acteurs prêts à TOUT pour CE rôle

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Daniel Day Lewis ou la Method Acting à son paroxysme. Ou même, disons-le franchement, un acteur qui semble prêt à littéralement mourir pour son art. Dans le chef-d'oeuvre My Left Foot, l'acteur incarne le célèbre peintre Christy Brown, frappé d'une paralysie spasmodique à sa naissance. Lewis passa huit semaines dans un institut spécialisé dans les soins intensifs pour ce type de pathologie très lourde. Il demanda à être exclusivement nourri à l'aide d'une cuillère durant sa préparation pour son rôle, y compris sur le tournage du film de Jim Sheridan. Mieux : il refusait de sortir de son fauteuil roulant entre les prises. A force de se tenir recroquevillé et de reproduire les convulsions du vrai Christy Brown, il a fini par se casser deux côtes... On ne peut pas dire que Lewis a volé son Oscar du Meilleur acteur pour sa performance dans le film.

Sur le tournage de la Chasse aux sorcières en 1996, qui revient sur la fameuse histoire des sorcières de Salem se déroulant en 1692, il exigea de construire lui-même son habitation de l'époque, uniquement avec des outils du XVIIe siècle, et ne s'est pas lavé durant un mois. Winona Ryder, qui lui donne la réplique dans le film, a dû beaucoup apprécier... Mieux : pour se préparer pour son rôle dans Le Dernier des Mohicans, Lewis a carrément disparu dans la nature et a vécu en forêt pendant six mois, comme un ermite. Michael Mann déclara d'ailleurs à ce sujet : "s'il ne chassait pas ce qu'il mangeait, il ne mangeait pas". Pour The Boxer, il fit de la boxe durant un an et demi !

Le cas le plus inquiétant, c'est sur le tournage de Gangs of New York. Pour mieux s'imprégner de son personnage, le terrifiant Bill le boucher, Lewis passait notamment tout son temps vêtu avec les habits et costumes de son personnage, y compris en dehors des plateaux de tournage. L'ennui, c'est que c'étaient des vêtements portés au milieu du XIXe siècle, pas vraiment fabriqués pour tenir chaud... Résultat des courses pour l'acteur : il contracta une grave pneumonie. Quand la production lui demanda de porter des vêtements chauds et surtout de se soigner avec des médicaments, il refusa, au motif que cela ne l'aiderait pas à rester immergé dans son personnage et son époque. A force d'insistance, il a fini par accepter les médicaments. Extrême on vous dit.

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Face au rouleau compresseur géant Ivan Drago, notre Rocky Balboa préféré est franchement à la peine. C'est qu'au-delà de son personnage d'athlète soviétique / machine à tuer du ring, Dolph Lundgren a une carrure incontestablement plus imposante que Stallone.

Les deux acteurs tombèrent d'accord sur le fait que se donner des coups de poings pour de faux ne faisait pas réaliste, mais qu'en plus cela se remarquait trop. Il fallait qu'ils soient vrais. Pour le combat final du film, Stallone demanda alors à Lundgren de le frapper aussi fort qu'il le pouvait. Lundgren lui asséna un coup d'une telle force que Sly fit une cardiomégalie, un gonflement du coeur qui peut avoir de graves symptômes dont le traumatisme. Il fut hospitalisé pendant 8 jours en soins intensifs, et passa tout près d'une insuffisance cardiaque... Quand Sly est prêt à se donner pour un rôle, ce n'est pas à moitié.

Mais plus il vieillissait et plus Sylvester Stallone (Sly pour les intimes) cherchait à varier son jeu d'acteur. Il en avait assez qu'on le résumait à Rambo et Rocky, deux personnages mythiques certes mais un peu trop réducteurs pour les puristes.
Stallone bondissait alors en lisant le scénario de Copland. Emballé, il aceppta de toucher le salaire minimal et surtout de grossir de 19 kilogrammes pour jouer le rôle d'un shérif en surpoids dans ce polar.
Comment Sylvester Stallone grossit-il de 19 kilogrammes ? Il mangeait tous les jours des pancakes géants pendant les semaines qui précédaient le tournage du film.

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Chacun sait combien Christian Bale est capable de se vouer corps et âme à ses rôles, même s'il faut se mettre en danger.

