BD lues en 2022

Annotation :

Controversé et dans l’ère du temps. Quatorze juillet nécessite un peu de temps pour digérer le sens de l’œuvre et comprendre la démarche de Vives & Quenehen. L’ouvrage peut tout d’abord paraître vide et sans interêt mais avec une relecture on perçoit mieux le message des 2 auteurs, autour d’un thème actuellement sensible. La première collaboration entre les 2 hommes restera quelque peu controversée, mais sera une vrai réussite pour moi.

Annotation :

Beau et répondant aux attentes, les femmes relève encore plus le niveau du premier tome. Le travail de Vives & Merwan est toujours impeccable et les couleurs de Sandra Desmazières sont également une des raisons de la réussite graphique de cette œuvre. On retrouve cette découvertes de contrées inconnues des hommes de l’empire, qui vont découvrir une tribu d’amazones qui va laisser des traces dans la compagnie.

Annotation :

Une réussite dans le moule Vives. Une Sœur fait partie des œuvres de Vives qui nous présente la rencontre de 2 jeunes gens au travers d’une tranche de vie. La réussite de cet ouvrage est que Vives apporte une réelle importance dans cette rencontre pour le jeune homme, puisqu’on se rend compte qu’il se souviendra toute sa vie de cette jeune fille qui lui aura sauvé la vie. Le seul petit bémol peut se porter sur les scènes sexuelles très explicites qui aurait pu être évitées pour s’ouvrir à un public plus jeune.

Annotation :

Minimaliste et touchant. Le goût du chlore reflète bien la facilité à laquelle Bastien Vives arrive à déverser de l’émotion dans ses romans graphiques. D’une simple rencontre entre un adolescent et une jeune femme dans une piscine, l’auteur arrive à nous faire ressentir une marée d’émotions.
Ce roman graphique est l’un des tout premiers où Vives nous fait découvrir ses talents pour raconter des histoires simples avec des illustrations très « basiques » mais avec une force unique.

Annotation :

Épique et beau graphiquement. L’honneur, lu via l’intégrale sortie en 2020, est un bel ouvrage, soigné et qui donne envie de lire. Alors que j’étais parti sur cette lecture beaucoup pour Vives, je découvre le travail de Sandra Desmazières, œuvrant sur les couleurs, on peut juste dire que c’est magnifique. Une artiste à suivre. La collaboration avec Merwan, est également une réussite. L’épopée de ce groupe de combattants romains qui partent à la conquête de nouveaux territoires à la recherche de sang et gloire, vont finalement faire face à l’ennui.

Annotation :

Énigmatique. La fortune vient clore la trilogie de Merwan et Vives où la légion de l’empire arrive dans un lieu qui va leur faire perdre la tête (tout comme au lecteur). La conclusion sera vraiment énigmatique et nous laissera un peu perdu dans ce qu’ont voulu nous dire les auteurs. La fin n’est donc pour moi décevante mais elle manque encore de sens. Peut être arriverais-je à me faire une idée plus précise avec le temps.

Annotation :

Mythologie futuriste. C’est après avoir découvert Merwan dans le très bon l’Empire que je décide de me lancer à la découverte de son travails, et notamment dans ce Mécanique Céleste. Comme dans l’Empire, on retrouve la sensation d’être dans une épopée , mais cette fois dans un monde post-apocalyptique. Le tout avec une certaine originalité puisque les différentes tribus s’affrontent à travers un type de balle au prisonnier. Ce monde créé par Merwan est très agréable à lire et il a une facilité à nous y faire pénétrer.

Annotation :

Erotique mais pas que. Le chemisier est vu par beaucoup comme l’une des œuvres érotiques de Bastien Vives, et il est vrai qu’à la lecture de cette bande dessinée on a très vite la sensation que ce chemisier sert uniquement à exacerber les pulsions sexuelles de notre héroïne. Mais en allant plus loin, on peut aussi imaginer qu’il s’agit comment le regard des autres peut nous modeler et changer nos comportements. Ce chemisier permet de mettre en valeur un corp qui ne l’a jamais été, et devenir aux yeux des hommes un objet de convoitise change totalement la vie de la jeune étudiante.

