(Top) Les courts-métrages Short Circuit

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Le dépassement de soi et l'âme en peine s'expriment par une formidable technique qui absorbe chaque émotion de l'héroïne pour la transmettre par le dessin, l'encre et les détonations. Jing Hua est à la fois un hommage aux arts martiaux et une impressionnante immersion dans un coeur brisé, courte mais réellement intense.

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Le parcours d'une petite goutte d'eau lors d'une journée pluvieuse est transcendé par une sublime animation évoquant la 2D et l'idée d'une renaissance perpétuelle chez les composantes de la nature, comme le montre ce contact étrange et parlant entre une enfant et l'humidité.

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L'expérience avait beau être pensée en réalité virtuelle, le recadrage de Cycles ne gâche absolument pas le rendu final, les mouvements de caméra, les ambiances sonores et les déplacements des personnages retranscrivant avec force les souvenirs que se remémore une grand-mère dans sa maison. La mise en place est ingénieuse et le concept très beau.

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Un tableau éblouissant où se confrontent deux entités sur une pluie d'étoiles. Dans toute sa majesté, le cerf se balade dans la galaxie comme tout droit échappé de Fantasia et sa lutte pour empêcher un trou noir d'aspirer la beauté de l'espace nous bombarde d'images magnifiques.

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Entraîné dans une course folle, le spectateur est projeté sur un citoyen anonyme et vit chaque accélération au même rythme. La réalisation simule à merveille les sensations de vitesses tandis que la ville s'embellit au fur et à mesure que le street art envahit les quartiers. À revoir plusieurs fois pour capter chaque mini-détail.

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Juste une pensée reprend habilement les codes de la bande dessinée en personnalisant l'imagination d'un écolier sous forme d'une bulle, celle-ci se met en tête de dire tout haut ce que son "maître" pense tout bas, amenant à un sympathique conflit entre la retenue et l'élan et une conclusion très mignonne.

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Donner vie à de la foudre est aussi simple que génial. Un Éclair dans la Bouteille est générateur de magnifiques tableaux en nous faisant entrer dans une dimension où le temps est ralenti et où nous voyons la matière sous un autre angle, comme un être vivant qu'on ne peut maintenir en captivité et qui doit retrouver son milieu.

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Ju-Jitsu est d'abord adorable en dépeignant la peur que peut ressentir un enfant lors d'une première rencontre avec le coiffeur mais aussi très frais en plongeant dans la tête de la petite fille où ça se remue dans tous les sens. Le style de combat y est fun et inventif. Avec une petite surprise à la fin.

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On apprécie comment le réalisateur ne nous dévoile le monde merveilleux dissimulé sous les flaques d'eau que dans ses dernières secondes, nous laissant le temps d'apprécier la simple magie des portails et les efforts continus d'un garçon pour attirer l'attention de sa grande soeur. Il aurait juste fallu une durée plus longue et cela aurait été parfait.

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Un court-métrage qui tire profit de son idée farfelue, où les situations d'intégration que l'on connaît gagnent en drôlerie et en étrangeté par le concept absurde de voir une petite fille humaine dans une école d'aliens. Là encore, c'est regrettable que ça ne soit pas un tout petit peu plus long pour proposer plus de petites scènes.

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Une histoire déjà vue sur l'amitié entre l'homme et l'animal, sur le brisement des chaînes et l'acceptation de l'autre mais toujours aussi efficace, embellie par une très belle imagerie et où les humains sont aussi rattachables que les éléphants.

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La course pour la vie est à prendre ici au sens littéral puisque la Mort s'invite dans une compétition cycliste pour sélectionner sa prochaine victime. La poursuite est endiablée et s'achève sur une note finale très amusante qui fait que l'on pardonne une esthétique un peu trop banale.

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Petit amusement qui vaut surtout pour la qualité de la lumière et de la photographie dans la forêt ainsi que pour les textures impressionnantes de cet animal de compagnie démesuré. Cela aurait été peut-être meilleur si plus de mystère était installé quant à l'existence de cet être fantastique.

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Une prémisse plutôt rigolote où un irlandais atteint de calvitie se fait livrer une perruque à domicile par des lutins avant que sa compagne ne vienne lui rendre visite. L'aspect vieillot est agréable mais le fond plus anecdotique et les petits bonhommes pas assez exploités.