2024 : Découverte (côté musique)

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Avril :

Un Neil Young inspiré, plutôt calme, un peu country, et surtout très mélancolique, un de ses albums importants (certes, au milieu de nombreux autres) dont il serait dommage de passer à côté.

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Avril :

Va savoir pourquoi, en grand admirateur de Neil Young, j'ai mis du temps pour découvrir After the gold rush, et quelle pépite, quelle claque !
Entre rock et country folk, le loner qui livre là son troisième album solo, est inspiré comme rarement, et il préfigure déjà son album suivant Harvest.
Comme durant ses plus belles heures, il propose d'incroyables mélodies, mêle avec génie le piano et les guitares, et pose avec sa douce voix des textes mêlant mélancolies, vies de tous les jours, amour et politique (écologie, racisme...). L'atmosphère est a cette image, et la mélancolie, mêlée à la douceur et la fragilité traverse cet immense album.

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Mars :

Mellon Collie and the Infinite Sadness est un album particulier qui, je trouve, demande beaucoup d'écoutes pour vraiment s'en apprégner. On ressent l'envie (assumé) de faire un long concept album à la The Wall on va dire, et ça marche, pas de fausse note, et l'atmosphère est tout le long étrange, tantôt triste, d'autres fois énervé, et tout le long prenante. Le ton des chansons change beaucoup de l'une à l'autre, on passe facilement d'un titre mélodique à un autre nerveux, et ça prend aux tripes.

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Mars :

Où est le blues ou le rock ?
Des ballades niaises, des trucs à la noix et même des touches de hip hop, avec DJ et batteries électroniques... où est donc Eric Clapton derrière cette production dégueulasse ?Il y a bien de rares moments qui remontent très légèrement le niveau (Sick and Tired, qui ne casse pas trois pattes à un canard non plus) mais que c'est faible et surtout, méconnaissable.

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Mars :

Je n'avais jamais écouté Bruce Dickinson en solo, le résultat est sympathique à défaut d'être mémorable. Il parvient un peu à se détacher d'Iron Maiden, s'il ne peut changer sa voix, le style musical se détache un peu, bien qu'on reste dans un métal/hard rock plutôt old school.

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Mars :

Yeah !
Certes, on ne peut pas dire que Be Right Here apporte beaucoup de fraicheurs, mais Blackberry Smoke fait ce qu'il sait faire, un blues/rock sudiste, plutôt facile et assez accrocheur, et ça marche.
Aucune réelle fausse note et quelques morceaux vraiment sympas comme les calmes Be So Lucky et Azalea ou le bon vieux rock Little Bit Crazy.

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Mars :

Mouai, ce n'est pas mon truc du tout, une sorte de pop tout droit sorti des années 1980, avec quelques "accents rocks" guère inspirés. L'impression d'avoir déjà entendu ce genre de truc un paquet de fois.

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Mars :

Un album de démo, déjà toute (ou presque) sortie sur divers disques/compilations par le passé, mais qui demeure sympathique tout de même, ça permet d'avoir un Lou Reed brut, avec des versions peu travaillées.
La force de l'album se trouve notamment dans les versions de Kill Your Son, Ocean ou Hangin'Around, qui développent un côté artisanal donnent l'impression de mettre à nu un Lou Reed à la fois déchirée et poétique.

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Février :

Je découvre Dodheimsgard avec cet album, une sortie de métal prog qui n'hésite pas à lorgner vers plein de style, notamment le psyché. Il y a une bonne ambiance, et peu de reproche, si ce n'est que ce n'est pas non plus marquant.

Merci El Grande OG

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Février :

Un live très cool, ressorti il y a peu, qui préfigure un peu les géniaux Rock 'n' roll Animal & Lou Reed Live, avec un répertoire revisitant autant dans le Velvet que Lou en solo, joué sur un ton résolument rock, où les guitares grondent avant tout.
Pas de fausses notes, des version de rock and roll, Heroin, waiting for the man ou satellite of love qui en jettent, une I Can't Stand it plutôt rare dans les concerts enregistrés, idem (et même plus) pour Wagon Wheel ou I'm so Free, et une conclusion Sister Ray parfaite !
Une ambiance traverse ce concert, les choix sont parfaits et s'enchaînent bien, pour un résultat de haute volée.

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Février :

Dernier album studio de Lou Reed, et dernier qu'il me restait à écouter de sa discographie, Hudson River Wind Meditations est un "album instrumental méditatif destiné à accompagner la pratique du taiji quan", et ça se ressent, je n'y vois aucun intérêt musical, ou si c'est le cas, ce n'est pas du tout ma tasse.

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Février :

J'approfondi un peu Pearl Jam, et No Code est une belle surprise. Il est certes légèrement inégal, mais sa guitare saturée parfaitement exécutée d'un bout à l'autre de l'album lui donne une petite ambiance un peu grunge sympa et quelques morceaux sortent un peu du lot comme Smile et son harmonica, le calme Red Mosquito, l'original Mankind ou l'incroyable trip Present Tense.

