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Top des saisons / films et épisodes spéciaux non rattachables à une saison de l'intégralité des séries du Whoniverse. En gros, les 26 saisons de la série classique de Doctor Who auxquels s'ajoutent les épisodes spéciaux des 20 et 30 ans de la série (produits dans un cadre hors saison) ainsi que le ...

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11 personnalités

créee il y a presque 6 ans · modifiée il y a plus de 5 ans

Richard Franklin

1. Richard Franklin

Annotation :

DOCTOR WHO, SAISON 9 (1972 - 26 épisodes, 5 histoires)

Top Episodes par Histoires :

1) The Curse of Peladon (4 épisodes) : 8/10
2) The Time Monster (6 épisodes) : 7,5/10
3) The Mutants (6 épisodes) : 7,33/10
4) Day of the Daleks (4 épisodes) : 7,25/10
5) The Sea Devils (6 épisodes) : 7/10

Moyenne Saison : 7,42/10

L'ère Pertwee continue sur sa lancée et réussit à progresser une fois de plus, en dépit du fait que la saison 8 avait mis la barre haute !

Et je dois dire que je ne m'y attendais pas du tout car au contraire des saisons 7, 8 et 10, cette 9ème saison et ses épisodes se retrouvent rarement en tête de liste dans les sondages de ne serait-ce que l'ère de Three. C'est pourtant très dommage car cette saison et ses épisodes sont vraiment à redécouvrir.

En plus de conserver les points forts des 2 saisons précédentes, et ce en dépit d'une réduction de la proéminence de UNIT et du Maître dans les intrigues, cette saison offre de nouveaux atouts à la série et lui en rend certains du passé, comme le fait de voyager à travers le temps et l'espace, en faisant du Docteur le mandataire occasionnel des Time Lords, qui redonne à la série une variété et un dépaysement qui commençait à lui faire défaut (tout en permettant aux scénaristes de se refaire la main sur ce genre d'intrigues). La série en profite d'ailleurs pour ramener quelques valeurs sûres qu'elle avait mis de côté, et elle le fait très bien là encore.

Elle fait beaucoup évoluer le personnage de Jo qui, en plus d'augmenter son capital sympathie et son alchimie avec Pertwee, s'affirme et progresse d'épisodes en épisodes. Elle arrive même enfin à employer Benton correctement !

Doctor Who signe également sa saison la plus politique jusqu'ici et je trouve qu'elle le fait très bien, car cela donne du corps à pas mal de ses épisodes, gorgeant ses histoires déjà très bien écrites de sous-textes et critiques vis à vis de l'actualité qui les rendent plus intéressantes encore. Mine de rien, cette saison sera l'occasion d'aborder les tensions internationales de l'époque, la politique coloniale du Royaume-Uni, l'Apartheid, le féminisme et surtout, l'alors sujet brûlant du débat sur l'entrée du Royaume-Uni dans l'Union Européenne. Comme quoi, au contraire de ce que prétendent certains, non, la série n'a pas attendu Chris Chibnall et Jodie Whittaker pour "se dénaturer" en défendant des convictions politiques.

Bref, une saison homogène d'une belle richesse et grande qualité. La meilleure jusqu'à présent.

Katy Manning

2. Katy Manning

Annotation :

DOCTOR WHO, SAISON 10 (1972-1973 - 26 épisodes, 5 histoires)

Top Episodes par Histoires :

1) Carnival of Monsters (4 épisodes) : 8,5/10
2) The Three Doctors (4 épisodes) : 8/10
3) The Green Death (6 épisodes) : 7,5/10
4) Planet of the Daleks (6 épisodes) : 6,33/10
5) Frontier in Space (6 épisodes) : 6/10

Moyenne Saison : 7,27/10

La série a 10 ans et compte le fêter dignement en faisant assez logiquement de cet événement la colonne vertébrale de cette saison anniversaire. Car oui, le fait qu'elle commence - inhabituellement vis à vis des 2 autres saisons anniversaires du show - par l'épisode anniversaire ne limite clairement pas cet aspect à son introduction en grande pompe qui voit le retour des 2 précédents Docteurs.

