2024 je fais l'effort de regarder des films d'auteur alors que Deadpool sera meilleur

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Je l’avais vu il y a longtemps, pour commencer l’année j’ai donc décidé de le redécouvrir (faut aussi rentabiliser Disney+) et c’était vraiment cool. Je ne suis pas un fan inconditionnel des Simpson, j’ai quand même déjà vu quelques épisodes donc je suis plutôt familier avec les personnages et l’univers. Ce qui est bien c’est que le film ne donne pas l’impression d’être un empilement de références à la Mario Bros donc même quand les souvenirs des Simpson sont assez lointains on n’est pas perdu. Il reste un vrai cadeau pour les fans qui ont sans doute été ravis de retrouver l’esprit et l’humour de la série. C’est très drôle je dois dire, surtout dans la première partie, l’humour méta s’ajoute à l’absurde et à la satire et se mélange bien. Le film prolonge effectivement la satire de l’Amérique qu’il y a dans la série, c’est plus ou moins subtil mais c’est souvent amusant. Les personnages sont vraiment mis à l’honneur et vont avancer plus que jamais : Lisa trouve l’amour, la relation entre Homer et Bart est remise en question, Homer trouve une place de héros… On voit bien que Matt Groening est derrière. Le principe de road trip, de s’écarter de Springfield est intéressant mais je pense que j’aurais préféré qu’ils restent dans leur ville. Assez étonnant qu’il n’y ait pas eu une suite quand même.

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Cette sorte de huis clos dans une maison en pleine campagne conserve bien son mystère et le fait de bâtir pendant un peu plus d’une heure la menace des aliens permet un final assez stressant. Je suis assez client de Shyamalan et on est ici en terrain connu, le film surprend alors peu mais le mélange de fantastique, enfant et horreur/angoisse fonctionne bien. Sa peur de la fin du monde qu’on a pu observer dans Knock at the cabin était déjà là dans ce film. Il y a beaucoup de facilités mais c’est construit sur ça, il y a un dialogue en milieu de film qui demande au spectateur s’il est prêt à croire aux coïncidences, s’il est prêt à les accepter. Ça devient alors un peu la foire aux choses tirées par les cheveux mais ça passe. Par contre ce qui passe moins et ce qui est pour moi le point faible de l'œuvre ce sont les deux enfants, l’une ne fait que pleurer et est inutile tandis que l’autre est une tête à claque, il est trop ingrat pour un mec qui sera une grosse victime pendant le climax. Bon remettre des plans comme si on était pas capables de retenir ce qu’on a vu 30 minutes auparavant c’est un peu moyen aussi et les flashbacks ne m’ont pas paru très bien intégrés.

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Histoire assez intéressante de l'opposition entre le roi et la reine qui se transforme rapidement en règlement de comptes familial. Plus qu'une intrigue politique, c'est surtout un drame sur une famille brisée par le pouvoir. La reine se sent abandonnée et emprisonnée, chacun à leur manière les enfants ne se sentent pas aimés et n'aiment à leur tour pas leur père. C'est très bien écrit et le tout est servi par de bons dialogues. J'ai juste eu un peu plus de mal avec la réalisation que j'ai trouvée souvent peu inspirée. Elle n'arrive pas à rendre le huis clos plus prenant que ça et c'est pas un top shot et une demi-bonnette bien placés qui vont tout changer. Par contre le groupe de comédiens est fort.

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Je préfère les films noirs quand l’enquête est le centre du récit, ici c’est avant tout une romance et ça me plaît beaucoup moins. Il faut dire qu’en plus je n’ai rien trouvé d’exceptionnel à ce triangle amoureux, les personnages m’ont paru creux, en tout cas je n’ai eu aucune attache. Quand le personnage de Smiley arrive on se dit que tout va passer à la vitesse supérieure, c’est le cas un peu mais lui n’est qu’un personnage fonction, il est seulement là pour lancer le climax. Celui-ci est sympa, bien aimé l’acte final de Mona qui lui donne quand même plus d’épaisseur. La réalisation est assez classique, même pas un petit jeu d’ombre je suis déçu.