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Février :

La vache !
Eric Clapton, Steve Winwood, Bill Wyman et Charlie Watts (entre autre !!) qui entourent Howlin’ Wolf le temps de quelques sessions !
Franchement, c'est frissonnant, un blues aussi bien joué et maîtrisé, ça reste rare, avec des musiciens qui savent s'effacer derrière l'émotion générée par cette rencontre entre un géant du blues américain qui a connu les champs de cotons, et la nouvelle garde anglaise du Swinging London.
C'est subtil et beau, Howlin' Wolf domine, les autres suivent, et ils le font merveilleusement.

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Février :

ça faisait longtemps que je n'avais pas écouté Green Day, et si j'appréciais, je n'en étais pas fan non plus, et c'est un peu au pif que je tombe sur Saviors, et quelle bonne surprise !

Un vrai bon album de rock, plutôt brut et électrique à quelques belles exceptions (Father to a Son), avec des touches plus légères (Bobby Sox), donnant quelques chansons énergétiques qui donnent furieusement envies de taper du pied (Look Ma, No Brains!, Saviors etc) ainsi que quelques curiosités (Fancy Sauce), le tout sans aucune fausse note.

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Février :

Encore un album très psyché, et ça fonctionne, le groupe est inspiré, ose sortir du cadre, que ce soit par la voix, les mélodies ou les solos, et créé une atmosphère planante, et prenant d'un bout à l'autre de l'album.

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Février :

Un album 100% psyché, ce qui me surprend vis-à-vis du (peu certes) que je connaissais du groupe, et si ça fonctionne, il y a tout de même un léger manque, une atmosphère qui ne prend pas à 100%, une impression que l'alchimie ne prend pas à 100%, un bon album mais pas assez marquant.

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Février :

Une petite claque, je dois bien l'avouer, un putain d'album, une sorte de métal prog, avec plusieurs influences allant du psyché au trash, et bordel que c'est bon !
Le concept de l'album, déjà, est super cool, on part dans une sorte de monde post-apo où l'on combat des dragons et des sorcières !
Et le son, inspiré, violent par moment, mélodique à d'autres, des solos en veux tu en voilà, une voix qui scie à merveille avec ce qu'il y a derrière, le tout en étant jamais répétitif, bref, un orgasme auditif !

Merci El Grande OG !!

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Janvier :

J'étais passé à côté de ce retour studio des Who, il y a pourtant (déjà) un peu plus de quatre ans, et quelle erreur ! Avec WHO (oui, ils auraient pu être plus inspiré pour le titre, mais au moins c'est clair !), le groupe britannique montre qu'il n'a pas perdu la main, Pete Townshend montre qu'il a encore de l'idée et de l'inspiration, et Roger Daltrey qu'il a un sacré coffre !
Il signe-là un excellent album, avec pas (ou peu, et légère si c'est le cas) de fausses notes, une alchimie entre les instruments, la voix et la production, beaucoup de bonnes idées dans tous ces éléments, pour un résultat plutôt rock, avec toujours quelques (petites ici) expérimentations.
On notera notamment les très bonnes surprises que sont l'inspirant ball and chain, l'intriguant I don't wanna get wise, le dynamique Detour ou She Rocked My World et This Gun Will Misfire.

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Janvier :

Les Who en live, c'était quelques choses ! Il y avait une énergie incroyable et brute, pas de musiciens additionnels, des versions vraiment épurés de leurs chansons, ici centré autour de l'album Tommy.
Aucune fausse note, ça joue merveilleusement ensemble, et quel plaisir quand Keith, John ou Pete prennent les choses en main, ça donne des passages improvisés incroyables. Tous les classiques sont superbement joués, et on a aussi notamment droit à une superbe version de la rare (de mémoire) en concert I Don't Even Know Myself.

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Janvier :

Si Iron Maiden ne se renouvelle guère, ce serait tout de même dommage de passer à côté de Senjutsu, où le groupe continue à créer un univers propre et imagé, dans un métal certes calibré mais toujours aussi bien joué et pensé, les mélodies fonctionnent, les guitares rugissent (certains solo sont toujours démentiels, à l'image de Lost In A Lost World ou The Time Machine) et aucune fausse note, bien au contraire !

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Janvier :

Album particulier, sorti plus de 6 ans après la mort de J.J. Cale, et on doit d'ailleurs remercier Christine Lakeland, son épouse, qui gère l'héritage et ne fait pas n'importe quoi avec contrairement à tant d'autres. Ici, c'est un album posthume, avec des titres que J.J. Cale travaillait depuis quelques années, et c'est émouvant, il y a un côté mélancolique à cet album, et très vrai aussi, il est J.J. Cale et s'inscrit parfaitement dans la continuité de sa discographie. Il y a beaucoup de hauts (Wish You Were Here, Oh my my, etc), très peu de bas, et sans atteindre la maestria de ses meilleurs albums, Stay Around conserve cet aspect intimiste, nostalgique et authentique de ce si grand artiste.