"THE MACHINIST"
Pour préparer son rôle, Christian Bale s'est nourri durant trois mois d'une boîte de thon et d'une pomme par jour. Il a ainsi perdu 28 kilos pour le rôle de l'insomniaque Trevor Reznik, et atteint le poids critique de 55 kilos. Il aurait même atteint les 45 kilos si les producteurs ne l'avaient pas incité à s'arrêter, craignant pour sa santé. Selon le réalisateur Brad Anderson, "il s'est affamé, épuisé, pour approcher l'état d'esprit de son personnage. C'était parfois un peu effrayant. J'ai insisté pour qu'il soit suivi médicalement.Parfois, pour mieux jouer une scène il s'empêchait de dormir durant les deux nuits précédentes". Toujours à ce propos, il y a même une anecdote racontée par Michael Ironside, qui joue dans le film. "Je me souviens, un jour, je suis venu travailler un matin, nous tournions à Barcelone. Tout à coup j'ai entendu "Pssst ! Michael !" C'était Christian, qui m'a dit : "tu peux regarder ça ?" Il s'est alors retourné et a baissé son pantalon; il était nu sous ses vêtements. Il avait perdu une quantité terrifiante de poids pour son personnage. Il me dit : "tu peux regarder mes fesses ? Je crois qu'il y a un souci". Elles avaient effectivement complètement fondues, elles tombaient. je lui ai répondu : "tes fesses tombent littéralement". "Qu'est-ce que tu veux dire par-là ?". J'ai répondu : "Tu es bien au-delà de la perte de poids, et maintenant tu perds carrément l'élasticité de tes muscles". Il s'est retourné, et je ne savais pas trop comment il allait réagir à ce que je venais de lui dire. Il m'a répondu : "Cool !"

"BATMAN BEGINS"
Après cette performance-record pour The Machinist (aucun acteur n'avait perdu autant de poids pour les besoins d'un film), Christian Bale reprit tous ses kilos (et même plus: 45) pour les besoin de Batman Begins.

"RESCUE DAWN"
Inspiré de la véritable histoire de Dieter Dengler, un aviateur qui s'est retrouvé prisonnier pendant la guerre du Vietnam. Pour les besoins de ce film éprouvant, les comédiens se sont soumis à une diète extrême: -28kg pour Christian

"THE DARK KNIGHT RISES"
+24 kilos de muscles pour incarner Batman

"AMERICAN BLUFF"
Et +18 kilos pour incarner Irving Rosenfeld, un escroc au style capillaire très recherché dans « American Bluff ». Sa transformation était d’ailleurs la meilleure partie du film.

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Première -touchante- réalisation de Billy Bob Thornton, Sling Blade évoque l'histoire de Karl, attardé mental meurtrier tout juste sorti d'asile, se liant d'amitié avec un jeune garçon, Frank Wheatley, le premier à accepter sa différence.

Dans le film, le personnage de Karl a une démarche bien particulière, traînant les pieds, rentrés vers l'intérieur; une démarche claudiquante aussi. Pour y arriver, le comédien réalisateur a eu une méthode bien à lui et sacrément douloureuse : il s'est carrément mis du verre pilé dans les chaussures... C'est à ce prix pensait-il qu'il pouvait adopter la bonne démarche de Karl. On imagine que l'Académie des Oscars y a été sensible, puisque l'acteur a été cité à l'Oscar du meilleur acteur, pour finalement remporter l'oscar du meilleur scénario adapté.

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A l'origine, Al Pacino refusa le rôle de Sonny dans Un après-midi de chien de Sidney Lumet. Apprenant alors que Dustin Hoffman se vit offrir le rôle qu'il avait refusé, Pacino se ravisa. Sage décision, tant l'acteur est extraordinaire dans le film, offrant un jeu extrêmement intense, très Method Acting aussi.

Le tournage fut difficile pour Al Pacino, très fatigué, qui sortait tout juste de celui du Parrain II. Cela ne l'empêcha pas de très peu se nourrir, très peu dormir chaque nuit et prendre quotidiennement des douches glacées afin de se glisser au mieux dans la peau de son personnage. Si son interprétation dans le chef-d'oeuvre de Lumet est à juste titre considérée comme une des meilleures compositions de l'acteur,son exigence vis-à-vis de lui-même fut telle qu'il s'effondra un jour sur le tournage, terrassé par la fatigue : il fut immédiatement hospitalisé. Durant les deux années qui suivirent, il se consacra au théâtre. Plus reposant pour lui.