En effet chaque épisode rendra hommage à un aspect de la série et/ou fera une étude méta du show et/ou se posera la question de son avenir. Assez ironiquement, c'est dans les épisodes tournés vers le présent et l'avenir que la saison s'en tire le mieux et où elle est même franchement excellente, offrant ni plus ni moins que 3 de ses tous meilleurs épisodes à l'ère du 3ème Docteur. Les épisodes hommages, s'ils restent efficaces, n'ont clairement pas la même portée et le même impact et marquent un vrai creux dans la saison qui la pénalise un peu et lui fait louper de justesse le titre de meilleure saison de la série jusqu'à présent, juste en dessous de la saison 9.

Au delà de ça, il n'y a pas grand chose à ajouter. La formule de l'ère Pertwee est désormais bien rodée et au sommet de son efficacité, conservant ses qualités et ayant depuis la saison 7 éradiqué presque toutes ses faiblesses (et ce, même en s'étant ici pratiquement affranchi d'éléments forts comme UNIT et Le Maître, devenus bien moins présents). Jon Pertwee en premier lieu, qui est toujours impérial et a pas mal de ses meilleures scènes cette saison.

A noter toutefois qu'il s'agit de la dernière saison de Jo et du Master Delgado. Si la sortie de scène - imprévue - de ce dernier est assez mitigée, cette superbe compagne offre un dernier tour de haute volée où elle achève son évolution - conséquente depuis ses débuts - en volant plus d'une fois la vedette au Docteur et nous quitte sur l'une des plus belles scènes de l'histoire de Doctor Who, aussi douce que déchirante, dans laquelle les 2 acteurs principaux donnent tout au firmament de leur superbe alchimie. L'adieu parfaite d'une des meilleures qu'ait connu le show.

Une fête d'anniversaire on ne peut plus mémorable donc !

Roger Delgado

3. Roger Delgado

Annotation :

DOCTOR WHO, SAISON 8 (1971 - 25 épisodes, 5 histoires)

Top Episodes par Histoires :

1) The Claws of Axos (4 épisodes) : 7,75/10
2) The Mind of Evil (6 épisodes) : 7,5/10
3) The Daemons (5 épisodes) : 7,2/10
4) Terror of the Autons (4 épisodes) : 7/10
5) Colony in Space (6 épisodes) : 6/10

Moyenne Saison : 7,09/10

La saison 7 offrait une proposition intéressante pour relancer la série qui pouvait devenir vraiment bonne si l'on en corrigeait les défauts.

La première bonne nouvelle de cette 8ème saison est qu'ils ont corrigé le gros point faible de la saison 7 : le rythme. De 25 épisodes x 4 histoires qui avait donné des histoires en 7 parties trop longues, on part cette fois sur une histoire de plus pour le même nombre d'épisodes, et s'il arrive encore que certaines histoires traînent des pieds (Colony in Space surtout), l'ensemble s'en retrouve fortement dynamisé et plus maîtrisé narrativement parlant.

De même, une nouvelle compagne arrive en la personne de Jo Grant (ainsi qu'un nouveau compagnon secondaire avec le Capitaine Mike Yates qui au passage arrive en 1 seul épisode à supplanter en termes de présence et de consistance Benton qui est pourtant là depuis bien plus longtemps que lui) qui si elle est beaucoup plus classique que Liz Shaw sur le papier à une alchimie nettement plus efficace avec Three et une personnalité plus attachante.

Mais ce n'est pas tout car non content de corriger les faiblesses de son modèle tout en en conservant les forces (Aucun épisode raté ou même moyen, sous-textes explorant intelligemment les grandes peurs de l'époque, Brigadier toujours aussi <3, ...), l'An II de l'ère Pertwee se dote d'une personnalité propre en marquant profondément la série par la création du personnage du Maître, alter égo maléfique du Docteur, présent tout au long de la saison, qui sera par là même la première à avoir une continuité marquée en son sein (même si l'on ne peut pas encore vraiment parler d'arc narratif).