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Bon c’était très bien mais j’avoue ne pas avoir vu ce qu’il y avait d’exceptionnel, j’étais parti pour mettre 8 mais déjà j’ai pas mis cette note aux Miyazaki et je trouve qu’ils sont meilleurs ensuite tout m’a semblé un peu facile. Oui c’est émouvant voire très émouvant sur la fin mais ça fait un peu tire-larmes… en plus j’ai trouvé le tout assez prévisible, on s’y attend tellement. Ceci dit le film commence sur un flash forward et il y en aura plusieurs tout le long qui dévoilent cette fin donc je me demande si le but n’était pas de montrer une certaine fatalité. J’aime beaucoup comment cette fin de seconde guerre mondiale marquée par les bombardements est montrée, le film fait très post-apocalyptique. Le plus triste là-dedans est la perte totale d’espoir, tout est perdu d’avance pour ce duo. Malgré tout le grand frère persiste et fait tout son possible pour assurer sa survie et celle de sa sœur, c’est ça qui fait toute la beauté du film. Ça crée en plus évidemment deux personnages très attachants.

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Je vais jamais m'en remettre c'est quoi cette merde. Sans parler de l'irrespect total de l'équipe, c'est juste très gênant et pas drôle. Ça va toujours plus loin à chaque sketch mais c'est jamais très drôle et certains trucs sont tellement abusés qu'ils sont obligés de mettre plus en scène leur caméra cachée. Bon oui il faut dire le sketch dans le stade c'est amusant mais c'est long. Le film dure 1h26 mais on a l'impression qu'il ne va jamais finir, le rythme est horrible. La caméra épaule est indigeste, c'est difficile à regarder et les scènes purement fictionnelles ressemblent à rien, ça fait tellement amateur. J'espère ne plus jamais tomber sur le Michaël Youn humoriste.

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Ça m'attirait assez peu mais je me suis laissé tenter par Mangold et Phoenix et j'ai eu raison, c'est un très bon biopic. On croit à un rise and fall mais en réalité tout ce qui est négatif chez Cash est là dès le début, le personnage est rapidement montré comme toxique à cause de l'alcool et de la drogue. Énième personnage torturé pour Phoenix qui joue ici un homme profondément marqué par la mort de son frère (assez émouvant quand on pense à ce qui est arrivé à l'acteur) et qui sent sans cesse la déception de son père. La relation ambigu avec June est réussie. Pourquoi la réalisation est plus virtuose que celle d'Indiana Jones... Les scènes musicales sont très prenantes, surtout celles en duo. Les deux comédiens se donnent à fond, faut croire qu'en plus d'être un excellent acteur Phoenix est un chanteur performant. Dommage de passer rapidement sur certaines choses, le début notamment va trop vite, on ne voit pas la naissance de la passion pour la musique par exemple et l'histoire avec le père semble se régler facilement. Enfin voilà chemin inverse du Tombeau des lucioles je partais pour 7 cœur au final je mets 8, bien joué James.

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Film historique et combats à l'épée ont fait bon mélange en 2023, cette affaire d'honneur est très réussie. L'œuvre analyse le duel et en montre tous les aspects : quand l'affaire d'honneur devient affaire de vengeance, quand la femme entre en jeu... tout en diversifiant les formes de duel. Chose très intéressante dans la mise en place des duels, le premier duel avec Zem se passe dans un espace réduit contrairement aux autres duels en mode escrime, ce qui montre son assurance et le fait qu'il maîtrise ses mouvements (à l'inverse du jeune qui bouge partout). Son personnage marqué par la guerre est charismatique. Par contre celui de Doria Tilier est moins bien écrit, on voit que c'est réalisé par un homme (bon il est scénariste avec une femme) parce que son parcours n'est pas vraiment développé et n'a au final aucun accomplissement en plus de dépendre d'un homme. Les combats sont bien filmés franchement c'est très propre, par contre j'aurais bien aimé dire que la reconstitution est réussie mais on voit le moins d'extérieur possible... ce qui n'empêche pas de jolis costumes et intérieurs.

