Archéologie de la musique électronique chapitre 4: Recherches mélodiques

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Malgré son caractère très ambiant, cette oeuvre est très mélodique. "Prélude Au Sommeil" est une composition de 25 minutes déclinée en deux variantes. Jean-Jacques Perrey a spécialement conçu cette musique pour soulager les vétérans de la 2nde GM victimes d'insomnie et de stress post-traumatique.
Le résultat est moyen. C'est un album très ambitieux pour l'époque, marqué par les sonorités singulières de l'Ondioline, l'un des ancêtres du synthétiseur. Le tout est très lent, ce qui est normal au vu du sujet abordé, mais les mélodies sont très vieillotes et affectées.

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Soi-disant une piste par face mais en réalité plusieurs petits morceaux mis bout à bout sur chaque face, alternant mélodies, prières chantées ou déclamations éloquentes.

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Paul Beaver et Bernard Krause ont créé cinq albums en duo: un double album didactique (The Nonesuch Guide To Electronic Music), trois oeuvres très éclectiques (In A Wild Sanctuary, Gandharva, All Good Men) ainsi que cet étrange Ragnarök, le plus électronique (à l'exception du premier).
Ragnarök est une succession de plages électroniques ambiantes inquiétantes, de chansons (la sublime ballade "Fisherman Song") et d'interludes plus légers. Un album extrêmement kitsch (cf. le commentaire de @Laughing_Stock à ce sujet!) mais à l'avant-garde de son époque, dans le genre.

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Enregistré en 1970, publié en 1973.
Je n'ai jamais beaucoup apprécié cet album, en particulier la première face, succession de mélodies tristes au son faiblard, qui ne me touchent pas. Il reste la seconde face et ses deux très belles plages ambiantes.

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Cet album est particulièrement intéressant. Il présente une longue composition électronique par face. Le travail sonore et musical abattu ici est particulièrement avant-gardiste et abouti, ce qui fait de cet album l'une des oeuvres fondatrices du prog électronique. Il y a malgré tout des longueurs sur la seconde face.
La composition mériterait un 8/10 bien tassé. Hélas, trois fois hélas, Mort Garson a cru bon coller par-dessus des gémissements de plaisir féminin (évidemment simulés), ce qui gâche les compositions et par là même leur pouvoir suggestif!
L'ingénieur du son Fred Miller produira de son côté un autre disque érotique à tendance électronique, The Sounds Of Love: ... A To Zzzz, qui lui est une sombre bouse.

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Ceci n'est pas un album de White Noise! Après le chef-d'œuvre inclassable que fut An Electric Storm, David Vorhaus poursuit sa carrière seul, en récupérant le nom White Noise pour des raisons de pré-commandes.
Toujours est-il que cet album, s'il est parfois assez difficile à suivre du fait de certains passages improvisés, recèle des passages absolument sublimes.

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Album de Giorgio Moroder sous pseudonyme. Les mélodies sont faibles, le son est cheap, la voix... mais pourquoi?
Bref, pas terrible, ce truc. Giorgio Moroder l'a renié, et on comprend pourquoi.

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Pas vraiment mélodique mais je le place quand même tellement il déchire.

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Le premier album du pianiste et guitariste Henri Roger. Cet album ressemble fort à un premier jet; le long morceau-titre est un collage de nombreux thèmes à l'orgue électronique, "Au-delà du langage" est un morceau électronique plus court et plus abouti, "Ataraxie" est une jolie ballade guitaristique et "Asyle Cosmique" mélange habilement guitares électriques et collages sonores pour une conclusion sombre.

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C'est à mes yeux la suite logique d'Heaven & Hell.

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1975

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Album archi culte mais auquel je n'ai jamais vraiment accroché, la faute à une baisse d'inspiration passé les trois ou quatre premiers morceaux. Le début est superbe mais ensuite ça devient très kitsch. Dommage. Néanmoins, le son est d'une propreté éclatante et montre la maîtrise technique ahurissante de Mort Garson.

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Ce n'est pas le meilleur album du genre, mais la cohérence, la propreté et la relative complexité de Oxygène en font une œuvre remarquable.

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1977