Delgado est parfait dans le rôle et apporte beaucoup aux épisodes de par sa présence et de son duo fort avec Pertwee. Les meilleurs épisodes de la saison, qui offre à Three ses premières vraies perles, étant d'ailleurs sans surprise ceux centrés sur leur fascinante relation.

En résumé, cette saison 8 est une vraie réussite qui offre à l'ère Pertwee ses lettres de noblesse et enrichit beaucoup le background de la série. Il n'est dès lors pas très étonnant qu'elle se positionne comme la meilleure saison qu'on ait eue jusqu'ici ...

William Russell

4. William Russell

Annotation :

DOCTOR WHO, SAISON 2 (1964-1965 - 39 épisodes, 9 Histoires)

Top Episodes par Histoires :

1) The Time Meddler (4 épisodes) : 8,5/10
2) The Romans (4 épisodes) : 8/10
3) The Dalek Invasion of Earth (6 épisodes) : 7,83/10
4) The Space Museum (4 épisodes) : 7,75/10
5) Planet of Giants (3 épisodes) : 7/10
6) The Rescue (2 épisodes) : 6,5/10
7) The Chase (6 épisodes) : 6,17/10
8) The Crusade (4 épisodes) : 5,5/10
9) The Web Planet (6 épisodes) : 3,83/10

Moyenne Saison : 6,79/10

Une seconde saison supérieure et plus intéressante que la première pour ma part.

Côté casting, on troque rapidement une Susan qui malgré un départ réussi n'aura pas vraiment brillé davantage dans ses derniers épisodes pour une Vicki qui lui est pour moi supérieure en tous points. Elle est plus courageuse, plus espiègle, plus dégourdie, bien moins pleurnicharde et scream queen, bref, clairement plus sympathique et attachante. Et elle a également une alchimie bien plus poussée avec Le Docteur, qui, au travers de cette nouvelle relation, explorera une facette plus joviale et farceuse de son personnage absolument délicieuse. Ian et Barbara resteront jusqu'à leur départ fidèle à eux-mêmes (donc globalement du tout bon) et leur remplaçant Steven, s'il est assez maladroitement introduit en fin de course, promet pour ses premiers pas dans l'équipe à priori un bon compagnon pour la saison 3.

Côté histoires, si le niveau est cette fois plus hétérogène, la saison est également bien plus expérimentale que la précédente. En effet les bases et la dynamique étant rodées, les scénaristes ont décidé de laisser libre court à leur imagination et de davantage repousser les contours jusque-là assez rigides de la série, de jouer avec ses codes, et même parfois de s'en moquer.

En résulte du coup une saison qui se permet plus de folies, de libertés, de fantaisie et de prises de risques, avec bon nombre d'épisodes à la construction ou au concept alors (ou parfois, même encore maintenant) très atypique avec un humour nettement plus présent et une ambiance plus décontractée mais toujours prenante. Même quand le résultat foire, on n'est jamais vraiment remonté contre la série puisqu'il y a quasiment tout le temps une vraie volonté d'innover dans ce qui est proposé cette saison - The Crusade, summum de paresse scénaristique pour le coup, étant la seule exception à la règle -. Cerise sur le gâteau, les histoires sont globalement mieux rythmées qu'avant.

Bref, la série se lâche et ça lui fait du bien !

Frazer Hines

5. Frazer Hines

Annotation :

DOCTOR WHO, SAISON 5 (1967-1968 - 40 épisodes, 7 Histoires)

Top Episodes par Histoires :

1) The Enemy of the World (6 épisodes) : 8,5/10
2) The Tomb of the Cybermen (4 épisodes) : 8/10
3) The Ice Warriors (6 épisodes) : 7/10
4) The Abominable Snowmen (6 épisodes) : 6,67/10
5) The Wheel in Space (6 épisodes) : 6,67/10
6) The Web of Fear (6 épisodes) : 5,83/10
7) Fury From the Deep (6 épisodes) : 4,83/10

Moyenne Saison : 6,79/10

Comme celle d'Hartnell, la seconde saison de Troughton est pour moi elle aussi supérieure à sa première.

