30 jeux qui comptent plus que les autres.

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Début des 90's. Je dirais 94 ou 95, mon premier jeu vidéo. Je n'y comprenais pas grand chose à l'époque, mais le simple fait de faire bouger un bonhomme dans ma télé était un enchantement.

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De 1995 à 1997, mon seul jeu vidéo (en vérité, j'en avait deux, celui ci et tic et tac). Accompagné de ma soeur, inlassablement, faire et refaire toujours les mêmes niveaux, prendre toujours les même warpzone, sans pour autant jamais réussir à finir le jeu.

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En 1997, on m'offre une game boy pocket avec ce Wario Land, qui ne quittera la console que pour accueillir Pokemon. C'est le premier jeu que j'arrive à finir, et plusieurs fois s'il vous plait, et bien sûr à 100%.

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1999. La déferlante Pokemon arrive comme un raz de marrée. Je ne saurai même pas dire pourquoi j'ai voulu acheter ce jeu, ni comment j'en ai entendu parler, reste qu'il me le fallait à tout prix. Échanges & combats dans les cours de récré, un grand moment. 149 pokémon/150 pour ma part, je n'ai pas eu la patience de faire évoluer Draco en Dracolosse.

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En 2000, je réclame une N64 pour jouer à Pokemon Stadium, on en trouve une avec une dizaine de jeux, mais pas de PokeStadium en vue. Parmi eux, il y a OOT. La quête, l'univers, les donjons, les populations, tout dans ce jeu est une claque infinie, à la récré je n'ai plus qu'un seul sujet de conversation : ma progression dans l'épique Ocarina Of Time.

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En 2001, après avoir revendu ma 64 pour une PS, parcouru sans rien comprendre FFVII, je lance FFIX. Le jeu m'apparait comme une évidence : je l'aime, plus que tout, plus que OOT. Si OOT était une claque, FFIX en est le revers : deux fois plus puissante et bien plus marquante. Aujourd'hui encore, je me demande s'il ne quittera jamais sa place dans mon coeur.

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En 2001, j'ai envie de me refaire OOT, pour "comparer" avec FFIX. Un ami me prête sa N64 avec OOT, Mario 64 et Banjo Kazooie. Si Mario en 3D m'amuse tout en me laissant de marbre, Banjo Kazooie se révèlera à moi de toute sa puissance : il est incontestablement bien meilleur que Mario 64, en termes d'univers, de gameplay, de plaisir de jeu et de construction des niveaux.

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En 2002, je demande une Game Boy Color pour jouer aux nouveaux Zelda OOA et OOS. Je parcours Oracle Of Ages avec plaisir, mais je ne retrouve pas la magie de OOT. Un ami me conseille alors Link's Awakening, que j'achète dans sa version noir et blanc sur ma première game boy, et la magie, ici, opère plus que tout.

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Les jeux solos, c'est bien, mais les jeux multi ça peut être marrant aussi. En 2002, les après midi passées chez un ami à jouer à ses jeux PlayStation sont mémorables, et THPS2, pour son éditeur de niveaux, est le plus marquant de cette période. Jouer à "chat" dans des niveaux couverts de piques, n'a pas d'équivalent ludique pour moi.

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Suite à mon stage de 4ème en mars 2002 dans un magasin de Jeu Vidéo, je découvre la Xbox en avant première. Dead Or Alive 3, Amped, Rallisport Challenge... et Halo. J'achète une Xbox à la fin de l'année, ensuite, c'est deux ans de multijoueur intense qui déferlent : à 2 en coop, à 4 devant une 36 cm, à 8 voire 12 en LAN, j'irai même jusqu'à faire des tournois. Halo reste encore une des plus grandes expériences ludique de ma vie.

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2003, Burnout 2 vient ponctuer les sessions endiablées de Halo grace à son mode crash qui plait aux amis non-gamer. Chez moi, il y a le choix, Halo pour les vrais, Burnout 2 pour les casuals. Voire même les deux en fait. Dans tous les cas, c'est la maison du fun privilégiée pour les trous dans l'emploi du temps au Lycée.

