Vous ne trouvez pas les toutes dernières sorties ? C'est normal : on rencontre un petit problème avec la base de données Musique. Désolé du désagrément et merci pour votre patience. On revient vers vous dès que la cause du problème est réglée.
[Migration inaugure le 1er album sorti en 2017 écouté]
Bon malheureusement l'inauguration s'est mal passée.
4 ans après un The North Borders correct mais en deçà des précédents, Bonobo revient pour Migration accompagné de sa pochette magnifique (la meilleure de tous ses albums parus, en même temps quand on voit celle d'Animal Magic ou Dial M for Monkey euh que dire?...).
Alors pochette soignée, album magnifique?
Que nenni pour ce cas. A la parution de Kerala et plus récemment No Reason avec Chet Fak...euh pardon Nick Murphy, le ressenti était assez déroutant. En fait ces morceaux ne me provoquaient rien mis à part l'ennui, difficile de dire quelque chose de positif ou de négatif car le mot qui en ressort était : indifférence.
A l'écoute de l'album dans son ensemble, on se demande si c'est Bonobo ou son double.... tout parait bien plat appuyé par la longueur des morceaux qui semblent infinis où la seule question qui subsiste est "quand est-ce que ça finit?". Les basses qui précédemment donnaient envie de taper du pied ou secouer légèrement la tête ont presque disparu d'où un rythme quasi inexistant.
Que ce soit les chansons avec ou sans vocaux, rien ne se dégage à l'inverse des chansons de Days to come 11 ans plus tôt (1er album de Bonobo marqué par l'introduction de chants où le rendu était tellement magique ). On note quelques expérimentations, une migration vers l'Afrique avec Bambro Koyo Ganda qui est bien réussi (l'un des seuls morceaux marquant et réussi de l'album).
Le reste est insipide, malgré les nombreux feats et collaborations sur Migration, quelques prises de risque et des sonorités bien différentes comparé à jadis, évoquant les différents voyages réalisés par Simon Green lors de la réalisation de l'album, ce dernier n'est pas du tout à la hauteur et le plus mauvais de Bonobo à ce jour malgré l'intention d'être soigné, abouti et inédit jusque là. En faire trop ne rime pas avec qualité assurée.
A titre personnel, Migration m'a ennuyé et déçu. 4 ans pour pondre cela, quel dommage. Je considère le vrai Bonobo pré-2010 jusqu'à Black Sands. Après .... voilà quoi.. un peu en perdition le Simon Green.
En tout cas, pour les curieux ne connaissant pas Bonobo et souhaitant y prêter une oreille, ne commencez pas par cet album par pitié qui n'est pas du tout représentatif de son oeuvre totale et sous peine de le coller à tort une mauvaise étiquette !
Quelle catastrophe, c'est d'un ennui... Je n'ai plus de mots pour qualifier ce que j'ai entendu car forcément les morceaux ne sont même pas mémorables, album aussitôt entendu aussitôt oublié. Je pensais qu'avec le bon album de Jamie XX sorti en 2015 il y'aurait des influences un peu plus marquées et utilisées à bon escient dans cet album et que ce dernier allait ainsi prendre une nouvelle bonne direction mais non en fait, c'est pire.
Et dire que je lis déjà des "XX meilleur album de l'année 2017?" alors qu'on est début janvier.... aïe.
Je vais me forcer pour une 2nde écoute histoire de rendre un avis plus objectif, juste pour ça sinon je ne le ferai pas.
Ouf le 1er album sorti en 2017 que j'écoute et qui est bon!
The Proper Ornaments formé par Hoare (il ne chôme pas lui... Ultimate Painting, Veronica Falls) et Oscarnold (Toy) propose ce 3ème album, 2 ans et demi déja après Wooden Head. Le cap du 3ème album est bien franchi, la formule est globalement la même mais sur cet album l'ambiance bien homogène est légèrement plus mélodieuse et douce que le précédent. Les chansons sont plus longues et moins urgentes, assez mélancoliques prenant leur temps pour distiller leur douceur. On peut juste faire le reproche d'un album trop carré et délimité, un peu scolaire type 1er de classe sans fausses notes et prises de risques. Cependant cela n'empêche pas que cet album est très bien abouti et loin d'être une pâle copie de l'album Dusk d'Ultimate Painting sorti il y'a quelques mois car la tentation d'en faire un bis pouvait être grande.
