2024, les films vus, sur grand écran

Annotation :

Drôle, tendre et triste à la fois. Un joli film dans le New-York des 80s sur le deuil de relations humaines.

Annotation :

Après son très décevant "Les Misérables", celui-ci est bien mieux maitrisé, l'écriture ne s'embarrasse pas d'histoires hors-sol. Le film est très dur et décrit malheureusement de manière très réaliste la violence sociale subit par les quartiers populaire de la part des institutions et des autorités. La scène d'ouverture est très poignante, et celle de l'expulsion d'immeuble, interminable, est d'une justesse glaçante, rappelant de nombreux témoignages ou les effondrements de al rue d'Aubagne à Marseille. Le film montre bien aussi l'impasse dans laquelle les citoyens se trouvent, dépossédé de leur droits d'actions, le système ne leur laisse plus comme opportunité la violence ou la compromission avec le pouvoir, seul un élan massif et collectif semble pouvoir offrir une voix différente.

Annotation :

Mise en scène, réalisation, récit, jeu, musique, tout y est. Mirales est à la fois touchant drôle, agaçant et étouffant, un sacré personnage qui cherche à s'aimer pour réussir à mieux "dire" je t'aime à son entourage.

Annotation :

Film très réussi (réal, mise en scène, acteurices) et une histoire touchante où une enfant à du apprendre à grandir trop vite et doit se laisser apprivoiser par un père qui a été absent.

Annotation :

Un très joli film où l'histoire se révèle petit à petit notamment en revivant les faits sous trois points de vus différents.

Annotation :

Anatomie d'une chute d'un couple, de la complexité des rapports interpersonnels cadrés par des besoins et failles individuelles, le tout enfermés dans un système libéral/capitaliste et hétéro normé. Anatomie d'une chute d'un système judiciaire, et plus largement socio-politique, où la quête de la vérité se drape dans une objectivité de posture dissimulant un manichéisme étouffant, et ne laissant plus de place à l'altérité, la prudence, la complexité, le doute.
L'avocat général est une des plus grandes tête à claque du cinéma français, et est malheureusement beaucoup trop proche de procureurs bien réel exerçant dans nos tribunaux, abusant des doubles standard et raisonnement fallacieux, mais le plus inquiétant est la complaisance dont il bénéficie de la part de la juge, ne le recadrant jamais ou presque.

Annotation :

Un plaisir de voir des artistes Hip-Hop mid-80s, dont la prestation excellente de LL Cool J, ou la très brève apparition en second plan de Chris Rock. Le film est plutôt bien maitrisé techniquement, en revanche le scénario ets très faiblard et déséquilibré, les Fat Boys sont mal intégrés dans l'histoire, à la limite d'un récit parallèle (même si très drôle), et surtout ça fait très autopromo de Def Jam (alias Krush Groove) puisque le film est produit par Russell Simmons (cofondateur du label) et dont la vision entrepreneuriale à guidée toute sa carrière.

Annotation :

Un film très intéressant, avec une narration qui passe beaucoup par l'image, beaucoup d'idées de mise en scène et de réalisation

Annotation :

Une bonne comédie avec une interprétation géniale de Pilar Fogliati. Le découpage en quatre histoire distincte est sympa, cependant cela nécessite de constamment se reconcentrer pour appréhender de nouveaux personnages, de nouvelles relations, et donc j'ai eu plus de mal à rentrer dans la troisième histoire.

Annotation :

Un joli drame bien mis en scène et rythmé, même si on s'imagine que l'histoire est inspiré de faits réel, les inter titres à la fin font froid dans le dos quand un lien direct est fait avec la réalité, et encore de nos jours.

Annotation :

Le flash forward vient trop tôt à mon avis dans le récit, on est encore à découvrir les relations entre les 5 soeurs, les identifier les unes des autres, et vu la taille importante du bon dans le temps et donc le changement d'actrices opéré l'identification des soeurs avec 20 ans de plus est rendue compliqué. Une fois toutes ces années passée ont comprend que de lourds non-dits sont présents menant à la situation actuelle, mais ça m'a paru survolé.

