Bollywood en 2022

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Mais quelle claque ! Après son génial Mard Ko Dard Nahi Hota, le réalisateur Vasan Bala remet le couvert avec un film noir absolument saisissant ! Huma Qureshi n'a jamais été aussi convaincante et Rajkummar Rao renoue avec la qualité de ses premiers rôles... Bref, c'est sur Netflix alors foncez !

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Premier film indien de l'année que je visionne, et premier coup de coeur ! Ce remake très libre de Cours, Lola, Cours est irrésistible ! Taapsee Pannu prouve une énième fois (comme si on ne le savait pas déjà !) quelle actrice magistrale elle est. Alors on se rue sur Netflix, et on se laisse porter par cette course contre la montre délirante !

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Merci à R. Balki pour son audace, son propos engagé et l'intelligence de sa caméra ! A l'ère d'un cinéma de Bollywood paresseux qui enchaîne les remakes, ce thriller fait un bien fou ! Alors oui, il y a des raccourcis narratifs et quelques partis pris un peu expédiés... Mais le résultat est tout de même excellent, avec un message fort sur le pouvoir de l'art. Enfin, le cinéaste livre ici un bel hommage au maître Guru Dutt...

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Ce qu'Anvita Dutt a réussi à faire avec ce second métrage est assez hallucinant, niché entre drame psychologique et film d'époque. Tripti Dimri est une nouvelle fois au sommet de son art et Swastika Mukherjee est impressionnante en cruelle marâtre. Et visuellement, c'est juste somptueux.

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Un grand film avec une Alia Bhatt surprenante de maîtrise et de sincérité. Et en plus, la musique est efficace et la mise en scène de Bhansali divine.

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D'une infinie tendresse ! Aamir Khan et Kareena Kapoor Khan rendent ce remake 'made in India' de Forrest Gump particulièrement touchant.

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Mais quelle émotion ! Le sujet du sport n'est finalement qu'un prétexte pour parler de l'ostracisme dont sont victimes les jeunes des bidonvilles, et le combat qu'ils doivent mener contre le système et l'administration pour tenter de réussir... C'est touchant, réalisé avec pertinence et porté par des acteurs débutants bouleversants. Et par-dessus le marché, il y a le géant Amitabh Bachchan en coach au grand cœur ! Bref, du bonheur !

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Malgré quelques longueurs, An Action Hero est aussi coup de poing qu'il n'est satirique ! Un film sur l'égo et ses effets destructeurs, sur l'absurdité de la fierté masculine, où il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ! On rit parfois, on s'exaspère souvent et c'est clairement le but ! Après plusieurs films décevants, Ayushmann Khurrana revient au cinéma intelligent qu'on lui connait et ça, c'est purement génial !

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Alors ça, je l'ai pas vu venir ! Après une bande-annonce vraiment inquiétante, Phone Bhoot est finalement une très bonne comédie horrifique, qui ne cherche ni à singer SOS Fantômes, ni à surfer vulgairement sur la tendance de Stree. Le métrage est rythmé, souvent très drôle et truffé de jeux de mots ludiques, de références à la culture pop... Mais surtout, il bénéficie de 3 héros hauts en couleurs et absolument touchants. Et si Katrina Kaif et Siddhant Chaturvedi sont vraiment convaincants, Ishaan Khatter tire tout de même son épingle du jeu.

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S'il aurait gagné à être plus subtil, Badhaai Do est un film qui fait du bien, aussi bien dans son engagement que dans le traitement de ses personnages. Il est hélas si rare de voir des héros homosexuels illustrés avec autant de bienveillance et rien que pour ça, je vous invite à découvrir ce joli métrage.

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Ok... Bah c'était vraiment pas mal du tout !

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Jogi est un film puissant. Imparfait, avec un Diljit Dosanjh qui peine à montrer l'étendue de sa vulnérabilité, mais fort par l'histoire importante qu'il raconte. Et dans le climat actuel qui cherche, au mieux, à invisibiliser les minorités et, au pire, à les diaboliser ; des oeuvres comme Jogi font beaucoup de bien. Surtout, elles donnent de l'espoir sur l'avenir du cinéma indien contemporain. Alors rien que pour ça, merci Ali Abbas Zafar !

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Si le film a quelque chose d'hypnotique dans sa première partie, il s'égare dans sa narration par la suite. Cependant, Deepika Padukone livre à mon sens la meilleure prestation de sa carrière.

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Ce western est aussi imparfait qu'il n'est saisissant. Et si Harshvardhan Kapoor remplit son contrat, c'est son père Anil qui porte réellement le film.

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Elle est là, la comédie romantique qu'on attendait ! Pas originale pour un sou, ultra prévisible mais bourrée de sincérité. La force du film tient dans ses personnages étayés, tous plus attachants les uns que les autres. et pour une fois, les seconds rôles ne sont pas en reste. Harshvardhan Rane rempile efficacement en amant torturé comme il l'avait déjà fait dans Sanam Teri Kasam, mais c'est la jeune Sonia Rathee qui attirera réellement votre attention par sa sensibilité et son charme.