Côté casting, Patrick Troughton a définitivement trouvé son personnage et est employé à la perfection. Jamie, déjà excellent, ne cesse de devenir plus attachant et d'évoluer au fil des aventures, son alchimie avec Two étant juste délicieuse. Zoé, en une histoire, explose en intérêt l'intégralité des compagnons qu'on a eu depuis Steven voir Vicki et s'annonce très prometteuse pour la saison 6 ...

Et puis, il y a le cas Victoria. Qui est sans doute la compagne que j'ai le plus détesté à ce stade de la série. Une scream queen qui gémit pour un rien bonne qu'à se faire enlever et à créer des problèmes supplémentaires à ses amis, sans rien (ou si peu) pour compenser. Et pourtant les scénaristes ont su se débrouiller pour qu'elle n'impacte malgré tout pratiquement pas la qualité des intrigues dans lesquelles elle est présente. Les bougres sont même parvenus à lui offrir un excellent départ qui m'a ému malgré tout alors qu'en plus elle part à l'issue d'une histoire médiocre où elle aura été imbuvable !

Par contre, cette saison se base bien trop souvent sur la même formule. A savoir du base under siege (6/7) se déroulant sur Terre (5/7) en climat glacial (4/7) avec un ennemi qui peut posséder des innocents (5/7). D'ailleurs la série en a elle-même conscience car elle fait de l'humour dessus et en jouera même pour justifier le départ de Victoria.

S'il s'agit d'une formule qu'ils auront très bien maîtrisée dans la globalité, le problème évident est que dès lors qu'une histoire est un peu en dessous, et le hasard faisant parfois mal les choses ces dernières sont ici en plus situées dans la 2ème moitié de saison, un effet de lassitude certain se rajoute aux autres défauts des dits épisodes.

Une très bonne saison qui se l'est toutefois sans doute joué un peu trop safe malgré des apports évidents à la mythologie Whovienne, et en aura payé le prix en 2ème moitié de saison, qui ternit un peu son excellent démarrage ...

Jon Pertwee

6. Jon Pertwee

Annotation :

DOCTOR WHO, SAISON 7 (1970 - 25 épisodes, 4 histoires)

Top Episodes par Histoires :

1) Spearhead From Space (4 épisodes) : 7/10
2) Inferno (7 épisodes) : 6,86/10
3) The Silurians (7 épisodes) : 6,71/10
4) The Ambassadors of Death (7 épisodes) : 6,14/10

Moyenne Saison : 6,68/10

Pour son entrée dans les 70's, la série va connaître un des changements les plus radicaux de son histoire. Nouveau casting, nouveau format, nouveau contexte et nouvelles couleurs !

Après une saison 6 en dents de scie, la saison 7 se révèle être la plus homogène qu'on ait eu jusqu'à présent. Aucun raté mais aucun véritable coup d'éclat. Et au bout du compte, c'est un peu toute la saison qui est comme cela.

Jon Pertwee campe très bien son Docteur, mais ce dernier est plus difficile à cerner que les précédents (Three retrouvant la classe et l'aspect taquin qui avait globalement disparu avec Two, mais il conserve l'aspect fouineur et très actif de ce dernier) et par là même également - du moins pour l'instant - un peu moins attachant.

Liz aurait pu être une excellente compagne mais passé la première histoire elle ne sera pas employée de la manière la plus intéressante qui soit et surtout assez peu en dynamique avec le Docteur, ce qui n'a pas permis à l'alchimie de base inexistante entre Caroline John et Jon Pertwee de prendre. Ni d'être peiné à l'heure de son départ (qui n'en a pas l'apparence). Elle reste toutefois une compagne sympathique qui a occupé cette fonction certes sans briller mais sans jamais agacer non plus.

Même si, à bien des égards, c'est le Brigadier qui est le véritable compagnon du Docteur cette saison. Les échanges et situations qu'ils partagent sont souvent délicieux et préfigurent une belle collaboration.