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Concept sympa, il permet de parler de la célérité qui peut faire monter un homme aussi vite qu'elle peut le faire descendre. C'est une sorte de mise en garde contre l'idéalisation des stars. Ceci dit je trouve qu'il manque des choses, le film se concentre trop sur l'envie de faire quelque chose d'étrange. Au final on ne sait pas vraiment ce qu'il dénonce, la cancel culture ou  ceux qui la subissent (à raison). Ils ont fait l'effort de montrer les rêves, vu que c'est un film A24 et donc avec un petit budget je pensais pas qu'on aurait le droit à autant de scènes de rêve. Le travail sur le son est top aussi, je le trouve mieux géré pour créer l'atmosphère étrange que les effets comme les jumps cuts ou répétions de mouvements. Ce n'est pas la comédie hilarante vendue par l'affiche mais c'est drôle, la salle avait l'air de trouver ça plus amusant que moi.

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Je vais commencer tout de suite par la chose négative j'ai trouvé les scènes de rêve hors sujet, ça cassait tout ce que le réalisateur essayait de construire jusque là. Toute l'épopée se veut réaliste, crédible et immersive et ces deux séquences arrivent et gâchent tout enfin elles sont assez courtes mais voilà. Ce voyage semé d'embûches vers l'Europe est quand même prenant bien que prévisible. C'est peut-être pas assez dur en fait, oui on voit des choses horribles mais pour un sujet aussi grave je pense qu'il ne faut pas avoir peur de choquer et j'ai le sentiment que c'est le cas ici. On passe de la corruption aux riches qui prennent des esclaves en passant par des rebelles armés jusqu'aux dents, c'est sûr que l'envie de montrer en détail aboutit. Seydoux est un personnage attachant qui a une vraie évolution, c'est un petit plus bon à prendre. La photographie est très belle aussi, quand le bateau arrive devant la plate-forme pétrolière c'est sublime et c'est important d'avoir un peu de beauté à ce moment là.

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Je ne savais pas trop ce que j'allais voir et j'en ressors époustouflé. C'est vraiment mieux d'y aller sans rien savoir parce que le film surprend beaucoup. Donc à vos risques et périls pour la suite de cet avis qui va quand même rester plutôt vague. J'adore quand on m'emmène sur de fausses pistes comme ça, c'est le fameux hareng rouge et ça fait plaisir dette vraiment surpris par un film qui prend une direction totalement opposée à celle attendue. Le premier effet Rashomon (oui il est question de ça quel bonheur) donne une autre dimension à un personnage qui s'avère génial, tout comme la mère de la première partie. Tout s'inverse mais le mystère reste grand. Arrive enfin la troisième partie tant attendue et le film devient tellement émouvant, doux et triste à la fois. Ce n'est pourtant pas ce qui me passionne le plus mais l'écriture des personnages est si juste que je ne peux qu'être en admiration. Prix du scénario entièrement mérité alors et la réalisation suit bien le mouvement. Elle rend je pense très claire la fin qui fait hésiter le spectateur entre joie et tristesse. J'avais bien aimé Les Bonnes Étoiles mais là c'est le niveau supérieur, j'aime me prendre des feintes de cette façon.

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Et hop je monte à 8 c'est vraiment bien. Pas grand-chose à ajouter depuis la première fois c'est juste que j'avais mal noté. J'aime bien la carrière qu'a eue ce film, j'espère le grand rayonnement avec un Oscar.