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Dans la série des acteurs jusqu'au-boutiste, Dustin Hoffman se place là. Pour mieux se glisser dans la peau de son personnage Babe dans le chef-d'oeuvre Marathon Man, l'acteur fit un régime pour perdre 7 Kg, puis se mis intensément à la course. Afin de paraître réellement essouflé dans les scènes où son personnage fait de la course, Hoffman courrait plus d'un kilomètre avant de tourner la scène. Il resta aussi éveillé toute une nuit pour les besoins d'une scène où il devait apparaître en manque de sommeil. Une méthode qui lui valu cette apostrophe du grand Laurence Olivier, qui campe de manière extraordinaire le criminel nazi Dr. Szell : "pourquoi ne pas essayer de jouer ? C'est beaucoup plus facile !".

Une anecdote moins connu, qui illustre de manière presque inquiétante la nature jusqu'au-boutiste de l'acteur : il insista pour être réellement noyé dans la baignoire lors de la séquence dont la photo ci-dessus est extraite, lorsque les hommes de mains de Szell pénètrent chez lui de nuit et qu'il se trouve dans sa salle de bain. Plusieurs prises furent faites de cette séquence, et Hoffman demanda à chaque fois qu'on le laisse le plus longtemps possible immergé dans l'eau de la baignoire : "N'appuyez pas sur ma pomme d'Adam, mais essayez de me maintenir sous l'eau. Laissez-moi voir combien de temps je peux tenir. Laissez-moi voir si je peux me battre contre vous. Laissez-moi voir ce qu'il se passe". Lorsque l'ultime prise de cette très éprouvante scène fut enfin mise en boîte, la production fut obligée de donner en urgence de l'oxygène à l'acteur. Hoffman ou la Method Acting à son paroxysme.

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Shia Labeouf est notoirement connu pour préparer ses rôles de manière disons parfois Too Much, mais nécessaire selon lui pour s'imprégner au mieux de ses personnages. Lorsqu'il découvrit que son personnage dans Charlie Countryman se shootait à l'acide dans une scène, il décida de se faire un petit trip sous LSD, de le filmer, et d'envoyer la vidéo à sa partenaire à l'écran, Evan rachel Wood, pour avoir ses impressions.

Pour le film de guerre Fury, on monte d'un cran. il a carrément incorporé la Garde Nationale, a été baptisé, s'est fait tatouer, a servi comme assistant d'aumonier, un certain capitaine Yates, de la 41e division d'infanterie. Il a vécu un mois sur une base militaire. Après cela, il a rejoint le reste de l'équipe technique du film à Fort Irwin, un important centre d'entraînement des forces armées des Etats-Unis. Labeouf s'est extrait une dent avec les doigts, histoire sans doute de tester sa résistance à la douleur, et a passé quatre mois sans se laver. Oui oui, quatre.

Par son comportement, l'acteur avait même le don de passablement agacer le reste du casting, à commencer par Brad Pitt, et même le réalisateur, David Ayer. L'équipe trouva finalement un bon prétexte pour tenir à distance l'acteur : il empestait tellement que la production fut obligée de le changer d'hôtel...

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Il est de bon ton de railler les choix de Nicolas cage, qui a il est vrai eu nettement tendance ces dernières années à aller vers des rôles faciles. Mais le neveu de Coppola est capable de se montrer très (très) bon acteur quand il veut, et surtout s'investir à fond dans ses rôles. Comme dans Birdy par exemple. Dans le film d'Alan Parker, il incarne un vétéran de la guerre du Viêtnam blessé au visage.

Pour mieux tenter de ressentir la douleur et l'empathie avec son personnage, l'acteur s'est carrément fait retirer plusieurs dents sans anesthésie s'il-vous-plaît. Et passa cinq semaines le visage couvert non stop par des bandages. "Les réactions des gens dans la rue étaient brutales" déclara Cage dans une interview donnée au journal Telegraph; "les gens riaient, les enfants me regardaient fixement. Et quand j'ai enlevé ces bandages, la peau de mon visage était toute infectée à cause de l'acnée pas soignée et mes cheveux qui avaient poussés par-dessus". Vous en connaissez beaucoup, vous, des acteurs prêt à se faire arracher des dents, surtout sans anesthésie, pour mieux jouer leur personnage ?