La décision d'exiler le Docteur sur Terre venait d'une volonté des producteurs de ramener les spectateurs à des problématiques qui leurs parlaient. C'est assez réussi de ce point de vue là car on sent une véritable cohérence thématique au sein de la saison, très empreinte des peurs de l'époque, notamment du nucléaire. A moindre mesure, la question de l'émancipation de la femme revient également assez souvent.

Le vrai problème est le rythme. Les histoires en 7 parties sont toutes trop longues pour ce qu'elles racontent et se voient obligées de meubler pour tenir, rarement à leur avantage et parfois au prix de l'incohérence.

Cette saison offre une piste intéressante pour relancer la série et si ses défauts sont corrigés, ça peut même devenir très bon.

Patrick Troughton

7. Patrick Troughton

Annotation :

DOCTOR WHO, SAISON 4 (1966-1967 - 43 épisodes, 9 Histoires)

Top Episodes par Histoires :

1) The Power of the Daleks (6 épisodes) : 8/10
2) The Evil of the Daleks (7 épisodes) : 8/10
3) The Tenth Planet (4 épisodes) : 7,75/10
4) The Macra Terror (4 épisodes) : 7,5/10
5) The Moonbase (4 épisodes) : 7/10
6) The Faceless Ones (6 épisodes) : 6/10
7) The Highlanders (4 épisodes) : 5,75/10
8) The Smugglers (4 épisodes) : 5,5/10
9) The Underwater Menace (4 épisodes) : 4,5/10

Moyenne Saison : 6,67/10

Avec le déclin annoncé par la Saison 3 et la santé d'Hartnell, la Saison 4 se devait d'être celle qui relancerait la série. Au prix risqué de changements drastiques et définitifs. Le premier étant celui de son interprète principal.

William Hartnell conclut donc son run sur les 2 premières histoires de la saison. Si la 1ère reste dans la continuité de la saison 3, la 2ème voit l'apparition et l'annonce de beaucoup d'éléments et changements qui vont suivre. L'acteur, pourtant à bout, restera impérial dans son interprétation jusqu'à sa touchante fin.

Patrick Troughton s'emparera immédiatement et brillamment du personnage en ayant l'intelligence d'effectuer une interprétation radicalement différente plutôt que de tenter d'imiter le style de son prédécesseur, bien que certaines de ses premières histoires aient un peu de mal à savoir comment bien l'employer.

C'est notamment au niveau des compagnons que ça se ressent. Ben et Polly en souffriront beaucoup. Conçus pour fonctionner avec One, ils sont restés trop peu longtemps avec lui pour pouvoir se développer et n'ont jamais vraiment su s'adapter à Two qui leur fait pas mal d'ombre. D'autant qu'un nouveau compagnon du passé plus intéressant et attachant qu'eux en la personne de Jamie apparaîtra très vite. Devant l'alchimie grandissante et implacable que Two et lui partageront, ils faisaient pâle figure et très "fonctions" (même si Polly arrivait de temps à autre à sortir la tête de l'eau) et leur rôle anémique dans leur épisode final en est un triste état de fait. Quand à Victoria, il est là encore trop tôt pour juger.

Cette saison sera également celle de l'abandon des historics, et quand on voit les poids morts que sont leurs représentants ici, il valait sans doute mieux, tant ils ne semblaient plus savoir quoi faire du genre. La série part donc sur des scénarios full Sci-Fi et ça lui va bien, avec notamment un rythme bien plus maîtrisé.

Bref, si tout n'est pas parfait, le pari de relancer la série est lui réussit.

