à merveille et ce ne sont pas les beaux moments qui manquent. A faire connaître de toute urgence.

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A défaut d'adorer autant "Ratatouille" que certains, il y a au moins une chose qui fait qu'on le retiendra tous en mémoire : Paris !

Pendant presque deux heures, Brad Bird donne un charme énorme à la vieille capitale française (dont il utilise des clichés pour son humour), et à sa cuisine qui aurait de quoi faire baver le plus repu des hommes même après le repas le plus complet du monde.
Pourtant j'avoue que j'ai pas accroché à l'animation pendant le premier quart d'heure en campagne tant je trouvais les lumières et les textures pas si achevé que ça, mais dés qu'on entre dans Paris on se laisse séduire.

Remy reste un rat qui nous ferait défendre l'espèce rien qu'en voyant "Ratatouille" et comme toujours, c'est très drôle comme souvent. Mais pourtant, j'ai jamais eu envie de redonner sa chance à ce plat après le visionnage... vraiment, jamais.

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Retour au cinéma d'une suite fébrilement attendue par les fans 14 ans après le carton du premier volet, Brad Bird reprend les mains de son univers en démarrant là ou son premier film s'était achevé et en reprenant le déroulé narratif du premier tout en y apportant assez de retouche et de nuance pour ne pas tomber dans la redite insignifiante.
Brad Bird reprend adroitement les questionnements du premier film en s'intéressant cette fois-ci à la communauté globale super-héroïque au lieu d'un seul homme et se montre toujours aussi habile dans la mise en image de l'action comme dans la vie quotidienne de Bob et des enfants Parr bien qu'on n'ait peu de mal à deviner les événements qui font la sève de cette suite, l'audace était moins évidente à trouver et le drame remplacé par la comédie.

Mais à son crédit, ce qui constitue sa comédie regorge de détail et de fou rires tous plus savoureux les uns que les autres grâce à Jack Jack et bien sur l'indémodable Edna Mode (toujours superbement doublé par Amanda Lear en VF).

Je pardonne son manque de surprise et de fraîcheur évidente ainsi que certains occasions manquées, le plaisir et la joie ayant bel et bien été présents tout le temps de ma replongée dans l'univers que Brad Bird chérit très nettement.

Annotation :

Un énième flop pour les studios Disney dans les projets originaux, après celui pour John Carter et Lone Ranger. La promo n'a pas aidé mais pourtant, celui-là aussi il mériterait d'être réévalué pour plusieurs raisons.

Rien que l'univers en lui-même et le plan-séquence de plusieurs minutes dans Tomorrowland suffisent à séduire, et ce film est amplement louable pour les messages que Brad Bird veut apporter. Le duo Clooney/Robertson nous fera autant rire que nous y attacher, la musique est bonne, les scènes d'actions convaincante mais le docteur House n'est pas super bien loti au final et on regrette de ne pas en avoir vu plus... mais cela dit, ça signifie qu'on a envie d'y retourner et c'est à mettre sur le compte des bons points.

Annotation :

Le seul film de Brad Bird à ne pas être dans le domaine de l'animation, ni un film Disney et pourtant : Mission Impossible n'est pas pour autant la saga de film qui m'emballe le plus. Si j'adore le 1 et celui-ci et que j'aime relativement bien celui de Abrams, j'ai clairement plus de souci avec le 2 et le dernier de McQuarrie mais ça, c'est une autre histoire.

Surtout que, on retrouve certains défauts de tout les films de la saga : un méchant de merde qui s'oublie aussi vite qu'il est apparu et petite baisse de rythme qui se fait sentir si on a des réserves sur ces films. Mais pour le reste, difficile de cracher sur grand chose.

Brad Bird montre qu'il sait réaliser en dehors de chez Disney et qu'il a du talent et son partenariat avec Tom Cruise nous propose le meilleur film de la saga. La course-poursuite à Dubaï fait parti des meilleurs scènes de la saga et l'écriture est très soignée comme toujours. Le casting n'est pas en reste, pas seulement Tom Cruise puisque Hawkeye, alias Jeremy Renner vient rejoindre l'équipe Mission Impossible.

D'une manière générale, tout les films de Brad Bird sont à découvrir, celui-là compris même si je ne suis pas le plus gros fan qui soit.