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On pouvait attendre mieux d'un film sur le cinéma par le réalisateur du Procès Goldman avec Jonathan Cohen mais c'est quand même un très bon moment. Ce qui va gêner je pense c'est la comparaison entre cinéma et ouvriers mais mon plus gros souci va à été la mise en scène quand même assez simple. Chose assez étonnante Cohen n'est pas si présent que ça et a même du mal à trouver sa place dans l'histoire qui se concentre davantage sur le réalisateur ou le jeune figurant qui rêve de cinéma. Il n'empêche qu'il a plusieurs scènes assez drôles, chose moins étonnante il a les passages les plus marrants. Après ce n'est pas une comédie qui nous plie de rire toutes les 5 minutes, l'humour quand il est là il fonctionne mais on est généralement plus sur un ton léger que sur du comique. Les films sur le cinéma ça me parle toujours, j'aime voir les galères de tournage, là c'est surtout les conflits avec les producteurs qui cherchent du commercial. Ça sent malheureusement le flop donc allez-y si vous aimez le cinéma.

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Lui aussi je passe à 8, il y a des petits défauts (Adèle un peu invisible, le côté teen qui peut déranger) mais il a de grandes qualités

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Je l'ai vu il y a quelque temps déjà et je me suis laissé tenter par l'expérience au cinéma avec la remasterisation en plus. C'est toujours aussi bon, j'avais toutes les révélations en tête et ça ne gâche pas le visionnage. Même en connaissant tout ça il y a de la tension parce que je ne me souvenais pas par exemple de comment un tel personnage allait se sortir de la situation. L' ambiance est trop cool, ça parle voyage dans le temps donc j'aime et il y a toujours une part de mystère, est-ce qu'on est sur un complot, d'où vient tout ça... On retrouve plusieurs gimmicks de Gilliam, la personnification des machines de Brazil par exemple (la machine semble respirer, les écrans donnent des visages humains...) et les plans débullés de Las Vegas Parano qui sont ici très présents. De toute manière on a rarement des plans de face, le réalisateur a envie de s'amuser avec les plongées et contre-plongées. Le casting est joli, Brad Pitt est génial dans ce rôle.

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Merci UGC de me permettre de voir ça au cinéma j'en avais besoin. 1er film simple mais tellement efficace qui brille par son écriture d'une justesse folle et ses personnages complexes. Les plans fixes qui composent presque tout le film font sa force, il ne se passe rien, c'est plat et oui c'est ça la campagne. Et Raphaël Quenard ah la la...

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J'avais déjà monté à 8 et je confirme que c'était une bonne chose. Je me souvenais de presque tout mais le plaisir reste intact, j'ai peut-être même trouvé ça plus touchant la deuxième fois. Certaines scènes sont géniales (la découverte de la relation en mode Blow out, le dialogue dans le couloir du lycée qui parle de la force des images, la fin...). Je sais pas comment j'ai pu croire que ce film allait pas trop me plaire.

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Même du côté de l'horreur la France était en forme, c'est pas mon genre de prédilection (en vrai ç'aurait été genre un film Blumhouse j' y serais pas allé) mais c'était très propre il faut le reconnaître. Ce qui rend le film plus effrayant que Annabelle par exemple c'est qu'on a tous été confrontés à des araignées et le fait que ce soit petit les rend plus invisible. Le réalisateur joue avec cet aspect au début avant de nous plonger dans l'enfer de l'invasion. Au début je trouvais le tout sympa sans plus puis arrivent la scène du couloir et de la montée des étages. Le travelling hypnotisant qui montre le couloir prend aux tripes et montre que l'aventure va être difficile, il y a plusieurs autres plans qui sortent du lot. Je trouve que la fin s'éloigne un peu trop du concept par contre. Les effets visuels sont largement réussis et il y a une vraie tension lors de certaines séquences. J'aimerais bien voir un film d'action par le même réalisateur parce qu'il donnait beaucoup d'impact aux coups.

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J'ajoute le cœur je vis ma meilleure vie avec les Incontournables UGC. Nolan et gros casting c'était évidemment intrigant mais le sujet ne m'intéressait pas tellement, au final j'ai été captivé autant par le deuxième visionnage que le premier. Même après l'immense scène du test de la bombe la tension ne redescend pas dans une dernière partie juridique qui offre son lot de moments géniaux.

