Cover Ástor Piazzolla

Ástor Piazzolla

La discographie autour de l’œuvre du plus grand compositeur argentin (avec Ginastera, ok...) est un beau bordel. Entre les différentes versions qu'il a lui-même données de ses compositions, les rééditions multiples et anarchiques, les compilations putassières, ses interprètes sans nombres et ...

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Liste de

18 albums

créee il y a presque 8 ans · modifiée il y a plus de 2 ans

La Camorra: La soledad de la provocación apasionada
8.1

La Camorra: La soledad de la provocación apasionada (1989)

Sortie : 1 janvier 1989 (France). Tango

Album de Astor Piazzolla

Listening_Wind a mis 9/10.

Annotation :

Daniel, le fils d'Astor dit qu'il s'agit de son album préféré de son père. On peut comprendre. Soledad est un classique. La courte pièce Fugata un tour de force de composition. Et les additions de la réédition, reprises de la BO du film Sur, sont magnifiques et font la part belle au violon de Fernando Suarez Paz (qui est entre parenthèse le violoniste piazzollien parfait). Camorra, qui est la pièce centrale est en longueur la plus ambitieuse de Piazzolla. Ce n'est pas sa plus mémorable peut-être et elle souffre de la comparaison avec ses accompagnants mais reste un très bel écrin au bandonéon du maitre.

Libertango
8.1

Libertango (1974)

Sortie : 1974 (France). Tango

Album de Astor Piazzolla

Listening_Wind a mis 8/10.

Annotation :

Grand classique de l'oeuvre piazzollienne, avec deux de ses compositions les plus connues et les plus iconiques, Libertango et Adios Nonino. Mais Meditango et Tristango sont deux autres sommets.

L'orchestration est ample, avec marimba et orchestre à cordes. Pour un peu on penserait parfois à certaines partitions de Moricone, mais pas seulement au niveau des textures musicales. Le lyrisme de Piazzolla étant en bonne part héritage de la musique italienne et du chant napolitain en particulier.

Ce son fonctionne pour la plupart des morceaux (le morceau titre en tête, qui n'a pas usurpé son statut de grand classique) mais un peu moins à mon gout pour d'autre, notamment Adios Nonino que je préfère dans des versions plus tardives, plus dépouillées instrumentalement, plus audacieusement musicalement.

Summit
7.5

Summit (1974)

Sortie : 1974 (France). Jazz, Tango, Latin

Album de Gerry Mulligan et Astor Piazzolla

Listening_Wind a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Très belle intégration de deux univers musicaux. Sous le jeu jazzy à la cool couve la braise du romantisme piazzollien. Un classique, dans le meilleur sens du terme, comme peut l'être un Getz/Gilberto.

En vivo: Teatro Regina (Live)

En vivo: Teatro Regina (Live)

Sortie : 0001 (France).

Live de Roberto Goyeneche et Astor Piazzolla

Listening_Wind a mis 8/10.

Annotation :

Tristeza de un doble A est, comme l'explique Piazzolla lui-même, une ode à son instrument de prédilection (doble A étant le nom d'un fabriquant de bandonéons), il commence de façon très libre, presque improvisatrice, au bandonéon seul, puis les musicien du quintet se joignent à la fête et progressent vers un final magnifique.

La suite est une série de chansons interprétées par Roberto Goyeneche. Il y a là les plus connues des chansons de Piazzolla, la ultime curda, Balada para un loco, et surtout la sublime Chiquilin de Bachin, à laquelle le nom de Goyeneche reste associé.

C'est en tout cas une très belle occasion de découvrir une facette moins connue sous nos latitudes de l’œuvre de Piazzolla.

Edición crítica: Amelita Baltar interpreta a Piazzolla y Ferrer

Edición crítica: Amelita Baltar interpreta a Piazzolla y Ferrer (2005)

Sortie : 2005 (France).

Album de Amelita Baltar et Astor Piazzolla

Listening_Wind a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Hommage à Piazzolla

Hommage à Piazzolla (1996)

Sortie : 24 septembre 1996 (France).

Album de Astor Piazzolla et Gidon Kremer

Listening_Wind a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Beaucoup d'adaptations de Piazzolla pour un instrument solistes oublient que ses œuvres sont avant tout écrites pour un ensemble. La transposition trivialise la musique et la rende fade et ennuyeuse. Un des plus beaux exemples est le disque de Yoyo Ma qui est d'une chiantise à toute épreuve.

Mais Kremer, grand passionné de la musique d'Astor, joue et dirige avec une telle passion et une telle fougue qu'il évite ses écueils et crée une énergie miraculeuse, presque magique.

Eight Seasons

Eight Seasons (2000)

Sortie : 29 février 2000 (France).

Album de Antonio Vivaldi, Astor Piazzolla, Gidon Kremer et Kremerata Baltica

Listening_Wind a mis 8/10.

Sinfonía Buenos Aires / Bandoneón Concerto "Aconcagua" / Las cuatro estaciones porteñas

Sinfonía Buenos Aires / Bandoneón Concerto "Aconcagua" / Las cuatro estaciones porteñas (2010)

Sortie : 28 septembre 2010 (France).

