Divagations sonores : MMXIV.

Moins black et plus progressif que son prédécesseur. Le groupe affirme encore plus son univers si particulier. Un très bon second album. Puis cette pochette est magnifique !

Première grosse surprise et découverte de l'année, grâce à SensCritique !

Première déception de l'année même si on la voyait venir.

Nasheim et moi c'est une longue histoire qui remonte à 2007 et leur split avec Argantyr, littéralement subjugué par le seul morceau du groupe long de 25 min "Sövande mjöd vill jag tömma".

Inutile de dire que je l'ai rêvé depuis longtemps cet album. Il est très très bon dans le genre black atmosphérique, mais il manque cette touche d'originalité qui l’élèverait à la note supérieure et le rendrait magnifique.

Album un peu atypique dans la discographie de Behemoth. Moins brutal et plus porté sur les ambiances que ces prédécesseurs.

Kampfar retrouve son véritable niveau après le moyen "Mare". Un très bon album de black pagan à la fois mélodique et agressif.

Du dark folk, plutôt minimaliste, emprunt d'une reposante mélancolie sylvestre.

Avichi enfonce le clou avec ce troisième album. Ça transpire la lourdeur, l'occulte, satan et les riffs inspirés. L'ambiance s'installe avec un chant clair incantatoire qui fait mouche. Et là on touche l'introspection, la grâce cathartique.

Avichi est devenu un sacré fer de lance de l'USBM.

La piste 5 "All gods fall" est juste sublime.

Du black folk de qualité teinté de sonorités traditionnelles mongoles. Très dépaysant.

The Woudned Kings continue de s'écarter du style de ses 2 premiers albums. C'est pas forcément une bonne chose.

Du doom/death agréable mais un peu trop linéaire et impersonnel pour rentrer pleinement dedans. Pourtant la qualité est là notamment sur la dernière piste.

Quand Mgla fornique avec Deathspell Omega sur fond de black orthodoxe lourd et occulte. Terriblement bon !

(Merci à Dotore_Peste pour la découverte)

Les espagnols persistent dans leur black/death ultra bestial.

Très bon album de black tantôt atmosphérique tantôt dépressif.
Woods Of Desolation submerge nos souvenirs mélancoliques de sa musique.

Ne m'étant intéressé qu'aux débuts du groupe (période pré-90's), j'ai fait un bond dans le présent par pure curiosité et ... ô déception.
Évaporation quasi-totale du côté martial, le côté électro/indus est bien présent mais trop sage et rudimentaire. Du coup, c'est devenu bien plat.

A la première écoute, j'ai eu la désagréable impression de mettre fait chier dans la bouche. Au fil des écoutes, cette arrière goût persiste et s'ajoute à cela une insupportable mièvrerie.

Impetuous Ritual nous fait un genre de Portal (normal en même temps, on retrouve deux membres de Portal dedans).
Sauf que la, l'atmosphère lourde, suffocante et lovecraftienne est un peu écartée pour laisser place à une brutalité plus directe. Cela permet d'explorer une nouvelle facette de ce death metal hideux.