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Cover { Le Cinéma Coréen en quelques Noms }

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11 personnalités

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a plus de 7 ans

Bong Joon-Ho

Bong Joon-Ho

Annotation :

Film phare : Memories of Murder en 2003.
A voir aussi : The Host, Mother.

Membre clé de la nouvelle vague de réalisateurs sud-coréens du début des années 2000, Bong Joon-ho a connu le succès en 2003 avec le brillant et sombre thriller Memories of Murder, inspiré de faits réels. Entre drame menaçant et humour à froid, ce grand film mystérieux sera suivi par The Host en 2006, film de monstre au sous-texte fortement politique et très gros succès au box-office (13 millions de spectateurs).

Hong Sang-Soo

Hong Sang-Soo

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Film phare : The Day He Arrives en 2012.
A voir aussi : Le jour où le cochon est tombé dans le puits, La vierge mise à nue par ses prétendants, Night and Day.

A la manière d'un Eric Rohmer, c'est avec une simplicité brillante et un regard vif et profond que Hong Sang-soo inspecte les êtres humains et les liens entre eux depuis le début de sa carrière en 1996, réalisant finalement toujours un peu le même film, avec ses personnages de cinéastes en manque d'inspiration qui vont et viennent au gré de leurs rencontres et de leurs amours.
Un cinéma réel, touchant, brut, tourné avec des bouts de ficelles et quelques bouteilles d'alcool, et qui aura trouvé une brillante apogée avec The Day He Arrives, portrait doux mais acide d'un homme hanté par ses amours et sa lâcheté sous la neige de Séoul.

Im Kwon-Taek

Im Kwon-Taek

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Film phare : Ivre de femmes et de peinture, sorti en 2001.
A voir aussi : La Chanteuse de pansori, Le Chant de la fidèle Chunhyang.

Auteur d'une filmographie de plus de 100 titres débutée dans les années 60, c'est au début des années 90 que l'œuvre de Im Kwon-taek arriva jusqu'à nos salles obscures, grâce à des films tels que La Chanteuse de pansori.
Mais c'est en 2001 qu'il accède à la postérité en recevant le prix de la mise en scène à Cannes pour Ivre de Femmes et de Peinture, portrait passionné, bouillonnant et tragique du peintre coréen du 19ème siècle Jang Seung-eop, interprété avec fougue par le grand Choi Min-sik. Une ode à l'art vibrante et réalisée avec une main de maître par une véritable légende du cinéma coréen.

Im Sang-Soo

Im Sang-Soo

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Film phare : The President's Last Bang en 2005.
A voir aussi : Girls' Night Out, Une femme coréenne.

Cinéaste provocateur, aimant susciter la controverse avec ses films traitant sans complaisance autant de sexualité et de frustration (le troublant et cru Une femme coréenne) que des travers d'une société coréenne bourgeoise et capitaliste (son récent diptyque The Housemaid et L'ivresse de l'Argent, présentés tout deux à Cannes), Im Sang-soo a surtout fait parler de lui en 2005 avec son excellent The President's Last Bang, traitant sans fard de assassinat du président Park Chung-hee en 1979, et qui aura été censuré de 4 minutes à sa sortie.
Un honneur finalement pour ce cinéaste qui se plait à mettre le doigt là où ça fait mal.

Kim Jee-Woon

Kim Jee-Woon

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Film phare : I Saw The Devil en 2011.
A voir aussi : Le Bon, la Brute et le Cinglé, A Bittersweet Life.

Imprévisible, jonglant avec les styles, la carrière de Kim Jee-woon est une trajectoire improbable mais enthousiasmante dont chaque nouvel épisode nous surprend un peu plus.
Ainsi, après un film d'horreur psychologique (2 Soeurs) et un film noir racé et élégant (A Bittersweet Life), c'est un western foutraque à grand budget qui a fait sa renommée en 2008, Le Bon, la Brute et le Cinglé.
Mais le vrai coup de poing arrive en 2010 avec le thriller sanglant et traumatisant I Saw The Devil, duel à mort entre un tueur en série et le policier dont il a assassiné la femme. Une dose de vengeance absurde et brutale à voir absolument.

Lee Byung-Hun

Lee Byung-Hun

Annotation :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Byung-hun

Il a été classé 4e parmi les célébrités sud-coréennes les plus influentes par le magazine Forbes en 2010.

Lee Chang-Dong

Lee Chang-Dong

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Film phare : Peppermint Candy en 2000.
A voir aussi : Oasis, Poetry.

Ayant débuté sa carrière au théâtre avec des pièces engagées, c'est en 1997 que Lee Chang-dong décide de passer derrière la caméra, signant alors une poignée d'œuvres amères et douloureuses sur son pays.
Si c'est avec Oasis qu'il connaîtra le succès en 2002, l'histoire d'amour dramatique entre un handicapé mental et une handicapée physique, c'est deux années auparavant qu'il signe ce qui reste son plus beau film : Peppermint Candy, tragédie se déroulant à rebours, depuis le suicide d'un homme sous un train jusqu'aux sources de son malheur. Un film dur, triste et puissant.

Park Chan-Wook

Park Chan-Wook

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Film phare : Sympathy for Mr Vengeance en 2002.
A voir aussi : Old Boy, Lady Vengeance.

Grand patron du cinéma coréen, Park Chan-wook doit sa formidable aura à sa fameuse Trilogie de la Vengeance, dont le second volet, le culte Old Boy, vainqueur du Grand Prix du jury à Cannes en 2004, aura fait connaitre au monde entier son cinéma méticuleux, froid et tordu.
Mais c'est pourtant l'année d'avant qu'il atteignait des sommets avec Sympathy for Mr Vengeance, le double portrait étrange et violent, à la mystérieuse atmosphère remplie d'humour iacide, de deux hommes assoiffés de vengeance. La brutalité des sentiments humains faite œuvre d'art.

Song Kang-Ho

Song Kang-Ho

Annotation :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Song_Kang-ho

Il est l'un des acteurs incontournables de la nouvelle vague du cinéma sud-coréen.

MsTeshi

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