Album assez hétérogène, ça fait un peu une ambiance clownesque quand même, pas très sérieux de prime abord. N'ayant écouté qu'un seul album de Foxygen We are 21st century sorti en 2013 qui était plutôt intéressant, le groupe semble s'être complètement transformé à ses risques et périls dans ce nouvel album.
Ici l'album regorge aléatoirement de bons et mauvais morceaux pas mémorables dont les enchainements sont bien ficelés néanmoins, hormis cela, le contenu laisse vraiment à désirer...
Oh encore un 4658ème album de Ty Segall !!!
Ty Segall sort un 2nd album nommé Ty Segall où il fait du Ty Segall version serious mode! Exit les bizarreries de l'an dernier avec Emotionnal Mugger qui était très très étrange voire inécoutable (plutôt très difficile d'accès).
Ici, on retrouve un retour aux sources, album pouvant être mis en parallèle avec son grand frère "Manipulator" mais un cran en-dessous quand même !!
Il n'y a rien de nouveau sous le soleil au point où je trouvais l'album assez ennuyeux à la 1ère écoute car pas de grandes surprises étant donné qu'on sait exactement la direction que les morceaux vont emprunter mais aux écoutes suivantes l'album passe très bien finalement, c'est un bon album (hormis la petite faiblesse du 1er morceau ouvrant l'album "Break a guitar", bien trop classique et facile)
Rien d'innovant donc mais un bon album qui ne fait pas de mal aux oreilles, pas désagréable de retrouver un Ty Segall classique, mais s'amusant tout de même à en constater le très bon morceau improvisé de 10 minutes "Warm Hands".
Je n'ai pas saisi... j'ai eu l'impression d'avoir entendu une bouillie sonore sans aucune cohérence. C'est bien Cloud Nothings, l'auteur du super Attack on Memory ? Eh bah!
Le dernier morceau de l'album (le pire) est représentatif de l'album, des successions de notes incohérentes, du gros son sans but...
Déception mais je vais le réecouter, j'ai l'impression d'être passée complètement à côté de quelque chose!
Pas grande chose à dire.
Belle coopération entre les 2, leurs voix respectives sont comme d'habitude magnifiques. C'est un mini-album mignon, gentillet et doux, assez rétro mais sans plus.
De la bonne folk mélodieuse, une voix sensible et sublime.
Le seul reproche à cet album est qu'il est prévisible, pas révolutionnaire et parfois on s'ennuie mais l'adhésion à l'atmosphère de cet album se fait tellement aisément que finalement les petits moments de flottement sont vite oubliés parce que tôt ou tard, on est conquis par la douceur des chansons, on se sent rassurés et limite bercés grâce à la voix de Julie Byrne, limite fragile (dans le bon sens du terme).
Bien que ce soit du "déja-entendu", tant que c'est bien, je prends.
H-Burns, underrated et jamais décevant. 2 ans après un top "Night Moves" produit par Monsieur Albini, H-Burns revient pour ce nouvel album mixé par Schnapf. L'ambiance de l'album est résolument beaucoup plus folk et mélancolique que le précédent. Vraiment un bon album, H-Burns se renouvelle à chaque fois même si on peut avoir l'impression au prime abord que c'est la même chose.
Très bon album, une belle voix avec un beau mélange hip-hop, rock pas mal de mélanges de genre, on ne peut pas se plaindre que ce n'est pas éclectique mais bizarrement j'ai ressenti un peu de lassitude vers la fin alors que les chansons sont variées!
Le nom de l'album illustre très bien celui-ci. De la légèreté avec un bon vent d'air frais pour cet hiver rappelant les souvenirs d'été!
C'est un mélange entre Porches (l'album Pool) et Mac Demarco des 2 premiers albums (Homeshake alias Peter Sagar était le clavériste et le guitariste de Mac dont son ombre plane sur l'album).
La 1ère partie de l'album est originale, on est vite captivé par cette drôle d'ambiance mais par la suite ça s'essouffle un peu, 14 morceaux c'est un peu trop beaucoup pour ce genre d'album qui est bon tout de même mais auquel on a vite fait le tour de ce qui est proposé en peu de morceaux d'où une pseudo-lassitude relative.
HS : j'aime bien la cover, on dirait qu'elle a été réalisée par un enfant de 10 ans pendant un cours d'arts plastiques.
