2023 : une anthologie de souvenirs au cinéma

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01/01

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02/01

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06/01

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07/01

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14/01

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19/01

Difficile d'être insensible à Babylon, la monstrueuse parade de Chazelle. Grotesque à en devenir touchant, Hollywood se meut en carnaval des âmes, nous vidant ses entrailles jusqu'à la faute de goût de sa dernière heure. Une capsule temporelle jubilatoire emportée par son chaos.

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24/01

Au combien laborieux dès son ouverture, Lèvres de sang se révèle être finalement une réussite pour Jean Rollin. Convoquant non sans redites son imaginaire vampirique depuis un Paris sépulcral, le cinéaste multiplie les instants de beauté jusqu'à sa tendre et mémorable conclusion.

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25/01

Délaissant Paris pour les Cévennes, Jean Rollin embrasse les films de zombies avec Les Raisins de la mort, non sans saveur. Une ruralité gangrénée par sa culture, anxiogène pour ses vestiges. Le haut du panier pour le cinéaste et ses débuts avec une remarquable Brigitte Lahaie.

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26/01

Film iconique de Rollin, Fascination laisse pourtant une certaine amertume. Cultivant les charmes d'un imaginaire vampirique par ce huis clos gothique indissociable de tout érotisme, le cinéaste échoue à parachever son récit. La faute à un ultime acte absolument anecdotique.

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29/01

Western ensanglanté par le surréalisme El Topo demeure ce voyage halluciné toujours plus passionnant à redécouvrir. Jodorowsky nous donnant à éprouver sa relecture en tableaux bibliques d'un monde originellement condamné dans sa chair, à la violence graphique et sonore mémorable.

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06/02

D'une laideur et d'un amateurisme sans le moindre charme.

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12/02

Une merveille d'adaptation que La Belle et la Bête de Juraj Herz. Un bijou de cinéma gothique sublimant l'horreur du conte jusque dans ses lectures originelles les plus inavouables. Un film à l'onirisme macabre omnipotent, convoquant une monstruosité jamais dénuée de sensualité.

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12/02

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13/02

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14/02

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15/02

Klaus Kinski en Marquis de Sade, une évidence qu'on ne pourra qu'apprécier dans Justine ou les Infortunes de la vertu de Jess Franco. Mais si le cinéaste se permet quelques trouvailles visuelles on regrettera vite cette version plus qu'édulcorée du conte originel au final raté.

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16/02

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17/02

Film culte de sexploitation suédoise signé Gustav Wiklund, Libre-échanges (Wide Open) image une libération des mœurs non sans maladresses. Une aventure pas dénuée de légèreté qui sait profiter des charmes de Christina Lindberg mais définitivement handicapée par son montage raté.

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17/02

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17/02

Descente aux enfers virtuose dans un Berlin toujours plus cauchemardesque, Tár image un pouvoir ironiquement aboli par ce qu'il pensait orchestrer : le temps.
Todd Field saisit ici l'idole à défaut du génie dans un monde irrévocablement parasité. Cate Blanchett est magistrale.

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18/02

Absolument conquis par cette odyssée du nulle part qu’est Pacifiction. Albert Serra compose une errance vaporeuse dans un cadre aussi idyllique que vertigineux, profitant d’une partition des plus fascinantes. Assurément l’apogée du cinéma de 2022, si ce n’est plus.

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19/02

Relecture pour le moins sépulcrale de l'oeuvre de Lewis Carroll, Alice s'illustre avant tout pour sa technique. La stop-motion offre à Jan Švankmajer la possibilité d'un monde démesuré quand il n'est pas dérangeant, parfois trop répétitif pour en être lancinant cependant.

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20/02

Si La Femme de Tchaïkovski évite la tentation mortifère du film à discours, il est bien regrettable de le voir céder à celle du primat des dispositifs, gangréneux à plus d’un titre. Serebrennikov supplante la fascination macabre de son héroïne à la faveur de sa propre esthétique.

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22/02

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23/02

Impossible de ne pas songer au travail de LVT sur Nymphomaniac après le visionnage du film Les Impures. On retrouve ainsi Stellan Skarsgård en confident intéressé d'une Christina Lindberg mise à nue non sans violence. Un drame osé sombrant malheureusement vers la romance vaine.

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23/02

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26/02

Alexandre d’Oliver Stone se révèle aussi passionnant que frustrant dans sa version de 2005. Un travail de reconstitution titanesque au service de l’écriture d’un mythe vivant. Sujet magnifique mais trop souvent désincarné par un Colin Farrell dépassé, au montage chaotique …