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Dire qu'on attendait impatiemment Halo 2 relève de l'euphémisme. Je me souvient encore de la nuit blanche passée à jouer à Halo 2 à 4 chez moi entre le 10 et le 11 Novembre 2004. A l'époque de la Xbox, je m'achetais les jeux moi même pour la première fois, j'ai économisé pendant 8 mois pour l'avoir. C'est aussi la première fois qu'un jeu me déçoit à ce point. Je ne retrouve ni le feeling, ni le fun du premier, que ce soit en solo ou en multi. Et le live n'arrangera rien.

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Une journée de fin 2004, je m'arrête dans mon revendeur de jeux vidéo local, et je tombe sur BG&E, pour pas cher. Sans conviction je le prends, parce que j'aime bien la pochette. Aventure incroyable que celle de Jade, qui me prend au tripes jusqu'à me faire veiller une entière nuit blanche : Commencé en fin d'après midi, fini le lendemain matin. Inoubliable.

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Parcourir Hyllis dans la peau de Jade me vaut une fièvre nostalgique de Zelda. Après OOT et les trois épisodes game boy, je fantasme sur Wind Waker et ses graphismes réjouissants. Pour quelques mois de ce début 2005, j'échange ma Xbox pour la Gamecube d'un ami. J'aurai le temps de le finir une fois, puis deux, avant de me rendre compte que c'est simplement mon Zelda préféré, de part son ambiance magique et le souffle épique qui se dégage des passages en bateau.

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Comme je disais donc plus haut, le Live n'arrange rien pour le cas d'Halo 2. Je crois n'avoir jamais rencontré autant d'ahuris réunis au même endroit. PGR 2, en 2005, viendra me donner un message d'espoir avec une communauté un peu plus intelligente. PGR2 représente aussi pour moi le summum du jeu de course : pas aussi débile qu'un jeu arcade, pas aussi complexe qu'une simu. L'équation est simple, je me suis fait chier sur absolument tous les autres jeux de courses, pas sur celui-ci.

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Voilà un jeu qui m'aura occupé un moment. Je n'ai jamais été un grand fan des films, mais il est vrai que parcourir des planètes dans un jeu d'aventure, ça me tentait bien. Je découvre les joies du RPG occidental : c'est comme les JRPG sauf que je peux créer mon perso et que les combats sont pas aléatoires. En plus je peux jouer les gentils ou les méchants. J'adore.

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La Xbox est clairement la console sur laquelle j'ai le plus joué. J'achetais des jeux, je les finissais et je les revendais pour en acheter d'autres. La belle époque du Lycée. Parmi la pléthore de jeux, un seul m'a marqué au fer rouge. Ninja Gaiden est un jeu exigeant, bien plus que ceux que j'ai parcouru jusqu'alors. Frustrant, mais incroyablement prenant, Ninja Gaiden est aussi le premier jeu que j'ai du recommencer en entier car je n'avais pas le bon équipement pour battre un boss.

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2006 marque la fin de mon ère Xbox. Mon chat décide que j'y ai assez joué et pisse sur l'alimentation de la console pour ne plus que je la rallume. La Xbox 360 est encore trop chère pour moi, je me retrouve tout nu et me penche alors sur le passé du jeu vidéo. Une fois la période nostalgique passée, je découvre toutes les suites de Mario que j'ai raté et Yohi's Island est celui qui me laisse la meilleure impression.

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2007, ma copine d'alors déterre sa Super Nintendo pour me faire découvrir Donkey Kong Country, jeu dont je n'ai jamais entendu parler. Non seulement c'est un jeu absolument génial, mais en plus il me donne l'envie de découvrir des tonnes et des tonnes d'oldies que je ne connais pas. Ce que je m'empresse de faire.

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Je découvre les joies ultimes du retro gaming. Jeux d'aventure, jeux d'action, jeux de plate forme... Celui qui concilie à merveille les trois, et qui bénéficie en plus d'une ambiance unique absolument captivante, c'est Super Metroid. Une belle claque.