William Hartnell

8. William Hartnell

Annotation :

DOCTOR WHO, SAISON 1 (1963-1964 - 42 épisodes, 8 Histoires)

Top Episodes par Histoires :

1) The Aztecs (4 épisodes) : 8/10
2) The Edge of Destruction (2 épisodes) : 7,5/10
3) Marco Polo (7 épisodes) : 6,86/10
4) The Reign of Terror (6 épisodes) : 6,33/10
5) An Unearthly Child (4 épisodes) : 6,25/10
6) The Keys of Marinus (6 épisodes) : 6,17/10
7) The Sensorites (6 épisodes) : 6/10
8) The Daleks (7 épisodes) : 5,71/10

Moyenne Saison : 6,60/10

Une première saison en fin de compte assez homogène pour sa longue durée en termes de ton et de qualité, malgré des disparités de niveau indéniables, tant entre les épisodes, parfois d'une même histoire (notamment le début de saison où la série se cherche encore) que sur le traitement de nos personnages principaux, en particulier les compagnes.

Si en effet William Hartnell n'a aucun problème pour posséder d'emblée le personnage du Docteur et à le rendre fascinant au travers d'une interprétation forte, marquante et personnelle, et que William Russel s'impose très rapidement comme le meilleur compagnon de la saison dans les traits de l'attachant Ian, Carol-Ann Ford et Jacqueline Hill ont un peu plus de mal à faire leur trou. Ironiquement, elles suivent des trajectoires inverses : là où le personnage de Barbara peinait à exister dans les premiers épisodes et finit par prendre bien plus d'ampleur et d'intérêt par la suite, celui de Susan va à partir de la seconde moitié de saison devenir - The Sensorites mis à part - un boulet inutile aux intrigues et bien souvent énervant, voyant les petits moments de gloire qu'elle pouvait avoir en début de saison disparaître définitivement.

Côté histoires, la saison alterne quasi systématiquement les épisodes historiques et de science-fiction à trames narratives sérieuses et aventureuses pour un résultat certes assez classique mais globalement efficace, soulevant d'ailleurs pas mal de thématiques intéressantes pour l'époque même si toutefois pas mal d'épisodes souffrent d'une fin trop vite expédiée (et ce paradoxalement bien davantage dans les histoires les plus longues, qui ont ici un rythme narratif souvent hasardeux).

Une bonne première saison donc qui réussit son principal objectif : arriver à donner vie, corps, structure et direction à son univers et ses personnages naissants. La série aura tout le temps d'expérimenter davantage le potentiel monstre de son univers par la suite, et ça ne pouvait se faire sans bases réussies ...

Wendy Padbury

9. Wendy Padbury

Annotation :

DOCTOR WHO, SAISON 6 (1968-1969 - 44 épisodes, 7 Histoires)

Top Episodes par Histoires :

1) The War Games (10 épisodes) : 8,70/10
2) The Mind Robber (5 épisodes) : 8,60/10
3) The Invasion (8 épisodes) : 7,75/10
4) The Seeds of Death (6 épisodes) : 6,5/10
5) The Krotons (4 épisodes) : 4,75/10
6) The Space Pirates (6 épisodes) : 3,83/10
7) The Dominators (5 épisodes) : 3,80/10

Moyenne Saison : 6,28/10

Là encore comme son prédécesseur, Patrick Troughton achève son run sur sa moins bonne saison.

Cela dit, là où la dernière saison d'Hartnell faisait état d'un déclin global avec quelques rares coups d'éclats, cette 6ème saison est au contraire celle de tous les extrêmes.

En effet, The Seeds of Death mis à part, l'intégralité des histoires se positionnent comme excellentes ou comme mauvaises. En résulte une compensation globale heureusement plus à l'avantage des réussites de la saison, mais qui reste suffisamment alourdie par ses faux pas pour en faire clairement la moins agréable à suivre du Second Docteur (et ce en dépit du fait qu'elle soit celle de Two qui ait le moins d'épisodes perdus).

Là où cette fatigue scénaristique est particulièrement regrettable, c'est qu'on tenait cette saison sans le moindre doute la meilleure TARDIS Team de Two. Ce dernier et Jamie restent égaux à eux-mêmes et Zoé confirmera l'à priori positif laissé par la dernière histoire de la saison 5, se positionnant sans problèmes comme la meilleure compagne des 60's avec Barbara et Vicki. Leur départ est d'ailleurs un crève-cœur rarement égalé dans l'histoire Whovienne.