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J'adore c'est la troisième fois que je le vois et même en commençant à le connaître par cœur j'ai des cœurs pleins les yeux. Ça se regarde tellement facilement... Dupieux et Quenard au sommet de leur art.

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Mince alors je ne suis pas plus convaincu que ça. C’était très intéressant de découvrir la vie de ce Turing et la lutte contre le Enigma des nazis mais ça manquait d’un peu de piment. Tout m’a paru assez rushé au point de ne même pas aller au bout de la vie de Turing, ç’aurait pu donner des scènes chargées en émotions. La personne/le personnage est assez riche, il y a plein d’aspects à explorer mais ça n’y va pas à fond, les cartons de fin commencent par parler de son orientation sexuelle mais elle n’est jamais vraiment montrée, simplement évoquée par les dialogues et ça la rend invisible (même quand il la dévoile à ses proches). La réalisation est très convenue, ça manque de grands moments. Le film est vraiment aidé par son sujet en fait qui est de base assez fascinant puisqu’il touche à l’espionnage et à la politique en plus de la science, la retranscription de ce côté est réussie. Le casting aussi est un gros point fort, Benedict Cumberbatch j’adore et il est encore parfait ici et Keira Knightley qui a Elizabeth comme deuxième prénom rappelle de belles choses. Très bon moment donc mais pas inoubliable, revoir Oppenheimer la veille n’aide pas il faut dire.

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C'est bien c'est une histoire assez émouvante et surtout glaciale, jolis décors et tout mais la religion j'ai trop du mal à m'intéresser. J'ai donc passé 2h20 à m'ennuyer un petit peu, pas tout le temps parce qu'il y a un peu de procès et de révolution mais c'était pas la grande joie, ceci dit ce n'est pas passé vraiment lentement. L'esthétique m'a moins marqué que celle de Le Traître et j'ai trouvé une scène assez ridicule. Voilà désolé je passe à côté.

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Jake Gyllenhaal casse des trucs, ce n’est vraiment pas compliqué de me plaire. Assez originale cette manière d’aborder le deuil enfin on découvre rapidement que la relation est plus compliquée que ça. Le protagoniste est compliqué en fait, on le sent vidé et détruit par l’accident alors qu’il n’aimait pas sa femme, il a surtout peur d’être seul. Je vois son obsession pour la destruction comme une manière de se libérer de son ancienne vie et d’en démarrer une nouvelle, en bonne compagnie. Toutes ces scènes qui libèrent le personnage d’un certain poids sont plutôt réjouissantes. Jake est excellent dans ce rôle, personne est surpris.

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J'ai survécu à ces 3h18 qui m'effrayaient (qui m'avaient dissuadé de le voir à sa sortie), je n'ai franchement rien vu d'incroyable mais j'ai passé un plutôt bon moment et ce n'était pas gagné. La durée conséquente permet de faire deux films en un, on a d'un côté l'accusation des élèves pour le prof et de l'autre la romance. Les deux parties offrent de bonnes scènes qui sont essentiellement des scènes de dialogues. Par exemple vers la fin dans la partie romance une scène est assez tendue. C'est un peu le cliché du film d'auteur dans lequel il ne se passe rien avec beaucoup de plans fixes et beaucoup de longs dialogues mais ça permet de donner plus d'impact aux moments de mise en scène plus "fous". Évidemment je retiens le moment où le personnage sort de la fiction en mode modernité européenne pour qu'on prenne un peu de recul sur ce protagoniste parfois douteux. Jolis paysages aussi, j'aime la neige.

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Les premiers retours m'avaient bien chauffé et j'en ressors peut-être alors un peu déçu. J'ai trouvé la partie parisienne longue et répétitive, ça m'a fait décrocher et j'ai eu un peu de mal à revenir dans le film ensuite. Pour le reste j'ai beaucoup aimé la direction artistique et l'univers étrange où tout est déformé à la docteur Caligari, la photographie est très belle et ce qui ressemble à des toiles peintes (j'avoue que j'arrive pas à savoir si ce sont des vraies ou des fonds verts) donne du charme, dommage de ne pas avoir plus d'extérieurs. Le personnage d'Emma Stone est très intéressant, l'actrice réussit son grand retour dans le rôle de cette mère/enfant qui va se découvrir et s'émanciper, devenir indépendante. Willem Dafoe en sorte de docteur Frankestein est génial.