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Pour incarner Wladyslaw Szpilman, le Pianiste de Polanski, Adrien Brody a payé de sa personne. Il a d'abord perdu 13 Kg, puis s'est mis à apprendre le piano pendant des mois, à raison de 4h de pratique par jour. Suite à cela, il estima qu'il devait se perdre autant que son personnage, s'isoler au maximum. Il opta pour une solution radicale : il lâcha son appartement, coupa tous ses téléphones, vendit sa voiture, et partit en Europe comme un itinérant, avec seulement deux sacs... Pendant ce temps de préparation, "tout le monde et toutes les bonnes choses me manquaient" déclara-t-il dans une interview donnée à la BBC, Il s'était tellement isolé, à se plonger aussi dans les mémoires du pianiste survivant de l'Holocauste, qu'il lui a fallu six mois pour se réacclimater avec la "civilisation". A la clé : un Oscar du meilleur acteur bien mérité en 2003.

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Impossible de boucler ce dossier sans évoquer l'incroyable travail de préparation de Heath Ledger pour se glisser dans la peau du Joker pour The Dark Knight. L'acteur passa des mois à se préparer, car il fut engagé avant même que le script ne soit terminé. Il médusa l'équipe du fim avec sa voix, qu'il travailla durant des semaines, seul, enfermé dans la chambre d'un hôtel à Londres. Il y passait des heures à tester sa voix, son rire diabolique et ses gestes tout en rapportant scrupuleusement ses impressions dans un petit cahier. Son immersion était telle que l'acteur refusait de répondre si on s'adressait à lui comme à Heath Ledger, et non comme au Joker. Lorsqu'il s'estima fin prêt, il déclara à l'équipe du film avoir "enfin atterri dans le royaume d'un psychopathe".

Peut-être en raison de son obsession pour son personnage, l'acteur fut aussi en proie à des insomnies, au point d'être placé sous Ambien, un puissant somnifère pouvant être détourné comme une drogue. Le degré d'investissement de l'acteur était notamment évoqué dans un documentaire, Too Young to Die, dans lequel on pouvait voir le père de l'acteur feuilleter le fameux journal de Heath Ledger dans lequel il consignait tout. "Il se plongeait dans tous ses personnages, mais je pense que là, c’était un cran au-dessus" lâche son père. Glaçant, et triste, même si au final le comédien a incarné un des plus grands méchants de l'Histoire du cinéma.

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En 2014 déjà, Jake perdait 15 kilos pour son rôle de journaliste crève-la-faim en quête de scoops dans Night Call, courant 25 km par jour et se nourrissant exclusivement de salades de chou et de chewing-gums. Il réitère l'exploit en 2015 avec 'la rage au ventre': pour acquérir un physique de boxeur, Jake Gyllenhaall s'est soumis à un entrainement intensif qui impliquait plus de 2 heures de sport chaque jour pendant 5 à 10 mois. L'acteur a ainsi gagné 7 kilos de masse musculaire. Mais le physique de ne fait pas tout, il a également pris des cours de boxe avec un coach particulier et a affronté de nombreux combattants. Ce n'est de loin pas la première fois que Gyllenhaall transforme son corps de la sorte puisque dans Jarhead - la fin de l'innocence (2006) et Prince of Persia : les sables du temps (2010), il avait également pris beaucoup de muscles.

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Javier Bardem dans Mar adentro (2004):
Pour prendre 21 ans et se transformer en quinquagénaire tétraplégique, le tombeur de ces dames est resté couché près de 3 mois et a reçu quelques coups de rasoir sur le sommet du crâne. La calvitie c'est tout de suite un peu moins sexy, mais ça paye : un oscar et un goya pour ce monsieur.

Pour le réalisateur Alejandro Amenabar, choisir le comédien Javier Bardem pour incarner à l'écran Ramon Sampedro représentait un challenge très risqué. "Javier peut sembler l'acteur le plus indiqué et le moins indiqué pour faire ce film", explique-t-il. "Le moins indiqué parce qu'il n'a ni le physique ni l'âge requis pour ce rôle, et qu'il ne parlait pas galicien. Le plus indiqué parce qu'il est selon moi un monstre sacré de l'interprétation et pas l'un des meilleurs, mais bien le meilleur acteur du pays. Voilà quel était le véritable défi. (...) Il a énormément travaillé sur sa voix et sa gestuelle. Il était le plus apte à se rapprocher ainsi de la réalité parce qu'il a en lui cette magie qui sublime le texte, qui vous fait oublier que derrière tout cela il y a un scénario mémorisé par un acteur. On a l'impression qu'il improvise constamment."