Au-delà de ce bilan un peu mitigé, il faut tout de même reconnaître à cette saison une certaine volonté d'innover et de chercher de nouvelles manières de raconter des histoires, au contraire de la précédente qui déclinait quasi systématiquement la même formule avec plus ou moins de réussite et une lassitude certaine en fin de course, et ce, même du côté des histoires ratées. The Space Pirates étant pour l'époque tout aussi atypique que The Invasion qui préfigurait pas mal l'ère du Troisième Docteur ou que The Mind Robber qui détonnerait encore aujourd'hui, sans oublier The War Games qui tout en restant très fidèle à l'esprit de la série la changera elle et sa mythologie à jamais, ne ressemblant ainsi à rien de ce qui a précédé et n'ayant jamais eu non plus de vrai successeur.

Mais malgré tout, comme pour l'ère de One, il était clairement temps au bout du compte de passer à autre chose …

Peter Purves

10. Peter Purves

Annotation :

DOCTOR WHO, SAISON 3 (1965-1966 - 45 épisodes, 10 Histoires)

Top Episodes par Histoires :

1) The Myth Makers (4 épisodes) : 7,75/10
2) The Ark (4 épisodes) : 7,5/10
3) The Daleks' Master Plan (12 épisodes) : 7,25/10
4) The Gunfighters (4 épisodes) : 6,75/10
5) The War Machines (4 épisodes) : 6,25/10
6) Mission to the Unknown (1 épisode) : 6/10
7) The Massacre (4 épisodes) : 6/10
8) The Savages (4 épisodes) : 5,5/10
9) The Celestial Toymaker (4 épisodes) : 4/10
10) Galaxy 4 (4 épisodes) : 3,75/10

Moyenne Saison : 6,08/10

Le show est revenu à une version plus sombre de la saison 1. Ça a donné des choses intéressantes mais l'aura aussi renfermé dans une formule classique et routinière sur pas mal d'épisodes assez oubliables (dont les pires d'Hartnell). Les seuls sortant vraiment du lot sont ceux qui s'en affranchissent : The Myth Makers et The Ark pour leur jeu sur les codes rigides de la série dans leur genres respectifs et The Daleks' Master Plan pour son ambition et sa démesure. A noter également The War Machines qui malgré un résultat mitigé propose quelque chose de totalement inédit.

Côté casting, on a Vicki qui reste fidèle à elle-même mais quitte très rapidement la série et n'aura aucun successeur digne de ce nom. Katarina était une proposition intéressante qui ne sera pas assumée. Sara Kingdom aurait pu donner un personnage de femme forte marquant, mais l'actrice n'a pas voulu rester.

Du coup on a eu Dodo qui aura été terriblement mal gérée, ses aspects positifs étant rendus globalement agaçants et le reste du temps, elle a l'utilité de Susan. Le tout couronné par un départ nul à chier.

Steven, seul compagnon constant de la saison, souffrira lui aussi du départ de Vicki avec lequel il partageait une alchimie efficace et intéressante qu'il ne retrouvera que très brièvement avec Sara. Et la saison n'essaiera jamais vraiment de le développer en tant que personnage, jusqu'à un départ sorti du chapeau qui achève de rendre non marquant le passage de cet attachant compagnon.

Enfin, Ben et Polly, introduits dans la dernière histoire, sont pour l'instant lambda mais efficaces. Il est trop tôt pour se prononcer sur eux.

Hartnell reste superbe malgré une fatigue visible ici et là. Son personnage continue d'évoluer au fil de ses aventures et cette saison achève d'en faire le véritable héros qu'il sera par la suite.

Bref, bien qu'il y ait de bonnes choses et que ça reste d'un certain niveau, la série était ici clairement en train de s'essouffler ...

John Levene

11. John Levene

Annotation :

DOCTOR WHO, SAISON 11 (1973-1974 - 26 épisodes, 5 histoires)

Top Episodes par Histoires :

1) The Time Warrior (4 épisodes) : 7,25/10
2)
3)
4)
5)

Moyenne Saison : /10

Avis à venir.

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