Album de Astor Piazzolla, Nashville Symphony Orchestra, Giancarlo Guerrero, Daniel Binelli et Tianwa Yang

Listening_Wind a mis 7/10.

Annotation :

Las 4 estaciones porteñas sont peut-être mon œuvre préférée de Piazzolla. Ici elles sont adaptées pour orchestre à cordes et violon soliste. L'adaptation intègre en sus, parfois subtilement, parfois pas trop, des citations des quatre saisons de Vivaldi. C'est aussi celle-ci que Kremer interprète, à mon avis en mieux dans son album eight seasons. Si au niveau du jeu soliste les deux versions font jeu égal, le kremerata baltica joue avec une furia nordica que n'a pas le Nashville Symphony malgré ses autres qualités.

La symphonie Buenos Aires me laisse un peu dubitatif. Malgré un mouvement lent central qui réussit un mix ingénieux de tradition française et de sonorités argentines (via l'usage notamment du bandonéon), me faisant un peu penser, par instants, au mouvement central du concerto en sol de Ravel, je trouve l'ensemble brouillon et l'orchestration foutraque. Ce qui est compréhensible si l'on pense qu'il s'agit d'une œuvre de jeunesse, écrite alors que Piazzolla était élève de Ginastera et avant qu'il n'embrasse l'esthétique tango qui devait devenir sa marque de fabrique définitive.

Par contre, le concerto pour bandonéon, écrit dans les années septante est à mon avis le sommet (super feinte en rapport avec son titre) de ce disque. Pour le coup, c'est du Piazzolla pur jus, mais avec cette texture lustrés de l'orchestre à cordes qui accompagne à merveille le bandonéon. Rien que pour ça, ça vaut le détour.

Sérgio & Odair Assad Play Piazzolla

Sérgio & Odair Assad Play Piazzolla (2001)

Sortie : 17 juillet 2001 (France).

Compilation de Sérgio Assad et Odair Assad

Listening_Wind a mis 9/10.

Libertango (Live)

Libertango (Live) (1994)

Sortie : 1994 (France).

Live de Astor Piazzolla

Listening_Wind a mis 9/10.

Annotation :

Piazzolla a sciemment arrêté la production d'albums studio vers la fin de années 70, se consacrant à la scène. Il y a dès lors pléthore d'enregistrements live qui existent, s'échangeant allégrement les mêmes compositions. La série des éditions Milan est assez exemplaire et donne une image très fidèle et complète de la production tardive de Piazzolla, même si, comme ici, il s'agit de pas mal de compositions anciennes.

Tres minutos con la realidad (Live)

Tres minutos con la realidad (Live) (1997)

Sortie : 1997 (France).

Live de Astor Piazzolla

Listening_Wind a mis 8/10.

Annotation :

Suite de la suite des éditions Milan. Un Piazzolla plus jazzy et certaines compositions moins connues, mais toutes fascinantes.

L'album par lequel j'ai découvert Piazzolla, forcément il garde un charme particulier pour moi.

Piazzolla en el Regina (Live)

Piazzolla en el Regina (Live) (1994)

Sortie : 1994 (France). Tango, Latin, Folk, World, & Country

Live de Astor y su Quinteto Piazzolla

Listening_Wind a mis 9/10.

Persecuta
8.2

Persecuta (1999)

Sortie : 1999 (France).

Album de Astor Piazzolla

Listening_Wind a mis 8/10.

Annotation :

Bel exemple de la production 70's de Piazzolla. L'orchestration est ample et les compositions du classique Astor, pas encore les recherches plus tardives et spartiates des 80's.

Adiós Nonino
8.3

Adiós Nonino (1969)

Sortie : 1969 (France). Tango, Latin, Folk, World, & Country

Album de Astor y su Quinteto Piazzolla

Listening_Wind a mis 9/10.

Annotation :

Adios nonino et les saisons de Buenos Aires ont été enregistrées 427 fois au bas mot par Piazzolla. Chacun a sa version préférée, moi je préfère celles qu'il a données dans les années 80, plus rugueuses et aventureuses, mais c'est juste mon avis. Ce qu'on doit considérer dans un album ce sont plutôt le titre mineur, les faces B, les raretés et coup de bol, ici, il y en a plusieurs qui valent le détour, comme par exemple Coral, mouvement choral, comme de juste, lent et mélancolique et surtout Soledad, d'une sombre beauté.

Piazolla - Rovira: The Edge of Tango

Piazolla - Rovira: The Edge of Tango (2021)

Sortie : 1 décembre 2021 (France).

Album de Sonico

Listening_Wind a mis 9/10.

Annotation :

Ensemble international basé à Bruxelles, Sonico met en parallèle l’œuvre de Piazzolla avec celle, moins connue, mais néanmoins très belle d'Eduardo Rovira, personnage bien plus discret mais tout aussi important du tango nuevo dans les années cinquante et soixante.

En ce qui concerne la musique d'Astor, il s'agit de compositions moins connues, issues de sa première période et de son premier ensemble, l'octeto de buenos aires. C'est de la très belle musique mais c'est aussi la plus aventureuse et la plus exigeante qu'il a composée...

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