Blues autotunés

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La classique Niro : ça sonne comme une tentative de tube estival, mais quand tu tends un peu mieux l'oreille, c'est de la tristesse sous une couche de fierté. L'utilisation de l'autotune en mode vibrato à fond y est pour beaucoup

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Prod incroyable. On a l'impression qu'il rappe au kilomètre sur ses couplets pour mieux revenir à chaque fois dans le refrain qui lui, au contraire, en dit beaucoup avec peu de mots, entêtant et très beau

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Tout est dans le refrain où l'autotune donne l'impression que le mec chiale, à moins que ça soit lui qui fasse pleurer l'autotune

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Un poil moins mélancolique dans le fond, mais presque chimiquement pure dans la forme. La répétition poussée jusqu'à rendre la complainte hypnotisante

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La misère est si belle

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Grosse moula

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Ni la première ni la dernière pour Ninho dans cette liste, c'est sûr

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Lélélélé, lélélélé

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Blues latino-marseillais

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Le moment où il lâche "De 26 mois j'ai écopé / Ma pute de femme se f'ra baisée / Par lequel de mes copains ?" est un mélange de violence et de nihilisme aussi puissant que n'importe quelle phase de PNL

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Un beau blues mains sur le casque, à ranger quelques part entre le refrain glacial de Por la vida et les vocalises de Minuit 13 (Hamza aka l'art de conclure)

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Plus froide et grisâtre que "Frérot", un de ses meilleurs morceaux

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Lui aussi il sait faire chialer l'autotune

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Le couplet de Jul c'est du blues, mais alors le refrain c'est carrément du gospel

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Deuxième Niro de la liste, je me contiens

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Un peu de cette génération quand même

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Marseille a le blues toujours

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Vécue en live, une évidence

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Il fallait bien en mettre une de ce roi