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Histoire d'espionnage qui ne brille pas pour ses retournements ou sa tension insoutenable mais tout est très efficace. Le récit fou de ce nobody qui devient pierre angulaire de l'espionnage entre États-Unis et URSS est intéressant et a quand même une scène avec un peu de tension. Ça manque peut-être de développement sur la relation entre le protagoniste et sa femme ceci dit. Benedict Cumberbatch est toujours le roi. La réalisation est très propre, j'ai beaucoup aimé le premier plan, le travelling qui faisait défiler des hommes habillés pareil, leur tête est décadrée, ça enlève de la personnalité et on se demande qui est qui, c'est bien pour entamer un film d'espionnage (même si le film ne joue jamais sur le doute de l'identité des personnages). Par contre j'ai eu des soucis de lutte contre le sommeil j'ai peur d'oublier rapidement le film.

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Ah la la je suis déçu, les retours m'avaient bien donné envie alors que j'ai lâché l'affaire avec le dino et je ressors sans être dans la hype générale. La scène d'introduction envoie et toutes les apparitions de Godzilla sont bonnes, la bête est bien filmée, toujours du point de vue humain pour qu'on se rende compte de son immensité. Les effets spéciaux sont perfectibles, quand la créature se régénère c'est les mêmes effets que Evil Dead c'est pas sérieux en 2024 mais le budget n'est pas énorme donc ça se comprend et surtout la mise en scène compense. Le problème c'est que comme les autres films Godzilla que j'ai vus j'en ai tellement rien à faire de la partie humaine, je n'arrive vraiment pas à être impliqué et le surjeu des acteurs n'aide pas. Quelques scènes sont assez clichées mais plus dérangeant encore c'est la construction un peu fourbe, le climax est évoqué beaucoup de temps avant qu'il arrive donc pendant une quarantaine de minutes je me suis fait feinter et j'ai attendu. Par contre j'aime bien le fait de revenir à un Godzilla qui est une représentation de Hiroshima et tout ce qui tourne autour du sacrifice est pas mal même si plus de subtilité n'aurait pas fait de mal.

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Criminel de nous faire attendre pour la suite je veux maintenant. Bien fait de passer à 9 j'adore tout ce qu'on me propose, ça c'est mon Spider-Man.

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Ça retombe un peu après la première partie survitaminée, le fait de balancer le meilleur dès le début est un peu dommage mais ça reprend plus tard avec la séquence hallucinante avec Maguire. Les 3h passent tellement bien, bref c'est génial

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C'est compliqué de savoir ce que je pense vraiment du film, s'il mérite sa place dans le top 10, s'il mérite la note maximale, c'est la première fois que je le revois et c'est certain que si je l'avais découvert aujourd'hui il n'aurait pas pris 10. Il n'empêche que le revoir au cinéma avec une salle réceptive est une très bonne expérience. Les 2h passent tellement vite, c'est le film familial parfait. Le concept paraît simple aujourd'hui mais c'est la définition d'efficacité. Les facilités sont rares, tout est fluide, les enjeux sont présents (il y a le double enjeu du retour vers le futur et faire tomber amoureux les futurs parents), tout ça dans une ambiance légère et un rythme fou. L'humour est réussi, Christopher Lloyd est parfait, il donne encore plus d'ampleur au Doc. Les effets spéciaux, sauf sur 2-3 plans, n'ont pas vieilli tant que ça en plus. La réal c'est un peu du Spielberg (ça se voit qu'il est producteur quoi) mais c'est à prendre comme un compliment. Hâte de voir la suite le mois prochain.