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Janvier :

Derrière son titre hommage à son état de l’Oklahoma, ce troisième album de J.J. Cale ne marque pas une rupture avec les précédents, des chansons courtes, du folk et du rock, avec un aspect intimiste (peu d'instruments sur certaines chansons) qui se ressent sur l'atmosphère de l'album. Il donne l'impression d'être enregistré dans une vieille maison, avec une acoustique et un peu de bricolage. J.J. Cale est inspiré, peut être pas autant que ses deux précédents, mais ça fonctionne, par l'ambiance qui se dégage de l'album, ainsi que quelques titres, comme I Got the Same Old Blues ou Cajun Moon.

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Janvier :

Certes, je craque souvent aux multiples ressorties Stones, à ces tonnes d'enregistrements dépoussiérés et remastérisés, et si c'est souvent de bonnes qualités (dans tous les sens du terme), c'est aussi un peu redondant, il faut l'avouer.
Une fois dit ça, difficile de ne pas se plonger avec grand plaisir dans cet inédit capté à Paris, Mick se permettant même de parfois parler français. Ici rien n'est à jeter, et on retiendra en particulier Rip This joint, inattendu solo de piano sur Honky Tonk Woman, un Shattered excité, I go wild définitivement meilleur en live qu'en studio, Slipping Away ou, comme toujours, Midnight Rambler.

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Janvier :

La majorité des enregistrements publics des Doors ressortie au fil des ans se ressemblent beaucoup, reprennent des tournées similaires, et Live in Vancouver ne déroge pas à cette règle. Il y a donc une impression de "déjà écouté", ce qui ne change en rien la qualité de l'album par ailleurs, les concerts des Doors étaient incroyables, c'est encore le cas ici. On retiendra notamment la version démente et excitée de Little Red Rooster, un Rock Me endiablé, Who Do You Love ou encore Light my fire).

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Janvier :

Je ne suis pas un grand admirateur du film, mais la B.O. m'avait intrigué durant le visionnage, et j'ai bien la confirmation qu'elle mérite d'être écouté à part, surtout pour l'apport de M. Jarre d'ailleurs, celui de Tina Turner est très banal et ancré dans son temps. Certes, sur la durée, c'est un peu répétitif, mais ça n'enlève rien à l'originalité et la réussite de la majorité de ses partitions.

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Janvier :

Du bon punk/rock, que je découvre grâce à El Grande OG, avec une ambiance agressive tout le long et des changements de rythme qui me plaisent bien. Les quelques rares fautes de gouts (Psychorigid par exemple) sont minimes et pas fondamentalement nulles ou autres, et à contrario, des titres comme Giving/taking ou Ode to William Blake sont vraiment supers.
Et comment résister à cette belle petite bouille sur la pochette ?!

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Janvier :

Haaa, la belle voix du king, je dois reconnaître que je ne m'en lasse pas, notamment sa deuxième partie de carrière où, entouré d'une troupe de musicien talentueux, il va reprendre et chanter du gospel, rock ou encore soul, et même lorsqu'il se lance dans la guimauve, ça me déplait rarement...

Elvis Now, c'est un peu un condensé de tout ça.
Il commence par un peu de gospel, les violons et les choeurs sont régulièrement invités, mais l'ensemble reste plutôt inégal, avec des hauts, avec de belles chansons (Until It's Time For You To Go ; Early Mornin' Rain et son harmonica ; le rock I Was Born About Ten Thousand Years Ago) et des bas, souvent des titres trop mièvres (Help Me Make It Through the Night ; I'm Leavin' ).
Il y a tout de même plus de hauts que de bas (heureusement).
Le tout sonne parfois un peu trop compilation, sans réel continuité et atmosphère, mais rien ne gâchant non plus l'immense talent du King ainsi que des musiciens l'entourant.

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Janvier :

Un album qui démarre bien (Ventura Highway, du folk harmonique comme on en fait peu), dans la lignée du précédent, mais Homecoming ne parvient pas à tenir sur la durée.
Effectivement, le folk harmonieux, varie un peu avec un rock doux et un peu niais, qui, sans être désagréable, manque un peu de créativité, et c'est dommage vu le potentiel entrevu par-ci et par-là (en plus de la première, Don't Cross The River et Moon Song).

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Janvier :

Certes j'ai un peu de retard pour Calcine, mais belle découverte, les membres de Montagne continuent d'assurer autant, et la voix féminine est un bel apport.
Demo MMXXII est un album court dont on ressent toute l'urgence, et surtout quelle énergie !
Une énergie qui ne se transforme jamais en foutoir non plus, c'est propre, ça joue bien ensemble, c'est fluide tout en ayant des riffs agressifs. Les deux mini extraits de l'INA sont assez kiffants aussi, en plus de se répondre, et surtout le groupe leur répond, et c'est violent !
Bref, ça prend aux tripes, d'un bout à l'autre, que demander de plus ?

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Janvier :

Yeah !!

Découvert il y a quelques années grâce à El Grande OG, quel plaisir de retrouver Slift avec Ilion, une entrée dans un univers musical formant une entité propre et non un regroupement de chanson.
Ici, du rock lourd psychédélique, une ambiance sombre, l'impression d'être inspiré dans l'immensité et le vide de l'espace, sans aucune fausse note, avec des pics créatifs et des changements de rythme bien sentis (Weavers' Weft, Uruk, The Story That Has Never Been Told ...).
Bref, du très lourd.