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Mi 2007, j'attends l'été pour travailler et m'acheter une Wii pour Zelda TP. En attendant, je lance Majora's Mask, qui me fait de l'oeil depuis 2001 mais, mauvais timing, que je n'ai jamais pu toucher. C'est une claque sans nom qui surpasse encore OOT, à la hauteur de Link's Awakening dans mon coeur.

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Fin 2007, première année de fac. Je viens d'acquérir une Wii et je découvre TP, qui se révèle être une belle déception. Chaque Zelda 3D avait su être unique et original, celui-ci reste malheureusement trop classique. Mario galaxy peine à me convaincre, ma Wii me sert désormais de Gamecube sur laquelle je rejoue à Wind Waker... Et découvre Metroid Prime, qui se révèle être une passage à la 3D des plus convaincants. Explorer, toute seule, une planète entière en 3D, c'est prenant.

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Fin 2008, je saute le pas, j'achète une Xbox 360. La totalité de Bioshock ne se veut pas aussi bonne que son intro, Mass Effect est un KOTOR encore plus incroyable mais avec des combats trop brouillons, GTAIV est marrant les premières heures mais vite lassant... C'est Portal qui me met une claque qui justifiera enfin l'achat de cette console.

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La 360, c'est bien beau mais sur ma télé cathodique de 36cm c'est assez moche. En attendant mieux et devant le buzz du prochain God Of War III, je me paye une PS2 pour découvrir les premiers God Of War, et c'est une bien jolie double claque. Défoulants, nerveux, beaux, grandioses et bien construits, les deux premiers God Of War sont des tueries incontestables.

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En 2009 donc, je me relance dans le retrogaming, en parallèle de mes parties 360 et PS2. Je découvre un jeu et surtout un genre que je ne connaissais pas : Gradius et le shoot'em up. Jusqu'alors, jamais je n'avais touché de jeu plus dur et plus punitif que Gradius (même si aujourd'hui c'est loin d'être le shoot le plus dur que j'ai fait). Tout ça est totalement fascinant et j'y joue encore et encore, dans l'espoir de cette fois ci, passer le niveau 1.

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A noël, je me paye un écran plat 48 cm HD ready. Certains diront que c'est petit, je dirais que c'est suffisamment grand pour la placer à côté de ma 36cm cathodique dans mon studio. Pour fêter ça, je me prends Mirror's Edge, qui vient sublimer mon salon de toutes ses couleurs et son esthétique unique. Au delà de ça, l'expérience est incroyable : le jeu de plate forme en vue FPS, c'est une excellente idée. Le travail sur l'immersion est remarquable.

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Mass Effect 2 est le deuxième jeu (avec Halo 2) que j'achète day one. A la différence près que celui ci ne me décevra pas. Je sais que tout le monde a pesté sur la suppression de l'inventaire et les phases de combats TPS. Pas moi. J'ai adoré le premier, mais les combats étaient vraiment trop brouillons, j'ai été ravi de voir qu'ils avaient fait un effort pour les rendre mieux jouables. J'espère juste qu'ils ne feront pas l'erreur de ne mettre que ça dans le troisième.

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L'été 2010, je passe beaucoup de temps en train, et la trilogie Ninja Gaiden sur NES m'accompagnera durant les heures de trajet. Étape pour le moins importante car ce premier volet est le premier jeu rétro réputé difficile que j'arrive à finir.

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Ce jour de fin 2010, où j'ai mis la main sur Shadow Of The Beast, j'ai compris pourquoi je m'étais abandonné au retrogaming ces dernières années. Un peu comme le saint graal du passé, il fut la récompense ultime de mes recherches toujours plus profondes dans les méandres obscurs des jeux oldies.

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Il y a tout juste deux mois, je finissais Mother 3 et en sortais déboussolé. Aujourd'hui encore, je n'ai de cesse de penser à cette aventure tout bonnement incroyable, à cet univers surréaliste. L'empreinte déposée par ce jeu est bel et bien indélébile, et, à n'en pas douter, c'est un jeu qui comptera encore pour les années à venir.