Meg Duffy, la très talentueuse guitariste de Kevin Morby (ou de Mega Bog, ou de Weyes Blood) propose son 1er full-album solo sous le nom de Hand Habits.
Hé bien cet album de cette songwritrice est une grande réussite, 13 morceaux reposants et mélancoliques (voire parfois tristes), mélangeant folk et un léger zeste de psyché avec quelques reverb et sons répétitifs hypnotisants, le tout recouvert d'une voix simple, innocente mais touchante et remplie d'émotions. Un très bon album d'une maturité remarquable du début à la fin, juste un petit plus de vivacité ne serait pas de refus mais pourquoi pas pour un prochain album où ça sera également sans doute l'occasion d'exposer davantage au monde ses talents de guitariste hors-norme.
Ah ouais quand même..
J'avais moyennement bien apprécié l'album précédent Célébration Rock, trop énergique pour moi peut-être mais ça faisait beaucoup de bruits, ça criait dans tous les sens et c'était assez brouillon mais pas mauvais objectivement parlant, il y'avait de l'idée et une tentative d'acquérir une identité propre.
Pour cet album 5 ans plus tard-> what? C'est typiquement le genre d'albums remplis de morceaux type FM pour conquérir le grand public en réutilisant la même base du précédent album. C'est d'un ennui. Aucun morceaux ne se démarquent car c'est la même formule, tellement banal et sans saveur que ça en devient inécoutable.
Bonne surprise de la part de ce jeune chanteur québécois inconnu pour moi.
Un peu d'appréhension avant d'aborder l'album puisque j'ai souvent du mal avec les albums actuels où le chant français prédomine!
Ici, agréable surprise! Le chant est pas mal s'accordant bien à l'ambiance assez aérienne de par les synthés mélangée à une atmosphère à la limite du triste!
De la bonne synth-pop en somme qui ne m'a pas lassée avant la fin de l'album. (NB : néanmoins sur la chanson "Allégresse mi-français mi-anglais, je constate que l'album sonnerait encore mieux si le chant était en anglais)
Excellent!!! Je commence à avoir espoir musicalement pour 2017 petit à petit!
L'album 50 comme les 50 ans de carrière de Chapman (je confesse que cet album qui est son dernier pour le moment, est le premier que j'écoute, je vais me rattraper). C'est l'album américain de Chapman.
76 ans, créatif, excellentes rythmiques et compositions de guitare. On est en présence d'un album typiquement folk de qualité supérieure. Moi qui me lasse facilement des albums durant plus d'un certain temps, cet album dure 1 heure et je n'ai pas vu le temps passer! Les morceaux avec pour temps moyen de 6 minutes sont excellents, il n'y a pas de temps morts, pas de longueurs.. on se laisse transporter sans se rendre compte par cette ambiance country-folk où chaque accord est à sa place. La voix de Chapman est très bien pour son âge donnant un aspect un peu vintage.
Michael Chapman s'est fait aidé notamment par son élève spirituel Steve Gunn.. aidé.. enfin il en est carrément producteur (ceci explique un peu cela quant à la beauté de l'album)
Un album qui peut paraître de prime abord assez étrange mais justement cet univers expérimental et minimaliste justifie l'intérêt de l'album et attise la curiosité.
Mega Bog, alias la multi-instrumentaliste Erin Birgy propose un album qui semblerait sorti tout droit des années 70-80, avec de multiples influences et genres s'entremêlant avec perfection : dream pop, jazz, groove,... le tout recouvert d'une voix stellaire (parfois chanté, parlé-chanté, parfois juste ou à priori volontairement fausse) et des instruments harmonieux, basse, saxophone, piano, guitare, synthés.. Tout est correctement à sa place. Au départ, on peut croire à tort que tout est décousu mais en fait il y'a une réelle trame qui se révèle au fur et à mesure des écoutes. Erin aime bricoler, accoler divers éléments qui fusent dans tous les sens dans sa tête et elle le fait bien.
C'est vraiment un excellent ++ album original et une bonne découverte!
Bof... pas mal de musiques d'ascenseur à 2-3 exceptions près. C'est pas mauvais, ce n'est pas inécoutable mais il n'y a rien de particulier et les morceaux s'étirent sans réel but au final. En fin de compte, difficile de rester totalement concentré et apprécié l'album car rien n'a semblé se dégager globalement (à part 2 morceaux) ...
