Discographie commentée de fear factory

Annotation :

Le tout premier FF.
Rien qu'au logo du groupe, vous pouvez voir qu'ils ont bien changés depuis.
Cet album est un mélange de musique grind, death et indus, beaucoup de gens qualifient cet album de "brouillon" ce que je ne trouve pas vrai.
FF crée un grind/death indus jamais vu auparavant avec l'utilisation de passages au chants clairs qui deviendra leur future trademark, comme celle de nombreux groupes qui les suivront.

Annotation :

Album aux influences bien plus nombreuses que son prédécesseur, Demanufacture propulse l'apocalypse sonore de Godflesh à des tempos démentiels, rompant avec le son grind pour tendre vers un death metal précis et mélodique.
Cet album reste la référence de ce style.

Annotation :

Cet album est un remix complet de l'album demanufacture sauce electro.
Honnêtement, pas grand-chose a voir ici si n'est le remix de Replica par le DJ kingsize, qui n'aura qu'un remix sur tout l'album(dommage, il est bien plus compétent que les deux autre têtes qui se partagent l'album.)
Le reste est insipide, mélangeant beats abrutissants(quelle idée avec cette batterie déjà du feu de dieu.) aux riffs mitrailleurs de cazares, au final la rage de Demanufacture est transformée en cacophonie insupportable.
L'idée en soi ne promettait pas grand-chose.
En bref, écoutez juste cloning technology.

Annotation :

plus "néo-métal", Obsolete est une fenêtre sur la future direction de FF, misant plus sur la "catchiness", l'album s''écoute facilement mais laisse moins un souvenir impérissable que son grand frère. .

Il n'en reste pas moins un très bon album, avec ses titres forts, comme smasher/devourer (surement le titre le plus "opéra-esque" de ce concept album), le terriblement catchy Edgecrusher avec son break bien brutal, et Resurrection où Burton pousse la dualité criée/chantée à son summum, Descent, qui aurait pu avoir sa place sur Digimortal, passe assez mal en milieu d'album et casse un peu le momentum.
Avec Obsolete, FF éclate sur la scene metal.

Annotation :

Ouille.
La grosse erreur de Fear Factory.
Cet album marque la fin de l'age d'or pour les fans d'un FF plus traditionnel.
Digimortal est un album assez néo, même un peu pop rock sur les bords.
La bande a burton s'est ici égarée, chaque titre ayant été écrit avec l'intention d'en faire un tube radio, d'après Cazares.
Burton restricte encore un peu plus son champ vocal(adieu les growls bien death)
Bref, cet album est un album "commercial", un albums a refrain qu'on chante a tue tete
You know, you've got to, back the fuck up...

Annotation :

Pas beaucoup de neuf ici.
Actuellement enregistré il y a bien plus longtemps, concrete contient des extraits/chansons qui seront présent sur de futures prods.
Cet album a un son bien moins raffiné, parfois plus sombre, ce qui peut être intéressant même si on s'est déja fait les albums en question.

Annotation :

Perso, plus je l’écoute, moins je l'aime.

Annotation :

Le pire album de FF, les compos sont ridicules et ne font que reprendre les bases d'Archetype en grossissant les défauts.
Jamais la rythmique de FF n'a été aussi molle, et la mauvaise production n'avantage en rien les choses.(https://www.youtube.com/watch?v=KU0HxcXnX7U)
Les relents U2esque pop-rock grand stadium sont évidents et FF essaie encore une fois de tendre vers un public plus large: C'est raté.
Même Wolbers crache dessus.

Annotation :

Retour en force, rien de neuf, mais c'est très efficace.

Annotation :

Album que j'aime de plus en plus : l'album s'ouvre comme d'hab sur une petite intro indus et envoie le feu juste après, mais il est intéressant de noter qu'il n'y a ni refrain ni interlude au chant clair, chose qui n'avait pas été faite sur une intro depuis Demanufacture.
"Recharger" est surement l'une des chansons les plus frontales et dévastatrices que FF ait jamais faite.
Mais le reste des titres, plutôt que de continuer l'apocalypse amorcée en début d'album, préfèrent se concentrer sur "l’après", en créant une atmosphère oppressante jouant sur des tempos plus lents créant un sentiment de doute, d'impuissance qui rappelle à sa manière Demanufacture, racontant la même histoire mais d'un autre point de vue.