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50 cents dans Things Fall Apart (2011)
Perdre près de 30 kilos de muscles pour un rôle, ça veut d'abord dire qu'on les avait d'origine, donc ce n'est déjà pas donné à tout le monde. Le rappeur aux abdos d'acier et aux dents trop nombreuses est méconnaissable en joueur de foot ricain touché par le cancer.

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Chris Pratt dans Les gardiens de la galaxie (2014)
L'amour des bons petits plats et une récurrence de rôles du gentil concon un peu bouboule ont amené Cricri à peser jusqu'à 136 kilos, ce qui ne l'enchantait pas de ouf. Mais tout va bien pour lui depuis qu'il s'est mis au régime sec pour le dernier Marvel, Hollywood a pris conscience de son potentiel héros sexy-sex.

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Robert De Niro dans Raging Bull (1980)
Considéré, malgré son flop au moment de sa sortie, comme l'un des plus grands films de Martin Scorsese, Raging Bull retrace la vie du boxeur américain Jake LaMotta. Sorti de rien, il a réussi à atteindre le plus haut niveau et a même décroché le titre de champion du monde des poids moyens. Pour ce rôle, Robert De Niro, qui n'était pas vraiment foutu comme un champion de boxe à la base, a dû prendre 30 kilos de muscles. Comme souvent à Hollywood, cette transformation lui a valu l'Oscar du meilleur acteur en 1981.

L'acteur de Raging Bull a encore frappé avec son rôle de Al Capone. Dans ce film, "Les Incorruptibles" il prit 12 kilogrammes en se gavant de plats italiens pendant 5 semaines. Il voulait grossir au point de ressembler parfaitement au niveau du poids à Al Capone, mais échoua à quelques kilogrammes près à cause d'un manque de temps de préparation (il devait remplacer au dernier moment Bob Hoskins). Robert de Niro portait donc quelques coussins et prothèses sous ses vêtements pour ce rôle.

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Charlize Theron dans Monster (2003)
Avec son corps de déesse et ses jolies boucles blondes, Charlize n'avait pas exactement le physique parfait pour interpréter Aileen Wuornos, une prostitué et serial-killeuse américaine qui a tué au moins sept hommes en Floride entre novembre 1989 et novembre 1990. Du coup pour décrocher le rôle de sa vie, Charlize Theron a accepté de prendre 14 kilos et de s’amochir très très sérieusement. Elle a plutôt bien fait puisque ça lui a permis de remporter l'Oscar de la meilleure actrice et de donner un nouveau tournant à sa carrière.

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"REQUIEM FOR A DREAM" (2000)
Décidément caméléon, Jared Leto avait accepté de casser son image de "beau gosse" dès 2000 dans l'éprouvant Requiem for a Dream de Darren Aronofsky. Pour camper le junkie au centre de cette adaptation-choc du roman d'Hubert Selby Jr., il ira jusqu'à fondre d'une dizaine de kilos et se priver de sexe et de sucre durant 30 jours, pour vivre de façon réaliste la sensation de manque. Il sympathisera également avec plusieurs junkie de Brooklyn pour préparer son rôle.
Kilos perdus : 13 kilos

"CHAPTER 27" (2008)
Pour jouer Mark Chapman, le taré qui a buté John Lennon le 8 décembre 1980, Jared Leto a dû prendre 30 kilos. Le résultat n'est pas franchement ragoutant. Et c'est d'autant plus con que le film de J.P. Schaefer a été plutôt mal reçu tant par les critiques que par les spectateurs. Du coup pas d'Oscar pour le pauvre Jared Leto malgré son magnifique double menton.


"DALLAS BUYERS CLUB" (2014)
Interprètes principaux du film, Matthew McConaughey et Jared Leto ont dû s'astreindre à un régime drastique. Les deux comédiens ont perdu respectivement 22 et 25 kg afin d'incarner Ron Woodroof et Rayon. Le second avait déjà beaucoup maigri en 2000 pour les besoins de Requiem For A Dream où il campait un junkie.