Annotation :

Une belle comédie, avec de superbes interprétations, néanmoins le film survole un peu trop les répétitions carcérales et la construction de la relation de confiance entre prisonniers et metteur en scène (pourtant racines du monologue final), et passe un peu trop de temps sur "la tournée" au regard de l'intérêt qu'elle a dans la narration

Annotation :

Le film est beau et arrive bien à nous retranscrire ce sentiment d'ennui que ressentent les protagonistes, cependant il prend un peu trop de temps à conclure et s’étire un peu trop en longueur sur la fin

Annotation :

C'est son film "Réalité" refait dans un contexte différent et produit en France. c'est toujours bien fait, on se perd dans le récit, on ne sait plus quand est-ce qu'on est dans la fiction ou la diégèse, si on est dans le futur ou le passé, mais Dupieux l'a déjà fait.

Annotation :

Un très beau noir et blanc avec un gros travail sur les lumières, belle mise en scène aussi

Annotation :

Superbe mise en scène, incroyable interprétation de la mère par Nobuko Otowa, très beau noir et blanc et scènes de nuit. Le travail sonore et musical est excellent aussi.

Annotation :

Le film partage beaucoup de défauts du premier, que ce soit dans un récit bien trop long (tout l'arc sur l'acceptation de Paul en tant que leader Fremen aurait du être intégré au premier film et en constituer la clôture : après de nombreuses péripéties et un dur apprentissage, il parvient à se faire accepter des Fremens en mettant à mal la récolte de l'épice par les Harkonnens), des décors intérieurs pauvres, des incohérences flagrantes (dans celui-ci encore pire, on voit régulièrement des soldats avec des fusils pour ne s'en servir que 3 ou 4 fois max - sans éxagérer - alors qu'il constituent un avantage stratégique déterminant dans des batailles où le combat au corps à corps semble la règle, bref), un récit mal maitrisé, où après une heure de film dans le désert on passe sur une séquence de 20 minutes pour nous montrer la cruauté sans limite du camp d'en face et du nouveau wannabee méchant. Les méchants "nazis" (oh que c'est original et d'une facilité déconcertante) cannibales et sociopathes (vraiment le bingo du manichéisme). On nous présente ce nouvel aspirant comme un plan des Bene Gesserit, et au lieu d'en faire un antagoniste (finalement à aucun moment le perso principal du film n'est réellement en danger, seul existe ses propres doutes mal mis en scène - des mauvaises nuit ou des états d'âmes partagé à ses proches), on lui file ensuite trois autres scènes convenues de méchant très méchant pour qu'il meurt dans un combat inintéressant, bref, il sert finalement qu'à faire avancer le récit lorsque celui-ci s'enlise et s'éternise dans le désert. Pareil pour les intrigues géopolitiques avec l'empereur, sa fille et les Bene. D'ailleurs la fille de l'empereur sert surtout de narratrice pour nous raconter tout ce qu'on décide de ne pas nous montrer parce qu'on a passé 20 minutes à nous montrer Paul chevaucher un vers des sables, ou autres subtilités soporifiques du genre.
Beaucoup de scènes drôles sans le vouloir lorsque Stilgar analyse chaque évènement de Paul comme une preuve de son statut d'élu. Je ne pense pas que c'était l'intention des auteurs d'en faire des scènes drôles puisque le ressort humoristique est absent du reste des films, mais de dénoncer l’aveuglement religieux, sauf que c'est fait sans subtilité et ça en devient ridicule. D'ailleurs ça en fait un récit du type "les nazis contre les illuminés islamistes" où la sagesse vient d'un homme blanc de "bonne éducation" qui doute de son statut d'élu et des limites qu'une telle main-mise peut avoi

Annotation :

Un film de lutte sociale feel good, avec un trio militant souvent de bonne humeur à la caméra malgré la situation tendue.

Annotation :

Au début comédie intéressante qui inverse les stéréotypes de genre sur le passé sexuel d'un couple hétéro, et l'absurdité et relative difficulté d'une telle thérapie, puis finalement ça s'avère être une romance assez classique : le parcours des personnages mets en péril le couple, mais finalement l'amour est plus fort, assez peu original

Annotation :

Très chouette, très belle lumière, deux rôles principaux très bien interprété, mention spéciale sur la scène avec la musique de Brenda Lee, d’ailleurs très bon travail sonore (il m'a été très dur de supporter les bruit de succion des poches de sang). Parallèle certainement déjà fait entre vampirisme et le passage à l'âge adulte, la fin de la puberté, et ce questionnement sur son identité, cette difficulté à accorder nos principes, idéologies, utopies, avec les contraintes systémiques de notre environnement ou notre condition d'être vivant.

Annotation :

Superbe drame au rythme peu commun au cinéma, avec des plans magnifiques.