Les morceaux terribles que dès que tu les entends tu repenses au film et tu déprimes comme une grosse merde.

Annotation :

MYSTERIOUS SKIN.
Ce morceau était un de mes préférés, écouté des dizaines (centaines ?) de fois, bien avant de voir le joyau d'Arakki (je ne parle pas de ses parties génitales.) Aussi quand il commença à résonner lors d'un des apex émotionnels du film, ai-je bien cru que j'allais pleurer comme une grosse merde pour la première fois depuis longtemps. Et ce n'est vraiment pas passé loin. ( ), Mysterious Skin, quand un album et un film de référence se rencontrent. Je n'envisage même pas la possibilité que quelqu'un y reste insensible.

Annotation :

THE DOOM GENERATION.
Encore Arakki. Faut dire qu'un mec qui tape du Sigur Ros et Slowdive dans ses films a tout compris. Je trouve le contraste entre la dureté des thèmes abordés et l'ambiance éthérée, onirique qui se dégage des morceaux dream pop que ce réalisateur choisit tout à fait fascinant. The Doom Generation ne m'a pas marqué outre mesure, contrairement à Mysterious Skin, mais je n'oublierai jamais ce plan de face sur un gars et une fille - un peu plus à l'arrache que Dujardin et Lamy, il faut bien le reconnaître -, regard dans le vague, dans une voiture sur une route paumée des Etats-Unis, et ce morceau qui démarre. Superbement contemplatif, et un peu déprimant, mais je ne spoilerai pas.

Annotation :

L'EFFET PAPILLON.
Bien évidemment, je parle de la version Director's Cut, la plus dure et déprimante, qui pousse le concept jusqu'au bout et en fait, amha, un très bon film. Je gloserai bien pendant des heures sur le pourquoi du comment, mais sur les 10 pèlerins qui liront cette liste, il y en aura bien 2 ou 3 qui n'auront pas vu le film et auront peut-être envie de le voir, donc no spoil. Bon, quand même, mais ça vous vous en doutiez, quand le morceau retentit pour la dernière fois, votre petit coeur est tout essoré. Faut quand même être raccord avec le titre de la liste, hein.