Surprise, je m'attendais une énième fois à écouter du folk apaisant à chant triste à en faire pleurer mais pas du tout! Je ne connaissais pas Sallie Ford, chanteuse puisant son inspiration à travers diverses influences parfois évidentes (Patti Smith, Joplin, Fitzgerald) provenant de différents genres, rock'n'roll, jazz, blues. Une voix forte avec du caractère et un album énergique, court et efficace, pas de rallonges inutiles.. On a l'impression d'avoir déjà entendu cet album quand les premières chansons défilent mais peu après, on se rend compte que non, il y'a quelque chose de nouveau là-dedans où Ford apporte son propre ingrédient personnalisé.
N'ayant jamais accroché à Animal Collective (malheureusement ou heureusement, c'est à discuter..), eh bien je trouve cet EP sympathique, plus abordable de ce que j'ai pu écouter d'eux par le passé! De là à le trouver formidable, non! C'est juste correct.
J'aurai mis 7 à l'album.
Mais voilà que Meatbodies (dont le leader joue dans Fuzz) ressemble vraiment trop à son ami Ty Segall (à l'instar de Wand).
Pourquoi tous les potes de Ty l'imitent sans cesse? C'est dommage car l'album est hyper prévisible, pas original du tout sans aucune prises de risques, sans ce "petit truc en plus". Cependant l'écoute est vraiment agréable et il serait faux de dire que les morceaux sont mauvais mais le manque d'originalité est l'élément négatif.
Franchement dommage, il faudrait une identité propre et non pas un copy&paste sans saveur quoi!
Très bon 1er album, il m'aura fallu 2 écoutes pour l'apprécier à sa juste valeur (la 1ère se révélant être infructueuse).
Bon jeu de guitares folk de William avec une voix coordonnée à sa musique, le tout bien rythmé et donnant envier de danser par moment.
A mettre dans la même veine que les Bachman, Walker en plus accessible mais moins complexe dans le jeu des instruments !
Je n'accroche pas du tout.
Une sorte de pop classe, le chanteur a le mérite d'expérimenter, de prendre les devants et de concocter quelque chose qui n'a pas été entendu 45 fois et le rendu n'est pas si mauvais. Malheureusement je n'arrive pas à accrocher malgré plusieurs tentatives, il manque quelque chose pour rendre le tout comestible et un peu plus ordonné.
Un album semblant sortir du milieu des années 90 avec un air de Death Cab for Cutie en moins mainstream et en meilleure qualité.
Un album bien cohérent, une unité, pas d'éparpillements intra et inter-chansons. Une seule et même ambiance, assez sombre avec quelques lueurs par ci, par là, à l'image de la pochette d'album.
Je n'ai pas eu l'impression d'avoir entendu un copier coller de je-ne-sais-quel-groupe. Cet album me fait penser à mon coup de coeur de l"année dernière : Ulrika Spacek en plus brut, en moins psyché et shoegaze..
J'aime bien cet album mais je n'arrive pas à dire précisément pourquoi au final, en tout cas il est très bon et je recommande.
Comme d'habitude et sans surprise, très bon album.
Des morceaux plus longs que la normale (> 7 min) mais pas de longueurs inutiles, chaque note a un sens et a sa place sans traîner inutilement.
Je crois que je n'aime pas du tout ce groupe.
Rien ne va dans cet album à mon goût. Ennui du début à la fin.
C'est désordonné, les chansons se veulent être originales mais elles ne le sont pas du tout. Pas mal de longueurs totalement inutiles au sein des morceaux, du remplissage dans ce vide qualitatif.
Trop de mélanges de genres non dilués et des morceaux difficiles à identifier et à mémoriser une fois l'album écouté. Je n'ai pas saisi le but des morceaux et de l'album entier.
A moins que cet album soit trop difficile d'accès pour moi soit une impossibilité de l'apprécier à sa juste valeur...
+ la dernière chanson "I see you", titre du nouvel album des XX tout aussi nul.
4ème album pour Sleaford Mods !!!!!!
Avec le contexte actuel qu'on connaît, Sleaford Mods n'allait pas rester dans sa tanière loin de là, voilà English Tapas, titre assez provocateur, publié sous leur nouveau label qui n'est autre que Rough Trade.