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Hilary Swank dans Boys Don't Cry (1999)
Ce film assez mythique est très fidèlement inspiré de la vie de Brandon Teena, un jeune transsexuel américain qui a été violé et assassiné au début des années 90 aux États-Unis. Afin de se glisser dans son rôle, Hilary Swank, qui avait à l'époque à peine 24 ans, a vécu plusieurs mois en se bandant les seins et en s'habillant tous les jours en homme. Alors qu'elle était encore relativement inconnue, la jeune actrice a remporté grâce à sa performance l'Oscar de la meilleure actrice.

Million Dollar Baby: L'entraînement, c'est toujours payant. Résultat, à force d'exercices et de musculation, la comédienne a gagné en envergure corporelle, au point de ne plus pouvoir rentrer dans ses vêtements. En même temps, pour Clint Eastwood et un Oscar, on est prêt à tous les sacrifices, non ?
Kilos gagnés : 9 kilos

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"LE JOURNAL DE BRIDGET JONES" (2001)
Plutôt maigrichonne à la base, Renée Zellweger a accepté de se nourrir exclusivement de pizza au fromage et de beignets bien gras pour prendre 12 kilos et avoir l'autorisation d’interpréter Bridget Jones. Si ce rôle a sans doute été très bénéfique pour son compte en banque, l'actrice (qui a récemment changé de face) s'est souvent plainte des conséquences de ce régime malsain sur son moral pendant toute la préparation du film. Elle raconte par ailleurs avoir eu pas mal de difficultés à perdre ces saletés de kilos et à retrouver son corps d'avant. Pauvre petite Renée !

"CHICAGO"2003
Renée Zellweger a perdu 11kg pour ce film

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"HUNGER" (2008)
Caméra d'or au Festival de Cannes en 2008, Hunger raconte l'histoire de la grève de l'hygiène menée par les séparatistes irlandais dans la prison de Maze en 1981. Grève de l'hygiène qui a ensuite débouché sur une grève de la faim du leader de l'IRA Bobby Sands. Qui dit grève de la faim dit donc petit régime express pour Michael Fassbender qui a perdu 14kg pour les besoins du rôle. Un défi qu'il a relevé avec talent mais qui a largement compliqué le tournage puisque Steve McQueen a dû plusieurs fois l'interrompre afin de laisser le temps à son acteur de perdre le poids nécessaire entre chaque scène.

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Anne Hathaway dans Les Misérables (2012)
C'est quand même très con de se rendre malade, de perdre 12 kilos et de se raser le crâne tout ça pour jouer dans un nanar comme Les Misérables. Bon, rassurez-vous tout de même : Anne a bien eu le droit à son petit Oscar pour la performance.

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Vincent D'Onofrio était plutôt inconnu au bataillon quand Kubrick lui a proposé de jouer dans Full Metal Jacket. Sans doute relativement emballé par cette opportunité en or, le jeune acteur a donc sans hésiter accepté de prendre 32 kilos pour jouer la recrue Lawrence, dit "Gomer Pyle" (soit "grosse baleine" en français). Une sage décision qui aura eu le mérite de propulser sa carrière. Amateur de transformations extrêmes, Vincent D'Onofrio prendra par ailleurs 20 kilos pour son rôle dans Salton sea en 2002.

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Matthew McConaughey dans Dallas Buyers Club (2013)
Pour jouer un séropositif à l'article de la mort (qui au passage monte un petit trafic de médicaments avec ses copains), Matthew n'a pas hésité à se délester de 22 bons kilos. Dans son journal de bord, il a répertorié tout ce qu'il mangeait, à savoir principalement du poulet, des blancs d’œufs et du coca light. Il raconte s'être senti faible physiquement, mais aussi comment sa vue a incroyablement baissé lorsqu'il est passé sous la barre des 64 kilos. Pour avoir l'air encore plus maladif, il a également arrêté le sport et ne s'est pas exposé au soleil pendant six mois. Bonne ambiance.

