23 morceaux pour entrer dans le Krautrock

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Une perle en ouverture, pour entrer en douceur, où l'on a déjà le jeu de batterie métronomique, le sens des mélodies croisées, la perfection minimale des solos, toute la finesse de CAN.
https://youtu.be/7Y5vmcIY5_g

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On glisse cette fois dans la moiteur psychédélique répétitive, mystérieuse, tout en finesse, qui annonce déjà la musique électronique dans le jeu de batterie, les croisées mélodiques sublimes entre la basse ronde et minimaliste, la guitare qui ne joue pas une note de trop, la voix de Damo Suzuki qui hante ce pur tube. Un de mes morceaux préférés du groupe.
https://youtu.be/T_9LJCKOvQE

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Les poètes fous de Faust ont fait une chanson d'amour qui n'a pas pris une ride. Du génie sensuel, un peu de douceur dans leur univers de poésie brute, de performance, de cut-up.
https://youtu.be/sh_ELDk-Td0

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Seconde perle de TagoMago, après Mushroom. Can a toujours eu cette capacité de danser entre la musique savante (le choix de parler de "création spontanée" plutôt que d'improvisation en dit long sur leur relation à la création musicale), la chaleur psychédélique du rock et un sens de la mélodie hors le temps, presque "pop", dans une certaine mesure.
Inquiétant, parfaitement mesuré, inventif, Oh Yeah est une perle, tout simplement.
https://youtu.be/qKpCKBfazX8

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Quand je vous dis que Can sont les rois du tube Kraut, en voici encore une preuve.
Flirter avec la pop à ce point sans perdre son intégrité, c'est un exercice difficile, et pourtant, Can maîtrise.

https://youtu.be/8QgOGl5Oes0

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Là, on entre dans le sérieux, le groupe peut-être le plus important du mouvement. La finesse de la batterie, l'intelligence extrême avec laquelle la mélodie contourne le morceau, la perfection du mixage, NEU! en 3 albums, réussit un tour de force et entre dans l'histoire de la musique en toute légitimité et sans gène aucune.
https://youtu.be/zndpi8tNZyQ

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Vous avez goûté à la douceur des morceaux avec Damo Suzuki au chant ? Venez et pénétrez dans la folie sombre de Malcolm Mooney, parfaite introduction vers le coté râpeux du krautrock, toujours avec une utilisation parfaite de la répétition, des micro variations, des voix en arrière plan, un coup de génie pur.
https://youtu.be/DuDr8ozk_Gk

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Le morceau s'appelle Krautrock. Et il n'usurpe pas son titre.
https://youtu.be/RzPUoG3M9gA

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Un petit moment de légèreté, là encore totalement atemporelle, un tube de 1973 qui ne cesse d'être conjugué au présent, entre comique, absurde et génie.
https://youtu.be/V1WsjPIPxqY

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Loin d'être la plus connue des formations Kraut malgré la présence de membre émérites de Can notamment, Phantom Band n'est pas non plus ce que le genre a offert de meilleur... mais seulement voilà, il y a Gravity.
Et c'est le genre de titre qui entre dans la légende en forçant la porte et qui hante la mémoire, avec son minimalisme répétitif, sa dissonance étouffante, son titre parfait, une voix qui invoque la folie de Malcolm Mooney.
Une pure perle.
https://youtu.be/wmuU_fvBXek

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Et là, normalement, vous êtes prêt à affronter Mother Sky, pour certains, peut-être le Magnum Opus de Can, après lequel les batteurs peuvent s'acheter un triangle, les groupes psychédéliques férus de solos à rallonge et de débauche technique peuvent brûler leurs guitares et devenir comptables. 15 minutes sans une seconde de trop.
https://youtu.be/CLFh9osGFB8

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Ash Ra Tempel est une des légendes de la phase psyché "raide" du Krautrock.
Un morceau par face, les deux méritent leur place ici, sans hésiter.
Amboss, la face A, pour sa brutalité qui peut évoquer le plus rude de Can, le plus expérimental de Pink Floyd, le plus rugueux de Amon Duul II.
https://youtu.be/ZxUycrXb6eQ

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Traummaschine pour la beauté céleste de son ouverture, un ambiant digne de Brian Eno (ce qui n'est pas peu dire).
(je remets le lien, ça commence à 20:38)
https://youtu.be/ZxUycrXb6eQ

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L'album Delay 1968 aurait pu, voire dû être le 1er album de Can, mais pour des raisons diverses (difficultés à trouver un label, je crois), c'est Monster Movie qui a eu cet insigne honneur. Et les parallèles entre les 2 albums sont nombreux, comme en témoignent leur titre d'ouverture respectif.
Butterfly pour Delay, Father Cannot Yell pour Monster Movie.
Father Cannot Yell semble être une version plus lumineuse de Butterfly mais en partage le coté râpeux, sans concession, la voix de Malcolm Mooney, l'agencement général du morceau.
On est toujours pas là pour rigoler.
https://youtu.be/aIJaYFotmAg

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Ce final!!

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Mon morceau préféré de Neu!
Tout simplement.
Une progression parfaite autour d'une basse chaude et ronde, un mixage de génie, lente montée vers un solo de guitare tranchant comme un rasoir, un orgasme sonore comme le rock nous en offre peu.
https://youtu.be/fhiNtanvImg

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L'album Zuckerzeit est une véritable sucrerie (sans jeu de mot) (enfin si, mais l'album est parfaitement nommé). Un album qui ringardise Mouse on Mars et la scène electro de l'époque avec 20 ans d'avance, sous ses airs de petites douceurs.
Tout l'album mériterait sa place ici, et je vous invite vraiment à aller fouiner.
Mais dans le doute voici le morceau d'ouverture.
https://youtu.be/L2n7ZueDbWg

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Vous vous dites certainement que j'exagère, que je comble la liste sans prise de risque, qu'il y a trop de Can.
Et vous avez raison. Souvent, Amon Duul II est une claque qui se prend par albums entiers, idem pour Ash Ra Tempel. Difficile d'isoler un segment des Cosmic Jokers, et s'aventurer dans les marges du Krautrock n'a jamais été la vocation de cette liste.
Donc encore une perle de Can, est-ce que ça se refuse vraiment, en fait ?
https://youtu.be/PXX5-p6sUwI

Annotation :

oui, je continue.
https://youtu.be/j_gEVeQlj5o

Annotation :

https://youtu.be/DJ4Pf-WB57U