Dans cet album, comme d'habitude on va droit au but, on ne passe pas par 34 chemins sinueux et inutiles, on fonce tête baissée tel un taureau.
English Tapas a quelque chose de différent néanmoins avec ses prédécesseurs, il paraît faussement plus calme, les lignes de basses toujours assez puissantes mais plus arrondies, un peu plus groove et très simplifiées. Les batteries tapent un peu moins mais ça va toujours aussi vite. En somme, l'impression sur ce English Tapas est qu'il semblerait être l'album le plus mélodique du groupe. De même Jason "crache" moins en chantant davantage. A titre personnel, c'est l'album le plus accessible et j'ai accroché plus rapidement quasiment instantanement comparé aux précédents.
L'amorce de la fausse quiétude du groupe a été amorcé dès l'EP précédent contenant T.C.R entres autres bien mélodieux. En tout cas, Sleaford Mods se renouvelle en quelque sorte mais avec toujours ce même substrat corrosif qui est son essence. Le tout ajouté aussi à cet éclectisme et cette diversité de genres qui lui est propre, on a un peu de punk à la Fugazi, un peu de rap, du rock, du hip-hop, du jazz... Un tout bien mélangé rendant un élément compact bien comestible sans grumeaux.
Ca serait intéressant que cet album sur scène soit joué avec un vrai groupe par conséquent.
Un très bon album pour conclure.
Non pour ce nouvel album de Temples.
Le 1er était très Tame Impalisé certes mais il apportait une certaine fraîcheur (de l'air tiède car il n'y avait pas de grandes révolutions mais l'effet 1er album était présent), une certaine trame cohérente plutôt bien dosée.
Volcano le 2nd album dévoile au grand jour l'imposture, montrant fermement la volonté de Temples de se détacher des comparaisons que le groupe a "subi" (à juste titre ).
Par conséquent, afin d'affirmer ce pseudo-changement, on prend Sun Structures (le 1er album), on le met dans le mixeur ; on prend des synthés que l'on met dans le mixeur et.... on ne mélange pas le tout, en fait le mixeur n'a servi à rien. Au total on obtient Volcano le 2nd album du faux changement...
Cet album souffre d'un surdosage en synthés, des couches et des couches de synthés, tout est noyé de synthés que ça frôle l'indigestion et au-délà. Peut-être que l'effet de l'album en version live différera certes.
Pour cet album, à l'inverse de la cover, la clé ne rentre pas du tout dans la serrure, il manque un peu de prises de risques en retrouvant le côté scolaire de Sun Structures, il manque un peu une identité propre, il y'a des éléments assez surfaits non creusés, et une volonté trop affirmée du changement que ça en devient trop gros et on se rend vite compte du trompe l'-oeil, ce n'est qu'un Sun Structures bis version synthés à gogo.
L'album est très moyen, l'ouverture "Certainity" attise la curiosité, on accroche un peu mais les morceaux qui suivent ne sont que des bis repetita de qualité inférieure pas mémorables. (Exception pour In My pocket l'un des seuls titres sans couches excessives de synthés est l'un des seuls potables pour ne pas dire bon.)
Un peu difficile d'accès donc avis totalement subjectif car je n'ai que rarement eu affaire à ce genre de musique d'ambient/drone ...
Il faut bien se concentrer et malgré l'écoute attentive au casque, je n'arrive pas à accrocher bien que l'enchaînement des morceaux est bien ficelé, une atmosphère bien définie et homogène.
Ca fait un peu musique d'ascenseur mais à écouter pour les plus habitués !
Du bon indie-rock féminin assez pêchu. Dans la lignée de ce qu'ont pu récemment proposer Frankie Cosmos ou Mitski voire Angel Olsen.
Un bon 1er album de Laetita Tamgo bien que très court que ce soit par le nombre de chansons ou par la durée de celles-ci. Cependant, je le trouve assez bien formaté, trop cadré et classique d'où cette sensation d'insatiété dans la mesure où il manque quelque chose dans l'intégralité de l'album afin de le rendre plus brillant et reconnaissable entre milles. Une patte "Vagabon" en quelques sortes. D'autre part, cette forme "classique" induit un côté rassurant où on sait d'emblée où on va dans ces 28 minutes.
Nouvelle artiste prometteuse à suivre en tout cas !