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Pas encore une star de cinéma hors de son pays l'Australie, l'actrice Toni Colette accomplit son rêve de gloire avec le rôle principal dans le film Muriel. Un rôle pour lequel elle avait grossi de 21 kilogrammes en 7 semaines, soit 3 kilogrammes par semaine (avec l'assistance d'une diététicienne).
Toni Colette devait interpréter une fille rondelette qui écoute en boucle les chansons du groupe Abba et rêve de trouver l'homme de sa vie. Le film "Muriel" rencontra un succès indéniable dans tous les pays, et le dévouement de Toni Colette pour ce rôle de composition lui permit d'obtenir de très nombreuses nominations dans différents festivals de cinéma. Si vous ne voyez toujours pas qui est Toni Colette, elle joue par exemple la mère du garçon tourmenté dans "6ème sens" ou encore la mère de la fille qui rêve de gagner le concours de miss junior dans le film "Little Miss Sunshine".

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Afin de camper le rôle de Jacques Mesrine dans "Mesrine : l'instinct de mort" puis "Mesrine : L'ennemi public n°1", Vincent Cassel a dû grossir de 20 kilogrammes.
L'acteur avoue que c'est seulement après avoir grossi qu'il avait pu se rendre compte que son jeu d'acteur changeait avec tous ces kilogrammes en plus. Avec ce surpoids, il changeait sa manière de se déplacer, de respirer voire de parler.
Vincent Cassel prit ces 20 kilogrammes en 4 mois, et les avait ensuite perdu progressivement pendant le tournage (environ 9 mois). Les 2 films Mesrine étaient tournés dans l'ordre chronologique inversé (la fin avant le début) puisque Vincent Cassel ne pouvait garder les 20 kilogrammes tout le long du tournage (le stress du plateau tend là le fait maigrir). A la fin du tournage, Vincent Cassel affirme ne plus jamais accepter de grossir autant pour un rôle. Qu'il ait accepté de grossir pour le film est déjà étonnant en soi, tellement le mari de Monica Belluci prend soin de son corps par son alimentation et fait du sport pour l'entretenir.

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Pour les besoins du rôle de Georges, un homme trahi par son propre corps, dans "Incontrôlable", Michaël Youn a grossi de 18 kilogrammes en 2 mois (soit 2,25 kilogrammes par semaine).
Comment Michaël Youn s'y prenait-il pour grossir de 18 kilogrammes ? Il mangeait dans un premier temps tous les jours des kebabs (très riches en calories) en buvant café, boissons gazeuses et bières !
Dans un second temps, il a mangé beaucoup de pâtes et du fast-food. Le soir, il mangeait un gros pot de glace ainsi que 5 paquets de noix de cajou.

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Samuel Le Bihan a fait comme son collègue Vincent Cassel dans le film, il a beaucoup grossi (mais tout de même moins) : 17 kilogrammes. Samuel Le Bihan jouait le rôle du complice de Mesrine : Michel Ardouin. L'acteur avait pu s'entretenir avec M. Ardouin avant le tournage et était surpris quand ce dernier lui disait qu'il soulevait 140 kilogrammes au développé couché. Pour tenter de donner la même impression de puissance physique, Samuel Le Bihan a beaucoup grossi tout en faisant de la musculation, il avait donc pris surtout du muscle et non de la graisse. "J'avais des bras qui faisaient mes cuisses", disait-il après le tournage.

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"LE NOMBRIL DU MONDE" (1993)
Pour jouer le rôle de Bajou dans le film "Le Nombril du monde", un personnage sympathique qui veut devenir quelqu'un qui compte dans la Tunisie du protectorat français, Michel Boujenah s'est transformé physiquement en grossissant de 16 kilogrammes. En plus d'avoir pris du poids, l'acteur porta pour les besoins du film une prothèse dentaire, un faux double-menton et un ventre en plastique.

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Avant de jouer le valeureux Hector dans "Troie", le géant de "Hulk", Eric Bana était comique à la TV australienne. Il fut choisi pour jouer le rôle du tueur de série Mark Read alias "Chopper". Pour répondre aux besoins du rôle, Eric Bana mangeait du fast food sans cesse pendant un mois et grossit de 15 kilogrammes. Ce rôle lui rapporta de nombreuses récompenses et un statut d'acteur prometteur.

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"SYRIANA" (2005)
Pour composer le rôle du membre du CIA Bob Barnes dans le film "Syriana", George Clooney avait grossi de 14 kilogrammes et laissé poussé une barbe. Il était parfois dépressif pendant le tournage en se plaignant de ses bourrelets à l'autre star du film Matt Damon.