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Un mélodrame familial sur le deuil, pile entre Piku et Baghban. L'originalité n'est pas l'atout majeur du film, qui s'appuie surtout sur son casting presque impeccable. je dis presque parce qu'il y a Rashmika Mandanna, star du cinéma dravidien qui fait ici des débuts assez fades à Bollywood.

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Le film ne tire pas sa force dans son histoire, ni dans sa mise en scène, mais dans ses choix de casting. En effet, quelle brillante idée d'avoir réuni les père et fils que sont Pankaj Kapur et Shahid Kapoor tant ils subliment le métrage à tous les niveaux !

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Jolie surprise que ce thriller romantique avec un Vikrant Massey au panache irrésistible et un Bobby Deol surprenant dans un impressionnant contre-emploi. Si le film n'est pas exempt de défauts, il n'en demeure pas moins très efficace. Et pour le coup, la mise en scène ose, nous surprend, quitte à parfois se planter, mais a le mérite de toujours proposer.

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Ce film est particulier. Partiellement tourné avec Rishi Kapoor peu de temps avant son décès, la suite du tournage reprendra avec Paresh Rawal dans le rôle titre. Mais plutôt que de ne voir que ce dernier à l'écran, l'équipe du métrage a fait le choix de nous offrir toutes les séquences tournées par Rishi et celles manquantes tournées par Paresh. Et si ce parti pris peut être déroutant, on ne peut que s'attendrir face à ce récit sur le passage à la retraite et sur la perte de repères qui en découle.

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Je n'en attendais rien, mais Dasvi a réussi à me surprendre ! Si le film a son lot de facilités et quelques approximations narratives, il nous cueille par l'efficacité de son histoire et la sincérité de son casting, Abhishek Bachchan et Nimrat Kaur en tête.

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Une première partie qui a du mal à démarrer, à nous présenter ses personnages et qui peut être assez longue... Mais une seconde qui entre enfin dans le cœur de son sujet, qui présente concrètement le combat de ses héros et qui prend aux tripes. Chapeau à Kajol et surtout à Vishal Jethwa, impressionnant.

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C'est intéressant malgré un rythme parfois faible et un climax assez grotesque. Jahnvi Kapoor surprend dans un rôle moins lisse qu'à l'accoutumée.

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Le film sait être drôle quand il le faut, et touchant aux bons moments... Et si Ranveer Singh est très convaincant, j'ai eu un véritable coup de coeur pour la jeune Jia Vaidya, absolument géniale !

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Si je l'ai trouvé plus pertinent que Thappad sur la question des violences conjugales, Darlings manque cruellement d'ambition dans sa mise en scène et d'élan dans sa narration. La trame tourne parfois en rond et ce malgré les prestations honnêtes de son casting. Et celle qui surnage le tout avec brio, c'est la merveilleuse Shefali Shah !

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Un thriller haletant, pas des plus originaux mais qui a le mérite de nous tenir grâce à sa distribution impeccable, la brillante Vidya Balan en tête.

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Une 'horror comedy' qui ne réinvente pas grand-chose mais qui a le mérite d'être sincère dans sa démarche. Il est cela dit regrettable de faire l'usage de tant de fonds verts ! On retiendra surtout le casting impeccable du métrage (Kriti Sanon y est particulièrement surprenante), et les portes ouvertes par ce métrage appartenant à l'univers étendu d'Amar Kaushik sur les créatures maléfiques.

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C'est plutôt décevant pour du Kashyap... Il y a là de bonnes idées, des acteurs en pleine forme mais une narration trop fade, et des éléments importants du récit que l'on voit venir à des kilomètres. Bref, on n'a pas affaire à un ratage complet, mais plutôt à un objet cinématographique bien en-dessous de ce que nous a livré le metteur en scène.

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J'ignore quoi réellement penser d'Anek. Car s'il possède l'engagement et la force d'un Article 15 (précédent film, juste brillant, du réalisateur Anubhav Sinha), il n'en possède ni la clarté, ni l'efficacité. Pourtant, il y a là l'envie de raconter une histoire forte avec des tableaux marquants. Mais parfois, c'est trop brouillon, et peut-être trop expérimental pour rester cohérent.

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Il y a des tas de problèmes dans l'écriture, et dans certains personnages profondément problématiques qui ne font jamais réellement face à leurs responsabilités... Et pourtant, Madhuri Dixit nous fait tenir. On a envie de la suivre malgré des seconds couteaux exécrables et des facilités narratives gonflantes. Sa prestation et celle de Simone Singh sont telles qu'on s'accroche, et qu'on est même ému.

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Le film possède des moments prenants, d'autres vraiment pas terribles... Mais il est sublimé par son actrice principale, Tamannaah, qui donne à voir un personnage terriblement attachant de videuse sur la voie de l'émancipation.