Annotation :

Retour dans le monde d’Aldana. Je n’avais pas lu à l’époque ce spin of de la série de Lastman, et ce n’est donc qu’après avoir terminé la série que je découvre l’ouvrage. On se concentre ici sur H. et à un sport qui sera ensuite bani car trop violent, le violent ball. Ce hors série à l’avantage de revoir plusieurs personnages mythiques de la série, d’en découvrir d’autres, mais nous sommes dans une qualité bien en dessous des tomes originaux. Le scénario est beaucoup plus simpliste et on sent qu’il s’agit plus de surfer sur le succès de Lastman. L’équipe sur le projet est également différente, puisqu’on retrouve Bacci au côté de Vives, Balak et Salanville ne font pas, eux, parti de l’aventure.

Annotation :

Passage de l’enfance à l’adolescence. Hollywood Jan traite, à travers ce personnage timide, comment l’enfance laisse place à l’adolescence à l’arrivée au lycée. Ce premier projet en commun entre Vives & Sanlaville, nous laisse apercevoir des prémices de ce que sera la suite de leur travail sur l’œuvre Lastman. En effet, les rings et les combats de boxe, ma fait tout de suite penser à l’œuvre qui m’a fait découvrir les 2 hommes. On ne retrouve pas encore les émotions de Paulina, Le goût du chlore ou autre… Mais Vives, et son comparse, ont plus envie de s’attarder sur ce qui peut se passer dans la tête de Jan lorsqu’il doit laisser sa timidité de côté pour se socialiser avec les autres. L’œuvre se laisse lire et peut laisser entrevoir des miettes de ce que sera Lastman.

Annotation :

Tranche de vie. Voici le premier album de Vives nous présentant une tranche de vie entre trois protagonistes : les 2 amies qui vont faire la rencontre d’un certain Renaud. Il s’agit pour Vives d’évoquer pour la première fois les relations hommes-femmes dans ses œuvres. Un thème qui lui sera cher tout au long de sa carrière, en nous présentant, à travers de plusieurs albums, des tranches de vies basées sur les rencontres : Le goût du chlore, Dans mes yeux…

Annotation :

Une répétition sur un autre angle. Dans mes yeux, est encore une fois l’histoire d’une rencontre amoureuse. Il s’agit toujours, après « elle(s) » ou « le goût du chlore » de croquer, au travers une tranche de vie, la rencontre entre un homme et une femme. L’originalité ici est de présenter le dessin au travers des yeux d’un des protagonistes et aux dessins crayonnés. La déception est d’arriver après « le goût du chlore » que je considère comme l’aboutissement de Vives sur ce thème.

Annotation :

Vide et WTF. La grande odalisque est pour l’instant, dans le cycle Vives, l’ouvrage qui m’a le moins emballé. La collaboration avec Rupert et Mulot ne restera pas dans ses meilleures projets et il manque cruellement de quelque chose, voir de tout à la lecture de cette BD. Là où Vives arrivait à faire remonter des émotions, dans des histoires très minimalistes, ici le vide ne reflète rien et on ne s’attache pas vraiment aux personnages. Mon avis est que le côté WTF nous empêche de nous accrocher aux 3 intervenantes dans leur différents cambriolages.

Annotation :

Toujours aussi creux. 3 ans après, Vives, Rupert et Mulot reviennent pour donner suite aux aventures de nos cambrioleuses totalement déjantées. Pas convaincu par le premier volet, je dois dire que je ne le suis toujours pas. Ce côté totalement WTF ne marche pas et le manque de crédibilité m’empêche de pouvoir apprécier l’histoire.

Annotation :

Sketchs. La famille en est une successions. Forcément sur le même modèle que le premier numéro de Vives dans cette série qui s’inspire du jeux vidéos, ici le thème est la famille. J’avoue avoir un peu plus souri que lors du premier volume et la vulgarité sur certaines planches, totalement en décalage avec les rapports familiaux ordinaires à fonctionné pour moi. Mais comme le premier volet cela reste un ouvrage qu’on lit mais qui ne retiendra pas notre attention.

Annotation :

Fidèle à son travail dans la gamme « Shampoing ». 6 ans après on retrouve Vives sous ce format de séries de gags qu’il avait l’habitude de publier dans cette édition en s’attaquant on monde du football. Il s’agit comme toujours d’une successions de sketchs dessinés. On retrouve malheureusement peu de moments vraiment drôle et, comme nous en avions déjà l’habitude par le passé, une lecture avec très peu de sourires au final. Revenir sur ce format n’était pas au final une très bonne idée.

Annotation :

Bof. Le jeu vidéo est une successions de courtes histoires humoristiques au sujet des « gamers ». Vives s’adresse ici aux amateurs des consoles de jeux, avec beaucoup de références de jeux qui nous auront pris des heures de notre adolescence. Par contre, je n’ai que trop rarement souri au fil des pages de l’album.